Archives Mensuelles: février 2013

Les crèmes à la Vitamine A Acide


Les crèmes à la vitamine A acide sont du domaine médical, et donc à ce titre, doivent être uniquement utilisées sur prescription médicale.
Ce n’est pas un produit de cosmétologie et pourtant elles sont assez souvent utilisées dans le traitement du vieillissement de la peau dû au soleil.

Comment agissent elles?

Elles agissent sur le derme en stimulant l’activité des fibroblastes.
Le fibroblaste est une cellule présente dans le derme et son rôle est essentiel, à tel point qu’elle est parfois appelée cellule de soutien.
Le fibroblaste permet la cohérence et la souplesse du derme.
Elle fabrique de très nombreux composés, dont le collagène, et participe activement au phénomène de réparation tissulaire lorsque c’est nécessaire.

Donc les crèmes à la vitamine A Acide en stimulant les fibroblastes, et au bout de quelques mois, elles favorisent l’apparition de fins faisceaux de collagène dans le derme.
Les rides et ridules diminuent.
L’épiderme s’améliore et les cellules cornées à sa surface redeviennent normales.
Le teint devient nettement plus lumineux.

Malheureusement pour garder ce résultat, le traitement doit continuer indéfiniment sinon les bénéfices stoppent et on revient à l’état antérieur.
Ces crèmes sont irritantes et mal tolérées par certaines peaux fines et fragiles.
Elles doivent être prescrites avec des crèmes hydratantes pour minimiser les effets secondaires tels tiraillements, sécheresse de la peau voire intolérance totale.
Ces crèmes à la vitamine A acide doivent être appliquées uniquement le soir, après la toilette, et surtout sur une peau bien sèche (très important).
Les crèmes hydratantes seront appliquées le matin.
Du fait de l’irritation secondaire, l’application ne peut être supportée tous les jours et il faut souvent faire un arrêt de quelques jours pour que l’irritation soit dissipée avant de faire la reprise du traitement.
En conclusion , l’application de crème à la vitamine A acide n’est pas anodine et surtout ne doit se faire que sur prescription médicale. Surtout après avis du Dermatologue qui après examen de votre peau jugera si c’est une indication et évaluera les bénéfices par rapport aux risques.

Docteur DENJEAN qui préférerait qu’en tout premier lieu, on évite surtout le vieillissement dû au soleil….

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Bricoleurs, attention à la gale du ciment!


Bricoleurs, attention à la gale du ciment!

Le ciment peut provoquer des irritations liées aux propriétés alcalines et abrasives du ciment, soit au maximum des réactions allergiques qui peuvent être parfois extrêmement graves.

Cela peut aller de la simple démangeaison au grattage intense avec cloques et nécroses.

L’allergie au ciment donne malheureusement assez souvent un eczéma, encore appelé « gale du ciment », provoquée par des contacts répétés avec l’allergène du ciment. (Facteur responsable de l’allergie)

Lorsque le ciment est mélangé à l’eau, il se produit une libération d’hydroxyde de calcium qui rend le milieu cutané en contact très alcalin entraînant une altération cellulaire importante.

L’allergène, responsable de l’eczéma au ciment, est le bichromate de potassium (qui existe aussi dans le tannage des cuirs).
Les allergènes les plus classiques du ciment sont : le chrome, le cobalt, le plus souvent en association avec le chrome, résines époxydiques.

L’eczéma peut aller jusqu’à l’apparition de cloques sur les mains et même sur d’autres zones du corps par simple contact des mains souillées.
Les avant bras et les coudes peuvent être atteints par contact de proximité.

En outre, il faut savoir que les ciments contiennent des particules volatiles qui peuvent atteindre les yeux et les poumons.
Le risque respiratoire existe et l’on observe une fréquence plus importante de symptômes de bronchite chronique dans les cimenteries, surtout en cas de poussières abondantes.

Enfin il faut savoir que cette maladie, qui peut devenir chronique, chez les cimentiers fait partie des maladies professionnelles qui implique le reclassement.

Docteur Dominique DENJEAN qui n’est pas vraiment une fervente bricoleuse…20130224-190816.jpg

LES VERRUES PLANTAIRES


Les verrues sont de petites tumeurs bénignes cutanées qui peuvent se manifester soit en relief sur la peau, soit incrustées dans la peau cutanée.
La cause en est un virus de la famille des papillomavirus et à ce titre sont contagieuses surtout en cas de contacts répétés et encore plus s’il y a des petites excoriations plantaires qui favorisent la pénétration cutanée du virus.
Les verrues plantaires sont vraiment difficiles à traiter et on se trouve souvent avec de multiples séances d’azote liquide mais on s’aperçoit que souvent elles finissent par disparaître sans aucun traitement.
Les verrues plantaires siègent comme leur nom l’indique sur la plante des pieds. Mais on en trouve aussi sur le dos du pied, sur les orteils jusque sous les ongles, et autour, ou sur les talons.
Elles se localisent plus facilement au niveau des points d’appui.
Lorsqu’elles sont sur la plante en elle-même, les verrues sont souvent plates, incrustées dans la corne car la kératine est indispensable à leur survie alors que sur le pied ou sur les orteils, où la peau est plus fine, elles sont en relief et plus épaisses.
Les verrues plantaires sont dures, enchâssées dans la corne, rugueuses et elles présentent une petite zone centrale noire qui correspond aux vaisseaux qui alimentent la verrue et lorsque l’on gratte les verrues, ces petites zones noirâtres se mettent à saigner ce qui risque de propager le virus.
Les verrues plantaires peuvent être isolées ou multiples ou agglomérées entre elles, formant ce que l’on appelle une mosaïque.
Par contre ces verrues dites en mosaïque sont plus tenaces et plus difficiles à traiter.
Les verrues sont provoquées par des virus (papillomavirus humain ou HPV) et sont donc contagieuses et transmissibles. Toutefois, des contacts prolongés et répétés sont nécessaires pour que le virus se propage.
En effet on a étudié la propagation des verrues et il s’avère que la propagation est plus fréquente en famille que dans les piscines ou les vestiaires des gymnases, ce qui va à l’encontre des idées reçues !
Il faut surtout une hygiène rigoureuse et bien sûr éviter de marcher pieds nus et chaque personne de la famille doit posséder sa propre serviette.
Les verrues plantaires existent à tous les âges de la vie, mais atteignent plus les enfants et les adultes jeunes et très peu les plus âgés.

Comment traiter les verrues plantaires ?

Actuellement on évite de multiplier les séances douloureuses d’azote liquide traumatisantes, surtout pour les enfants, car de nombreuses verrues disparaissent spontanément après une ou deux années.
À défaut, divers traitements existent pour éliminer les verrues :

• Application d’un produit pour décaper la verrue, le plus souvent à base d’acide salicylique en faisant très attention aux tous petits chez qui une trop grosse concentration d’acide salicylique peut être nocive et ce d’autant plus qu’il n’ont pas de corne au niveau de la plante des pieds.
• Cryothérapie par application d’azote liquide : la verrue est brûlée par le froid mais c’est douloureux et très traumatisant pour les enfants.
• La chirurgie tout à fait exceptionnellement.
• La destruction au laser ne se fait quasiment plus car on risque de provoquer des cicatrices hypertrophiques douloureuses.

Il faut savoir que les verrues sont difficiles à traiter et que les récidives sont fréquentes, donc il faut savoir se modérer dans les traitements et ne pas faire souffrir inutilement.

Docteur DENJEAN qui n’aime pas faire souffrir inutilement …

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Un nouvel espoir dans le traitement du vitiligo


Le vitiligo est une maladie de l’épiderme qui se caractérise par des taches blanches (dépigmentation) qui apparaissent et s’étendent sur n’importe quelle partie de la peau.
Ce défaut pigmentaire atteint surtout sur le visage, les extrémités, les articulations et les zones de frictions.
La dépigmentation que provoque cette maladie résulte de la perte des mélanocytes (cellules produisant la mélanine).
La peau non pigmentée est très réactive au soleil et ses rayons, puisqu’il n’y pas de mélanine pour la protéger du soleil et les brûlures solaires y sont fréquentes.
Cette maladie peut être d’origine génétique ou déclenchée par un stress important.
Pour le vitiligo, il y a peu de traitement.
Or une publication récente rapporte des résultats intéressants obtenus avec une nouvelle molécule : l’afamélanotide.
En effet, quatre patients ont été sélectionnés pour cet essai clinique ayant un vitiligo ancien, évoluant depuis plus de 5 ans, ont participé à cet essai clinique.
Ils ont eu une association d’afamélanotide et d’irradiations par UVB. L’afamélanotide était administré 1 fois par mois en sous cutané sous forme d’implants.
Ces implants ont été administrés après un mois de traitement par UVB.
Chez ces patients, la repigmentation a été rapide et spectaculaire, entre 14 et 25 jours après la pause du premier implant.
La tolérance est bonne, le seul effet secondaire noté est une hyperpigmentation de la zone saine.
Ce traitement semble donc efficace et son mode d’action est incomplètement connu mais il semblerait que le médicament « booste » la mélanogénèse favorisée par l’association avec les UV.
Si l’efficacité de l’afamélanotide se confirmait, il s’agirait d’une grande avancée thérapeutique et un grand espoir dans les vitiligos anciens souvent rebelles aux traitements actuels.

Références :
Article du Jim du 16/02/2013 – Dr Patrice Plantain : L’afamélatonide pourrait être efficace dans le vitiligo.
Article du JAMA Dermatol – Grimes PE et coll. : The efficacy of afamelanotide and narrowband UVB phototherapy for repigmentation of vitiligo.

Le Dr DENJEAN qui espère beaucoup de ce traitement…

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POIL INCARNÉ : COMMENT L’ÉVITER ?


Un poil incarné ou pili incarnati est un poil qui repousse sous la peau et n’arrive pas à la percer pour sortir: les épilations régulières favorisent d’ailleurs les poils incarnés.
On les trouve le plus souvent au niveau du maillot et aussi des aisselles chez la femme et au niveau de la barbe chez les hommes surtout en cas de poils épais et durs ou frisés voire crépus et dans ce cas on en voit même sur les joues pouvant entraîner des cicatrices.
On peut aussi en voir au niveau de la nuque chez certains patients à peau noire.

Il en résulte une inflammation avec rougeur et même douleur selon la localisation.

Puis l’évolution se fait vers la formation d’un kyste sous cutané dur qui peut s’infecter car le poil se comporte comme un corps étranger dans la peau.

La plupart du temps, même si on arrive à sortir le poil et gérer l’inflammation et l’infection, la récidive est fréquente.

Il faut bien désinfecter lorsque cela arrive, parfois même prendre des antibiotiques lorsque l’infection est trop importante.
De plus il ne faut pas hésiter à consulter le dermatologue qui libérera le poil par une incision et ce sous totale asepsie.

Alors que faire pour prévenir ce type d’incident?

Gommer la peau régulièrement car les gommages ou le passage d’un gant de crin sous la douche permettent l’élimination des cellules mortes superficielles et l’ouverture des pores de la peau. Ainsi, la peau est plus fine et plus souple et est plus facilement traversée par les poils qui poussent.
L’ideal est de faire ce traitement 2 à 3 fois par semaine.

Appliquer une crème bien hydratante car ainsi la peau sera plus souple et moins épaisse ce qui évite également l’accumulation des cellules mortes et favorise donc la percée des poils.

Il est indispensable de se raser dans le sens du poil, afin d’éviter la repousse des poils dans le mauvais sens.

Enfin, il est déconseillé de s’exposer au soleil après une épilation car le soleil épaissit la peau et le poil aura de plus en plus de mal à sortir.

Si malgré toutes ces précautions le phénomène persiste, la seule solution radicale est l’épilation au laser.

Souvent dès la 2e ou 3eme séance, les poils ne poussent plus sous la peau et après 6 à 8 ou plus parfois sur une peau mate, les poils ont complètement disparu.

Cette épilation devra être réalisée par un dermatologue qui connait bien la peau, pourra gérer les problèmes d’infection et sera à même d’effectuer une épilation sur n’importe quel type de peau.

Docteur DENJEAN qui malheureusement voit souvent des poils incarnés…

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Que faire devant une brûlure


Devant une brûlure essayez d’évaluer la gravité mais n’hésitez pas à appeler, soit le médecin généraliste, soit les urgences (le Samu au 15 ou au 112, les pompiers au 18).

Ce que vous devez faire :

En attendant les secours, le geste d’urgence devant une brûlure simple est de refroidir le plus vite possible la brûlure en la passant sous l’eau froide pendant 5 minutes minimum voir 10 minutes, selon l’importance de la brûlure.
On adaptera la pression et la température de l’eau en fonction de la brûlure et de ce que le patient peut tolérer.
Refroidir la zone brûlée est impératif pour atténuer la douleur et surtout pour stopper la progression de la brûlure, car même après avoir éliminé la cause de la brûlure cette dernière continue à évoluer en surface et en profondeur.

L’eau froide stoppe donc la combustion et stoppe son extension aux tissus voisins.

Si on ne peut mettre la zone brûlée sous l’eau froide, il faut alors couvrir la brûlure avec un linge propre passé sous l’eau froide.

Enfin si la brûlure à eu lieu sur une partie couverte par un vêtement, il ne faut surtout pas le retirer.
On peut découper le tissu mais ne pas le décoller de la peau brûlée car sinon on arrache la peau avec.

Aidez la personne à ôter ses bijoux car la peau va être le siège d’un oedème et on ne pourra plus les retirer simplement.

Les soins proprement dits :

En cas de brûlure superficielle du 1er degré :
après avoir longuement refroidi la zone brûlée, appliquez une couche épaisse de crème hydratante cicatrisante adaptée aux brûlures puis recouvrir avec une compresse stérile.

En cas de brûlure du 2ème degré :
passez longuement sous l’eau froide, désinfectez la plaie avec un antiseptique non alcoolisé, puis appliquez une crème hydratante spéciale brûlure avec une compresse stérile que vous déposerez ensuite sur la plaie.

Par contre, en cas de brûlure grave, ne faîtes surtout rien ! Attendez les secours tout en restant près de la personne pour la surveiller et surtout la rassurer.

Ce que vous ne devez pas faire :

Pas de coton hydrophile qui colle à la plaie.
Pas de corps gras sur la brûlure (beurre, huile).
Pas de remèdes de grand-mère.
Ne pas ouvrir les cloques car elles protègent des infections.
Ne désinfectez pas avec des antiseptiques colorés style Bétadine car cela modifie la couleur et donc l’état de la peau.

En cas de brûlure du 3ème degré :
Ne rien faire et appelez les services d’urgences et installez la personne en position demi-assise surtout si elle présente une atteinte respiratoire. Si toutefois c’est possible et envisageable par coopération,

Appliquez vous à rester très calme pour rassurer la personne brûlée qui souffre terriblement et qui a besoin de votre aide et non de votre affolement et d’éventuels pleurs.
Parlez lui, sachez l’apaiser.

Docteur DENJEAN qui espère avoir réussi à plaider en vous guidant en cas d’accident…..

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Comprendre les brûlures


La brûlure est une destruction partielle ou totale de la peau, voire les tissus mous, ou même les os.
Elle traduit une souffrance cellulaire et son évolution dépendra de la rapidité et de la qualité de sa prise en charge.
Si les brûlures légères sont courantes (accidents domestiques), les brûlures graves et étendues sont plus douloureuses et heureusement plus rares.

La gravité de la brûlure se juge sur plusieurs critères :

1- La localisation : visage, yeux, mains, torse …
Si c’est près d’un orifice naturel, par exemple risque d’inhalation près du nez ou risque fonctionnel si une articulation est touchée.

2- La profondeur (le degré de brûlure) :
On distingue 3 degrés de brûlures dont la gravité va crescendo :
• Brûlure du premier degré (type coup de soleil léger ou contact avec un liquide très chaud) : la peau est rouge, douloureuse avec un léger œdème.
• Brûlure du deuxième degré : la peau est rouge et très douloureuse, elle est détruite et se décolle et des cloques apparaissent sur la peau.
• Brûlure du troisième degré : la peau est détruite profondément, elle devient grisâtre voire noire avec un aspect cartonné.
Par contre la peau étant détruite en profondeur, elle véhicule beaucoup moins la douleur (enfin provisoirement !…).

3- La surface atteinte qui s’exprime en pourcentage de la surface corporelle totale :
L’étendue de la brûlure peut être évaluée rapidement grâce à la « règle des neuf » de Wallace.
Pour un adulte :
La tête et le cou représente 9 % de la surface corporelle, chacun des bras représente 9 %, chaque jambe 18 %, le dos et l’avant du torse 18 % chacun, la région génitale et la paume des mains environ 1 %.
Pour un enfant :
Les pourcentages sont différents (par exemple la tête et le cou représente 17%)
Cette règle ne tient pas compte des brûlures internes (poumons).

4- La topographie :
Si la brûlure est circulaire, par exemple si elle fait elle fait le tour d’un membre.
En effet, la peau va se rétracter au niveau de la brûlure et va comprimer les vaisseaux et les nerfs sous-jacents.

5- La cause :
Une brûlure peut être causée :
-par le contact avec une source chaude (solide, liquide, ou gazeuse et les brûlures par la vapeur sont plus intenses).
-par le contact avec une substance dite caustique.
-par frottement (un tissu qui frotte peut brûler).
-par une combustion (action d’une flamme ou des braises).
-par l’action d’un rayonnement (soleil; ultraviolet B; infrarouge).
-par un courant électrique : on voit fréquemment deux brûlures, une au point d’entrée du courant, l’autre au point de sortie. Dans ce cas-là, le plus inquiétant n’est pas la brûlure en elle-même, mais les risques de l’électrisation.
-par le froid (gelure).

4- L’âge du patient et son état général au moment de l’accident.
Les âges extrêmes de la vie sont toujours plus fragiles et les brûlures ont notamment plus de conséquences.

Le Dr DENJEAN se méfie des brûlures car c’est toujours une souffrance durable.

Suite dans le prochain article…

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Les taches blanches sur les ongles ne sont pas dues à un manque de calcium


Tout le monde a déjà eu, ou vu, ces petites taches blanches sur les ongles qui apparaissent et disparaissent au fil de la pousse de l’ongle. La croyance populaire a toujours affirmé que c’est un manque de calcium mais il n’en est rien.
En fait non, le calcium n’a vraiment rien à voir.
Inutile de vous précipiter sur les laitages!

La plupart du temps les petites taches blanches sur les ongles sont révélatrices de… rien du tout ! C’est un tout petit souci esthétique qui ne présente aucune gravité.

En effet, les ongles sont composés de plusieurs couches de kératine superposées. Parfois, elles se superposent irrégulièrement et provoquent donc à cet endroit un manque de transparence. Un peu comme des bulles d’air dans une vitre.
Ceci peut être spontané ou secondaire à un choc.
Lorsque l’ongle va pousser, cette partie de l’ongle va s’éliminer par votre entretien lorsque vous couperez vos ongles.

Mais attention si les taches blanches sur les ongles durent ou prennent de l’ampleur, n’hésitez pas à consulter un dermatologue afin d’éliminer un problème pathologique.
Plusieurs causes sont envisageables, dont voici les plus fréquentes :
Une allergie au vernis ou au dissolvant.
Des réactions aux faux ongles.
Un champignon ou une bactérie.
Un psoriasis.
L’ eczéma …..

Docteur DENJEAN qui aime les belles mains et les beaux ongles…

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Le Centella asiatica et la peau


Centella asiatica est une espèce de plante herbacée annuelle de la famille des « Apiaceae » originaire d’Asie et d’Océanie.
Son nom scientifique est Hydrocotyl asiatica L.
Selon les pays cette plante est connue aussi sous le nom de Gotu kola, Antanan, Pegaga, et Brahmi.

C’est en 1940 que la principale substance active de la Centella asiatica a été isolée : il s’agit de l’asiaticoside.

En Inde, en Chine et en Indonésie, les propriétés médicinales du gotu kola sont connues depuis plus de 2000 ans.

On lui attribue de nombreuses facultés :
La médecine ayurvédique et chinoise considère le centella asiatica comme un régénérateur des cellules nerveuses et du cerveau et comme anxiolytique.
Au Sri Lanka, un proverbe populaire veut que « deux feuilles par jour éloignent la vieillesse », notamment parce qu’il fait partie du régime alimentaire des éléphants, dont la longévité est bien connue dans le règne animal.
Lorsqu’on mange ses feuilles crues en salade, le « pegaga » est censé avoir un effet réjuvénateur.
À petites doses, c’est un stimulant intense de la régénération tissulaire mais il peut devenir un stupéfiant à fortes doses !
Le principe actif principal est l’asiaticoside.

Une décoction de feuilles permet de réduire l’hypertension.

En usage externe, elle possède des propriétés cicatrisantes :
Sur le plan dermatologique, cette plante soigne les blessures, divers problèmes cutanés et les troubles veineux.
D’ailleurs, en médecine ayurvédique, elle est encore dénommée « l’herbe du tigre » car les tigres avaient pour habitude de se rouler dedans et longuement lorsqu’ils étaient blessés.
En effet cette plante, en usage externe, améliore le processus de cicatrisation en stimulant la production de collagène et aussi de fibroblastes, des cellules qui permettent la régénération des tissus. Elle est efficace sur les brûlures, pour la guérison des plaies, pour améliorer les cicatrices post chirurgicales et pour atténuer les inflammations cutanées.
C’est pour cette raison qu’on la retrouve généralement dans certains cosmétiques.

Ainsi donc, utilisée traditionnellement dans de nombreux pays pour son action sur le système nerveux et sur la régénération des tissus, la centella asiatica est de nos jours et dans nos pays essentiellement utilisée pour la fabrication de crèmes cosmétiques.

Docteur DENJEAN qui mangerait bien ses 2 feuilles par jour mais … pas plus !

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Âge et déclin


Âge et déclin

Avec l’âge, la peau décline et malheureusement tout commence à la trentaine et même entre 25 et 30 ans.
Les cellules se renouvellent moins vite et les plus anciennes cellules s’éliminent moins rapidement, elles s’accumulent et donne à notre peau un aspect moins lumineux, plus brouillé.
Les cellules qui fabriquent les fibres collagène et élastiques diminuent et la peau devient plus fine, beaucoup moins souple.
Les glandes sébacées s’atrophient et donc la production de sébum diminue et la peau devient beaucoup plus sèche.
Elle est nettement moins résistante aux chocs.
Bien entendu, cela commence certes inexorablement mais lentement au début, puis le processus s’accélère avec les années pour s’aggraver à la ménopause ou la chute des œstrogènes aggrave la chute du collagène et de l’élastine..
Ce phénomène se retrouve chez les hommes avec l’andropause, syndrome discuté par certains, mais pourtant réellement existant.
En effet, les hommes aussi subissent une chute de leurs hormones (testostérone) après la cinquantaine, ce qui a pour effet chez eux aussi à un amincissement et une sécheresse de la peau.
Ce phénomène de déclin de la peau est lié aussi à la génétique bien sur et à l’environnement (stress, manque de sommeil, tabac, alcool, soleil).
Alors que faire devant ce déclin implacable ?
Faire au maximum de la prévention : favoriser une vie saine avec une alimentation équilibrée riche en anti oxydants, éviter le tabac, se protéger efficacement du soleil (en effet à quoi sert de s’exposer et de s’abimer definitivement la peau pour un bronzage bien éphémère ?).
Utiliser de bonnes crèmes anti rides, anti âge avec soit de la vitamine C, soit du rétinol par exemple.
Quant à l’acide hyaluronique dans les crèmes, n’espérez pas qu’il va combler vos rides car il ne pourra pénétrer dans la peau juste en appliquant une fine couche de crème, mais il va agir par son fort pouvoir hydratant.
Enfin, il faut toujours penser à hydrater sa peau aussi par l’intérieur en buvant suffisamment d’eau. (Minimum 1 litre et demi par jour)
Penser à laisser une coupelle d’eau près des radiateurs pour que l’air ambiant ne soit pas trop sec afin de ne pas déshydrater votre peau.
Une belle plante à toujours besoin d’eau !
Alors vous aussi…

Docteur DENJEAN qui pense toujours à préserver et à hydrater sa peau.

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Les Acides gras essentiels et la peau


On appelle acides gras essentiels certains acides gras polyinsaturés type oméga 3 et 6.
Ils sont essentiels, car l’organisme n’est pas capable de les fabriquer en quantité suffisante.
Il faudra donc les apporter à notre organisme sous forme d’aliments riches en oméga 3 et 6.

Les oméga 3 font partie intégrante des membranes cellulaires car ils entrent dans la composition des céramides, éléments du ciment inter cellulaire et donc sont nécessaires à la bonne santé des tissus et encore plus pour la santé de la peau.

Ils sont nécessaires à son hydratation, à son élasticité et contribuent à la bonne cohésion entre les cellules cutanées.

En plus d’améliorer l’élasticité de la peau, ils sont grandement partie prenante dans les processus anti-inflammatoires : ils diminuent les érythèmes et apaisent les irritations car les oméga 3 interviennent dans la synthèse des prostaglandines PGE3 qui régulent le processus inflammatoire.
Ils luttent contre l’inflammation, surtout au niveau de la peau, et ainsi permettent une meilleure cicatrisation lors de blessures superficielles.

Ils ont aussi un bon pouvoir anti-inflammatoire très utile dans le traitement des psoriasis ou des eczémas et dans les acnés inflammatoires.
Notons en passant que ces mêmes oméga 3 sont utiles pour lutter contre la dépression et redonner de la bonne humeur et qu’ ils permettent aussi de maintenir une bonne santé Cardio vasculaire. (Si on augmente les apports après un premier accident coronarien, les récidives sont moins fréquentes).

Mais pour être efficace, la proportion entre acides gras essentiels doit respecter un ratio de cinq oméga 6 pour un oméga 3.
Sinon, si les oméga 6 sont en proportion trop importante on obtient l’effet inverse, c’est à dire une inflammation des tissus.

Où trouver ces acides gras essentiels ?

Dans la nourriture :
On retrouve les acides gras essentiels surtout dans les poissons gras comme le thon, saumon, maquereau, sardines, harengs que l’on doit manger au moins deux fois par semaine.

Il faut d’ailleurs remarquer que la dépression est plus importante dans les sociétés occidentales qui consomment peu de poissons contrairement aux populations asiatiques qui en consomment beaucoup. A Taïwan, Hong Kong et au Japon, les soucis de dépression sont jusqu’à douze fois moins fréquentes qu’en France. Depuis la seconde guerre mondiale la consommation de poisson a beaucoup diminué et la dépression augmente et semble se répandre en Occident depuis.
Certes la vie n’est pas la même mais la consommation des oméga 3 pourrait lutter contre ce fléau : je me pose la question.

A savoir :

Les conserves préservent les oméga 3 et leur bénéfice.

On en trouve aussi dans l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix, l’huile de germes de blé et l’huile de soja, l’huile d’olive, les noix fraîches.
Il existe aussi des matières grasses à tartiner, des huiles de cuisson enrichis en Oméga 3.
On trouve aussi oeufs ou du lait provenant d’animaux nourris avec une alimentation riche en Oméga 3.

Les omégas 6 se trouvent dans les huiles de tournesol, de pépins de raisins, ou de maïs.
On les trouve surtout dans l’huile de pépins de raisin, tournesol, onagre, noix, germes de blé, soja, sésame, colza, noisette, olive.

L’apport conseillé en omega 6 par jour est de 4% de l’apport énergétique total, soit environ 9 grammes pour les femmes, 11 grammes pour les hommes. D’après les statistiques les Français atteignent à peu près ces chiffres mais en sont loin pour les oméga 3.
En effet, les apports nécessaires recommandés en oméga 3 sont de 2 grammes par jour alors que la consommation moyenne est comprise entre 0,10 g et 0,20 g.

En cosmétique, les acides gras essentiels se trouvent dans l’aloe Véra, l’huile d’argan, l’huile d’onagre, l’huile de bourrache, le lait d’ânesse.

Que dire de plus, les acides gras de type polyinsaturés sont vraiment indispensables pour notre santé mais aussi pour la beauté et la santé de notre peau.

Alors pendant vos courses, privilégiez les aliments riches en acides gras essentiels et de même choisissez des produits cosmétiques riches de ces acides gras pour chouchouter votre peau et surtout pour prévenir les rides !

Le Dr DENJEAN qui aime le poisson sous toutes ses formes et fait attention aux oméga 6..,.

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La vitamine C et la peau


La vitamine C est une vitamine dite hydrosoluble qui est sensible à la chaleur et à la lumière qui un rôle primordial dans notre métabolisme.

La vitamine C est nécessaire à la synthèse du collagène et des globules rouges et joue un rôle dans le système immunitaire.
Elle favorise aussi l’absorption du fer et son métabolisme.
C’est un important antioxydant qui permet de lutter contre les radicaux libres.

La vitamine C existe essentiellement dans les fruits et les légumes d’été, fraises par exemple, et en hiver dans les agrumes. Les kiwis constituent une excellente source de vitamine C. Vous pourrez aussi faire le plein de vitamine C en consommant des légumes d’hiver tels que les carottes ou les poireaux.

Nos besoins en vitamine C s’élèvent à environ 110 mg par jour pour une personne adulte. Donc à peu près : 150 g de fruits, 100 g de crudités et 200 g de légumes cuits par jour.

La vitamine C est nécessaire pour notre énergie certes, mais elle est aussi essentielle pour avoir une belle peau surtout pour lutter contre le vieillissement.

En effet, la vitamine C stimule la prolifération des fibroblastes et donc la synthèse de collagène et permet donc de restaurer le relief cutané qui s’amenuise en vieillissant et permet donc d’estomper les ridules.

De plus la vitamine C de par son action anti radicalaire permet de lutter contre les radicaux libres favorisés par les expositions solaires.

La vitamine C améliore le grain de la peau, donne un teint lumineux et atténue le teint gris des fumeurs et des grands stressés.
De plus elle participe à la régulation de l’activité des mélanocytes.

Par contre le dosage minimum de vitamine C pour qu’une crème cosmétique soit efficace contre le vieillissement cutané photo induit, lié au soleil et à l’âge, doit être au minimum de 5% voire 10%.
Il semblerait que les 2 dosages 5 et 10 % soient aussi efficaces.
Il faut appliquer la crème une fois par jour pendant 6 mois pour avoir un effet maximum.
Par contre il faut persévérer dans l’application des crèmes pour garder un résultat durable.

À savoir :

Pour qu’une crème à la vitamine C soit efficace, il faut que la vitamine C soit sous sa forme naturelle, c’est-à-dire sous sa forme naturelle L-ascorbique dextrogyre et qu’elle ne soit pas oxydée.
Dans ce cas son absorption percutanée est maximale et surtout si le pH est inférieur ou égal à 3,5.
Par contre l’apport de vitamine C par voie orale ne semble pas vraiment efficace au niveau de la peau, il faut donc l’utiliser par voie topique.
Alors n’hésitons pas, choisissons une alimentation riche en vitamine C pour  » booster  » notre énergie et une crème à la vitamine C pour sublimer notre peau.

Docteur DENJEAN qui aime tous les fruits et légumes et qui veut toujours garder sa peau de pêche.

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