Archives Mensuelles: mai 2013

syndrome du choc toxique causée par le port d’un tampon hygiénique.


Un tampon hygiénique ou tampon périodique est un dispositif absorbant habituellement jetable, le plus souvent en viscose parfois agrémenté d’un voile de coton, inséré dans le vagin comme protection hygiénique afin d’absorber le sang pendant les menstruations.
Les premiers tampons hygiéniques furent commercialisés aux États-Unis entre les années 1920 et les années 1930.

L’utilisation du tampon hygiénique se généralisa après la Seconde Guerre mondiale.

Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie infectieuse rare et aiguë qui peut être causée par une toxine bactérienne qui pénètre dans la circulation sanguine à la suite d’une infection par un agent pathogène.

Originaire de la Meuse, Katia, jeune fille âgée de 16 ans, est décédée du syndrome du choc toxique causée par le port d’un tampon hygiénique.
La jeune fille semblait atteinte d’un syndrome grippal important mais alors que son état s’aggravait, la jeune fille a dû être transportée rapidement dans un service de soins intensifs.

Après un examen complet, les médecins découvrent que le problème est gynécologique.

En effet la jeune fille n’avait pas changé de tampon hygiénique depuis une vingtaine d’heures !

Malheureusement l’état de la jeune Katia s’est aggravé avec un abcès au coeur de 3 cm et une insuffisance rénale complète.
La jeune fille décède d’une forme de septicémie foudroyante causée par le syndrome du choc toxique.
Cette maladie est rare et est provoquée le plus souvent par un staphylocoque doré.

Alors le meilleur conseil est d’éviter de se servir de tampons de façon continue pendant toute la durée des règles.

Il est conseillé aussi de ne pas porter un tampon plus de 8 heures d’affilée mais l’idéal est de le changer régulièrement, le mieux étant recommandé toutes les 4 heures.
Tout à un coût mais la vie est totalement dépendante d’une bonne hygiène. Il faut toujours recommander les fondamentaux, surtout pour les jeunes femmes qui manquent de certaines bases.

Docteur DENJEAN qui pense que la base est une hygiène infaillible…

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Le rouge à lèvres serait toxique


De tous temps les femmes ont aimé se farder.

Des études archéologiques ont prouvé que la première utilisation d’un rouge à lèvres est retrouvée il y a environ 5000 ans en Mésopotamie.
Il était fabriqué à partir de pierres semi-précieuses broyées et mélangées à de la pâte ou à de la cire d’abeille.

Le rouge à lèvres se diffuse surtout à partir du XVI ème siècle et Il est alors utilisé aussi bien par les hommes que par les femmes.

Au XVII ème siècle, les femmes utilisaient des raisins noirs ajoutés â des sucs d’orcanette. Plus tard ce fut des cérats à base de cire et d’huile.

Au XVIII ème siècle, les femmes utilisaient la composition de moelle de veau, pommade de concombre et cire vierge.

La naissance du rouge à lèvres de notre époque est octroyée au chimiste Paul Baudecroux qui invente dans les années 1920 le célèbre rouge à lèvres indélébile « Rouge Baiser » et aux frères Revson qui ont conçu en 1932 un vernis coloré assorti au rouge à lèvres.

Une information préoccupante pour les adeptes du rouge à lèvres : le rouge à lèvres serait toxique.
En effet une étude américaine a récemment démontré que ce cosmétique existant depuis longtemps possède souvent dans sa formule des métaux toxiques.

Des chercheurs de l’Université Berkeley ont conduit une étude bien spéciale : en effet, ils ont testé 32 gloss (brillants à lèvres) et rouges à lèvres afin de les analyser.
Ces cosmétiques auraient tous été achetés aux Etats-Unis en grandes surfaces ou dans des salons d’esthétique.
Ils ont choisi des marques connues et utilisées par de nombreuses femmes.
Le résultat de cette étude est des plus inquiétants : près de neuf métaux toxiques ont été identifiés dans 60% des gloss.

Des particules d’aluminium, réputé toxique pour les poumons, de chrome qui est cancérigène, de manganèse qui est reconnu toxique pour le système nerveux, ont été détectées dans les divers rouges à lèvres et gloss testés.
Les chercheurs ont aussi relevé la présence de cire d’abeille, utilisée pour la pigmentation ainsi que de l’huile de castor pour sa qualité graisseuse et sa brillance. Et plus inquiétant, du plomb, du cadmium.

​Ces métaux sont présents en quantité suffisamment importante pour alerter les chercheurs sur un possible problème de santé.
Cependant certains chercheurs ont tenté de nous rassurer : les doses de métaux lourds que contiennent ces rouges à lèvres sont élevées mais en fait pas assez pour intoxiquer la femme qui les utilise.

Pourtant, «certains des métaux toxiques sont présents à des niveaux qui pourraient avoir un effet à long terme», prévient Katharine Hammond, principal auteur de l’étude publiée dans la revue Environmental Health.
Une consommatrice ingèrerait entre 24 milligrammes de produit par jour (la moyenne) et 87 milligrammes pour les plus accrocs , qui se remettent plusieurs fois par jour du rouge à lèvres.

Début avril, en France, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait dénoncé la présence de perturbateurs endocriniens dans de nombreux produits de beauté. Des molécules susceptibles de modifier le système hormonal humain.

Docteur DENJEAN qui va regarder son bâton de rouge à lèvres d’un autre œil !!!

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L’excès de calcium serait néfaste pour la santé du cœur.


Le calcium est indispensable pour les os et les dents mais trop de calcium semble être toujours néfaste pour la santé.
Une étude publiée par le National Institutes of Health affirme en effet qu’un excès de calcium aurait un impact négatif sur le coeur puisqu’il pourrait conduire à certaines maladies cardiaques.

Les auteurs de cette étude ont questionné plus de 380000 Américains entre 50 et 70 ans sur leur mode de vie, sur leur santé en général et bien entendu sur leur alimentation ainsi que sur leur habitude ou non à prendre des compléments alimentaires sur plusieurs années (12 ans).

Les auteurs de cette étude ont notamment voulu surtout attirer l’attention sur les personnes qui prennent du calcium comme complément alimentaire.

Cette étude révèle que 50% des hommes et 66% des femmes interrogés ont pris des compléments de calcium.
Pendant ce laps de temps, près de 12000 personnes sont mortes suite à une maladie cardio-vasculaire.
Les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient pris 1000 mg, voire plus de calcium, par jour avaient 20% de risque en plus de mourir d’une maladie cardiaque.

« Il est possible que l’accumulation de calcium dans les artères et les veines influence sur les risques cardio-vasculaires chez certaines personnes», affirme Qian Xiao, l’auteur principal de l’étude.
Il faut noter que ce risque de mortalité est plus important chez les hommes que chez les femmes, sans pouvoir l’expliquer.
Par contre, il n’y aurait aucun danger à consommer le calcium que l’on trouve dans les aliments, tels : le lait, le fromage, les fruits secs ou le poisson.

Comment expliquer cela ?

Les hypothèses évoquées par Carolyn Dean, experte en nutriments, est que la consommation de calcium ne doit pas dépasser celle du magnésium.
« Le magnésium est l’élément majeur pour que l’organisme assimile correctement le calcium ainsi que la vitamine D ».
Donc si nous consommons trop de calcium par rapport au magnésium, celui-ci devient dangereux car il entraîne une calcification des artères.

Docteur DENJEAN qui préfère avoir une alimentation équilibrée plutôt que d’avaler des comprimés….

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Les implants mammaires suspectés de retarder la détection du cancer du sein


Les prothèses mammaires PIP sont malheureusement d’actualité avec le jugement devant le tribunal de Marseille et leur dangerosité n’est plus à prouver.

Par contre, le British Medical Journal (BMJ) a publié début mai les résultats d’une étude canadienne qui indique que les prothèses mammaires retarderaient le dépistage du cancer du sein chez les femmes porteuses de ces prothèses entraînant une conséquence grave: un risque de mortalité plus élevée.

Les auteurs de cette recherche ont fait la synthèse de 12 études conduites sur des femmes américaines et canadiennes atteintes d’un cancer du sein.
Cette étude a été conduite chez des femmes ayant soit des implants en silicone, soit des implants avec de la solution saline.

Au vu de cette étude, les femmes ayant des implants mammaires ont 26% de risques supplémentaires que leur cancer du sein soit diagnostiqué plus tardivement.
Ceci entraînant un risque de non guérison de 38% supérieur à celui des femmes non porteuses d’implants.

L’explication des chercheurs serait que les implants empêchent l’interprétation des mammographies car ils sont souvent plus ou moins radio-opaques.
Ainsi, ces implants provoqueraient un certain pourcentage de faux résultats négatifs.

Qu’en conclure ?

Les chercheurs demandent cependant d’être très prudent lors de l’analyse de ces résultats car certaines études retenues pour cette analyse ne comporteraient pas tous les critères nécessaires.
Cependant leur opinion est que les « indices s’accumulent » et que « de nouvelles études seront nécessaires pour déterminer les effets à long terme » de la pose d’implants mammaire sur la survie après un cancer du sein.

Docteur DENJEAN qui pense qu’il faut bien réfléchir avant de se faire poser des implants, sauf dans le cas de reconstruction.

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Quels sont les adeptes du bronzage à tout prix ?


Lors d´un précédent article, j’ai déjà parlé du danger des cabines UV mais il est toujours bon de rappeler certains dangers.

Depuis plus de 20 ans, le bronzage artificiel est à la mode dans de nombreux pays y compris la France.

Et ce qui est très inquiétant c’est que malgré les alertes, les appels à la prudence, les conseils de prévention, les campagnes de dépistage des cancers de la peau par le syndicat des Dermatologues, ce marché du bronzage artificiel est toujours en totale expansion.

Et s’il est en totale expansion, c’est bien parce qu’il y a une progression fulgurante d’adeptes.

Rappelons que les rayons ultraviolets artificiels et surtout ceux des cabines de bronzage, sont classés depuis 2009 par l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer (IARC) dans la plus HAUTE catégorie des éléments cancérigènes.

Une équipe de l’Institut National pour la Prévention et l’Education à la Santé (INPES) vient de publier une enquête en étudiant particulièrement le profil type des adeptes français du bronzage artificiel.

L’enquête a été réalisée par sondage de 3 359 personnes dont l’âge est situé entre 15 et 75 ans. Elle démontre que 13,4% des personnes sondées ont déjà utilisé au moins une fois dans leur vie une lampe à bronzer et 3,5% disent avoir eu recours aux UV artificiels en cabine lors des 12 derniers mois.

Il y a actuellement près de 80000 nouveaux cas de cancers de la peau chaque année en France (carcinomes et mélanomes).

À l’échelle mondiale, l’incidence du mélanome est la plus forte en Australie, en Amérique du Nord et en Europe.

Le mélanome est le cancer dont le nombre de nouveaux cas augmente le plus avec une croissance d’environ 10% par an, depuis environ 50 ans.

Par contre, le mélanome cutané a vu son nombre de nouveaux cas tripler entre 1980 et 2005.

La quantité d’UV artificiels reçue lors des séances de bronzage en cabine entame le capital soleil, et en plus elle s’ajoute au soleil naturel d’année en année.

De nouveaux centres de bronzage ouvrent tous les jours avec une croissance d’environ 30% par an, au cours des quatre dernières années, et en corrélation leur fréquentation est aussi en constante augmentation.

De plus, l’encadrement minimal de ces usines à bronzage est pratiquement inexistant :
les contre-indications ne sont pas ou peu annoncées aux clients (enquête sur les problèmes dermatologiques, affaiblissement du système immunitaire, la prise de médicaments photo sensibilisants…).

La puissance des appareils est très variable, le temps d’exposition est rarement surveillé, le délai entre deux séances est trop court et non vérifié, la notification de présence dans plusieurs centres n’est pas rendue obligatoire,

La publicité, les cartes de fidélité et les promotions poussent à une forte consommation, le personnel est mal ou peu formé, la démarche par emailing de prix d’appels à forte réduction semble se généraliser dans toute la France, etc….

C’est pourquoi les Dermatologues seront toujours en alerte afin que la sensibilisation soit toujours prioritaire aux situations dramatiques des familles,

Aidez les Dermatologues en diffusant mon article auprès de votre entourage. Nous avons besoin de votre compréhension pour relayer notre demande de modération. Une peau non bronzée au fil des années ne sera jamais en état de souffrance.

Docteur DENJEAN qui n’aime pas du tout le bronzage … Ni par UV, ni au naturel.

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Un espoir contre les cheveux blancs ?


Image Peut-être un jour prochain la solution sera trouvée ! En effet des chercheurs Allemands et Britanniques affirment avoir trouvé un traitement contre les cheveux blancs ! Merveilleux….Un espoir pour enfin pouvoir arrêter les colorations ? Ces chercheurs de l’Université de Bradford au Royaume-Uni et d’Arndt en Allemagne ont suivi 2411 personnes atteintes de vitiligo sur la peau et les cheveux et ils ont mis au point un traitement capable de stopper et même d’inverser le processus de blanchiment des cheveux. Ils ont en effet constaté que le blanchiment de ces sujets était due à une accumulation de peroxyde d’hydrogène, une molécule chimique communément appelée eau oxygénée, dont la formule est H2O2. Pour contrecarrer cette dernière, ils ont donc mis au point un composé chimique, appelé « PC-KUS », capable de recolorer les cheveux sous l’effet du soleil. Cette étude a été publiée dans The Faseb journal. Cette étude est d’autant plus intéressante que Le PC-KUS pourrait être utilisé pour repigmenter la peau des personnes souffrant de vitiligo. Fini la corvée des couleurs tous les mois ??? Docteur DENJEAN qui aime bien cette étude….

Le Frotox remplacerait il le Botox?


Un nouveau moyen d’effacer les rides d’expression, dites rides du lion, arrive sur le marché : le Frotox ou Coldtox.
Pour le moment le Frotox, ou Focus Cold Therapy utilisé uniquement pour les rides du front, est une nouvelle technique de chirurgie esthétique développée dans la Silicon Valley.
Son but est de paralyser les rides du front par le froid : on appelle ça la cryoneuromodulation.

Cette technique de cryoneuromodulation a obtenu l’agrément par l’office de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires américain (FDA) voici quelques mois uniquement pour le traitement contre la douleur dans le tissu nerveux périphérique et vient d’obtenir le marquage CE.

Le Frotox arrive maintenant dans les cabinets de chirurgie esthétique.

Un appareil de la taille d’un gros stylo, constitué de trois aiguilles de 6 mm glacées à -80°C, à usage unique, est utilisé pour congeler le nerf frontal par de multiples applications rapides de quelques secondes, sous anesthésie locale grâce à une crème anesthésiante.

Auparavant, on teste le nerf par un faible courant électrique pour déterminer sa position exacte car il y a des variations d’une personne à l’autre et ainsi on évite de toucher d’éventuelles ramifications palpébrales.
Ces aiguilles de petit calibre glacées à -80° aident à lutter contre ces rides du front qui donnent un air sévère et fatigué.
Le nerf frontal responsable des rides du front et ce nerf une fois congelé met plusieurs mois à se réchauffer.
L’avantage de cette technique serait de stopper les rides du front immédiatement et pendant 4 mois sans paralyser les muscles tout comme la toxine botulique communément appelée Botox mais sans le risque d’avoir cet aspect parfois figé du Botox.

Une intervention qui cependant n’est pas sans risques :
L’accident le plus sérieux serait que le nerf refroidi pourrait en effet rester définitivement inerte à force d’importants écarts de température répétés, soulignent certains scientifiques.
Sans compter d’autres effets indésirables : migraines, rougeurs et hématomes survenus sur certaines patientes suite à ce traitement.

Certes le marquage CE a été obtenu en Europe mais, rappelons le, cette technique est toute récente et avec le temps d’autres effets secondaires pourraient être découverts.

Rappelons aussi que le Botox est utilisé depuis plus de 10 ans en esthétique avec succès et avec très peu d’effets secondaires si la technique d’injection est correctement effectuée et si les rares contre-indications sont respectées.
La technique du Botox ne joue pas sur le nerf frontal mais sur la jonction entre le nerf et les muscles.
Il faut aussi noter que l’on peut très bien atténuer les rides du front tout en gardant un aspect naturel car en effet tout dépend de la quantité injectée, de sa concentration, et …..de la fréquence des injections !

Docteur DENJEAN qui aime beaucoup le Botox mais tout en préservant le naturel….

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Calvitie et maladies coronariennes


La calvitie accroît le risque de maladies coronariennes, surtout quant elle touche le vertex !

Des chercheurs de l’université de Tokyo ont fait une étude la corrélation entre calvitie et maladies cardiovasculaires
Cette étude japonaise révèle que les hommes chauves sont en effet plus sujet de développer des maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs ont examiné et analysé les résultats de six études sur la calvitie masculine et les risques coronariens, menées entre 1993 et 2008 aux Etats-Unis et en Europe auprès de 40 000 participants.

Cependant, ceci n’est valable que pour un certain type de calvitie.

Les hommes chauves ont donc un risque accru de 32 % de développer une obstruction des artères coronaires par rapport aux hommes dont la chevelure est préservée.
Le risque est plus élevé si la calvitie est sévère.

Par contre, ceci n’a pu être observé que chez les hommes qui perdent leurs cheveux sur le sommet de la tête (vertex) alors que les hommes qui se dégarnissent au niveau de la zone frontale n’ont aucun risque supplémentaire.

La calvitie est déjà reconnue depuis plusieurs années comme facteur de risque de certaines maladies : la résistance à l’insuline, le diabète, les inflammations chroniques et la sensibilité à la testostérone.
Donc selon les auteurs de cette étude il faudra ajouter l’athérosclérose systémique à cette liste. « Les facteurs de risque cardiovasculaire devraient donc être suivis de près chez les hommes présentant une tonsure, en particulier les plus jeunes », recommandent-ils par ailleurs.

Selon leurs travaux, 30% à 40% des hommes adultes souffrent de calvitie, un taux qui peut atteindre 80% à l’âge de 80 ans.

Docteur DENJEAN qui trouve cela bien stressant …

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Bisphénol A et cancer : les preuves s’accumulent


C’est la première fois qu’une agence de sécurité sanitaire rend des conclusions aussi alarmantes sur un polluant qui est omniprésent dans notre quotidien.

En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié le mardi 9 avril, un avis sur le bisphénol A (BPA) particulièrement inquiétant.

Selon l’agence française, « certaines situations d’exposition de la femme enceinte au BPA présentent un risque pour la glande mammaire de l’enfant à naître ».
Ce qui veut dire que les enfants exposés in utero à des taux de BPA qui sont ceux rencontrés dans la population générale ont un grand risque de développer un cancer du sein plus tard dans leur vie d’adulte.

Selon une nouvelle étude scientifique, nous serions exposés à des doses de bisphénol A huit fois supérieures aux limites autorisées.

Le bisphénol A se comporte comme un œstrogène de synthèse et donc comme un perturbateur endocrinien car il est capable de se fixer sur certains récepteurs des œstrogènes. Son action est certes environ 1000 fois inférieure à celle de l’estradiol, mais il est très présent dans notre environnement (environ trois millions de tonnes de BPA sont produites chaque année dans le monde. (Les oestrogènes et l’estradiol en particulier sont des hormones féminines)

C’est en 1960 que son utilisation massive a démarré dans l’industrie du plastique.

Le BPA entre dans la composition d’un grand nombre d’objets d’usage quotidien (plastiques, conserves, canettes, amalgames dentaires, etc….).

Pour être précis, rappelons que le BPA est surtout utilisé pour tapisser l’intérieur de certaines boites de conserve et de canettes (principales sources d’exposition pour l’être humain).
Le BPA a aussi été utilisé pour la fabrication des biberons.
Enfin, le bisphénol A est présent sous forme libre dans un grand nombre de reçus de caisse, de reçus de cartes de crédit (papier thermique) et de billets de banque car c’est un révélateur de la coloration à l’impression.

La dose journalière « admissible » (DJA) est de 50 microgrammes par kilo et par jour (µg/kg/j). Or, une autre étude publiée le 20 septembre dernier, affirme que l’exposition au bisphénol A est beaucoup plus élevée : au moins huit fois la dose journalière autorisée par l’EFSA et l’EPA .

Massivement produit et dispersé dans l’environnement depuis plusieurs décennies, il s’est retrouvé dans l’organisme d’une majorité croissante de la population, quel que soit l’âge, et bien sûr chez les enfants. On en trouve donc maintenant dans presque tous les organismes vivants.
Selon diverses études, 95 % des échantillons d’urine collectés auprès d’adultes américains contenaient du BPA.
Une autre étude au Canada, rapporte aussi la détection de BPA chez 91% des Canadiens de 6 à 79 ans.
On en retrouve aussi dans le tissu adipeux.
La contamination humaine se fait certes essentiellement par ingestion, mais un passage par les voies respiratoires ou même la peau est possible.

Le Canada, quant à lui, a classé le BPA sur une liste noire des substances toxiques.
Ce pays a d’ailleurs déjà interdit pour la première fois cette molécule dans les biberons en 2008.
Maintenant, le Canada a décidé depuis août 2012 que plus aucun produit ne devra en contenir.
C’est aussi le cas en Australie et dans plusieurs états Américains.

En mars 2011, l’Union Européenne a interdit la fabrication des biberons contenant du BPA.

En France, le bisphénol A a été interdit dans les biberons en 2010.
En septembre 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a suggéré d’étiqueter les produits contenant du bisphénol A.
Le 13 décembre 2012, une loi plus générale a été adoptée, qui interdit la fabrication, l’importation et la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire comportant du bisphénol A (BPA), mais dont l’échéance est en 2015 !!!!

De plus, une autre étude menée à l’Université de Cincinnati (Ohio) vient d’être publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.
Cette étude laisse entendre que le BPA non seulement favorise le développement du cancer du sein mais aussi que de très faibles concentrations, du même ordre que celles que l’on retrouve dans la vie courante réduisent l’efficacité des produits de chimiothérapie dans les cellules cancéreuses.
Le « BPA, testé à des doses dites écologiquement pertinentes, réduit l’efficacité des agents chimiothérapeutiques » conclut le rapport.

D’autres effets secondaires comme des troubles du comportement, des anomalies de l’appareil reproducteur femelle, des kystes de l’ovaire, une obésité pour l’enfant à naître ont été rapportés mais évalués comme « négligeables » pour la population générale !
Le BPA à aussi un impact sur les maladies cardio-vasculaires et sur des anomalies du bilan hépatique.
D’autres risques encore pour la prostate, la thyroïde, la fertilité masculine, etc…. sont suspectés sur l’animal mais n’ont pu être évalués par les experts, faute de données suffisantes.
« Ces risques ne sont pas pour autant exclus », dit-on à l’Anses.

Alors, en attendant en France la date fatidique du 1er Janvier 2015….

Pour les boîtes de conserve (qui représentent, selon les travaux de l’Anses, 50 % de l’exposition des femmes enceintes au BPA), le bisphénol A entre dans la composition des vernis qui tapissent leurs parois.
Les emballages en métal (canettes, boîtes rectangulaires, boîtes cylindriques, etc…..) sont plus prédisposés à en contenir puisqu’il n’y a pas d’étiquetage.
Cependant, d’après l’Anses, les boîtes les plus susceptibles d’ètre contaminées par du BPA sont les boîtes composées de trois pièces de métal, un corps avec un fond et un couvercle sertis, ce qui est le cas des boîtes cylindriques.
Le risque est plus important avec des aliments acides, tomates par exemple ou jus d’orange.
Les boîtes, fabriquées par emboutissage d’une feuille métallique, comportant seulement un corps et un couvercle serti, comme les canettes, seraient moins concernées par l’emploi de bisphénol A.
Le plus sûr est finalement de choisir la conserve en verre, même si l’intérieur de son bouchon reste susceptible d’être couvert d’une mince pellicule contenant du BPA.

Enfin, la précaution que nous devons tous prendre est de ne pas réchauffer les aliments dans un récipient douteux.
Le réchauffage et donc la montée de la température active sensiblement la migration du bisphénol vers les aliments.

Mais la nourriture peut également être contaminée en faisant la cuisine puisque certains ustensiles de cuisine en plastique et certains petits électroménagers (bouilloires, cuits-vapeur) peuvent contenir eux-mêmes du bisphénol A.

Docteur DENJEAN qui se félicite d’avoir toujours fait la cuisine avec des aliments frais, mais pour le reste comme tout le monde je subis….

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Le stress détecté par les cheveux


Étymologiquement, le mot « stress » provient du latin « stringere » : mettre en tension.
En Anglais, il signifie  » contrainte « .

Le mot stress englobe différentes réactions de l’organisme, biologiques et psychologiques, face à une situation nouvelle quelle qu’elle soit, dangereuse ou pas.
Chaque personne réagira différemment face à un évènement qu’il jugera traumatisant.

Le stress peut atteindre toute personne, épisodiquement ou chez certains fréquemment, devenant un véritable handicap dans la vie quotidienne.

Le stress déclenche dans le corps une réaction d’adaptation de l’organisme face à ce qu’il ressent comme une agression ou une perturbation.

Lorsque cet état dure trop longtemps ou se renouvelle trop souvent, il va entraîner des symptômes psychiques ou physiques et pourra conduire à un épuisement total.

Le stress peut même déclencher de nombreuses pathologies : par exemple les maladies cardio-vasculaires, l’eczéma, la migraine, une dépression, etc….
Le stress entraîne un complet déséquilibre du système nerveux : le stress excite le système nerveux hypotalamo hypophysaire et surrénalien ce qui provoque une hyper sécrétion de cortisol, hormone du stress.
Le système sympathique répond en provoquant une libération d’adrénaline responsable, entre autre, d’une augmentation de la fréquence cardiaque.

Dans la nature un léger stress permet une réaction rapide face à une situation inattendue mais si cela se répète ou si c’est trop intense, le résultat sera inverse et aura même un effet paralysant et permettra même à des maladies de se développer.

Récemment, des chercheurs de l’Institut médical Erasmus de Rotterdam ont dirigé une étude qui pourrait permettre d’avoir recours à un nouvel outil de détection et d’évaluation du stress.

Les niveaux de cortisol, hormone du stress, peuvent actuellement être mesurés par un dosage sanguin mais il ne donne qu’une évaluation instantanée du stress ressenti. Il faudrait donc faire ce dosage immédiatement.

L’équipe du Dr Laura Manenschijn a découvert une nouvelle approche qui permet de suivre les variations des niveaux de cortisol sur plusieurs mois : l’analyse des cheveux.

L’étude a été réalisée sur des échantillons de 3 cm de long de cheveux prélevés sur 283 participants, âgés de 65 à 85 ans.
Des mesures très précises des taux de cortisol ont été pratiquées sur une période de trois mois.

« Nos cheveux contiennent des informations précieuses sur nos niveaux de stress. Or des niveaux élevés de cortisol peuvent, à long terme, entraîner, chez les personnes âgées, une augmentation du risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (AVC) » explique le Dr Manenschijn.

Les résultats de son étude ont été publiés dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et confirment donc que les personnes ayant des niveaux élevés de cortisol ont un risque bien plus élevé de maladie coronarienne, d’AVC, d’artériopathie ou de diabète.
Même le stress peut déclencher de graves crises chez un asthmatique,

Et n’oublions pas que le stress aggrave de très nombreuses maladies de peau : eczéma, psoriasis, vitiligo, acné, etc …

Docteur DENJEAN qui tente de rester zen en toutes occasions….

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La pollution épaissit la paroi artérielle


Il faut rappeler que les maladies cardiovasculaires peuvent être mortelles et sont actuellement la deuxième cause de mortalité après le cancer.

De nombreux facteurs favorisent leur apparition, comme le tabac, l’alcool, le manque d’activité physique mais aussi la pollution de l’air.

Une équipe américaine de l’université du Michigan a étudié l’effet de la pollution sur la circulation sanguine et plus particulièrement sur la paroi artérielle de la carotide, artère qui vascularise la tête, le cerveau et le cou.

L’étude a été faite sur plus de 5.000 Américains âgés de 45 à 84 ans, appartenant à différentes communautés et habitant dans six métropoles différentes.
Ils ont examiné la paroi de la carotide par échographie pendant trois ans.

Rappelons que l’épaisseur de la paroi de la carotide est un excellent indicateur de l’athérosclérose générale d’un individu et donc du pronostic de sa santé cardio vasculaire.

Cette étude démontre un net épaississement de la paroi l’artère carotide en fonction de la concentration de l’air en particules fines.

Une concentration élevée en particules de moins de 2,5 microns provoque un épaississement notable de la couche interne de l’artère carotide.

A l’opposé, la diminution de particules fines dans l’air entraîne un ralentissement de cet épaississement.

Sara Adar, directrice de cette étude déclare « un résident d’une zone polluée aurait en moyenne 2 % de chances de plus que les autres de faire un arrêt cardiaque »

Malheureusement, dans notre vie de tous les jours, il est presque impossible de contrôler l’état de pollution dans notre environnement.

Par contre, essayons au maximum de lutter en ayant une vie saine et une alimentation saine et équilibrée pour limiter les risques d’accident cardiaque.
Ainsi nous préserverons notre cœur, notre cerveau et ….un joli teint …

Docteur DENJEAN qui malheureusement habite et travaille dans un arrondissement de Paris particulièrement pollué..

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Un savon contre le paludisme inventé par des étudiants Africains


Deux étudiants africains viennent d’inventer un savon pour lutter contre une maladie très meurtrière en Afrique : le paludisme.
Son nom le faso Soap.
Il est composé de karité, citronnelle, de souci officinal et autres herbes tenues secrètes.

Le paludisme du latin paludis, « marais » , aussi appelé malaria de l’italien mal’aria, «mauvais air », terme privilégié par les Anglo-Saxons, est une maladie infectieuse due à un parasite le Plasmodium.

Cette maladie infectieuse qui peut être mortelle se propage par la piqûre de certains moustiques anophèles et les femelles qui sévissent surtout la nuit.
La femelle transmet le paludisme après avoir déjà piqué une personne atteinte, ensuite le parasite détruit les globules rouges.

Le paludisme affecte les êtres humains depuis plus de 50 000 ans et aurait été un pathogène depuis le début de l’histoire de notre espèce.

On recense 225 millions de personnes malades et 781 000 décès en 2010, le paludisme concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et 80% des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

Cependant, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Europe sont également affectés. En 2011, 99 pays étaient confrontés à une transmission continue du paludisme.

La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l’hôpital militaire de Constantine en Algérie par un médecin de l’armée française, Alphonse Laveran.
Puis en 1897 un médecin anglais Ronald Ross démontra que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria car jusqu’à cette date, le « mauvais air » des marécages était le seul responsable de la propagation de la maladie.

Le paludisme est une maladie meurtrière qui tue, dans le continent noir, un enfant chaque minute et près d’un million de personnes dans le monde chaque année, rapporte Youphil.com.

Alors ce savon représente un grand espoir pour mettre un terme à ce fléau.

Ce savon pour lutter contre le paludisme a été créé par deux jeunes africains ; Moctar Dembélé, un Burkinabé et Gérard Niyondiko, un Burundais.
Tous deux étudiants à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2iE) à Ouagadougou ont vu leur invention primée par l’Université de Berkeley (Californie), lors de la Global Social Venture Competition qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes écoles dans le monde, ainsi que la somme totale de 35 000 dollars.

Se laver avec le Faso Soap, produit naturel et local, pourra permettre aux habitants de ces régions de se nettoyer et de se protéger des parasites qui deviennent de plus en plus résistants aux médicaments et soins anti paludéens.
Il se présente ainsi comme « une solution simple et efficace ».

Ce savon a été testé sur une partie de la population, dans la ville de Ouagadougou et les effets observés ont été très positifs.

La chargée entrepreneuriat chez 2iE, Lisa Barutel, a indiqué que « les moustiques et les larves des moustiques se développent dans les nombreuses eaux stagnantes de la ville. Utiliser le savon et le mettre dans les lessives évite la contamination ».

Des études supplémentaires, en collaboration avec le Centre national de lutte contre le paludisme du Burkina Faso, vont etre entreprises pour déterminer la viabilité du produit et de ses effets secondaires.
Les étudiants veulent perfectionner leur savon et ouvrir leur propre entreprise pour le distribuer avec l’aide des laboratoires environnants.
Un savon coûtera 300 francs CFA (soit 46 centimes d’euros), un prix d’un savon ordinaire en Afrique.

Une prise de contact a eu lieu avec les ONG qui luttent contre le paludisme pour cibler davantage les personnes les plus enclines à contracter cette maladie.

Docteur DENJEAN qui se réjouit de cette incroyable invention…

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Pour le 1er Mai, un bouquet porte bonheur


Pour le 1er mai, je vous offre ce bouquet de muguet porte bonheur et encore une fois je remercie tous mes abonnés de me suivre.
Vous me donnez le courage de continuer.

Le saviez vous?

Le muguet est un toni-cardiaque très puissant.
Il possède des propriétés antispasmodiques, purgatives, et diurétiques.
Mais il n’est pas utilisé en medecine populaire car il est aussi très toxique.

En effet, il contient un stéroïde appelé convallarine qui présente des effets semblables à ceux de la digitaline.
Ses baies rouges, tentantes pour les enfants, présentent un grand risque mais le simple fait de mâchonner un brin de muguet peut provoquer des troubles digestifs et cardiaques graves.

Donc regardez le, sentez le mais attention aux enfants et aux animaux.

Docteur DENJEAN qui aime bien cette tradition d’offrir un brin de muguet…

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