Le rouge à lèvres serait toxique


De tous temps les femmes ont aimé se farder.

Des études archéologiques ont prouvé que la première utilisation d’un rouge à lèvres est retrouvée il y a environ 5000 ans en Mésopotamie.
Il était fabriqué à partir de pierres semi-précieuses broyées et mélangées à de la pâte ou à de la cire d’abeille.

Le rouge à lèvres se diffuse surtout à partir du XVI ème siècle et Il est alors utilisé aussi bien par les hommes que par les femmes.

Au XVII ème siècle, les femmes utilisaient des raisins noirs ajoutés â des sucs d’orcanette. Plus tard ce fut des cérats à base de cire et d’huile.

Au XVIII ème siècle, les femmes utilisaient la composition de moelle de veau, pommade de concombre et cire vierge.

La naissance du rouge à lèvres de notre époque est octroyée au chimiste Paul Baudecroux qui invente dans les années 1920 le célèbre rouge à lèvres indélébile « Rouge Baiser » et aux frères Revson qui ont conçu en 1932 un vernis coloré assorti au rouge à lèvres.

Une information préoccupante pour les adeptes du rouge à lèvres : le rouge à lèvres serait toxique.
En effet une étude américaine a récemment démontré que ce cosmétique existant depuis longtemps possède souvent dans sa formule des métaux toxiques.

Des chercheurs de l’Université Berkeley ont conduit une étude bien spéciale : en effet, ils ont testé 32 gloss (brillants à lèvres) et rouges à lèvres afin de les analyser.
Ces cosmétiques auraient tous été achetés aux Etats-Unis en grandes surfaces ou dans des salons d’esthétique.
Ils ont choisi des marques connues et utilisées par de nombreuses femmes.
Le résultat de cette étude est des plus inquiétants : près de neuf métaux toxiques ont été identifiés dans 60% des gloss.

Des particules d’aluminium, réputé toxique pour les poumons, de chrome qui est cancérigène, de manganèse qui est reconnu toxique pour le système nerveux, ont été détectées dans les divers rouges à lèvres et gloss testés.
Les chercheurs ont aussi relevé la présence de cire d’abeille, utilisée pour la pigmentation ainsi que de l’huile de castor pour sa qualité graisseuse et sa brillance. Et plus inquiétant, du plomb, du cadmium.

​Ces métaux sont présents en quantité suffisamment importante pour alerter les chercheurs sur un possible problème de santé.
Cependant certains chercheurs ont tenté de nous rassurer : les doses de métaux lourds que contiennent ces rouges à lèvres sont élevées mais en fait pas assez pour intoxiquer la femme qui les utilise.

Pourtant, «certains des métaux toxiques sont présents à des niveaux qui pourraient avoir un effet à long terme», prévient Katharine Hammond, principal auteur de l’étude publiée dans la revue Environmental Health.
Une consommatrice ingèrerait entre 24 milligrammes de produit par jour (la moyenne) et 87 milligrammes pour les plus accrocs , qui se remettent plusieurs fois par jour du rouge à lèvres.

Début avril, en France, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait dénoncé la présence de perturbateurs endocriniens dans de nombreux produits de beauté. Des molécules susceptibles de modifier le système hormonal humain.

Docteur DENJEAN qui va regarder son bâton de rouge à lèvres d’un autre œil !!!

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18 réflexions sur “Le rouge à lèvres serait toxique

  1. Stanislas, Bordeaux 13 août 2017 à 16 h 32 min Reply

    Les rouges à lèvres et certains autres produits de maquillage sont fabriqués avec des corps gras qui peuvent dissoudre et contenir certains polluants. En particulier, la lanoline extraite de la laine de mouton a pu contenir des quantités importantes de pesticides, quand la laine provenait de pays où les moutons étaient entièrement et régulièrement trempés dans des bains d’insecticides (dont lindane aujourd’hui interdit dans de nombreux pays) pour les protéger des tiques et d’autres parasites. Les fabricants sont théoriquement sensibilisés à ces questions et leurs produits font normalement l’objet de divers contrôles, du point de vue de leur allergénicité notamment. Dans des conditions particulières, ces matières premières peuvent aussi avoir solubilisé des toxiques solubles dans le gras tels que les dioxines, furanes, PCB, etc.…
    Néanmoins, divers colorants et additifs peuvent contenir des métaux lourds toxiques. La graisse de requin est utilisée pour l’effet brillant des rouges à lèvres. Certains rouges à lèvres contiennent des oxydes de fer (nanoparticules), alors qu’il n’a pas été vérifié que ces particules ne puissent pas franchir la barrière cutanée.

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  2. Ève, Saint Jean Cap Ferrat 16 juin 2013 à 1 h 38 min Reply

    Halte aux rouges à lèvres toxiques ! Et vive les soins bio. Aujourd’hui plus question de choisir entre beauté et santé, les rouges à lèvres bio régalent les lèvres de couleurs gourmandes et de bienfaits nature.

    Rouge à lèvres
    Voilà ce que vous trouvez de potentiellement dangereux pour la santé dans un rouge à lèvre classique, et que vous ne trouverez pas dans un rouge à lèvres biologique : des huiles et cires issues de la pétrochimie (paraffine, silicone, cire microcristalline). Piégés dans ces corps gras : des filtres solaires de synthèse, des ingrédients issus d’animaux morts, des colorants dérivés de goudrons, parfums de synthèse et pigments pouvant contenir des métaux lourds (plomb), et enfin des vitamines de synthèse. Et cela sans parler des filtres solaires tels que benzophénones rajoutés dans les gloss pour protéger les lèvres des UV. Bref, des allergènes, des urticants, des cancérigènes, des poudres nano dont tout risque n’est pas écarté, des produits toxiques pour la planète, et votre corps qui en prendra toujours les effets.

    Mon rouge à lèvres est-il vraiment toxique ?
    Quand on sait que c’est près d’un bâton entier de rouge à lèvres chaque année et 2 kgs en une vie qu’une femme mange en moyenne sans s’en rendre compte, il y a de quoi s’en inquiéter un tant soit peu. Vous doutez que de nos jours, on trouve vraiment tous ces produits dans nos bâtons de rouges à lèvres ? Exemple avec le plomb : en 2007, une association américaine de défense des consommateurs publiait, dans le cadre de sa campagne « Campaign for safe cosmetics », une étude portant sur la toxicité des rouges à lèvres de 33 marques très connues. Elle montrait que 61% d’entre eux contenaient encore du plomb et souvent dans les bâtons les plus chers. Si les quantités étaient minimes, il n’en reste pas moins que cette quantité s’ajoute à celle consommée tous les jours dans notre nourriture, notre eau, etc…. Aujourd’hui c’est moins la présence en soit que la quantité accumulée et le mélange des toxiques, qui est toutefois dangereux.

    Choisissez des rouges plaisir, sans toxiques …
    Si le rouge à lèvre est le sublimant outil de séduction dont vous ne pouvez vous passez quelques précautions sont donc à prendre. Passez aux rouges à lèvres bio et nature, aux composants connus pour être moins toxiques.

    Couleur caramel:les bienfaits de la nature dans un rouge à lèvres
    Les rouges à lèvres Couleur Caramel, c’est plein de bonnes choses naturelles pour vos lèvres. Des cires telles que les cires d’abricot, de candelilla, des huiles d’olive, de pépin de raisin, des vitamines naturelles (tocophérol), du jojoba, du karité et des extraits de thé rouge… Ce rouge à lèvres est garanti : 100% d’origine naturelle, sans paraben, sans huile minérale, sans phénoxyéthanol ni produits dérivés du pétrole et sans PEG. Effet nacré, mat ou glossy. Si la texture de ces rouges à lèvres peut sembler un peu fondante parfois, leur parfum, lui est une merveille. Un vrai plaisir gourmand pour des lèvres bien nourries.

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  3. Martine, Sceaux 13 juin 2013 à 13 h 31 min Reply

    Bonjour,
    Je suis tombée par hasard sur votre blog et je dois dire que c’est un heureux hasard. Il est clair que vos articles sont une base d’enrichissement intellectuel et je vous en remercie.
    Publiez plus souvent car je me suis abonnée et je guetterais vos nouveaux articles avec la plus grande envie et attention.
    Je vais bientôt venir vous sensibiliser à mes attentes. Rassurez vous je tiens à m’améliorer car je souhaite que mon apparence soit toujours agréable pour tout le monde.
    Je ne veux surtout pas imposer un visage et un corps surprenant. Il y a tellement de mauvais exemples de personnes qui ne font rien et qui imposent leur manque d’entretien.
    Merci pour votre qualité de rédaction, je vais me rendre compte de vos compétences en fin de mois.
    Je commence à vous apprécier.
    À bientôt

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  4. Childéric Antoine, Pierrefonds 3 juin 2013 à 0 h 23 min Reply

    Bonjour Docteur DENJEAN,
    Moi qui embrasse goulûment toutes mes conquêtes, je récupère tout le rouge à lèvres et j’adore ça.
    Mais si vous dites qu’il est toxique, je vais être obligé d’en prévenir ma partenaire avant de l’embrasser avec fougue et respect.
    Mais que puis je risquer ? Je ne dépasse rarement 4 beautés par jour et nuit.
    Suis je en dessous des normes acceptables ?
    Félicitations pour la brillante rédaction de vos articles. C’est un délice.

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  5. Louisette, Saint Ouen 30 Mai 2013 à 22 h 50 min Reply

    Le rouge à lèvres est un peu délaissé par la jeunesse actuelle. La mode change. Les apparences aussi. Tout est étrange en ce début du 21° siècle. Tout en contrastes.

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  6. Estelle, Feucherolles 29 Mai 2013 à 0 h 03 min Reply

    Symbole universel de féminité, le rouge, du grenat profond au rubis éclatant, transforme radicalement l’allure et habille le visage de manière spectaculaire. On entre dans l’univers de cet incontournable de la séduction.
    Ce n’est pas d’hier que l’être humain se farde les lèvres. On aurait commencé à le faire dès l’Antiquité égyptienne, il y a plus de 4000 ans. Deux mille ans plus tard, à l’époque romaine, les empereurs rehaussaient apparemment leur bouche d’une pointe de rouge. Plus près de nous, au 16ème siècle, les femmes rougissaient leurs lèvres avec un mélange à base de poudre d’insectes.
    Au 17ème siècle, ce sont des pommades au jus de raisin qui servent de rouge à lèvres aux belles. En 1840, la maison Guerlain commercialise « Ne m’oubliez pas », le premier tube de l’histoire du maquillage moderne. Les formules continuent de se raffiner, et 1928 marque la naissance en France du premier rouge à lèvres longue tenue : Rouge baiser, élaboré par le chimiste Paul Baudecroux.
    Depuis, la technologie du rouge ne cesse de se perfectionner. Aujourd’hui, les maisons de beauté rivalisent d’ingéniosité pour peaufiner leurs formules, leurs textures et leurs étuis.

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  7. Dominique Ciblat Gazzola 27 Mai 2013 à 9 h 58 min Reply

    Merci pour ces informations qui ne sont pas très réjouissantes .

    Faut-il le supprimer totalement de notre trousse de maquillage ?

    Qu’en est- il des poudres ,des mascaras ..etc…..

    D Ciblat

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    • blogdermatologue 27 Mai 2013 à 10 h 45 min Reply

      Et bien on retrouve le même problème dans le maquillage !

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    • Nollibar 16 août 2017 à 7 h 03 min Reply

      Sans hésiter. Supprimez totalement le rouge à lèvres un geste pour votre santé et féministe. Libérez vous du dictat de la mode. Utilisez votre temps et votre argent pour autre chose.

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      • blogdermatologue 16 août 2017 à 12 h 35 min

        C’est un choix de chaque femme qui en ont mis de tout temps
        L’idéal est de fabriquer des rouges plus sains

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  8. Alphonsine, Valenton 26 Mai 2013 à 21 h 59 min Reply

    Plusieurs produits de maquillage contiennent des colorants synthétisés chimiquement (poudre d’aluminium, Oxychlorure de bismuth, Dihydroxyacétone ou le Violet de Nuremberg), qui sont en fait, des dérivés de l’aniline, un produit pétrolier toxique à l’état pur.

    Le rouge à lèvres : un des ingrédients du rouge à lèvres est le plomb. Le plomb est bien sur un produit chimique et toxique qui peut causer le cancer. On retrouve aussi des colorants synthétiques comme les huiles minérales, les cires de pétrole, et les pigments. Un des ingrédients les plus courants est la cire microcristalline, une cire à l’aspect de plastique qui peut provoquer des allergies. Les rouges à lèvres contiennent plus de pigments synthétiques que tout autre type de cosmétiques. De nombreux experts pensent que tous les dérivés de pétrole sont cancérigènes donc plusieurs colorants comme le D&C orange n° 5 et le D&C rouge n° 27 peuvent provoquer des gerçures, dessèchement et des inflammations des lèvres. Quand on pense qu’en moyenne durant sa vie, une femme absorbe plus de 2 kilos de rouge à lèvres, il y a de quoi se poser des questions sur la toxicité de ces produits sur notre santé.
    Et pourtant toutes sont fières de se mettre du rouge à lèvres….

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    • Nollibar 15 février 2017 à 9 h 36 min Reply

      Nous connaissons bien en matière de cancers professionnels le lien entre certaines amines aromatiques et les cancers de la vessie (voir Tab MP 15 ter). Nous interrogeons sur leur incidence sur le cancer du pancréas? Les amines aromatiques étant des intermédiaires de synthèse pour la production de colorants azoïques, nous nous interrogeons sur l’incidence du cancer du pancréas chez la femme et l’utilisation de rouge à lèvres. Quelqu’un possèderait-il des informations? Merci par avance

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      • blogdermatologue 15 février 2017 à 14 h 38 min

        Cependant beaucoup de femmes mettent du rouge à lèvres .,

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  9. Hortense, Saint Cloud 26 Mai 2013 à 21 h 21 min Reply

    En 1840, la maison GUERLAIN commercialise « Ne m’oubliez pas », le premier tube de l’histoire du maquillage moderne.
    C’est pour le XIX ème siècle.
    Bravo pour votre communication.

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  10. Fabien, Boulogne Billancourt 26 Mai 2013 à 21 h 13 min Reply

    Et quand un mari embrasse goulûment sa chérie, il ingère combien de milligrammes ?

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    • blogdermatologue 26 Mai 2013 à 22 h 17 min Reply

      On n’a pas encore mesuré!
      Et ce n’est pas toujours goulûment !!!
      Malheureusement …

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