Archives Mensuelles: juillet 2014

La lucite estivale bénigne


C’est la plus fréquente des photo-dermatoses.
Elle atteint surtout les femmes jeunes, quelque soit le phototype.
L’éruption de la lucite estivale bénigne «ou LEB» survient dès le 2ème jour et est visible par de petits boutons rouges comme des piqûres d’orties, voire de cloques et elle survient dans les heures qui suivent l’exposition solaire.
La lucite estivale bénigne est due à l’action des UVA, et peut parfois aussi apparaître avec les UVA artificiels.
Cette éruption se localise sur les zones exposées au soleil et atteint principalement le décolleté, les épaules, les bras, parfois même les jambes.
Les démangeaisons sont intenses et font penser à celles provoquées par des orties et durent plusieurs jours, voire plus, si l’exposition persiste.
Le Dermatologue donne dans ce cas un traitement local à base de cortisone.
Pour les prochaines expositions, il est conseillé de prendre des compléments alimentaires riches en antioxydants, surtout en bêta-carotène. Il faut commencer le traitement au moins 15 jours avant de partir au soleil.
Il faudra habituer la peau aux rayons solaires et faire des expositions progressivement croissantes avec une forte protection solaire (indice 50).
Il faut être vigilant sur la prise médicamenteuse car de nombreux médicaments sont photo sensibilisants : pilule, certains antibiotiques surtout les cyclines prescrites dans l’acné, certains anti inflammatoires, les antidépresseurs, les hypocholestérolémiants.
Sans toutefois oublier certains diurétiques et certains traitements prescrits pour le cœur ou le diabète.
Et enfin certains médicaments anti cancéreux sont eux aussi photo sensibilisants.
Ne pas hésiter à demander à votre médecin, surtout en période estivale.
Si ces médicaments vous sont indispensables, protégez-vous avec des vêtements couvrants, de la crème écran total et promenez vous plutôt côté ombre et non côté soleil sans oublier les risques de réverbération à la plage, à la neige ou même derrière un pare brise ou une fenêtre.

Docteur DENJEAN qui est toujours en vigilance maximum contre les effets du soleil.

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La tanorexie, addiction dangereuse


La tanorexie, une dépendance très dangereuse au bronzage.

Selon Wikipedia : « La tanorexie, tanoholisme ou encore bronzomanie, est une dépendance pathologique au bronzage. Le tanorexique ne supporte pas d’avoir le teint clair et cherche à être bronzé toute l’année, mais sans recourir à des crèmes auto-bronzantes… Le vrai tanoholique ne veut pour sa peau que des rayons ultraviolets.
La recherche d’esthétisme et désirabilité sociale est le premier facteur qui explique que le souci de la santé passe au second plan. »
Le tanorexique fait passer son apparence esthétique avant sa santé.

En effet, le bronzage est pour certains une addiction que l’on nomme tanorexie.
Emprunté à l’anglais « to tan », signifiant bronzer et se calque sur le sens du mot « anorexie » comprenant le fait d’avoir une vision déformée de son corps,
Pratiquement l’exposition solaire entraîne la libération de bêta-endorphines qui provoquent un sentiment d’euphorie et un pouvoir analgésique supérieur à celui de la morphine.

Les personnes addict au bronzage n’en sont pas conscientes et cherchent tous les arguments possibles pour s’exposer au soleil ou aux ultra violets artificiels en cabine, dont le besoin de se recharger en vitamine D.

Le Docteur Aymeric Petit, psychiatre à l’hôpital Bichat et coauteur du livre «le soleil dans la peau» pense que les patients tanorexiques sont en nombre croissant.
Il estime que la personne devenue dépendante à l’exposition solaire perd tout contrôle et gère même son emploi du temps en fonction des meilleurs créneaux d’exposition au soleil.
Le Docteur Aymeric Petit cite même l’exemple de certaines patientes et patients dysmorphophobiques qui se voient pâles alors que leur peau est complètement tannée.

Ces comportements sont bien sûr pathologiques et comparables à la vigorexie (addiction au sport)

La tanorexie entraîne l’épuisement rapide du «capital soleil», c’est à dire à la quantité totale de rayons du soleil que chaque personne, selon son phototype, peut recevoir tout au long de sa vie sans risque.
Si on ne respecte pas le capital soleil individuel, alors apparaissent un vieillissement prématuré, des carcinomes cutanés et plus grave encore des mélanomes en sachant que les cancers cutanés sont en augmentation régulière.
La tanorexie touche de plus en plus de jeunes filles cherchant ã embellir leur corps.

Alors revenons à la raison !!!

En France, la majorité des phototypes est de type I, II, III, donc il faut éviter de s’exposer aux heures les plus dangereuses c’est à dire entre 11 heures et 16 heures et il faut toujours appliquer une crème solaire protectrice à fort indice solaire qui implique à la renouveler toutes les deux heures et rend indispensable de porter chapeau et lunettes.

Ainsi, l’on peut parodier un slogan célèbre : un peu de soleil ça va, trop de soleil bonjour les dégâts …

Docteur DENJEAN qui ne s’expose pratiquement jamais au soleil…

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L’hélichryse ou immortelle bien utile en dermatologie


L’Hélichryse utilisée sous forme d’huile essentielle est inégalable en efficacité pour traiter les bleus et elle est aussi excellente pour la réparation cutanée, la cicatrisation et en outre utilisée comme antirides.

L’hélichryse, plus connue sous le nom d’immortelle, est une plante qui pousse en altitude à l’état sauvage essentiellement en Corse dans des parcelles cadastrées et en respectant les principes de développement durable.
On la trouve aussi en Sardaigne, voire en Croatie ou en Slovénie poussant toujours dans des conditions particulières.

C’est une plante vivace de 30 à 50 centimètres de haut présente sur le pourtour méditerranéen, caractérisée par des feuilles argentées en forme d’aiguilles avec une tige couverte d’un duvet, elle possède des petites fleurs jaune or et elle pousse par touffe sur les terrains sablonneux, rocailleux et son seul élément vital est le soleil.

L’immortelle est une plante médicinale déjà connue à l’époque gréco-romaine puisque Apollon, Dieu des arts, des guérisons et des purifications était représenté avec une tiare d’immortelles.

Son nom immortelle vient du fait que les fleurs, une fois séchées, se conservent très longtemps.
L’Helichrysum italicum fait partie des astéracées et les botanistes la considère comme la plante la plus évoluée du règne végétal.
Son nom vient du grec hélios, le soleil et la lumière et chrysos, l’or.
Italicum vient du latin ‘italicus’ car c’est en Italie qu’elle a été décrite pour la première fois.

La récolte doit se faire surtout en juin et juillet ce qui est le meilleur moment pour récupérer les substances que l’on veut extraire car la plante ne développe pas les mêmes composants selon la période de l’année.

Il faut 1 tonne minimum de sommités fleuries récoltées et séchées pour 1kg d’huile essentielle et encore dans les bonnes années.
L’huile essentielle est obtenue par distillation à la vapeur d’eau.
Une seule coupe est effectuée chaque année.

Ceci explique que l’huile essentielle d’hélichryse est assez chère car particulièrement rare et difficile à produire.
Mais elle est tellement efficace que quelques gouttes suffisent.
On recommande 6 gouttes au maximum par jour.
Il faut compter environ 25 euros pour un flacon de 5 millilitres et bien sur BIO.

L’huile essentielle d’immortelle a une odeur intense qui rappelle le maquis Corse.
Certains la perçoivent douce mais pour d’autres elle n’est pas perçue comme agréable.

Les principaux constituants donnent donc à l’hélychrise des propriétés à la fois anti-hématome et réparatrice cutanée.

On note essentiellement :
• Alpha-pinène : 1 à 2 %
• Acétate de néryle : > 30 %
• Alpa et gamma-curcumène : 20 à 25 %
• Italidiones : 5 à 10 %

L’huile essentielle d’hélichryse «fluidifie» le sang mais en même temps renforce les tissus.
Ce qui explique son efficacité remarquable pour traiter un hématome, une contusion (C’est la raison pour laquelle elle a été surnommée « huile du boxeur »), la couperose ou les varicosités en association avec les traitements lasers par exemple.

En outre, grâce aux esters contenus dans la plante, l’immortelle à des propriétés anti spasmodiques et est donc parfois utilisée pour le mal de dos, les courbatures et certaines douleurs, voire même pour le hoquet.

L’huile essentielle d’helichryse italienne est neurotoxique de par ses cétones donc il faut l’utiliser en très petite quantité.
Elle est contre indiquée pour les jeunes enfants et pendant la grossesse ni pendant l’allaitement.
Attention aussi en cas de traitement anti-coagulant puisque l’Hélichryse fluidifie le sang.
Une réaction de type allergique est bien entendu toujours possible. (Ne pas hésiter à faire un test dans le pli du coude ou derrière l’oreille avant l’utilisation répétée de cette huile essentielle).

Docteur DENJEAN qui utilise très souvent l’hélichryse en post injection surtout sur une peau fragile pour réduire d’éventuels hématomes.

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La griffe du diable ou harpagophytum


La Griffe du diable dont le nom botanique est Harpagophytum procumbens ou racine de windhoek, fait partie de la famille des pédaliacées.
Nom anglais : Devil’s claw root.
Seuls les tubercules secondaires sont utilisés en thérapeutique.
On trouve cette plante extraordinaire dans les régions désertiques du sud-est de l’Afrique, essentiellement dans le désert du Kalahari et dans les steppes de la Namibie, dans ces régions arides et chaudes où la végétation est pratiquement inexistante.

Le nom latin de la plante Harpagophytum signifie «harpon végétal et ceci est dû au fait que le fruit est muni de griffes qui s’agrippent aux poils et à la peau de tout être vivant qui entre en contact avec elle. Ceci explique son nom commun imagé, griffe du diable.

Les peuples indigènes du Sud de l’Afrique – les Bantus, les San, les Khoi – utilisent depuis longtemps l’harpagophytum pour soulager les douleurs rhumatismales et les troubles digestifs.
Cette plante a été découverte en 1907 par un Allemand, Menher, au contact de la population indigène car il remarqua la rapidité de cicatrisation des blessures grâce aux décoctions que les sorciers appliquaient dessus.

Puis en 1950 un chercheur allemand s’y est intéressé et a étudié de plus près la griffe du diable.
Dans nos pays industrialisés, on utilise la griffe du diable essentiellement pour soulager les douleurs rhumatismales.

L’Harpagophytum (Griffe du Diable) contient beaucoup de principes actifs anti-inflammatoires, anti-oxydants, antispasmodiques, mais aussi antalgiques.

En tout premier lieu, les harpagosides aux propriétés anti-inflammatoires, mais aussi des flavonoïdes, ainsi que des glucosides, une bonne quantité de phytostérols, des phénols, ainsi que de 2 variétés d’acides : l’acide chlorogénique et l’acide cinnamique.
L’Harpagophytum contient des vitamines surtout du groupe B et un peu C et des minéraux (calcium, phosphore, fer, cuivre, magnésium, potassium, silice…).

Pour que la thérapie à base d’harpagophytum contre l’arthrose soit efficace, elle doit durer au moins 2 à 3 mois et les comprimés à base d’harpagophytum doivent se prendre pour certains aux repas et pour d’autres plutôt en dehors des repas en 2 prises.
Il faut compter un minimum de 8 à 10 jours pour que son efficacité intervienne.

L’harpagophytum est connu pour soulager les douleurs lombaires et l’arthrose, les douleurs aux articulations, aux muscles ou aux tendons.

Mais l’harpagophytum possède d’autres propriétés, il est hypo-uricémiant et donc utile dans le traitement de la goutte, hypocholestérolémiant mais il semblerait aussi être hypoglycémiant et en cas de traitement les personnes diabétiques doivent surveiller leur glycémie.

De plus, il a des propriétés digestives : il stimule l’appétit et facilite la digestion.
Mais dans ce cas il faut utiliser la racine séchée en vrac, ce qui est difficile à trouver dans le commerce et donc préparer la potion apéritive et digestive en faisant infuser 1,5 gramme de racine séchée dans 300 millilitres d’eau bouillante puis faire macérer pendant 8 heures. Filtrer et boire 100 millilitres avant chaque repas si vous le pouvez car cette préparation est très amère.

Mais la griffe du diable, prise en comprimés est moins efficace sur l’appétit et la digestion par rapport à la décoction.

Afin que le traitement soit le plus efficace possible, il faut privilégier les extraits normalisés à 3% de gluco-iridoïdes, ou en harpagoside (de 1,2% à 2%).
Dans le commerce, en pharmacie ou en magasin bio, on trouve le plus souvent l’harpagophytum sous forme de gélule.
Bien lire la composition et regarder si c’est de l’extrait sec de racine ou poudre de plante totale.
Car la dose efficace journalière est de 400 à 500 milligrammes d’extrait sec soit 3 à 4 grammes de poudre (la composition doit être précisée et en général il s’agit de la plante totale).

700 tonnes de racines de griffe du diable sont vendues annuellement dans le monde entier et elles proviennent de plantes sauvages car sa culture est relativement difficile.
Ainsi, sa survie à long terme est menacée.

Notons que la cueillette de cette racine permet la survie des cueilleurs, qui n’ont pas d’autres sources de revenus.

En 1989, la Commission E allemande « chargée des études de la phytothérapie » a approuvé l’usage de la racine de la griffe du diable pour traiter le manque d’appétit et la dyspepsie, ainsi que pour contribuer au traitement des troubles dégénératifs du système locomoteur (il comprend le squelette, muscles, articulations).
Á savoir : en Allemagne, la phytothérapie fait partie intégrante du programme de formation des médecins.

En 1996, l’ESCOP (European Scientific Cooperative On Phytotherapy) a reconnu son efficacité pour le traitement du manque d’appétit et la dyspepsie, ainsi que pour soulager la douleur de l’arthrose et des tendinites.

L’ESCOP cherche à faire avancer les connaissances scientifiques sur la phytothérapie et veut contribuer à l’harmonisation de leur statut en Europe.
Cette organisation désire également favoriser l’utilisation des plantes lors de la pratique médicale.

Attention, comme avec tout principe actif, il y a des précautions à prendre :
L’innocuité de la griffe du diable n’est pas connue en cas de grossesse et d’allaitement.
Il vaut mieux l’éviter en cas d’ulcère gastrique ou d’ulcère du duodénum.
De même éviter l’association avec la warfarine (Coumadine®, par exemple) car il y a une possible augmentation de l’effet anticoagulant de ce médicament. Utiliser avec précaution ou éviter l’usage simultané et prévenir le médecin.
De même, une allergie à cette plante peut exister et se manifester sous forme de plaques rouges.

D’autres plantes peuvent être utilisées pour diminuer les douleurs de l’arthrose, le saule car l’écorce contient des dérivés d’aspirine, la reine des prés, l’ortie, la feuille de cassis, la feuille de frêne, l’églantier sauvage, le curcuma (puissant anti inflammatoire et anti oxydant).

Docteur DENJEAN qui est une adepte convaincue de l’Harpagophytum.

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La vigne rouge et ses vertus


Un de mes amis, Jean-Pierre m’a demandé de parler de la vigne rouge, voilà c’est chose faite…

La vigne « vitis vignifera », est aussi connue sous des noms divers, tels que : vigne rouge, vignes à raisins, raisins, feuilles de vignes, vigne européenne, vigne cultivée, et bien d’autres.

La vigne rouge, ou vigne à raisin, est un arbrisseau grimpant sarmenteux appartenant à la famille des Vitaceae ou Ampélidacées.
La vigne rouge possède un feuillage qui devient rouge à l’automne, d’où son nom, et produit du raisin noir.

Elle est cultivée depuis très longtemps notamment chez les Romains et ses fruits furent le symbole du culte du Dieu du vin, Dionysos.

La vigne rouge est un arbuste de 80 centimètres de haut environ, avec une longue racine profonde et d’une tige grimpante et elle possède des petites fleurs, de couleur verdâtre et odorantes, disposées en grappes, pour donner des fruits à l’automne : les raisins.

L’action thérapeutique de la vigne rouge est différente selon la partie de la plante utilisée.
La vigne rouge est utilisée pour diminuer les diarrhées, les troubles de la ménopause et même le syndrome prémenstruel.
Elle peut aussi diminuer les œdèmes secondaires aux interventions chirurgicales ou post radiothérapie.
En application locale, la vigne rouge apaise les yeux irrités.

Elle a aussi été utilisée pour traiter les éblouissements associés à la fatigue ou à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Des études cliniques ont prouvé que les extraits de vigne rouge contribuent à ralentir la progression de la rétinopathie diabétique et aider à prévenir la cataracte.
D’autres études conduites en France ont montré l’intérêt des extraits de pépins de raisin pour lutter contre les œdèmes suite à des blessures ou des interventions chirurgicales.
La vigne rouge est enregistrée dans la liste des plantes médicinales de la Pharmacopée française.

L’Agence Européenne des Médicaments reconnaît aux extraits de vigne rouge (feuille, pépins ou fruits) des vertus anti-inflammatoires et anti-œdémateuses et diurétique et des propriétés protectrices hépatiques.

Selon l’EMA, l’usage traditionnel de vigne rouge est reconnu dans le traitement symptomatique de l’insuffisance veineuse notamment pour soulager les jambes lourdes avec ou sans varices.
Elle est aussi utile pour traiter les petites varicosités lors de la fragilité capillaire au niveau des jambes mais aussi lors de la couperose ou pour atténuer les sensations de brûlures lors des crises d’hémorroïdes.
Il semble que les extraits de feuilles de vigne rouge renforcent la paroi des capillaires en agissant sur les fibres de collagène qui la composent.

L’EMA préconise des traitements par la vigne rouge ne dépassant pas deux semaines (voie orale) ou quatre jours (voie locale).

On utilise en thérapeutique les feuilles, les fruits et les pépins.

Les feuilles de la vigne rouge contiennent de nombreux actifs, des tanins à l’action astringente mais aussi des substances antioxydantes.
Autrefois seule la feuille était utilisée sous la forme de tisanes.

La peau des raisins de vigne rouge est riche en resvératrol, très utilisée en cosmétique.

Le resvératrol est un excellent antioxydant et aussi une action inhibitrice de l’agrégation plaquettaire.
Le resvératrol serait en partie la raison du « french paradoxe », c’est à dire que malgré une nourriture riche en graisses (animales et végétales), les Français sont deux fois moins touchés par les maladies cardiovasculaires que les Américains et quatre fois moins que les Anglais.

Le resvératrol a une activité estrogénique et semble augmenter la consommation d’énergie au niveau des cellules.

Trois composés essentiels dans la vigne rouge ont des effets thérapeutiques : des flavonoïdes (quercétine et ses dérivés, kaempférol), des oligo-proanthocyanidines (OPC), et un polyphénol (le resvératrol, une substance de la famille des stilbènes).

Notons que les oligo-proanthocyanidines (OPC) présents dans la vigne rouge sont d’excellents antioxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres et préservent donc l’organisme des effets du vieillissement par diminution du stress oxydatif de l’organisme.

Les OPC aux effets proches de ceux de la vitamine P auraient de plus un effet protecteur contre la résistance à l’insuline qui survient en vieillissant et auraient donc un rôle dans la prévention du diabète.

Les pépins de raisin sont eux aussi très riches en OPC et rappelons qu’on peut en tirer une huile riche en anti oxydants et utilisée dans les salades.

La vigne rouge est donc utilisée en thérapeutique essentiellement par voie orale pour :
– La fragilité capillaire cutanée.
– Les signes fonctionnels (douleurs et crampes) de l’insuffisance veineuse des jambes lourdes et des hémorroïdes.
– Les sensations de jambes lourdes et douloureuses.
– Les troubles de la circulation veineuse.
– Réduire les risques de phlébites.
– Les hémorroïdes.
– Les œdèmes dus aux troubles de l’insuffisance veineuse.
– Les troubles circulatoires liés à la ménopause.
– La gêne oculaire due à un effort visuel, une atmosphère enfumée, etc… (Usage local sous forme de collyre).
– Traitement des œdèmes post-opératoires ou liés à la radiothérapie anticancéreuse.
– Traitement notamment des œdèmes après ablation du sein et des ganglions lors du traitement d’un cancer du sein.

La vigne rouge se présente sous forme de poudre, de gélules, d’extraits secs ou liquides, ou de crèmes, de collyre.

Certaines contre-indications sont à respecter :

Le resvératrol aurait une activité oestrogénique.
Donc, il vaut mieux ne pas donner d’extraits de vigne rouge aux enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes ayant des traitements hormonaux dépendants ou des troubles hépatiques graves.
De même en cas d’antécédents de cancer du sein.

Aucune contre-indication par contre pour les feuilles de vigne rouge.

Les oligoanthocyanidines (OPC) ont la propriété de fluidifier le sang, donc faire attention en cas de prise d’aspirine ou d’anticoagulants avec les plantes et les médicaments qui inhibent la coagulation sanguine (fluidifiants du sang).
Donc, avertir votre médecin si vous en prenez.

Les rares effets indésirables sont dus à un surdosage de la vigne rouge tels nausées, troubles digestifs, maux de tête, vertiges.

Alors, n’hésitez pas, mangez du raisin, et si vous choisissez le vin rouge, n’oubliez pas, un verre ça va, deux….
Les méfaits de l’alcool sont supérieurs aux bienfaits de la vigne rouge… ou alors n’hésitez pas à boire un jus de raisin frais, fait maison, et sans sucre !

Docteur DENJEAN qui conseille la vigne rouge dans les problèmes vasculaires.

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Manger des amandes favorise la performance sportive.


Une très récente étude publiée dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition déclare «Mangez des amandes pour booster vos performances sportives».

Des chercheurs ont recruté dix sportifs confirmés et entraînés (8 cyclistes et 2 triathlètes) qu’ils ont réparti en deux groupes, le premier groupe consommait 75 grammes d’amandes par jour pendant quatre semaines et le second groupe des biscuits à forte teneur en glucides, c’est à dire le type d’aliments généralement pris par les sportifs.

À la fin de cette période d’un mois, un «contre-la-montre» à vélo a été organisé pour évaluer leurs performances.
Les sportifs ayant consommé les 75 grammes journaliers d’amandes ont parcouru 1,7 kilomètre de plus que leur distance de référence (soit 21,9 kilomètres au lieu de 20,2 kilomètres), alors que les sportifs ayant consommé les biscuits ont eu une augmentation de seulement 0,6 kilomètre (20,8 kilomètres au lieu de 20,2 kilomètres).

De plus, les chercheurs ont noté que la glycémie des sportifs du groupe amandes est resté plus élevé après l’exercice, et cela «suggère que les amandes pourraient aider les sportifs à mobiliser une quantité plus importante de glucides préalablement stockés au lieu de brûler des graisses, ce qui est bénéfique aux efforts intenses».

Les amandes ont un contenu élevé en phytostérols, en acides gras mono insaturés, en protéines végétales, en fibres solubles, en vitamines et en minéraux.
Elles sont riches en fibres, en vitamines E et B, en calcium, ce qui en fait un nutriment qui contribue nettement à la récupération musculaire.

En fait, l’idéal serait de consommer les amandes dans les 90 minutes qui précédent le sport. Les amandes favorisent donc l’activité physique mais aussi la récupération après l’effort.

Notons de plus que plusieurs études ont montré que la consommation d’amandes permet une diminution du cholestérol sanguin, en particulier le cholestérol LDL («mauvais» cholestérol).
De plus les acides gras mono insaturés que contiennent les amandes permettent aussi une diminution du risque de maladies cardiovasculaires.

Docteur DENJEAN qui aime bien les amandes et n’oublie jamais d’en croquer quelques unes dans la journée.

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La vignette définitivement supprimée


Le mardi 1er juillet 2014 la vignette a disparu officiellement.
Elle devait déjà officiellement disparaître le 1er juillet 2012 !.

Celle-ci a été créée et incorporée aux emballages médicamenteux en 1952 mais c’est en 1977 que la première vignette adhésive est apparue sur les boîtes de médicaments. Puis progressivement divers types de vignettes ont vu le jour, orange puis blanches et bleues pour marquer la différence entre les différents taux de remboursement.

Cette vignette n’a donc plus d’utilité actuellement avec les codes-barres bidimensionnels à haute densité, les codes Datamatrix.

En pratique, depuis le 1er juillet, les pharmacies ont bien sūr encore en stock des médicaments avec vignette qu’ils vont écouler progressivement.

Mais dorénavant les laboratoires et industriels ne les apposeront plus sur les emballages.

Les informations sur les prix et les taux de remboursement appliqués à chaque médicament sont dès à présent gérés par les logiciels de gestion des pharmacies.

En conséquence, les pharmaciens doivent désormais donner au patient une facture détaillée sur papier : c’est le « Ticket Vitale ».
Ce ticket est toujours imprimé sur le verso de l’ordonnance.

On trouvera sur ce «ticket Vitale», la quantité délivrée de chaque produit, leur dénomination exacte ou DCI, le prix de vente au public ainsi que le tarif forfaitaire de responsabilité et le taux de remboursement.

La feuille de soins comportera le code CIP de chaque médicament vendu.

En cas de médicaments achetés sans ordonnance les patients peuvent demander le prix et/ou un ticket de caisse au pharmacien et les informations sur leur prix pourront être disponibles grâce à un affichage dans chaque officine ou sur le site internet http://www.medicaments.gouv.fr.

Parallèlement à cette disparition de la vignette, le Ministère de la Santé a lancé une application smartphone.
Ainsi l’utilisateur pourra consulter la fiche de chaque médicament après l’avoir préalablement scanné avec son téléphone.

La Ministre de la Santé affirme que cette mesure a pour but de simplifier le travail des pharmaciens et de faciliter l’accès à une information complète sur le prix et le remboursement ainsi que la traçabilité des médicaments.

Pour l’instant, certes les officines vont avoir un surcroît de travail mais rappelons nous que la France était l’un des derniers pays à apposer encore des vignettes sur les boîtes de médicaments.

Docteur DENJEAN toujours favorable à la simplification par les bienfaits de l’informatisation.

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