Archives Mensuelles: octobre 2014

Les analgésiques associés avec d’autres médicaments augmentent le risque de saignement gastro-intestinal


Il est connu que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tel l’ibuprofène ainsi que l’aspirine, augmentent le risque d’hémorragie digestive haute.

Maintenant, on sait que s’ils sont pris en association avec d’autres médicaments, le risque peut augmenter très significativement suite à la découverte de chercheurs néerlandais.
Les résultats de cette étude ont été publiés récemment dans la revue «Gastroenterology».

Ces chercheurs de l’équipe du Centre médical Erasmus de Rotterdam ont analysé toutes les données de 114835 patients présentant une hémorragie digestive haute et ils se sont plus particulièrement penchés sur les prescriptions d’AINS, d’inhibiteurs de la cyclo-oxygénase 2 (COX-2) ou d’aspirine à faible dose.

Ils ont constaté qu’un traitement par AINS non sélectifs entrainait plus de risques de provoquer une hémorragie digestive haute par rapport à une monothérapie par des inhibiteurs de la COX-2 ou de l’aspirine à faible dose.

Mais le plus dangereux est un traitement d’association car cela augmente énormément le risque d’hémorragie interne.
L’association la plus dangereuse étant l’administration conjointe d’un AINS non sélectif et d’un traitement à base de stéroïdes, le risque d’hémorragie digestive haute est alors beaucoup plus élevé.

Ainsi, l’utilisation simultanée d’AINS non sélectifs ou d’aspirine à faible dose avec des corticostéroïdes, ou des antagonistes de l’aldostérone ou des anticoagulants, entraîne un risque supplémentaire significatif d’hémorragie digestive haute.

Gwen Masclee , auteur de cette étude déclare :
« Ces résultats pourraient aider les cliniciens à personnaliser les traitements pour limiter au maximum le risque d’hémorragie digestive haute, et sont particulièrement pertinents chez les patients âgés, qui sont susceptibles de prendre plusieurs médicaments en même temps ».

Donc, chez les patients à risque accru, les chercheurs recommandent de réfléchir au bien-fondé de la prescription des AINS, et donc dans la mesure du possible d’éviter leur prescription ou, s’ils sont vraiment indispensables et incontournables, d’utiliser la dose efficace la plus faible avec une durée la plus courte possible.

Le souci est que les antalgiques font partie des médicaments les plus utilisés et qu’ils sont souvent pris en automédication. Leur consommation n’est pas anodine surtout lorsque l’on avance en âge.
Lors de l’auto médication les patients n’en sont souvent pas conscients, ce qui démontre la nécessité d’une bonne information aux patients.

Docteur DENJEAN qui préfère, quand cela est possible, utiliser des méthodes douces et qui regrette l’auto médication devenue trop facile et donc dangereuse…

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Le sucre prolonge apparemment la vie chez les personnes âgées


Depuis longtemps, on met en garde contre la sur consommation de sucre néfaste pour la santé.
En fait suite à une étude allemande, il semblerait que ce soit vrai uniquement chez les adultes jeunes et d’âge moyen.
Ce serait tout le contraire chez les personnes âgées.

La revue « Nature Communications » rapporte les résultats d’une étude faite par des médecins sur des souris et qui démontre qu’un apport accru de glucose prolongeait la vie des animaux.

On sait qu’il existe une corrélation entre l’espérance de vie et la longueur des télomères.
Dans cette étude menée sur des souris, des scientifiques du Leibniz Institute for Age Research – Frits Lipmann-Institute (FLI) à Iéna ont montré qu’en vieillissant le raccourcissement des télomères accroît la demande d’énergie des cellules et des tissus, donc il y augmentation de la demande en glucose.

Ces chercheurs ont découvert que si les souris âgées qui ont des télomères raccourcis reçoivent un régime riche en glucose, elles ont une augmentation de 20% de leur espérance de vie.

«Ces résultats sont très surprenants et pourraient expliquer le changement de la corrélation entre le poids corporel et l’espérance de vie chez les personnes âgées par rapport à celle chez les individus d’âge moyen» a déclaré Bernhard Boehm de l’université d’Ulm.

En fait, s’il est prouvé qu’un poids trop élevé chez des individus d’âge moyen est corrélé à une espérance de vie plus courte et à un risque plus important de développer une maladie, il semble qu’à un âge plus avancé ce soit l’inverse.

«Il nous faut à présent vérifier que les résultats de notre étude se confirment chez l’homme. Si c’est le cas, il nous faudrait peut-être changer la composition de notre régime alimentaire à un âge avancé pour maintenir le bon fonctionnement de nos cellules et tissus qui ont une demande accrue de glucose comme substitut pour la production d’énergie», déclare Lenhard Rudolph, le principal auteur de cette recherche.

Alors il est bien connu que les personnes âgées sont souvent gourmandes et adeptes de sucreries, laissons les donc se faire entièrement plaisir sans abuser !

Docteur DENJEAN qui n’aime pas trop le sucré, à part le chocolat …

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