Archives Mensuelles: décembre 2014

La cuillère anti tremblements Liftware


Une cuillère anti-tremblements nommée Liftware est désormais disponible et vendue sur internet.
Elle réduirait de 75% les effets dus aux tremblements.
Cette invention améliorerait sensiblement la vie de nombreux patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Le manche de la cuillère comprend des composants électroniques de pointe (avec des capteurs et des mini moteurs) qui captent les tremblements et ainsi stabilisent le manche de la cuillère dans le sens opposé, permettant ainsi d’annuler les tremblements du bras et permettant donc au patient de manger en évitant de renverser le contenu de sa cuillère.

Il y a de plus, dans le manche de la cuillère, une batterie rechargeable très mince avec une autonomie pour celle ci de sept jours.
Il est même possible de changer la tête de l’appareil en fourchette, voire en porte-clés.

Cette invention a été mise au point par Lift Labs, un fabricant californien de cuillères anti-tremblements qui aident les personnes souffrant de la maladie de Parkinson à mieux manger en diminuant le stress.
Cette start up a été rachetée en septembre 2014 par Google et la cuillère est disponible par la vente sur internet.

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique, lentement évolutive. On compte environ 100.000 malades en France, et 8.000 nouveaux cas se déclarent chaque année, selon l’Inserm.
La maladie affecte et touche surtout les personnes de plus de 60 ans mais environ 10% ont moins de 50 ans.
Les hommes sont un peu plus touchés par ce handicap que les femmes.

Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont une lenteur avec une difficulté du mouvement, une rigidité musculaire et bien sûr le constat de tremblements au repos.

Cette maladie est très invalidante et, en outre tous les problèmes qu’elle pose, entraîne une réelle difficulté pour sauvegarder une certaine autonomie. Alors la cuillère anti tremblements peut leur permettre de déguster leur repas sans être nourris comme un bébé !

Docteur DENJEAN qui trouve cette invention vraiment intéressante… Et surtout apporte une dignité d’autonomie pour ces patients.

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Les fibroblastes au secours du vitiligo ?


Les recherches continuent dans le domaine du vitiligo.

En effet des scientifiques américains de l’Université de Philadelphie ont trouvé le moyen de reprogrammer et transformer des fibroblastes en mélanocytes.
Leur étude a été publiée dans la revue Nature Communications.

Les mélanocytes étant les cellules présentes dans la peau qui produisent le pigment.
Les fibroblastes sont les cellules jeunes du derme qui fabriquent les fibres d’élastine et de collagène ainsi que les glycosaminoglycanes qui sont responsables de la matrice de soutien du derme.

Ils pensent pouvoir utiliser cette technologie, pour soigner diverses maladies de peau dont le vitiligo.

Les chercheurs ont identifié dix facteurs de transcription nécessaires pour convertir les fibroblastes dans les mélanocytes.
Trois sont indispensables à ce processus : Ils ont appelé cette association SMP3.

Dans un premier temps, cette association SMP3 a été testée avec des fibroblastes embryonnaires de souris, qui ont rapidement présenté des propriétés mélanocytaires.
Puis, ils ont testé un SMP3 d’origine humaine sur des cellules cutanées fœtales qui là aussi se sont rapidement transformées en mélanocytes.
Les tests ont démontré que les cellules obtenues ressemblaient réellement à des mélanocytes et avec les mêmes fonctions.

Cette manipulation n’a pas à passer par l’étape intermédiaire de formation à partir de cellules souches pluripotentes, ce qui élimine le risque d’apparition de tumeur.

L’équipe des chercheurs de Philadelphie, dirigée par Xu Xiaowei, pense que la conversion des cellules peut être utilisée pour traiter des maladies de peau comme le vitiligo.

Évidemment, ceci n’est que la première étape d’une recherche qui pourrait aboutir sur un traitement pour le vitiligo et il faudra encore quelques années pour en envisager l’application.

Docteur DENJEAN qui comprend la souffrance que représente le vitiligo chez un patient… Et qui suit avec grand intérêt les différentes avancées.

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Les pommes de terre… permettraient de lutter contre l’obésité !


Depuis de très nombreuses années les régimes pour perdre du poids ont considéré les glucides comme l’ennemi principal.
Cette affirmation va peut être bientôt dépassée !
Les pommes de terre vont elles devenir le meilleur choix nutritionnel ?

Les scientifiques de l’Université McGill, à Montréal viennent de le prouver avec une expérience bien particulière.
Les résultats ont été publiés dans la revue « Molecular Nutrition & Food Research ».

Ils ont nourri des souris pesant 25 grammes avec un régime « induisant l’obésité ».
Mais certaines recevaient aussi en même temps un extrait de pomme de terre.
Au bout de dix semaines d’expérience, les souris sans extrait de pomme de terre avaient pris 16 grammes. Alors que les souris qui avaient pris l’extrait de pomme de terre n’ont elles pris que 7 grammes.

« Nous avons été étonnés par les résultats », a déclaré le professeur Luis Agellon, l’un des auteurs de l’étude. « Nous avons d’abord pensé que nous nous étions trompés. Nous avons donc refait l’expérience en utilisant un autre lot d’extrait préparé à partir de pommes de terre cultivées dans une autre saison, pour être certains de nos résultats. »

Selon les résultats de cette étude, les avantages de la pomme de terre sont dûs à sa forte teneur en polyphénols, un composant chimique bénéfique pour la santé que l’on trouve essentiellement dans les fruits et légumes, le vin rouge, le thé, le café et le chocolat.

Les pommes de terre sont connues pour leur richesse en glucides mais elles sont également une source de vitamine C, B2, potassium, manganèse et de fibres alimentaires.
Pour les chercheurs responsables de cette étude, cela pourrait aussi être la raison pour laquelle les Français restent minces.
Selon Stan Kubow, auteur principal de l’étude : « Dans le fameux régime français, considéré comme très sain, les pommes de terre (et non le vin rouge) sont la principale source de polyphénols ». « En Amérique du Nord, les pommes de terre arrivent en troisième position en tant que source de polyphénols ».

« La dose quotidienne d’extrait provient de 30 pommes de terre, mais bien sûr nous ne conseillons pas à quiconque de manger 30 pommes de terre par jour car cela représenterait beaucoup trop de calories », précise Stan Kubow.

Après ces résultats encourageants sur la souris, il faut maintenant tester les polyphénols sur l’être humain. Les chercheurs sont optimistes et pensent que «cette piste naturelle semble d’ores et déjà très prometteuse comme thérapie complémentaire à un régime médicalisé de perte de poids».

Ce supplément pourrait être proposé un jour sous la forme de complément alimentaire ou d’ingrédients à ajouter directement dans les plats cuisinés chez soi.

Il va sans dire que si vous désirez rajouter des pommes de terre, en attendant le complément alimentaire, il est préférable de les cuire sans gras (adieu les frites), et d’éviter d’en manger 30 !
Par contre, n’oubliez surtout pas de les associer à des fruits et à des légumes verts.

Docteur DENJEAN qui aime beaucoup les pommes de terre en robe des champs…

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Joyeux Noël


Chers lecteurs, chères lectrices,

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël
Que ce jour de fête soit un jour de paix et de bonheur

Docteur DENJEAN qui aime la magie de Noël ….

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Le sucre ajouté plus dangereux que le sel?


Le sel ajouté dans les aliments préparés industriellement est souvent tenu pour responsable d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.
Or, récemment, une analyse publiée par des chercheurs américains dans la revue «Open Heart», le sucre ajouté semble avoir un rôle plus important dans la santé Cardio vasculaire.

Des chercheurs de l’Institut de Cardiologie Saint Luke’s Mid America, à Kansas City, et la faculté de médecine Albert Einstein de New York ont analysé plusieurs études publiées sur ce sujet et en ont conclu que le sucre ajouté joue aussi un rôle plus important dans ces maladies que le sel.

En effet, la réduction moyenne de tension artérielle obtenue en diminuant la consommation de sel n’est en fait que relativement faible, déclarent les auteurs.
Par contre, la diminution de la consommation de sucre a un retentissement beaucoup plus important.
Les recherches ainsi que les études et les essais cliniques indiquent que le sucre est nettement impliqué dans l’apparition de l’hypertension.
Non seulement l’hypertension mais aussi le risque cardiovasculaire global est influencé par le sucre.

Au début du 19ème siècle, une personne habitant dans un pays industrialisé consommait environ 5 kilogrammes de sucre raffiné par an.
Depuis les années 1970, ce chiffre a atteint environ 35 kilogrammes par an. Cela comprend le sucre incorporé dans les biscuits, pâtisseries et diverses préparations.
Et la consommation continue d’augmenter inexorablement surtout dans les pays en voie de développement (environ 60% de la consommation mondiale).

«La consommation de sucre augmente le taux d’insuline, ce qui active le système nerveux sympathique, responsable de l’augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle», explique James J. Di Nicolantonio, responsable de cette étude et chercheur dans le domaine cardiovasculaire à Kansas City (Missouri).

Ainsi, si une personne augmente sa consommation de sucres ajoutés de plus d’un quart de ses calories quotidiennes a trois fois plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires qu’une personne dont la part de sucre supplémentaire représente moins de 10%.

D’après ces études, une consommation quotidienne de plus de 74 grammes de fructose augmenterait de 30% le risque d’avoir une pression artérielle supérieure à 140/90 et de 77% le risque d’une pression plus haute que 160/100.

Les chercheurs accusent surtout le sirop de maïs riche en fructose, qui est l’édulcorant le plus fréquemment utilisé dans les aliments transformés, sans oublier les boissons gazeuses (sodas).

Robert Lustig, endocrinologue pédiatrique à l’Université de Californie, affirme que le fructose, n’est pas vraiment inoffensif !
Car à l’inverse du glucose, il ne va pas directement dans les cellules grâce à l’insuline mais doit être métabolisé par le foie, tout comme l’alcool.
Ainsi il fait monter le taux de triglycérides dans le sang, ce qui augmente aussi le risque de maladies cardiovasculaires.
Or le fructose est présent dans toute l’alimentation transformée avec les sirops de glucose-fructose, les sodas, biscuits, pâtisseries et autres friandises.

Il est important de noter que le fructose en poudre, acheté dans les magasins n’est pas extrait des fruits mais de l’amidon.

D’ailleurs James J. Di Nicolantonio confirme : «Il est métabolisé en priorité par le foie, et perturbe son fonctionnement et celui du pancréas, ce qui à terme augmente le stockage des graisses dans les organes internes et par conséquent le risque de développer une maladie métabolique ou un diabète. Autant de facteurs de risques supplémentaires pour le système cardiovasculaire».

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de consommer maximum 5% des calories journalières dues au sucre.
Pour une personne adulte, cela équivaut à 5 ou 6 cuillères à café par jour et pour un enfant seulement 3 cuillères à café, toutes sources confondues : biscuits, jus, confiture sur la tartine, etc…
Or, je rappelle qu’une cannette de soda contient environ 30 grammes de sucre, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de sucre.
Avec une seule cannette, le plafond journalier est déjà atteint !

Par contre, il est important de savoir que les auteurs précisent que les sucres qu’on retrouve naturellement dans les fruits et légumes ne sont pas nocifs pour la santé, bien au contraire.

Je rappelle que les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de décès prématurés dans les pays développés.

Les auteurs concluent qu’une baisse de la consommation de sucre en réduisant les sucres ajoutés dans les aliments transformés est plus que judicieuse.

La seule façon d’y arriver est de consommer surtout des aliments complets et naturels, et d’éviter coûte que coûte les sodas, les sauces et plats préparés industriellement, ainsi que les pâtisseries, les crèmes glacées et en général, bien sûr, toutes les sucreries.

Docteur DENJEAN qui préfère radicalement finir son repas avec un fruit plutôt qu’une pâtisserie.

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Édulcorants pas si anodins que ça!


Les édulcorants artificiels non caloriques sont des additifs alimentaires très utilisés dans le monde.

Leur consommation a longtemps été considérée sans risque et conseillée dans les régimes du fait de l’absence de calories.
Toutefois les recherches faites sont souvent contradictoires : certaines affirment que les édulcorants favorisent la perte de poids alors que certaines études les accusent de favoriser l’obésité et le diabète.

Une récente étude a été menée par Suez et collaborateurs et publiée dans la revue «Nature», pour évaluer, par le biais d’une série d’expériences le mécanisme d’action et le retentissement des différents édulcorants sur le métabolisme du glucose chez la souris mais aussi chez l’homme.

Pour cela ils ont procédé par étapes successives en commençant par la souris et en leur faisant ingérer :

– Eau + saccharine ou + sucralose ou + aspartam sur certaines souris.
– Eau seule ou de l’eau + glucose ou + sucre ordinaire sur d’autres.

Les résultats indiquent qu’au bout d’une semaine de ce régime, la tolérance au glucose des 3 souris qui n’ont pas consommé d’ édulcorants n’a pas changé tandis que les souris qui en ont consommé ont toutes développé une intolérance au glucose.

Dans ces conditions on peut se demander comment cela se passe chez l’homme ?

Sept volontaires qui n’avaient jamais avalé le moindre édulcorant ont reçu pendant 6 jours de la saccharine à une dose journalière maximale admise aux USA (correspondant à l’absorption de 40 canettes de boissons contenant des édulcorants !).
Quatre des sept volontaires ont développé des perturbations du métabolisme du glucose comme chez la souris.

Les auteurs concluent à la suite de ces études qu’il existe une preuve que les édulcorants peuvent induire une intolérance au glucose chez la souris mais aussi chez l’homme.
De plus lors d’études complémentaires, les chercheurs ont découvert que ces perturbations seraient en relation avec une rupture de l’équilibre de la flore intestinale induite par les édulcorants car ceux-ci induiraient des perturbations du microbiote intestinal.
En effet les édulcorants traversent le tractus intestinal sans être digérés et entrent en contact directement avec le microbiote intestinal, or plusieurs études ont prouvé que le microbiote intestinal pouvait avoir un rôle dans la régulation du métabolisme du glucose.

Je rappelle que le microbiote intestinal est aussi appelé flore intestinale et que c’est l’ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif.

En conclusion, peut-on valider cette étude car elle a été réalisée avec de la saccharine à hautes doses ? Ce qui est absolument rare de nos jours puisque la saccharine n’est pas l’édulcorant le plus utilisé.
Mais en attendant une réponse sûre, il vaut mieux utiliser les édulcorants avec parcimonie voire pas du tout et faire de même avec les boissons dîtes « light ».

Docteur DENJEAN qui boit toujours son café et son thé sans sucre et surtout sans édulcorants ….

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Le régime méditerranéen semble augmenter l’espérance de vie


Le régime méditerranéen est une variété de cuisine qui se pratique dans les pays du littoral de la mer Méditerranée et qui est réputé pour être très bon pour la santé et même pour mieux contrôler le poids.
Cette façon de s’alimenter existant depuis des millénaires se retrouve en Grèce, au Maroc, en Crête, en Sardaigne est un mode alimentaire très sain et bénéfique pour la santé.

Il se compose essentiellement de légumes, de fruits, de poisson et d’huile d’olive.
Ce mode d’alimentation n’est pas un régime mais un mode de vie culturel qui offre beaucoup de bénéfices et que tout le monde peut facilement appliquer.

Parmi les nombreux bénéfices qu’apporte ce type de régime il y a en premier lieu le contrôle du poids car c’est une alimentation assez pauvre en graisse saturée et en aliments raffinés ce qui permet d’éliminer la consommation de nourritures très caloriques.

De plus la consommation d’huile d’olive protège le système circulatoire et cardiovasculaire, donc le risque de maladies coronariennes.

Enfin parmi les avantages, le plus significatif est que ce mode alimentaire méditerranéen permet d’allonger l’espérance de vie.

C’est la récente découverte de chercheurs américains.
Une étude publiée dans la revue «The BMU» affirme que cela pourrait être lié à la longueur des télomères.

Les télomères sont des structures placées à l’extrémité des chromosomes et sont fabriquées durant le développement embryonnaire.
Ce sont de courtes séquences d’ADN répétées plusieurs milliers de fois.
Elles protègent les chromosomes contre les effets du temps et de l’environnement. Lors du vieillissement, les télomères raccourcissent jusqu’à disparaître ce qui menace la survie et la reproduction des cellules.

Les télomères raccourcissent avec l’âge mais aussi lors de l’inflammation et du stress. Des études ont montré que des télomères courts sont associés à un risque plus élevé de maladies liées à l’âge.

C’est pourquoi, des chercheurs de l’Hôpital des femmes de Brigham et la faculté de médecine de Harvard ont analysé des données sur 4676 femmes en bonne santé, d’âge moyen, (personnels infirmiers) (Nurses’ Health Study).
Les participantes ont dû remplir des questionnaires assez détaillés sur leurs habitudes alimentaires.
Lors de l’analyse des réponses pour un score au régime alimentaire a été attribué, de 0 à 9 points, selon sa ressemblance ou non avec le régime méditerranéen. Dans le même temps, une analyse de sang a été réalisée pour mesurer la longueur des télomères.
Les résultats ont montré qu’une alimentation proche d’un régime méditerranéen était fortement associée à des télomères plus longs.
Chaque changement d’un point du score du régime alimentaire provoquait en moyenne 1,5 année de vieillissement des télomères.

Je rappelle donc les principes de base de cette alimentation culturelle :

Le régime alimentaire de type méditerranéen ou Crétois est une alimentation très riche en légumes frais ou légumes secs et fruits frais, variés, avec des céréales et des oléagineux. La consommation de viande est très minime alors que la consommation de poissons et de produits laitiers (de chèvre et de brebis en particulier) est plus importante. Les lipides sont apportés par l’huile d’olive.
Enfin un verre de vin rouge peut être éventuellement consommé au cours des repas.

L’aspect positif de ce régime est qu’il permet de manger des produits naturels et qu’il maintient le poids idéal sur une longue période. Son objectif est de réduire les graisses abdominales. De plus il est facile à intégrer dans son alimentation : il permet une grande liberté de ses choix alimentaires en plus d’une fraîcheur saisonnière renouvelée. Et pour toutes les générations….

Dr DENJEAN qui prend toujours le régime Crétois en référence pour la constitution de ses repas au quotidien.

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