Demain, dimanche 29 mars nous effectuons le passage à l’heure d’été qui nous fait perdre une heure de sommeil. Le changement d’heure a été décidé après le choc pétrolier de 1973 afin d’économiser l’électricité, ce changement semble être devenu définitif, Pourtant de nombreux rapports, études et autres documents ont mis en avant les inconvénients avérés de l’heure d’été. Puis un récent sondage révèle que seulement 19% de la population est favorable au changement d’heure, 54% sont contre et 27% sont indifférents et 59% estiment que le changement d’heure en effet n’induit pas les économies d’énergie pour lesquelles il a été mis en place. En fait cette pratique a un impact néfaste sur le sommeil, l’alimentation et l’humeur. Des études semble même démontrer une perturbation de la mélatonine, hormone régulant le sommeil, cette hormone est produite par le cerveau sous l’effet de l’obscurité. Il faut en général une semaine minimum pour surmonter ce décalage. Les chronobiologistes estiment que ce changement d’heure est nettement plus difficile à supporter que le «jet lag» dû à un voyage rapide à travers plusieurs fuseaux horaires. Plus grave, des études récentes prouvent que le changement d’heure augmente le nombre d’infarctus de 5% dans la semaine suivant le décalage. Pour se préparer au mieux, il est conseillé de retarder son heure de coucher les jours précédant le changement d’heure. Les plus concernés par ce changement sont particulièrement les agriculteurs, car les animaux ont du mal à supporter ces décalages. Les vaches produiraient moins de lait et de moins bonne qualité. Les enfants, les personnes âgées et les malades sont aussi très troublés. Enfin, les travailleurs en extérieur sont exposés lors de la reprise après déjeuner, à 14h, au plus grand danger solaire : midi où le soleil est au zénith … Le Docteur Marie-Françoise Vecchierini, médecin au Centre du sommeil de l’Hôtel-Dieu (Paris) conseille de se préparer la semaine précédente et elle affirme : «N’hésitez pas ce week-end à dormir un peu plus. Mais pas trop non plus, pour ne pas risquer l’effet inverse et trop se décaler». De plus, elle recommande la luminothérapie, à raison «d’un quart d’heure devant des lampes à lumière blanche ou bleue le matin pendant une semaine ou deux». Docteur DENJEAN qui n’a jamais aimé l’adoption du changement d’heure malgré la reconduction, année après année.
Archives Mensuelles: mars 2015
Le sel est nocif pour la santé
Pendant longtemps on a cru que le sel devait être interdit dans le cadre d’une hypertension mais en fait même sans hypertension , le sel est nocif pour la santé.
Quatre chercheurs de l’université du Delaware (Etats-Unis) ont fait une étude sur ce sujet et ont publié les résultats dans la revue Journal of the American College of Cardiology en décrivant les dégâts de l’excès de sel.
Le sel a une répercution sur le système cardiovasculaire.
En fait, dans la population on peut distinguer 2 catégories de personnes :
celles qui sont réactives au sel et dont la pression artérielle varie selon la consommation de sel.
celles qui sont «résistantes» au sel et dont la pression artérielle n’est pas influencée par ce dernier.
En fait ce paramètre n’est que la partie visible car pour tout le monde l’excès de sel altère les vaisseaux sanguins, plus exactement la partie interne des vaiseaux et ceci a un fort impact sur la coagulation et le système immunitaire.
Les artères ensuite deviennent moins souples et ce indépendamment d’une l’hypertension artérielle.
David Edwards, co-auteur de l’article déclare d’ailleurs :
«Un régime riche en sel peut aussi entraîner une hypertrophie du ventricule gauche. Comme les parois de cette chambre s’épaississent, elles deviennent moins réactives et finissent par être incapables de pomper avec autant de force qu’un cœur sain».
Or il faut savoir qu’une hypertrophie ventriculaire gauche conduit progressivement vers une insuffisance cardiaque.
De plus selon les chercheurs, le sel détériorerait aussi certains neurones notamment au niveau du système nerveux sympathique :
William Farquhar autre auteur de cette étude précise que «ceci entraîne une plus forte réaction à divers stimuli, comme la contraction des muscles squelettiques» et au bout de quelques années cette hypersensibilité endommage les organes trop souvent sollicités.
Cette atteinte a lieu de façon sournoise sans qu’il y ait une hypertension artérielle associée.
Enfin, à cause du sel, la fonction rénale et hépatique peuvent devenir défaillantes de par l’augmentation de la pression artérielle.
Des études ont de plus démontré certes un lien avec l’obésité mais surtout le sel serait impliqué dans le cancer de l’estomac et même il aggraverait l’asthme.
En effet la réactivité bronchique semble bien dépendre de l’apport en sel puisqu’en diminuant l’apport de sel, il a été possible de diminuer la prise de bronchodilatateurs et d’améliorer ainsi les symptômes cliniques.
En conclusion l’apport quotidien en sel doit être impérativement être réduit.
Donc penser à peu saler en cuisinant et surtout recommander de ne pas mettre la salière sur la table.
Et William Weintraub précise que «Environ 70% du sodium présent dans notre alimentation provient d’aliments préparés de manière industrielle.Ceci inclut des aliments dont on ne pense pas qu’ils sont salés – comme le pain et les céréales. Par ailleurs, les aliments consommés au restaurant contiennent plus de sel que les plats préparés à la maison».
Je rappelle que l’organisme n’a besoin que de 5 grammes de sel par jour (de préférence non raffiné afin qu’il apporte les oligo-éléments et les minéraux à l’organisme).
C’est d’ailleurs cette limite de 5 grammes qui est recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Malheureusement les apports quotidiens dépassent largement les 5 grammes.
En France, d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les hommes consomment environ 8,7 grammes de sel par jour et les femmes 6,7 grammes, ce qui est nettement trop élevé.
Docteur DENJEAN qui détecte et élimine à longueur d’année toute alimentation chargée en sel.
La cause de la fibromyalgie serait identifiée par des chercheurs américains.
Cette maladie concerne entre 2 et 5% de la population française soit environ 2 à 3 millions de personnes, avec une très grande majorité de femmes.
Elle est caractérisée par de nombreuses et importantes douleurs disséminées et a longtemps été étiquetée comme trouble psychosomatique.
Les douleurs s’accompagnent de fatigue chronique, de troubles du sommeil, de troubles de la mémoire, de troubles intestinaux (syndrome de l’intestin irritable), des céphalées de tension…
Très souvent les rapports entre ces patients qui souffrent et leur medecin est souvent conflictuel car systématiquement leurs symptômes sont catalogués comme psychosomatiques.
Le diagnostic est difficile à établir car il n’y a pas de tests biologiques spécifiques et c’est ce que l’on appelle un « diagnostic d’élimination » car avant tout il faut chercher les maladies provoquant des douleurs et la liste est hyper longue !
Il est à considérer que c’est une maladie mal prise en charge et souvent bien tardivement.
La fibromyalgie est enfin reconnue comme une maladie à part entière, avec de plus une cause identifiée récemment grâce á des chercheurs américains.
Récemment, la revue de l’Académie américaine de la douleur a publié les travaux très intéressants d’une équipe de chercheurs dirigée par Frank Rice Phillip Albrecht, Professeur de neurosciences à l’Albany Medical College, dans l’Etat de New-York.
Cette équipe a trouvé des altérations corporelles qui semblent responsables de la fibromyalgie.
Les douleurs intenses et quasi permanentes seraient dues à un dysfonctionnement du shunt artério-veineux.
Ceux-ci permettent notamment de maintenir un bon équilibre thermique dans notre corps.
Les shunts artério-veineux sont présents dans la microcirculation surtout au niveau de la peau et permettent la régulation des débits et des pressions artérielles afin de conserver la chaleur.
Les artérioles nourrissent les tissus en apportant du sang riche en oxygène et les veinules récupèrent les déchets sanguins après nutrition des tissus.
Lorsque ce système fonctionne mal, les tissus sont mal nourris et les déchets mal éliminés.
Il en résulte une trop grande quantité d’acide lactique dans le système cutané et musculaire provoquant ainsi des douleurs disséminées dans le corps selon ces chercheurs.
Les auteurs de cette étude précisent que «ce dysfonctionnement du shunt envoie également des messages erronés au système nerveux central et les nerfs hypersensibilisés envoient à leur tour des signaux de douleur».
Cette découverte est importante car elle pourrait peut-être enfin permettre un traitement de la fibromyalgie et soulager ces patients en totale souffrance.
Docteur DENJEAN qui comprend aisément le désespoir de ces patients souvent traités pour une dépression et plus ou moins laissés pour compte….
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