Archives Mensuelles: avril 2015

Le Printemps est la attention aux coups de soleil


 

 Et voilà, le printemps est là et le soleil est enfin au rendez-vous.

Avec le soleil, les sourires plus le moral reviennent et l’on voit partout en terrasse des cafés des hommes et des femmes s’installer en plein soleil pour boire un verre ou manger.

La plupart sans aucune protection.

Mais même si la chaleur n’est pas torride, le soleil reste toujours dangereux et ce d’autant plus que ce sont les premiers rayons et que notre peau plus ou moins blafarde n’est pas préparée.

Nous n’avons fabriqué aucun pigment durant ces mois d’hiver et il n’y a donc aucune mélanine dans notre peau prête à jouer son rôle photo protecteur.

Il faut donc s’exposer progressivement (et certainement pas à l’heure du déjeuner) pour activer nos mélanocytes afin qu’ils produisent cette mélanine photo protectrice.

N’oublions pas que nous sommes de plus inégaux face au soleil et que le capital soleil n’est pas le même pour tout le monde.

Une peau claire brûlera plus vite au soleil qu’une peau foncée.

De toute façon il est indispensable au printemps comme en été de se protéger au soleil avec au minimum une crème écran total, indice 50, à renouveler toutes les 2 heures car un indice 50 ne protège que 2 heures.

Enfin, protéger surtout vos yeux avec de bonnes lunettes de soleil et n’oubliez pas de mettre un chapeau…

De plus est-il utile de rappeler qu’il vaut mieux laisser systématiquement les bébés et les enfants à l’ombre car ce sont les coups de soleil pris dans l’enfance qui favorisent les mélanomes.

Docteur DENJEAN qui informe et informe toujours, année après année, pour plaider contre les effets dévastateurs du soleil sur notre peau fragile avec la plus grande conviction.

Les femmes enceintes doivent elles éviter le café?


De récentes études conseillent aux femmes enceintes de diminuer leur consommation de café.

En effet l’Organisation Mondiale de la Santé recommande aux femmes enceintes de ne pas dépasser la dose de 300 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de 3 tasses de café. 

Par contre, le Collège américain des Obstétriciens et Gynécologues et les pays nordiques recommandent de ne pas dépasser la dose quotidienne de 200 mg, soit 2 tasses par jour. 

Une consommation supérieure semble favoriser la naissance d’un enfant de faible poids, c’est â dire de moins de 2500 grammes.

Au total, parmi de nombres études, 13 ont été particulièrement retenues. 

Les résultats de l’analyse de ces études confirment que lorsque la femme enceinte consomme de la caféine, elle a un risque de mettre au monde un enfant de plus faible poids à la naissance.

Par rapport à une consommation très faible ou nulle, une consommation faible (50 à 149 mg/jour) augmente le risque de 13%, une consommation modérée (150 à 349 mg/jour) de 38% et une forte consommation (≥ 350 mg/jour) de pratiquement 60%.

Dans une autre étude qui étudie la relation dose-réponse, les auteurs prouvent qu’à chaque augmentation de 100 mg/jour la consommation maternelle de caféine, soit 1 tasse de café, correspond une augmentation de 13% du risque de poids trop faible à la naissance. 

Il ne faut pas oublier que la caféine est présente notamment dans de multiples boissons en plus du café : particulièrement dans le thé, le chocolat, les boissons à base de cola (boisson généralement la plus consommée). 

Pour mémoire :

Thé : 30 mg de caféine environ par tasse.

Boissons gazeuses caféinées : 60 mg de caféine par verre de 200 ml.

Chocolat ou cacao chaud : 4 mg par tasse.

Boissons énergisantes : 80 mg par canette au moins.

En effet, la caféine une fois avalée est rapidement absorbée et passe à travers la barrière placentaire. 

Or, l’enzyme principalement impliquée dans le métabolisme de la ecaféine, le cytochrome P450, est absente dans le placenta et chez le fœtus, ce qui explique que la caféine s’accumule dans les tissus fœtaux. 

Parallèlement, chez la femme enceinte, le métabolisme de la caféine est diminué et donc, ceci aggrave l’imprégnation du fœtus.

Ainsi donc, les auteurs de cette étude préconisent aux médecins traitants de conseiller à leurs patientes enceintes de diminuer la consommation de café.

Bien entendu, en même temps il faudra totalement éviter le tabac et l’alcool.

Docteur DENJEAN qui est toujours très étonnée que les femmes enceintes ne soient pas assez informées des implications de la dangerosité sur le dépassement des limites de l’absorption de certains produits sur les tissus fœtaux.

  

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