Le sac plastique réutilisable est dangereux pour la santé


Le sac de plastique est le symbole de nos habitudes de consommation : nous l’utilisons puis ensuite nous le jetons.
Le sac jetable délivré dans la plupart des supermarchés et des commerces français est en voie de disparition.

Depuis 2010, les supermarchés ne donnent quasiment plus de sacs plastiques, vu les dégâts que cela implique sur l’environnement.

Autrefois délivré gratuitement il est actuellement généralement souvent payant.
A partir du 1er janvier 2015, il sera définitivement interdit en France s’il n’est pas biodégradable.

Il a d’ailleurs été remplacé la plupart du temps par le sac payant mais réutilisable et plus écologique afin de protéger l’environnement.

Cependant cet aspect plus écologique du sac réutilisable pour transporter ses courses présente un aspect négatif important d’après le Professeur Hugh Pennington, bactériologue écossais car il serait très fréquemment contaminé par des bactéries.
Ces bactéries seraient responsables d’ intoxications alimentaires.

À tel point que le célèbre journal Britannique Daily Mail a récemment lancé une alerte dans ses pages.
De même Santé Canada, le ministère Canadien de la Santé, vient d’édicter des recommandations pour se protéger.

Le Professeur Hugh Pennington déconseille fortement de transporter directement dans des sacs réutilisables la viande crue ou les légumes parfois encore chargés de terre, car il y a risque de contamination par la bactérie Echerichia Coli.
Les symptômes d’une telle contamination entraînent des crampes abdominales avec diarrhées, vomissements, fièvre quelques jours après la contamination.
On peut aussi parfois constater une infection urinaire et encore plus grave parfois méningée.

« Les viandes crues doivent impérativement être séparées du reste des achats, en particulier des aliments déballés ». Selon lui il est impératif d’utiliser ce type de sac que pour les produits fermés (conserves, bocaux, paquets…).

Le Professeur Hugh Pennington conseille donc de nettoyer fréquemment le sac à provisions soit à la machine à laver ou soit à la main, puis il conseille d’appliquer un spray anti bactérien car il estime que le nettoyage est un peu insuffisant pour tuer les bactéries.
«Les sacs réutilisables sont assez difficiles à nettoyer. S’ils ont l’air un peu sales, il faut les jeter ou les échanger si cela fait partie de l’offre du commerçant. Vous ne pouvez pas enlever toutes les bactéries présentes dans le tissu ou le sac Polyéthylène basse densité. Dès qu’un sac a transporté de la viande crue ou poisson , il doit partir à la poubelle», insiste le Professeur Hugh Pennington.

Cette information conforte les conclusions faites lors d’une étude menée par l’Université de Pennsylvanie en 2007 menée par le Pr Jonathan Klick qui constatait
que 8% des sacs réutilisables contiendraient de l’Echerichia Coli et 97% des consommateurs ne laveraient jamais leurs sacs réutilisables.
Il a souligné que depuis la fin du sac jetable, les hospitalisations et les décès liés aux maladies d’origine alimentaire ont quasiment doublé.

Les matières utilisées pour fabriquer ces sacs participent en effet à la prolifération des bactéries.
Ils sont fabriqués en plastique, jute, tissu et « ils sont trop difficiles à nettoyer. S’ils ont l’air un peu sales, il faut les jeter » affirme le Professeur Hugh Pennington.
Selon lui, le lavage ne serait pas suffisant pour éliminer tout risque de contamination.
Donc, dans l’idéal, il recommande de jeter le sac qui a servi au transport de la viande crue.

En conclusion, faites le tri dans vos sacs, lavez les soigneusement et n’hésitez pas à les jeter quand vous avez le moindre doute sur leur contamination pour vos produits alimentaires…

Une pensée particulière à tous les saccuplastikophiles.

Docteur DENJEAN qui redouble de vigilance au nettoyage de ses sacs à provisions…

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Un filtre nasal pour traiter les allergies aux pollens


Un nouveau type de filtre nasal soulagerait les patients souffrant du rhume des foins. C’est le résultat d’une étude danoise publiée dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Des chercheurs appartenant à l’Université d’Aarhus (Danemark) ont mis au point ce filtre qui est très petit, de la taille d’une lentille de contact.
Pour être efficace, il doit être introduit dans les deux narines.
Son but est de bloquer les particules présentes dans l’air et essentiellement retenir le pollen, principale cause de la rhinite allergique saisonnière.

D’après ces chercheurs, un premier test fait avec ce filtre a donné des résultats positifs.
Le filtre permet une diminution significative des symptômes ORL sur le plan clinique.
Les patients ont particulièrement constaté une diminution des éternuements, des démangeaisons et nettement moins d’écoulement nasal.

D’autre part le filtre nasal, une fois mis en place, n’a pas eu d’incidence sur le type de respiration : les patients n’ont effectivement pas respiré davantage par la bouche.
Il faut d’ailleurs noter que non seulement l’irritation nasale à diminué mais aussi l’irritation de la gorge des patients, car ceux qui ont utilisé le filtre nasal ont vu l’irritation de la gorge diminuer en moyenne de 75%.

Cette découverte est intéressante car actuellement il n’existe que deux façons de lutter contre le pollen : soit prendre des antihistaminiques pour lutter contre l’allergie, mais cela ne fait que diminuer les symptômes, soit pratiquer la désensibilisation.
Cette dernière consiste à injecter des doses progressivement croissantes de l’allergène, jusqu’à ce que la personne supporte effectivement le produit.
Cette désensibilisation par injection doit être forcément régulière pour une efficacité optimale et il faut nécessairement la poursuivre sur 2 à 3 ans, voire plus.

Ces premiers résultats sont tellement encourageants que ces chercheurs envisagent de tester l’effet du filtre plus largement.

Docteur DENJEAN toujours aussi vigilante aux effets des pollens, année après année.

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Un demi-avocat au déjeuner permet de gérer les fringales et la glycémie


Grignoter entre les repas est mauvais pour la santé.
Alors comment éviter de grignoter entre les repas ?
Et bien une étude américaine parue dans Nutrition Journal affirme que manger la moitié d’un avocat au déjeuner permettrait de mieux gérer la faim, mais aussi le taux de glucose dans le sang.

L’avocat est originaire d’Amérique centrale, surtout des zones d’altitude du Mexique, et c’était un fruit consommé par les Aztèques et les Mayas il y a plus de 8000 ans.

L’avocat a été introduit en Europe en 1526 par les espagnols qu’ils importèrent de Colombie.
Le nom donné alors par les indiens locaux était « aguacatl » puis aguacate en Espagne (lui même dérivé du mot de langue nahuatl « ahuacatl » qui signifie testicule par analogie à la forme de cet organe) et enfin avocat en France.
Il a d’abord été cultivé aux Antilles dès 1750.
En France on consomme particulièrement les variétés Fuerte, Ettinger et Hass.

Il est réellement apparu en France depuis 300 ans mais il est vraiment apparu sur nos tables dans les années 50.
Les Français en consomment en moyenne 2kg200 par an et par personne.

L’avocat est le fruit de l’avocatier (Persea americana) qui est un arbre de la famille des Lauraceae qui peut atteindre 5 mètres de hauteur, au feuillage dense et persistant, et qui appartient à la même famille que le laurier sauce ou du cannelier.
Il existe plusieurs variétés d’avocats et dans de nombreux pays ce qui fait qu’on le trouve à n’importe quelle période de l’année, mais la meilleure période est novembre décembre.
Il se consomme pas trop mur et pour cela il vaut mieux l’acheter encore un peu vert et le faire mûrir dans un papier journal.
Ainsi on le consommera à point.

Un avocat moyen contient 250 calories et c’est un des rares fruits à contenir des graisses mais ce sont des lipides intéressants car ce sont essentiellement des acides gras mono-insaturés.
Il est riche en fibres solubles et insolubles, en vitamine C et vitamine E.
Il est aussi source de vitamine B6 , vitamine B1, B2, B3, B9, vitamine K, vitamine B5, cuivre, phosphore, magnésium, potassium, fer, zinc, manganèse.
Les fibres solubles préviennent les maladies cardiovasculaires et les fibres insolubles protègent l’intestin et évitent la constipation.
Les fibres solubles en outre ralentissent l’absorption du glucose et aide au contrôle du diabète de type 2.
L’avocat peut également contribuer à faire baisser le taux de cholestérol. Aussi, manger quotidiennement de l’avocat permet de lutter contre certains cancers, certaines maladies de l’œil et d’autres maladies liées au vieillissement.

L’avocat contient 72% d’eau et aussi un sucre le D-mannoheptulose, qui aurait semble t’ il le pouvoir d’agir sur la glycémie et le poids.
La valeur nutritionnelle pour 100 grammes d’avocat : calories 220 kcal, protéines 2 grammes, glucides 3,5 grammes, lipides 22 grammes,
L’avocat à une texture douce et onctueuse qui s’explique en partie par sa teneur en gras. Le ratio de graisses insaturées (les bonnes) par rapport aux graisses saturées (les mauvaises) est d’environ 6:1.

L’avocat est de plus un fruit riche en anti-oxydants.
C’est le fruit le plus riche en phytostérols bénéfiques pour le cœur car ils réduisent le cholestérol LDL de 10% lors d’une alimentation normale.
De plus les matières grasses de l’avocat permettent une meilleure absorption des caroténoïdes et du lycopène présent dans certains fruits et légumes, autres anti oxydants.

De plus, de récentes études prometteuses ont montré qu’un extrait de chair d’avocat aurait le pouvoir de diminuer la multiplication des cellules cancéreuses, de la prostate entre autres.

Normalement on conseille un quart d’avocat pour un enfant et un demi pour un adulte d’un avocat de taille moyenne.

Dans cette étude américaine, les chercheurs ont cherché à vérifier si la consommation d’avocat lors d’un repas influençait la satiété, le niveau de sucre sanguin et aussi la réponse à l’insuline après un repas.
Pour cela 26 adultes en surpoids mais en bonne santé, 16 femmes et 10 hommes, ont participé.
La moyenne d’âge était de 40,8 ans et l’IMC (indice de masse corporelle) moyen de 28,1.

Les participants de cette étude ont mangé un petit-déjeuner classique, suivi au déjeuner d’un des trois repas suivants : soit un repas sans avocat, soit un repas standard où l’avocat remplaçait un autre aliment, soit un repas avec un demi-avocat en plus.
Chaque participant a testé les trois repas sur des journées différentes espacées d’une semaine.

Les résultats ont été très significatifs : les participants ayant mangé la moitié d’un avocat lors de leur repas de midi ont eu une diminution de 40% de la faim pendant les 3 heures suivant le repas par rapport à ceux qui ont mangé un repas sans avocat.

La richesse en fibres de l’avocat favorise donc la satiété et influence la réponse du glucose et de l’insuline.

Lors de cette étude d’ailleurs, la glycémie à été vérifiée et les niveaux de sucre dans le sang n’ont pas augmenté chez les personnes qui ont consommé un avocat par rapport à ceux qui n’en ont pas consommé bien que l’avocat augmente les apports caloriques et glucidiques.
30 minutes après le début du repas avec l’avocat, il y avait une atténuation de l’élévation des niveaux de glucose dans le sang, ainsi que les taux d’insuline.

La conclusion est donc que le fait de manger un demi-avocat favorise le contrôle de la glycémie après le repas et augmente la sensation de satiété, ce qui est intéressant chez des personnes en surpoids.

Docteur DENJEAN qui favorise toujours son approvisionnement en avocats pour de multiples présentations culinaires.

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Le riz est bon pour la santé


Le riz est la première céréale dans le monde pour l’alimentation.
C’est un excellent apport d’énergie et il est facile à cuisiner.
On peut le manger seul ou l’intégrer dans de multiples plats. Chauds ou froids.
Il existe plus de 40.000 variétés de riz à travers le monde.

Le riz est un féculent qui apporte des protéines végétales mais aussi des glucides complexes.
Les glucides complexes ont la propriété de se libérer progressivement, lentement dans l’organisme en fournissant ainsi l’énergie au fur et à mesure des besoins.
Le riz en lui même ne fait donc pas grossir, mais les sauces accompagnatrices oui.
Les nutritionnistes recommandent d’ailleurs de porter la consommation de glucides à plus de 50% des apports énergétiques journaliers.

Le riz complet est constitué de grains entiers non raffinés car la couche externe – ou son – n’a pas été enlevée, les bienfaits nutritionnels sont donc maximum.
Le riz complet cuit contient en effet environ 24% d’amidon, 2,5% de protéines, 0,8% de lipides et 1,4% de fibres.
Il est aussi constitué de vitamines du groupe B et de nombreux éléments minéraux (phosphore, potassium, magnésium, calcium, zinc, fer).
Le riz complet permet l’apport de 12 acides aminés essentiels (arginine, histidine, lysine, triptophane, phenylalanine, tyrosine, leucine, isoleucine, thréonine, méthionine, cystine, valine).
Le riz complet est un des rares aliments à apporter ces 12 acides aminés avec le Quinoa, autre grain contenant tous les acides aminés, dans une proportion d’ailleurs supérieure au riz complet.

Des études épidémiologiques montreraient d’ailleurs que le riz complet permettrait de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité et même de certains cancers.

Le lien entre consommation de riz et une bonne santé vient d’être démontré, grâce aux travaux de la nutritionniste américiaine Theresa Nicklas et publiés dans la revue Food and Nutrition Sciences.

Les adultes qui consomment du riz ingèrent moins de graisses saturées et de sucres ajoutés et consomment plus de légumes, de fruits, de viandes.

Theresa Nicklas et son équipe ont analysé l’alimentation de 14386 volontaires, entre 2005 et 2010.
Les volontaires ont mangé indifféremment riz blanc et riz brun.

Et la conclusion de cette étude serait que le riz aiderait à manger plus sainement et apporterait tous les éléments nutritifs dont le corps a besoin.
Mais bien sûr on parle de riz sans sauce, ni crème !

Selon Theresa Nicklas :
« Les résultats de notre équipe montrent que les adultes qui consomment du riz ont une quantité supérieure de potassium, de magnésium, de fer, de vitamine B9 et de fibres, et ils ingèrent moins de graisses saturées et de sucres ajoutés », explique t-elle. « Manger du riz est aussi associé à la consommation de légumes, de fruits, de viande et de haricots ».

Le riz permet aussi d’apporter les glucides nécessaires : il est riche en glucides complexes, 100 grammes de riz blanc couvrent en moyenne entre 15 et 20% des apports journaliers recommandés en glucides.

Mais le riz blanc surtout peut parfois favoriser le diabète.
En 2012, des chercheurs de l’Université de Harvard ont passé en revue 4 études menées dans des pays différents : la Chine, le Japon, l’Australie et les Etats-Unis, soit sur un total de 352384 personnes suivies pendant 4 à 22 ans.

Leurs résultats ont été publiés dans le BMJ (British Medical Journal), montrant qu’une consommation plus importante de riz blanc est associée à un risque significativement plus élevé de diabète de type 2.

Les auteurs recommandaient de se tourner plutôt vers le riz basmati et les céréales complètes, possédant un index glycémique plus bas.

D’ailleurs en 2010, des chercheurs américains avaient poursuivi une étude publiée dans la revue JAMA (Journal of the American Medical Association) démontrant que les gros consommateurs de riz brun avaient moins de risque de développer un diabète de type 2 que les consommateurs de riz blanc.
Le risque se trouve diminué de 11%.

Rappelons que nos grands-mères utilisaient l’eau de la cuisson du riz pour aider à traiter les diarrhées légères et non graves chez l’adulte car cette eau aide à réduire le nombre de selles.

Le Docteur Walter Kempner a déjà prouvé les vertus du riz en 1934, alors qu’il était médecin au Duke Hospital, il a créé une diète pour les patients atteints d’hypertension artérielle maligne et d’atteintes rénales.
Cette diète, à base de riz, s’est montrée très efficace pour traiter ces maladies mais aussi pour perdre du poids et retrouver la santé.
Ainsi, elle devint rapidement célèbre et attira de très nombreux patients.

Rappelons que le programme national Nutrition Santé (PNNS) indique que les féculents sont « une bonne manière d’éviter la prise de poids, puisqu’ils permettent de tenir entre les repas et évitent ainsi le grignotage à tout moment de la journée » et le PNNS recommande d’en manger à chaque repas, de préférence avec des légumes.

Alors, invitons très souvent le riz à notre table, riz complet de préférence, biologique et rappelons surtout que c’est un aliment sans gluten.

Docteur DENJEAN qui a toujours aimé le riz quelqu’il soit, nature ou avec des légumes…

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Le cancer du sein favorisé par 17 substances


Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme.

Il est en constante augmentation et mieux détecté notamment en raison du dépistage mis en place depuis 2004, mais le taux de mortalité par cancer du sein a diminué de 13% en 10 ans grâce aux progrès thérapeutiques mais surtout grâce au dépistage organisé qui favorise les diagnostics précoces et permet donc de traiter la maladie plus précocement et plus efficacement.

Récemment une étude a identifié des substances favorisant le cancer du sein :

La revue Environmental Health Perspectives a établi la liste des 17 substances chimiques les plus cancérigènes, surtout en cause dans le développement du cancer du sein.

Il s’agit essentiellement de produits chimiques présents dans les carburants d’essence, le gasoil et les gaz d’échappement des véhicules. (Benzène et butadiène).
Sont aussi particulièrement en cause les ignifuges, les textiles anti-tâches, les dissolvants, les produits décapants pour la peinture et certains dérivés de désinfectants utilisés dans le traitement de l’eau potable.

Le Dr Ruthann Rudel, Directeur de la Recherche au Silent Spring Institute à Newton (Massachusetts), co-auteur de ces travaux déclare que « Ces informations guideront les efforts pour réduire le contact avec ces substances liées au cancer du sein et aideront les chercheurs à étudier comment les femmes en sont affectées ».

En effet, de nombreuses femmes sont exposées quotidiennement à ces produits chimiques.

À la suite de ces travaux, les chercheurs conseillent sept précautions :

1/ Limiter le plus possible l’exposition aux émanations d’essence ou de gasoil et aux gaz d’échappement des véhicules.

2/ Utiliser une hotte aspirante de cuisine lors de la cuisson des aliments et bien sûr réduire la consommation d’aliments carbonisés (barbecue grand producteur d’acrylamid).

3/ Eviter l’achat de meubles contenant de la mousse de polyuréthane et s’assurer qu’ils n’aient pas été traités avec des ignifuges.

4/ Eviter les tapis et tous les tissus d’ameublement traités pour être résistants aux taches.

5/ Si l’on ne peut se passer de faire nettoyer ses vêtements à la teinturerie, choisir un teinturier qui n’utilise pas de perchloroéthylène ou d’autres solvants.

6/ Il faut filtrer l’eau avec un bon filtre à charbon avant de la consommer.

7/ Enfin, il faut réduire l’exposition aux substances chimiques contenues dans les poussières de l’habitation en retirant ses chaussures à l’entrée de la maison, et en utilisant un aspirateur doté d’un filtre HEPA à particules.

À cette liste il convient d’apporter la surveillance toute particulière sur les aliments qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique et qui nous font ingérer : herbicide, pesticides, retardant de récolte et divers engrais chimiques responsables de multiples maladies.

Julia Brody, Directrice Générale du Silent Spring Institute et co-auteur de l’étude déclare :

«Réduire l’exposition aux produits chimiques toxiques pourrait sauver la vie de nombreuses femmes», estime en y ajoutant : «quand on parle aux gens de cancer du sein, le risque présenté par les substances chimiques ne leur vient pas à l’esprit le plus souvent».

Docteur DENJEAN toujours attentive aux effets de notre environnement et particulièrement motivée dans son information.

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L’alimentation crue


Depuis un certain nombre d’années il existe un engouement pour l’alimentation crue, dite vivante, et ce phénomène est notamment mondial.

L’alimentation crue ou, encore appelée par les américains, raw food, Sunfood (alimentation du soleil) ou Rainbow Diet (diète arc-en-ciel) ne manque d’ailleurs pas d’information sur ce sujet, soit sur internet soit dans les publications de livres.

Et en plus le relais des vedettes hollywoodiennes qui proclament haut et fort être des adeptes, comme Demi Moore ou Barbra Streisand.

Aux États-Unis, il existe plus d’une vingtaine de restaurants spécialisés dans l’alimentation vivante.

Ce type d’alimentation existe, en fait depuis fort longtemps.
En effet, au début du XXème siècle, la traduction de l’Évangile de paix des Esséniens a révélé qu’elle était pratiquée voilà plus de 2000 ans par cette ancienne secte, dont on dit qu’ils pouvaient vivre jusqu’à 120 ans.
Plus proche de nous, au XXème siècle, Ann Wigmore et Viktoras Kulvinkas, fondateurs de l’Institut de santé Hippocrate, ont repris la promotion de ce régime.

Les recherches ont plus d’une fois montré que l’alimentation traditionnelle (surtout lorsque l’on ingère des aliments dits transformés) provoque des problèmes de santé, des baisses d’énergie, des allergies et de l’hypertension artérielle, des problèmes cardio-vasculaires ou intestinaux.
Donc, ce n’est pas une alimentation idéale sur le plan santé même si elle est flatteuse au goût.

Notre mode de vie occidental est surtout marqué par la malbouffe, la junk food et la sédentarité, tout cela entraînant de multiples maladies dites de civilisation.
Ainsi, il est reconnu que le cancer ou les maladies cardio-vasculaires font nettement beaucoup plus de victimes que les accidents de la route.

D’ailleurs, beaucoup d’experts disent qu’un certain nombre de maladies mortelles, ainsi que les maladies chroniques qui empoisonnent notre qualité de vie, sont le résultat direct d’une alimentation bien trop grasse ainsi que trop sucrée et trop salée, bien trop riche en protéines, très souvent trop copieuse.
Il en est de même de notre de vie trop sédentaire, accrochés aux technologies modernes, que ce soit la voiture, la télévision, les ordinateurs, ou les téléphones.
Tout cela contribuant à nous faire vivre dans un monde de stress permanent.

Mais en changeant notre mode de vie, un bon nombre de maladies chroniques sont réversibles.
On peut en effet agir sur le déséquilibre de notre métabolisme lié aux abus auxquels nous l’avons soumis puisqu’il ne parvient plus à éliminer les toxines accumulées.

L’alimentation crue dite vivante semble relever ce défi.

Les aliments crus possèdent eux, tous les enzymes nécessaires pour s’auto-digérer. Quand on fait cuire des aliments, on détruit leurs enzymes.
Les aliments cuits ne contiennent pas d’enzymes vivants, ils ont donc besoin des enzymes de notre corps pour la digestion et l’assimilation des nutriments.

Les aliments crus sont riches en vitamines, minéraux, acides aminés, oxygène, sucres naturels et enzymes qui disparaissent dès que les aliments sont cuits.

De par leur richesse, les aliments crus améliorent donc la digestion, l’élimination, ils donnent plus d’énergie et font baisser le cholestérol et favorisent la perte de poids.

Alors quel est le principe du manger cru ?

Le principe de base de manger cru consiste à se nourrir (de 75% à 100%) d’aliments frais alcalinisants qui n’ont pas été transformés, ni cuits à plus de 40°, exception faite de la germination et de la fermentation.

C’est à dire :

– Fruits
– Légumes
– Noix
– Graines
– Graines germées
– Algues
– Épices

L’alimentation crue, bien sûr de préférence BIO est naturelle et doit être sans produits laitiers et sans gluten, et très pauvre en protéines animales.

Pourquoi privilégier les aliments alcalinisants ?
Une fois absorbés, les aliments sont oxydés avec formation de résidus.
Lorsque dans ces résidus, on trouve en grande quantité les minéraux tels le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium, on les classe comme «aliments alcalinisants».
L’avantage de ces aliments est de neutraliser les aliments dits «acidifiants» qui produisent de l’acide urique, sulfurique, acétique, lactique et phosphorique.

Donc les adeptes de cette alimentation pensent que les aliments alcalinisants, comme les fruits, les légumes et les graines germées participent au bon équilibre acido-basique de notre organisme.

De plus la germination préconisée dans cette alimentation part du principe que la graine en germination produit son embryon et donne naissance à une nouvelle plante.
Ceci produit à l’humidité et à l’abri de la lumière, après de multiples réactions chimiques dont la synthèse d’enzymes qui permet une prédigestion des glucides, des lipides et des protéines de la graine avec la multiplication de certaines vitamines et, finalement, la production de chlorophylle qui débute lorsque la petite pousse voit la lumière.

L’élément important est donc avec cette alimentation la conservation des enzymes, naturellement présentes dans les fruits, les légumes et la germination, qui sont détruites par une cuisson avec une température supérieure à 47,8°C (118°F).

Cette alimentation est simple à préparer et assez digeste, les aliments crus dits vivants augmentent la vitalité, donnent plus d’énergie, aident à combattre certaines maladies, font disparaître certaines allergies, règlent souvent les problèmes de digestion, aident à obtenir un système immunitaire plus fort, permettent de baisser le taux de cholestérol, et participent à la normalisation du poids.

Par contre, il a été prouvé que les adeptes du cru ont des taux d’antioxydants plus élevés dans le sang.
En outre le taux de bon cholestérol étant un peu trop bas chez les crudivores, il est nécessaire de complémenter avec des graines type sésame, tournesol, courge, etc… ou par des oléagineux telles les noix ou amandes.

L’apport calorique plus faible et une satiété rapide du fait d’un temps de mastication nettement plus long des aliments crus, ce régime fait perdre du poids.
D’ailleurs, des chercheurs allemands ont étudié ce type d’alimentation et ont observé une perte de poids d’environ 10 kg chez les hommes et de 12 kg chez les femmes.

L’alimentation vivante bien conduite ne devrait pas entraîner de carences alimentaires, sauf pour la vitamine B12.
Il faudra donc des suppléments en vitamine B12.
Cependant par mesure de précautions, il vaut mieux éviter cette alimentation chez les enfants et les adolescents ainsi que chez les femmes enceintes.

Enfin, la cuisson détruit une grande partie des vitamines et minéraux des aliments (et plus l’aliment cuit, plus les vitamines et minéraux disparaissent).

Pourtant la cuisson améliore aussi la biodisponibilité des vitamines et minéraux; par exemple, la quantité de lycopène (antioxydant) présent dans les tomates est doublée par 30 minutes de cuisson.
De plus, la cuisson permet à certaines fibres alimentaires d’être beaucoup moins irritantes pour l’intestin.
La cuisson a aussi le pouvoir de tuer les éléments pathogènes et donc d’éviter les toxi-infections et détruire les allergènes de certains aliments.
C’est pourquoi les adeptes du cru doivent absolument et parfaitement laver les fruits et légumes dans de l’eau vinaigrée.

Il est également vrai que la cuisson diminue le pouvoir anticancérigène des aliments, par exemple les isothiocynates des crucifères (Brocoli, Chou, Chou-fleur, Chou Kale, etc….).

En conclusion, on peut privilégier le cru dans l’alimentation mais avec distinction, sans rejeter complètement et définitivement les aliments cuits.
Et lorsque l’on cuit les aliments, éviter de trop les griller, carboniser ou frire car ils seront mauvais pour la santé.

Ainsi comme l’a dit Hippocrate : «Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament, ta nourriture».

Docteur DENJEAN qui privilégie dorénavant l’alimentation crue et se sent nettement plus énergique depuis.

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La résistance aux antibiotiques est une grave menace….


La résistance généralisée aux antibiotiques est en train de devenir une réalité et non plus une grave menace.
Un rapport réalisé à l’échelle mondiale par l’OMS confirme que « cette grave menace n’est plus une prévision, mais bien une réalité dans chaque région du monde, et que tout un chacun, quel que soit son âge et son pays, peut être touché ».
Ce rapport à été présenté le mercredi 30 avril à Genève et porte sur 114 pays.
Il y aurait plus de 2 millions de personnes infectées par des bactéries résistantes chaque année aux Etats-Unis.

Le rapport précise la résistance aux antibiotiques de sept bactéries différentes, bactéries responsables de maladies graves, fréquentes et actuellement soignées facilement, ces bactéries sont responsables de septicémie, d’infections pulmonaires, d’ infections des voies urinaires ou digestives et de la gonorrhée.
Les résultats de ce rapport sont donc alarmants.

Keiji Fukuda, sous-directeur général de l’OMS pour la sécurité sanitaire précise que « Si nous ne prenons pas des mesures significatives pour mieux prévenir les infections mais aussi pour modifier la façon dont nous produisons, prescrivons et utilisons les antibiotiques, nous allons perdre petit à petit les bénéfices de ces médicaments pour la santé publique et les conséquences seront dévastatrices ».
À moins que les nombreux acteurs concernés agissent d’urgence, le monde s’achemine vers une ère post-antibiotiques, où des infections courantes et des blessures mineures pourraient à nouveau tuer ».

Salle Davies, experte en Grande Bretagne déclare dans le Guardian qu’ «Il y a peu de problèmes de santé potentiellement plus importants pour la société que la résistance aux antibiotiques.
Ainsi le risque de développer des maladies qui ne peuvent être traitées augmente, alors que la résistance peut être contrôlée. »

D’après Alan Johnson, de l’Health Protection Agency britannique la médecine moderne est peut-être également à revoir, car elle pourrait exacerber le problème.

Notamment rappelons que certains traitements, comme ceux utilisés contre le cancer, affaiblissent le système immunitaire favorisant donc les infections. Les antibiotiques sont donc dans ce cas la thérapie principale à la moindre alerte de maladie bactérienne.

«Nous devenons de plus en plus dépendants aux antibiotiques dans de nombreux domaines de la médecine, précise-t-il dans les mêmes pages du Guardian. Si nous ne trouvons pas de nouveaux antibiotiques pour gérer ce problème, nous allons droit vers de graves déconvenues».

Des mesures sont prises pour lutter contre cette résistance aux antibiotiques mais elles ne suffisent pas car cela n’existe pas dans de nombreux pays.
L’OMS, donne une série de recommandations aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels de santé.
La résistance des bactéries conduit vers une impasse thérapeutique car il n’y a aucune solution pour traiter les infections qui deviendraient donc mortelles.

L’OMS alerte donc la communauté internationale sur cette résistance aux antibiotiques qui pourrait se révéler « dévastatrice ».

Les antibiotiques ont en effet contribué à faire reculer la mortalité due aux maladies infectieuses au cours du 20ème siècle, ils sont considérés par l’OMS comme l’un des piliers de notre santé, ce qui nous permet de vivre plus longtemps et nettement en bien meilleure santé.

Cette utilisation outrancière des antibiotiques a permis aux bactéries de développer des systèmes de défense contre l’action de ces antibiotiques et certaines bactéries sont même résistantes à tous les antibiotiques disponibles.

Notons aussi que l’UFC Que choisir à déjà alerté sur l’antibiorésistance chez les volailles.
Et n’oublions pas que l’on retrouve des antibiotiques dans le lait !

L’ennui est que même s’il y a une réglementation plus sévère dans le milieu médical ou paramédical, certains éleveurs peu scrupuleux peuvent se procurer des antibiotiques soit par internet soit dans certains pays où la réglementation est bien plus laxiste.

Docteur DENJEAN qui est toujours sensible aux limites des antibiotiques.

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Les allergies au pollen sont en augmentation


Le printemps est là depuis quelques semaines, tout revit et pousse mais avec la floraison les allergies aux pollens flambent.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’allergie aux pollens atteint 30% des adultes et 20% des enfants en France.

Chez les enfants, l’étude de l’ANSES précise que l’allergie aux pollens serait de 7% chez les 6-7 ans, 20% chez les 9-11 ans et 18% chez les adolescents de 13-14 ans.
Bien entendu, ces allergies sont fonction des végétaux présents d’une région à l’autre.

Les allergies aux pollens se manifestent surtout sous forme de rhinites, de conjonctivites, et plus rarement par de l’asthme.

L’Anses précise qu’il existe des prédispositions génétiques à cette forme d’allergie mais qu’elle peut toucher «n’importe quel individu, pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée».

Autre facteur favorisant le développement des allergies aux pollens : le réchauffement climatique qui allonge la durée de la pollinisation et la pollution atmosphérique qui augmente les réactions allergiques des sujets sensibles.
En accentuant l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires, la pollution multiplie les effets secondaires de l’allergie.

L’Anses ajoute que « des études expérimentales montrent également que l’élévation des températures atmosphériques et de la concentration en CO2 rend certains pollens plus allergisants ».

Le Dr David Peden, Professeur de pédiatrie en Caroline du Nord, déclare que « Les grains de pollen sont non seulement plus nombreux mais ils sont aussi plus gros et plus allergisants ».

L’Agence donne certaines recommandations comme gérer les végétaux à pollen, surtout en milieu urbain, actualiser la surveillance des pollens en temps réel et surtout mieux informer les personnes allergiques sur les risques qu’ils encourent.

Docteur DENJEAN toujours aussi vigilante face aux sources allergisantes de pollens.

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Joyeux 1 er mai à tous mes abonnés


Bonjour,

En ce 1 er Mai, je vous offre ce brin de muguet, symbole de bonheur.
Je vous remercie tous pour votre fidélité et vos encouragements.
Aujourd’hui, j’ai 1309 abonnés et j’en suis à 682668 visites sur mon blog.
Je suis très touchée par votre fidélité et vos encouragements lors de vos commentaires publics ou lors de vos gentils messages privés.
Alors profitez de ce jour de repos un peu spécial pour savourer tout ce que la vie peut vous apporter de petits bonheurs qui feront de cette journée un grand bonheur.

Docteur DENJEAN qui trouve sympathique cette journée où l’on s’offre un brin de muguet symbole de bonheur…

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Augmentation des crises cardiaques avec le changement d’heure d’été


Le passage à l’heure d’été, fin mars, a fait perdre une heure de sommeil.
Ce changement d’heure à de lourdes conséquences car on estime qu’il dérègle l’horloge biologique bien plus que le jetlag.

Une étude américaine faite par des chercheurs de l’American College of Cardiology, basé à Washington, et publiée récemment dans la revue en ligne Open Heart démontre que le nombre de crises cardiaques augmenterait au moment du changement d’heure d’été.
Inversement, le mardi suivant le passage à l’heure d’hiver qui nous fait gagner une heure de sommeil dans la nuit du samedi au dimanche précédent, le nombre de crises cardiaques chute de 21%.

Les chercheurs ont étudié les causes d’admission pour un problème cardiaque aux urgences des hôpitaux non-fédéraux du Michigan.
Cette étude à été faite sur les quatre dernières années.

Les urgences de ces hôpitaux ont enregistré une hausse moyenne de 34% des infarctus entre la semaine précédant le passage à l’heure d’été et le lundi suivant.

Avec un pic de 25% le premier lundi suivant le changement en heure d’été, 25% de plus par rapport aux autres lundis de l’année.
Puis les infarctus diminuent ensuite progressivement les jours suivants.

Les chercheurs concluent donc que les personnes avec un risque de maladies cardio vasculaires présentent un risque accru après le passage à l’heure d’été.

Deux explications évidentes pour ce phénomène :
Le manque de sommeil bien sûr, mais aussi le stress (causé par la perturbation du cycle du sommeil et le fait de commencer ainsi une nouvelle semaine de travail).

D’ailleurs, une étude française a prouvé que la consommation de médicaments (surtout les psychotropes) augmente de 19% au moment du changement d’heure.

Docteur DENJEAN qui a toujours du mal à supporter le passage à l’heure d’été.

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Cuire les aliments trop intensément nuit à notre santé


L’ Académie nationale de pharmacie a émis une mise en garde au sujet de la façon de cuire les aliments.
En effet, lors d’une cuisson trop intense, il se produit la glycation des protéines, ou «réaction de Maillard», et donc des «produits de glycation avancée» (AGE) qui se forment secondairement.
C’est une réaction chimique qui se produit entre un acide aminé (élément de base des protéines) et un sucre comme le glucose, le fructose ou le lactose.

Ainsi, lorsque les aliments sont cuits trop brutalement ou à températures trop élevées, des produits nocifs et dangereux pour l’organisme comme l’acrylamide sont libérés.
Cette réaction de Maillard est reproduite à chaque fois que l’on fait griller du pain blanc pour en faire un toast de couleur brune.
L’acrylamide est une substance découverte en 2002 par des chercheurs de l’Université de Stockholm, en Suède, à forte potentialité cancérigène et neurotoxique et qui accélère le vieillissement.

Donc, il est très important de réfléchir à la façon dont on va préparer les aliments achetés.
On savait qu’un aliment trop gras, trop épicé ou trop assaisonné est déjà nocif mais de plus un aliment trop cuit peut rapidement perdre ses bienfaits et même devenir nocif s’il est mal cuit.

Les AGE ont déjà tendance à exister spontanément dans le corps humain lorsque la concentration de sucre dans le sang est élevée lors d’une hyperglycémie (Diabète).
Mais ils peuvent aussi donc être fabriqués lors de la cuisson des aliments à partir de sucres et de protéines de par la chaleur absorbée.

Le Professeur Jean-Luc Wautier, de l’Université Denis-Diderot (Paris), a expliqué que cette réaction de glycation est «responsable de la couleur brune de certains pains, du pain d’épice, des sirops colorants, des boissons alcoolisées ou des sodas». Cette réaction donne le goût particulier des aliments frits.

« Il s’agit surtout d’aliments issus de la friture de la pomme de terre comme des frites ou des chips et de céréales grillées ainsi que du café », explique le Professeur Eric Boulanger, spécialiste en biologie du vieillissement à l’Université Lille 2.
D’autres recherches ont retrouvé l’acrylamide dans les fruits secs, les légumes cuits au four, les olives noires et certaines noix rôties.

Outre la durée et la température de cuisson, les recherches ont démontré que la formation d’acrylamide dépendait aussi beaucoup de la teneur de l’aliment en asparagine.
L’Asparagine est un acide aminé ayant une structure chimique comparable à celle de l’acrylamide et qui pourrait être transformée en acrylamide par la chaleur élevée, au cours de cette réaction de Maillard.

Une liste des aliments responsables de production d’acrylamide à été confirmée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) selon qui, huit aliments seraient responsables de 80% des apports en acrylamide : frites, frites au four, croustilles de pomme de terre, céréales, pain grillé, biscuits, pain blanc trop cuit et café.
Il faut donc bien de la chaleur pour amorcer cette réaction de cuisson qui déclenche une transformation chimique aboutissant au «brunissage» (carbonisation) des aliments et à différents composés donnant ces odeurs et des saveurs particulières aux aliments brunis.
Les AGE sont retrouvés dans ces parties, roussies, carbonisées, bien cuites qui surviennent lorsque l’on fait trop griller ou frire un aliment.

Aucune trace d’acrylamide n’a été encore détectée dans les aliments qui ont été bouillis, pochés ou cuits à la vapeur. Ceci grâce à la température maximale de ces modes de cuisson, qui ne dépasse pas généralement 100°C, et aussi par le fait qu’il n’y a pas de réaction de brunissage.

Ces substances nocives, étudiées depuis longtemps par les chercheurs ont un « effet délétère notamment dans le diabète, l’insuffisance rénale et lors du vieillissement », car elles s’accumulent dans l’organisme et entraînent un dysfonctionnement des vaisseaux sanguins.

Dans une récente étude, le Professeur Boulanger a établi un lien entre les AGE et une accélération du vieillissement vasculaire, avec une rigidité des artères et une hypertension.
En outre d’après le Professeur Boulanger, des études américaines ont également constaté un rapport, chez l’homme et chez l’animal, entre ces AGE et une atteinte précoce de la mémoire et des atteintes cérébrales identiques à celles de la maladie d’Alzheimer.

« Mais ces effets restent encore largement méconnus du grand public », a expliqué le Professeur Jean-Pierre Foucher, président de l’Académie nationale de pharmacie.

Alors comment cuire ses aliments ?

Il faut absolument surveiller les modes de cuisson en privilégiant les basses températures (moins de 120°C et même l’idéal serait moins de 100°C) et les cuissons à l’eau, à la vapeur.
Il faut, bien sur, surveiller l’huile de friture ou de cuisson, ne surtout pas la surchauffer et ne pas trop faire dorer les produits lors du rôtissage ou lors des grillades.
Et surtout éviter de consommer les zones les plus brunes ou noires apparues lors de la cuisson.
Bien entendu, le barbecue traditionnel présente tous les dangers si l’on isole pas les aliments du charbon de bois.

Je rappelle que fin 2013, la Food and Drug Administration aux Etats-Unis a fait les mêmes recommandations au sujet de l’acrylamide.

Alors soyons vigilants et sélectifs pour une meilleure alimentation privilégiant la basse température…

Docteur DENJEAN qui respecte toujours les temps et les températures maximum de cuisson.

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Le cancer du pénis est en augmentation certaine


Le cancer du pénis est un cancer masculin rare par rapport à celui de la prostate et celui des testicules.

Une étude récente publiée dans Cancer Causes and Control par l’association Orchid, spécialisée dans les cancers masculins a montré que le cancer du pénis est en augmentation dans le monde entier.
Il a en effet augmenté de plus de 20% ces trois dernières décennies.
Certes c’est un cancer qui reste plutôt rare puisque l’on recense 1 cas sur 100000 personnes mais il peut être grave si on ne le détecte pas à temps et donc il faut prêter attention au moindre signe.

Plusieurs explications sont évoquées devant cette hausse :

Tout d’abord, un manque d’hygiène et le Professeur Pierre Mongiat-Artus, urologue à l’hôpital Saint-Louis à Paris déclare que «Les gens qui ne se lavent pas ont une pullulation microbienne qui peut entraîner une inflammation impliquée dans le développement de ce cancer».
Les MST (maladies sexuellement transmissibles) et en tête le papillomavirus, peuvent aussi être une cause.

Enfin, une diminution des défenses immunitaires peut provoquer un terrain propice au développement de ce cancer.

Il faut donc être en alerte devant le moindre signe clinique :

L’association française d’urologie a établi les signes cliniques qui doivent alerter et conduire à une consultation chez un dermatologue ou urologue : tache rouge persistante sur le gland, des sensations de brûlures ou de démangeaisons, un gonflement, apparition et développement d’une tuméfaction en forme de chou-fleur, voire un saignement au niveau du prépuce, et au maximum une impossibilité de décalotter.

Les hommes doivent absolument apprendre à s’examiner tout comme le font les femmes pour le dépistage du cancer du sein.

Et pourtant, certains patients ne consultent pas car ils ne souffrent pas et sont malgré tout aussi gênés.
Il est pourtant impératif de consulter rapidement des les premiers signes car le traitement est plus simple.

À un stade plus évolué, l’ablation de la tumeur est programmée car la chimiothérapie ou à la curiethérapie ne suffisent malheureusement pas.

La chirurgie à un stade avancé de la tumeur est mutilante et peut même aller jusqu’à l’amputation.

Alors quelle attitude préventive adoptée ?

Les hommes doivent comprendre l’importance de l’hygiène corporelle et faire une toilette intime avec décalottage complet, nettoyage à l’eau et au savon puis sécher méticuleusement.
En outre il est très important de toujours essuyer le gland après avoir uriné sinon l’urine qui est acide s’infiltre sous le prépuce et peut provoquer des inflammations répétées qui entraînent une irritation qui peut devenir permanente et devenir le lit du cancer.

De plus, l’arrêt du tabac est important, car la cigarette augmente toujours les risques.

Donc, Messieurs, examinez vous régulièrement et à la moindre alerte n’hésitez surtout pas à consulter….

Docteur DENJEAN qui a toujours l’esprit en alerte devant le moindre signe persistant….

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L’hyperphagie


L’hyperphagie (ou Binge eating disorder, en anglais) est une conduite alimentaire anormale mal connue proche de la boulimie mais qui doit en être différenciée.

C’est un trouble du comportement alimentaire à part entière.

C’est une envie de manger impérieuse qui se différencie de la boulimie par l’absence de troubles annexes tels les vomissements, la prise de laxatifs ou la pratique intense et exagérée d’une activité physique dont le but est de contrôler le poids.

Dans le cas de l’hyperphagie, Il y a donc dans ce cas un retentissement sur le poids.

Les accès d’hyperphagie consistent en l’absorption sur un temps très court (moins de deux heures) d’une quantité phénoménale de nourriture, avec aucun moyen de s’arrêter.
La personne s’isole pour consommer nerveusement et sans aucune faim, les aliments.
C’est une consommation rapide et la nourriture est engloutie en grande quantité, sans mastication et absorbée en continu.
Les aliments sont même mangés à même la boîte ou le paquet.

Ces accès d’impulsions alimentaires se répètent au minimum deux fois par semaine.

L’absence de signes de satiété pousse ces personnes à se nourrir sans discontinuer jusqu’à ce que des douleurs abdominales surgissent et les obligent à s’arrêter.

Cette sur alimentation est destinée à donner une impression de soulagement d’un profond mal-être.

Il faut savoir que cette hyperphagie peut parfois survenir après de multiples régimes restrictifs !

Le Professeur Philip Gorwood, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne (Paris) déclare : «Au début, le sujet mange des aliments plaisants au goût puis finit par manger tout ce qui lui passe sous la main comme des boîtes de cassoulet froid, jusqu’à avoir la sensation de s’être rempli et parvenir à se sentir apaisé».

Mais cet apaisement est court car les malades décrivent ensuite un fort sentiment de culpabilité et un grand dégoût de soi.
Vient ensuite une prise de poids qui aggrave le sentiment de mal être et entraîne une grande souffrance morale.

Le mal être à son tour s’aggrave et vient donc une spirale infernale qui provoque des crises de plus en plus fréquentes et de plus en plus importantes.

L’hyperphagie touche aussi bien les femmes que les hommes et serait plus courante à la trentaine.

Le traitement est difficile et consiste en une thérapie cognitivo comportementale afin de modifier les comportements inadaptés face à la nourriture.
Cette thérapie est parfois associée à des antidépresseurs.

Docteur DENJEAN qui n’a jamais été sujette à l’hyperphagie.

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Les actifs, le manque de sommeil et les transports


Le 28 mars 2014 a eu lieu la 14ème journée du sommeil.
Cette année, le thème choisi était «Sommeil et transport» que ce soit le transport en métro ou en train voire bien sûr en voiture.
Les spécialistes de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), qui ont organisé cette journée de sensibilisation sur le sommeil, ont étudié plus particulièrement le sommeil des personnes actives qui sont obligées de prendre un transport pour aller travailler.

Les divers aspects abordés par l’INSV ont été le type de transport utilisé et son éventuelle influence sur la qualité ou la durée du sommeil.
Ils ont enquêté sur la possibilité de récupération éventuelle d’un sommeil insuffisant dans les transports en commun et surtout sur les méthodes pour éviter la somnolence en voiture.

Les résultats montrent que 36% de la population active dort moins de 6 heures par nuit.
C’est nettement insuffisant pour la majorité d’entre nous et cette dette de sommeil provoque une somnolence dans la journée.

Le danger majeur est dû aux conséquences graves en cas de conduite automobile.

L’INSV a d’ailleurs noté que sur 77% d’actifs qui prennent le volant pour aller travailler, 17% déclarent avoir eu un accès de somnolence au volant au minimum une fois par mois.

Mais le plus Inquiétant est qu’un actif sur dix avoue s’être endormi au volant au moins une fois dans l’année passée et surtout ne s’être pas arrêté au premier signe de fatigue pressé d’arriver à l’heure.

L’enquête de l’INSV montre que 39% des actifs s’endorment au moins une fois dans le métro, le bus ou le train, soit à l’aller, soit au retour.

Le Professeur Damien Léger, président de l’INSV déclare d’ailleurs que : «En moyenne, ceux qui dorment dans les transports récupèrent 23 minutes de sommeil, ce qui est la durée idéale d’une sieste».

En fait, même passé 19 heures, une courte sieste à un effet réparateur et n’empêche aucunement l’endormissement au coucher.

Le Professeur Damien Léger préconise d’aménager dans le futur dans les transports des wagons pour les gens qui veulent dormir et récupérer.

Docteur DENJEAN qui ne prend jamais de risque d’endormissement.

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Le pied d’athlète


On nomme pied d’athlète une infection mycosique au niveau des pieds.
Cette dermatophytose est due à un champignon qui se développe dans la kératine.
Cette affection est extrêmement fréquente et touche en premier lieu les sportifs et ceux qui transpirent beaucoup des pieds.
En effet, les pieds peuvent secréter jusqu’à 15 grammes de sueur par heure pendant un effort physique.

L’humidité due à la sueur est plus intense lorsque les pieds sont enfermés dans les chaussures de sport ou dans des chaussures type tennis ou baskets.

Ensuite si l’on doit marcher pieds nus dans un espace commun comme des vestiaires, des sols jouxtant les piscines, des tatamis, des douches collectives ou des hammams, la contamination des pieds par des champignons est enclenchée !
De là vient le nom de «maladie du pied d’athlète».

Ce pied d’athlète se manifeste par des rougeurs, des démangeaisons qui peuvent être intolérables et un aspect squameux entre les orteils pouvant s’étendre sur la plante des pieds.
À un stade plus avancé, la peau peut se fissurer avec des crevasses plus ou moins profondes et carrément provoquer des coupures très douloureuses entre les orteils.

Dans certains cas, paraissent des vésicules et des cloques qui traduisent une réaction allergique au champignon.

Au maximum, ces fissures se creusent et peuvent effectivement se surinfecter.

Le pied d’athlète est extrêmement contagieux.

En conséquence, pour éviter la contagion de cette infection, certaines précautions sont recommandées et indispensables :

Il est absolument recommandé de marcher avec des sandalettes dans tous les lieux à haut risque de contamination.
Dans les douches au sport, sur les abords de la piscine.

Il est important de ne surtout pas emprunter les chaussures d’une autre personne, ni les chaussettes.

Éviter de mettre des chaussures trop fermées et surtout pas pieds nus et penser à aérer les pieds dès que l’on se déchausse.
Porter de préférence des chaussettes en coton ou en fil d’écosse car les tissus avec des fibres synthétiques favorisent la transpiration et donc la macération.
Les chaussettes doivent impérativement être changées tous les jours, voire plus si l’on fait du sport.

En cas de transpiration importante des pieds, il faut éviter de mettre les mêmes chaussures deux jours de suite, afin de bien les sécher.

Si malgré tout celà, une infection mycosique survient, en même temps que le traitement prescrit il est conseillé de mettre des poudres anti fongiques dans les chaussures de ville, chaussures de sport, chaussons, bottes.

Après le bain ou la douche, les pieds doivent être séchés scrupuleusement pour ne laisser aucune trace d’humidité, et il est indispensable de réserver une serviette spécialement pour eux.

Enfin, la désinfection de la salle de bain est très importante pour éviter la propagation : carrelage, douche et baignoire doivent être lavés avec une préparation javellisée et les tapis de bain lavés et même changés très souvent.

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Une télévision dans la chambre donne des enfants obèses


Des scientifiques de l’Université de Dartmouth ont étudié le retentissement dans les foyers occidentaux de l’habitude de plus en plus fréquente d’installer une télévision dans la chambre des enfants.
Les résultats ont été publiés dans la revue JAMA Pediadrics.

Un sondage réalisé par téléphone en Grande-Bretagne a démontré que 60% des enfants de 10 à 14 ans possèdent une télévision dans leur chambre !

Les scientifiques ont donc analysé diverses données médicales et comportementales de 3055 enfants de cette tranche d’âge pour vérifier si en regardant la télévision dans leur chambre il y avait une incidence sur le poids.

Les résultats sont édifiants : les enfants ayant une télévision dans leur chambre présentent un surpoids par rapport aux autres.

Ainsi, leur indice de masse corporelle a augmenté d’un demi-point en deux ans et de 0,75 point en quatre ans par rapport aux autres enfants.

Selon les auteurs, cette pratique favorise la sédentarité et le manque de sommeil, deux facteurs associés à l’obésité.

À ce sujet, une étude britannique du Medical Research Council de l’Université de Londres a révélé « qu’à cause des écrans, seul un enfant sur deux pratique un exercice physique ».

En outre, le fait de passer du temps devant un écran perturbe la qualité et la durée du sommeil.

Or le manque de sommeil perturbe la zone du cerveau qui commande l’alimentation et la satiété et mal dormir ferait donc grossir.

Une autre étude américaine réalisée à l’Université de Californie a d’ailleurs démontré que «les aliments les plus caloriques étaient particulièrement recherchés par les personnes privées de sommeil d’où le lien entre le manque de sommeil, le gain de poids et l’obésité».

Autre facteur aggravant, les publicités alimentaires qui privilégient les jeunes comme cibles, en vantant les produits riches en calories.

Tout ceci est inquiétant car l’obésité entraîne à long terme de nombreuses pathologies.

Aux États-Unis, 8% des enfants âgés de 2 à 5 ans sont obèses.

En France, en 2012, l’obésité et le surpoids concernaient respectivement 3,5% et 4,5% des enfants, selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

Chaque année, l’obésité dans le monde entraîne le décès de plus de 3 millions de personnes tous âges confondus, en raison d’un diabète, d’une hypertension artérielle et bien d’autres pathologies liées au surpoids comme certains cancers.

L’OMS conseille d’ailleurs de pratiquer au moins 60 minutes d’activité par jour pour les enfants de 5 à 17 ans et au minimum 150 minutes d’exercice modéré par semaine pour les adultes.

Docteur DENJEAN qui, de plus en plus, remplace la télévision par un bon livre ou la rédaction d’un article sur son blog.

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Protéger sa vue sur les pistes de ski est indispensable


Le ski et les vacances de neige ne sont pas terminés et les pistes de ski continuent à être effectivement très fréquentées.
A la neige, non seulement il faut protéger sa peau et ses lèvres des rayons solaires mais aussi particulièrement ses yeux.

L’Association nationale pour l’amélioration de la Vue (AsnaV) prodigue à nouveau des conseils pour préserver notre capital visuel aux sports d’hiver.

En effet, à la montagne, le soleil est beaucoup plus dangereux en hiver qu’en été, même lorsque le temps est couvert.
D’une part, la neige réfléchit jusqu’à 85% des rayons solaires.
D’autre part, les UV sont plus nocifs en altitude : «à chaque palier de 1000 mètres, la proportion d’ultraviolets augmente de 10% à 12%» précise le communiqué de l’AsnaV.

Le souci est que n’ayant pas d’impression de chaleur sur la peau, certaines personnes croient qu’il est inutile de se protéger et de porter des lunettes de soleil.

Pourtant il faut se protéger avec de bons verres solaires de façon permanente, y compris sur les remontées mécaniques ou lors d’une collation à la terrasse d’un café.

L’atteinte la plus fréquente est la photokératite due à l’exposition des yeux aux rayons ultraviolets.
Cette kératite est encore appelée «cécité des neiges» ou «ophtalmie des neiges», elle se produit le plus souvent en altitude ou même en milieu polaire.

Les enfants présentent beaucoup plus de risques car, jusqu’à l’âge de 12 ans, leurs yeux laissent davantage pénétrer les rayons UV.

Une protection solaire oculaire inadaptée favorise le vieillissement précoce de l’œil avec survenue de cataracte précoce ou de DMLA.

L’AsnaV recommande le port de verres de catégorie 4, certifiés CE, de préférence jaunes ou orangés.
Ces teintes sont adaptées de plus au brouillard et accentuent le relief et les contrastes.

Une monture souple emboîtante adaptée à la forme et à la taille du visage est conseillée. Ces montures doivent être fixées correctement sur la base du nez et derrière les oreilles en préférant les modèles à élastique pour les enfants.

Docteur DENJEAN qui a toujours protégé sa vue au soleil, quelque soit son intensité…

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Dormir près de son smartphone perturbe le sommeil


L’insomnie est un phénomène fréquent et près d’une personne sur trois dans le monde en souffre.
Ces troubles du sommeil ont tellement de répercussions que les chercheurs travaillent activement pour en déterminer les causes.

Hors très récemment, ils ont identifié une nouvelle cause : un téléphone portable posé à côté du lit agit sur l’endormissement.

Ceci est d’autant plus fréquent que la plupart ont l’habitude d’utiliser leur téléphone portable comme réveil et le dépose sur leur table de nuit ou près de l’oreiller.
Or d’après les chercheurs, ceci serait néfaste principalement à cause de la lumière qu’ils émettent et ceci est d’autant plus prononcé pour les nouvelles générations de téléphones avec des écrans de très haute qualité.

D’après Charles Czeisler, chercheur en médecine du sommeil à l’Université d’Harvard, la lumière émise par les smartphones perturbe beaucoup le rythme circadien du corps.

En effet, les rayons émis par les écrans des téléphones portables stimulent la rétine et agissent auprès de l’organisme comme les lueurs du jour.
Ainsi comme d’autres lumières artificielles, celle des smartphones inhibe la libération de mélatonine, l’hormone de l’endormissement et maintient la personne éveillée mais ceci est augmenté par le fait que la lumière des smartphones est composée en grande partie de longueurs d’onde associées à la couleur bleue, nettement plus stimulante.

« Les cellules de la rétine sont les plus sensibles à la lumière bleue » indique au Dailymail Debra Skene, chercheur en neuroendocrinologie à l’Université de Surrey.
Il faut donc aussi éviter de regarder et de lire sur son smartphone au moment de se coucher si on ne veut pas rester trop longtemps éveillé.

Autre incidence importante des smartphones : la proximité de la source de lumière bleue des smartphones.

« Tout comme le type de lumière peut avoir un effet sur ​​l’horloge biologique de votre corps, la durée de l’exposition, l’heure à laquelle vous êtes exposé et la distance entre vos yeux et la source de lumière représentent des facteurs déterminants sur la qualité de votre sommeil » indique Debra Skene. 

En 2012, des chercheurs du Lighting Research Center à New York avaient déjà alerté contre la lumière émise par les tablettes et les ordinateurs portables.
Ils avaient constaté lors d’une étude que s’en servir pendant deux heures avant de dormir pouvait réduire jusqu’à 23% le taux de mélatonine produite par l’organisme.

Une autre étude menée en 2011 par l’université de Stanford révèle que de courtes expositions à la lumière peuvent également perturber le sommeil.
En effet même une exposition d’une durée de seulement 0,12 seconde suffit.
À peine le temps d’un signal du téléphone.
Encore nettement plus perturbant si l’on regarde son smartphone dans la pénombre juste avant de s’endormir…..

Docteur DENJEAN qui éloigne assez largement son smartphone de son lit pour un sommeil réparateur.

Référence : maxiscience.com du 11 mars 2014

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Les rondelles de citron contaminées par des bactéries 7 fois sur 10


Des chercheurs américains ont voulu analyser les rondelles de citron posées sur le bord des verres.
76 rondelles de citron ont donc été collectées dans différents établissements de restauration et analysées.

Les échantillons étaient prélevés dès que le verre de boisson était déposé sur la table et avant que le client ne puisse la toucher.

Les résultats de cette étude ont été analysés et sont parus dans le Journal of Environmental Health : 7 rondelles sur 10 étaient contaminées par différentes bactéries provenant des matières fécales ou des voies respiratoires, voire de la peau.
Les chercheurs ont même trouvé l’E.coli, le staphylocoque epidermidis et un champignon qu’on trouve habituellement dans le vagin !

Malgré les propriétés dites antimicrobiennes du citron, «une large variété de micro-organismes peuvent survivre sur la pulpe et la peau d’un citron coupé en tranches», concluent les chercheurs.

D’après les auteurs de cette étude, le personnel qui prépare les rondelles de citron à mains nues serait à l’origine de cette contamination.

Par contre, les auteurs n’excluent pas non plus la responsabilité de la contamination par un contact avec la viande crue ou la volaille dans les cuisines.

Il faut aussi noter que lors d’études précédentes, on a prouvé que des bactéries du même type se retrouvent partout dans les restaurants. Bouteilles de ketchup, salières et poivrières, menus qui passent de mains en mains sans être nettoyés, tables, chaises, fauteuils, etc….
Les raviers de cacahuètes seraient aussi des nids à bactéries.

Heureusement que le corps arrive à lutter contre ces organismes…

Docteur DENJEAN qui se méfie toujours de l’agressivité microbienne pour son hygiène.

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Uriner dans la piscine est néfaste pour la santé


Uriner dans la piscine n’est pas vraiment hygiénique, c’est sur mais en fait c’est surtout très mauvais pour la santé.

Des chercheurs de l’université Purdue, aux États-Unis, ont conduit une étude très sérieuse en analysant l’eau de piscines chinoises.

Ces chercheurs ont constaté que les produits chimiques issus de l’urine, lorsqu’ils sont mélangés au chlore, se transforment en une substance nocive, le chlorure de cyanogène.

Cette substance atteint surtout les poumons, le cœur et le système nerveux central.

D’autre part, l’urée de l’urine, se transforme aussi au contact du chlore en un composant chimique, dangereux lui aussi, la trichloramine.

Ce composé est nocif pour la fonction pulmonaire.
Ceci a été prouvé par des biopsies au niveau des bronches de nageurs professionnels en montrant la présence d’une inflammation au niveau de ces bronches.
Cette atteinte est tout à fait comparable à celle de patients asthmatiques.

Selon une autre étude sur de nombreux nageurs, sauveteurs et tout personnel des piscines ont du fait de ces réactions chimiques des maladies chroniques.

Cette étude fait froid dans le dos car maintenant on ne pourra plus aller à la piscine l’esprit tranquille !

À moins que les personnes arrêtent d’uriner dans les piscines, mais ça c’est moins sur !

Docteur DENJEAN qui adore la natation mais pas vraiment les piscines !

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Un bon désinfectant: le vinaigre


Le vinaigre était déjà utilisé dans la Rome antique.
En effet, les soldats romains avaient pour habitude d’ajouter du vinaigre à l’eau pour la désinfecter.
Au Moyen Âge, le vinaigre était utilisé pour combattre les maladies, dont la peste bubonique.

Lors des guerres, jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, les soldats ont utilisé le vinaigre de cidre de pomme comme désinfectant pour leurs blessures.

De nos jours, le vinaigre est très utilisé pour nettoyer et tuer les microbes un peu partout dans la maison, particulièrement dans la cuisine sur les planches de coupe, pour désinfecter le réfrigérateur, mais aussi dans l’eau de rinçage pour tuer les microbes, les petits insectes des fruits et légumes.
On peut aussi l’utiliser pour nettoyer et désinfecter le micro ondes en y faisant bouillir de l’eau vinaigrée (1/3 vinaigre, 2/3 eau) pendant 5 minutes.
La vapeur va se coller sur les parois et une simple éponge humide ensuite suffira à l’éliminer.
C’est aussi le meilleur et le plus économique anticalcaire pour vos casseroles et robinets.
Utilisé dans le lave linge ou le lave vaisselle, il prolongera leur durée de vie.

Mais depuis peu, des chercheurs ont découvert une puissante action contre de redoutables bactéries.

Une étude menée par des chercheurs vénézuéliens, français et américains vient d’être publiée dans la revue mBio qui démontre que l’acide acétique tue efficacement les mycobactéries, y compris Mycobacterium tuberculosis, extrêmement résistante aux médicaments.

Les mycobactéries, rappelons le sont des bactéries responsables entre autres de la tuberculose et de la lèpre, ce qui pose un terrible problème en milieu hospitalier car elles résistent aux désinfectants et antiseptiques couramment utilisés.
Le chlore est actuellement le produit le plus utilisé pour désinfecter les cultures et les échantillons tuberculeux, mais il est toutefois toxique et corrosif.

C’est là que l’acide acétique, c’est à dire le vinaigre, peut être très utile.

Lors de leur étude, les chercheurs ont découvert que le vinaigre pouvait tuer ces mycobactéries alors qu’elles résistent aux désinfectants et aux antibiotiques.
Ils ont fait cette découverte tout simplement en testant un médicament devant être dissous dans l’acide acétique, ils ont alors remarqué que le tube témoin, traité avec de l’acide acétique seul, avait tué les mycobactéries.

Une fois cette observation notée, d’autres tests ont été réalisés en collaboration avec des scientifiques français et américains.
Les résultats ont été extraordinaires !

Des scientifiques de la faculté de médecine Albert Einstein College of Medicine à New York ont testé des souches tuberculeuses et ont découvert que le contact avec de l’acide acétique dilué à 6% pendant 30 minutes tuait réellement la tuberculose, y compris certaines souches résistant à la plupart des antibiotiques.

Les souches plus résistantes ont été mises en contact avec de l’acide acétique plus concentré (10%), toujours pendant 30 minutes, pour être définitivement tuées.

Cette découverte apporte un réel espoir dans la lutte contre les mycobactéries.

«Nous avons réellement besoin de désinfectants moins toxiques et moins coûteux, capables d’éliminer les mycobactéries tuberculeuses et non tuberculeuses, en particulier dans les pays à faible revenu», a déclaré l’auteur référent, Howard Takiff.

Même une solution d’acide acétique à 25% n’est que faiblement irritante. De plus, avec près de 100 dollars américains (73 euros), il est possible d’acheter suffisamment d’acide acétique pour désinfecter jusqu’à 20 litres de cultures ou d’échantillons cliniques tuberculeux, a-t-il précisé.

Docteur DENJEAN qui utilise depuis toujours le vinaigre dans sa maison…

Références : revue mBio et univadis du 03.03.2014

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Les UV artificiels responsables de cancers cutanés.


Il ne faut pas se voiler la face comme le font certains, les cabines de bronzage favorisent les cancers de la peau.

Une récente étude épidémiologique américaine a prouvé que les personnes qui s’exposent aux lampes à UV multiplient par 1,5 le risque de développer un cancer spinocellulaire de la peau pouvant métastaser et par 2,5 un cancer basocellulaire (le plus courant à évolution locale moins grave mais pouvant être nécrosant).
Si c’est un jeune de moins de vingt ans, ces risques sont nettement plus élevés.

Une précédente étude européenne avait de plus mis l’accent sur l’interaction entre l’usage de ces lampes à bronzer et les mélanomes, forme la plus grave des cancers de la peau.

Et pourtant, bien qu’on le sache, il y a de plus en plus d’adeptes dans le monde.
Et malgré toutes les campagnes d’informations et de sensibilisation sur le danger des UV.

De plus, il ne ne faut surtout pas oublier les effets secondaires oculaires (dégénérescence maculaire de la rétine, cataracte, cancers…) ou même une photokératoconjonctivite lors de l’exposition solaire sans lunettes de protection.

Une étude vient d’être publiée dans la revue Jama Dermatology en faisant le point sur l’impact sanitaire des cabines de bronzage.

Des chercheurs de l’université de Californie ont rassemblé les résultats de 88 études consacrées à ce phénomène, études comprises dans une période entre 1992 et 2013.

Ces différentes études ont porté sur plus de 400000 personnes en Europe, aux Etats-Unis et en Australie.

Suite à cette synthèse les chercheurs estiment que 3 personnes sur 10, dans le monde, ont fréquenté un centre de bronzage artificiel.

C’est en Europe du Nord et de l’Ouest que la fréquentation est la plus importante avec 41,6% d’adultes concernés !

Aux Etats-Unis et au Canada, ils sont 35,4% à utiliser ces types d’appareils.

Mais en Australie, où les campagnes de prévention sur les dangers des UV sont multiples et efficaces, seulement 10,7% des adultes ont fréquenté une cabine de bronzage.

Mais pour les auteurs de cette enquête il y a nettement plus inquiétant, cela vient du fait que la jeune génération est de plus en plus attirée par le bronzage artificiel; 55% des étudiants en université et 19,3% pour les adolescents auraient au moins une fois dans leur vie utilisé une lampe UV.

«Parce que le risque de mélanome et des autres cancers de la peau est plus élevé chez les personnes exposées au bronzage artificiel au début de leur vie, le fait que nous ayons constaté que de nombreux étudiants et adolescents ont déjà été exposés est très inquiétant. Le taux de cancer de la peau dans ce groupe très sensible devrait être encore plus élevé dans les prochaines décennies», déclarent les chercheurs.

Ils estiment que les lampes UV pourraient causer 450000 cancers de la peau d’origine non mélanocytaire et plus de 10000 mélanomes chaque année, dans le monde.

«Ce qui nous inquiète, c’est que le bronzage artificiel est de plus en plus populaire. Alors que les taux de tabagisme sont en baisse dans les pays occidentaux, il est possible que le nombre de cancers de la peau induits par les cabines de bronzage finissent par dépasser celui des cancers du poumon dans les années à venir», concluent les auteurs de cette étude.

Rappelons que dans l’ensemble les cabines de bronzage émettent surtout des UVA connus pour favoriser le bronzage mais ils induisent des altérations profondément dans la peau.
Les UVA sont responsables de la survenue du mélanome malin,et de l’atteinte du système immunitaire cutané.

Les UVB responsables des coups de soleil sont impliqués dans le vieillissement cutané ( en association avec les UVA)

On dépiste 90000 nouveaux cas de cancer de la peau par an et ce chiffre double irrévocablement tous les dix ans.
Le nombre de mélanomes double tous les 10 ans et selon une étude française publiée dans le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH), le nombre de décès pourrait s’élever à 2288 dans les 30 prochaines années si l’habitude des Français de s’exposer aux cabines UV ne s’arrête pas.
Récemment la Ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la prochaine publication d’un décret visant à durcir la réglementation des cabines de bronzage. Ce décret a d’ailleurs été déposé par l’ancien gouvernement, dont le but est d’absolument mieux protéger les adeptes d’appareils aux ultraviolets artificiels.

Je ne suis pas sûre que cela suffise quand on voit l’impact des campagnes anti tabac mais au moins les utilisateurs ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.

Mais quel dommage quand on sait que pour un avoir un teint hâlé, certaines et certains préfèrent jouer à la roulette russe avec leur vie.

Je rappelle, que comme chaque année, les Dermatologues français accueilleront gratuitement le public dans des centres de dépistage spécifiques, pour un dépistage gratuit des cancers de la peau.

Docteur DENJEAN qui a une peau très claire et qui pour rien au monde ne cherche à bronzer….

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Pourquoi la peau des doigts se fripe t’elle dans l’eau?


Après une exposition dans l’eau, nous avons tous la peau des doigts qui se plisse, se fripe.
Cela ne surprend plus personne et même cela peut nous agacer car ce n’est pas forcément très joli mais pour certains scientifiques, une telle réaction fait partie d’un mécanisme de survie.
En réalité, la peau gonfle sur tout le corps lorsqu’elle reste dans l’eau.
Cette réaction ne se voit pas sauf au niveau des doigts et des orteils car à cet endroit la peau y est nettement plus épaisse et possède donc beaucoup plus de cellules.
La peau est composée de trois couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
Au niveau de l’épiderme, c’est à dire la couche la plus superficielle, se trouvent 4 types de cellules dont les kératinocytes, et ces kératinocytes sont reliés entre eux par des filaments composés essentiellement de kératine, tout ceci participant à la cohésion cellulaire.

La kératine est une molécule qui absorbe l’eau et lors d’un contact prolongé avec celle-ci, elle se sature d’eau ce qui entraîne un épiderme plus volumineux alors qu’il couvre la même surface, et donc il finit par plisser et gondoler.

Ce phénomène s’observe essentiellement aux mains et aux pieds car à cet endroit la kératine se renouvelle beaucoup plus.

On pourrait penser que ce phénomène en est purement local mais en fait lorsque le corps détecte que les doigts restent longtemps dans l’eau et donc sont mouillés pendant un certain temps, le système nerveux envoie un message pour réduire le volume des vaisseaux sanguins.
Ainsi le volume de la main diminue mais comme la peau conserve la même surface, un plissement survient.

Or, les scientifiques pensent que si le système nerveux central est impliqué dans le plissement de la peau c’est pour une fonction spécifique qui serait d’assurer une meilleure prise des objets humides.
Ce que relate les conclusions de chercheurs britanniques de l’université de Newcastle :
«Nous avons démontré que les doigts ridés assurent une meilleure prise dans des conditions humides, a ainsi expliqué à l’AFP Tom Smulders, qui a dirigé l’étude. Cela pourrait fonctionner comme les sillons sur les pneus de nos voitures qui permettent à une plus grande surface du pneu de rester en contact avec la route et procurent une meilleure adhérence».

Cette théorie n’avait jamais été prouvée. Mais ces scientifiques britanniques de l’université de Newcastle ont donc étudié cette réaction et ont publié leurs conclusions dans la revue Biology letters.

Pour cette expérience, 20 volontaires ont accepté de participer.
Ils devaient récupérer 39 billes de verre et 6 plombs de pêche avec la main droite, puis les passer à travers un orifice et les récupérer avec la main gauche, et enfin les déposer un à un dans une nouvelle boîte.
L’exercice était exécuté sur une table ou dans un aquarium, avec les mains sèches ou après les avoir exposées 30 minutes dans une eau à 40°C, afin de friper les doigts.

Les volontaires attrapaient plus rapidement des billes mouillées lorsque leurs doigts étaient fripés, alors qu’il n’y avait quasiment aucune différence pour les objets secs.
Selon les chercheurs, ce plissement des doigts a certainement aidé nos ancêtres préhistoriques à récolter leur nourriture dans des cours d’eau ou des végétaux humides.

Docteur DENJEAN qui ne regarde plus ses mains mouillées de la même façon….

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Le tabac vieillit la peau et raccourcit la vie


Nous savions déjà malheureusement tous que fumer est mauvais pour la peau. Ceci vient d’être corroboré dans une étude réalisée par une équipe américaine de l’université Case Western Reserve et publiée dans la revue médicale Plastic and Reconstructive Surgery.
« Nous espérons que le fait de souligner à nouveau les méfaits du tabac pourra dissuader des fumeurs en puissance, sachant combien cela peut endommager leur peau », déclare le docteur Bahman Guyuron, principal auteur de ces recherches.

Cette étude menée sur des jumeaux identiques confirme donc une fois de plus les effets délétères de la cigarette sur la peau.

L’étude a été réalisée sur des photos de 79 paires de jumeaux identiques âgés d’environ 40 ans, majoritairement des femmes.
Trois personnes étaient chargées d’examiner et de juger les photos.
Pour que l’étude soit impartiale, ces 3 personnes ne savaient pas lequel des jumeaux était dépendant à la cigarette.
Donc après étude des photos, elles ont bien choisi le fumeur comme semblant le plus âgé.
Les auteurs de cette étude expliquent ces résultats par l’observation suivante :
« Les jumeaux ayant fumé le plus longtemps ont des poches sous les yeux plus prononcées et des rides autour des lèvres nettement plus marquées ».

D’autres facteurs liés au vieillissement de la peau comme le manque de protection solaire, la consommation d’alcool et le stress ont été pris en compte par les experts, mais par contre pas le nombre de cigarettes fumées chaque jour.

Ceci s’explique par le fait que le tabac accélère la dégradation du collagène et des fibres élastiques de notre peau et diminue l’oxygénation de nos cellules donnant une peau amincie, ce teint gris jaune typique de la peau des fumeurs voire même un teint couperosé.
Les doigts, les ongles et les dents sont aussi souvent jaunis, sans oublier un état bucco dentaire déplorable au fil du temps.

La dégradation du collagène et l’atteinte de la micro vascularisation non seulement donne un aspect précocement vieilli à la peau mais de plus interfère sur la qualité de la cicatrisation en cas de blessures ou d’opérations chirurgicales.

Il faut rappeler qu’il y a des récepteurs cutanés nicotiniques au niveau des keratinocytes, des fibroblastes (cellules qui fabriquent le collagène entre autres) et des vaisseaux.

Les dégradations sont de plus cumulatives, donc arrêter le tabac stoppera cette escalade mais les dégâts sont souvent non réversibles.

Bien sur, il peut y avoir des effets secondaires plus graves comme des insuffisances respiratoires, des atteintes cardiovasculaires avec hypertension voire évolution vers l’infarctus, des cancers de la langue, de la bouche, des sinus ou de la gorge, des cancers du poumon mais aussi cancer du rein et surtout de la vessie.
La cigarette contient en effet presque 4000 substances chimiques dont 40 sont cancérigènes et elle est donc responsable de nombreuses maladies pour le fumeur et… pour son entourage de par le tabagisme passif qu’il induit.

La cigarette et sa fumée rejetées dans l’environnement sont un vrai fléau, non seulement pour les non-fumeurs qui respirent cette fumée sans avoir rien demandé, mais aussi et malheureusement pour la nature.

Il faut savoir qu’un mégot de cigarettes avec filtre met entre 1 à 3 ans pour disparaître complètement dans la nature, si le mégot est sans filtre de 3 à 4 mois, le paquet jeté par terre met à peu près 6 mois et si par malheur vous jetez votre briquet dans la nature, il met environ 100 ans à se décomposer.
Les 4000 substances chimiques des cigarettes se répandent dans les sols et l’eau au quotidien, avec le danger que cela représente pour les animaux qui peuvent les ingérer.

Une étude faite au Canada a montré que l’on fume environ 11 milliards de cigarettes par jour sur notre planète terre. Tout cela représente combien de tonnes de produits chimiques qui sont rejetés dans l’air par la fumée ?

Enfin, le tabac nécessite du bois pour sa préparation et son séchage et qui est quant à lui responsable de 5% de la déforestation.

Alors après tout ceci pensez à envisager l’arrêt complet du tabac car il est prouvé que fumer 4 à 5 cigarettes par jour pendant des années peut se révéler tout aussi nocif.

Docteur DENJEAN qui n’a heureusement jamais fumé et qui ne supporte surtout pas l’odeur du tabac….

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Maladie d’Alzheimer : l’insecticide DDT mis en cause


De récentes études semblent indiquer que l’insecticide DDT pourrait augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer selon une nouvelle étude scientifique américaine.

On recense cinq millions d’Américains atteints d’Alzheimer et 800 000 personnes en France, mais avec l’accroissement de l’espérance de vie, ce chiffre risque de doubler d’ici 2020.

C’est certes une petite étude qui a été menée sur 86 patients de plus de 60 ans atteints de la maladie Alzheimer et sur 79 personnes en bonne santé.

Cette étude scientifique a été conduite par des chercheurs de l’Université Rutgers et du Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer à l’Université Emory (États-Unis) et à été ensuite publiée dans le Journal of the American Medical Association Neurology.

Les recherches révèlent que «le DDE, composant actif restant après que le DDT a été métabolisé par le corps, est près de quatre fois plus élevé dans le sang des personnes atteintes d’Alzheimer que dans celui des témoins sains».
Et, plus le niveau sanguin de l’insecticide DDT était élevé, plus les signes de la maladie d’Alzheimer étaient importants.

En fait, cet insecticide favoriserait la formation de plaques bêta-amyloïdes, plaques que l’on retrouve aussi dans les neurones de certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Ces plaques de bêta-amyloïdes agissent en empêchant la mémorisation.

Il faut savoir que bien que le DDT soit complètement interdit aux États-Unis depuis 1972, il reste toujours présent dans l’environnement et malheureusement dans les organismes vivants.

Le Docteur Allan Levey, directeur du Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer à l’Université Emory (Géorgie, sud-est), précise que « C’est l’une des premières études à identifier un important risque environnemental pour la maladie d’Alzheimer » de plus il ajoute que «L’ampleur de l’effet du DDT est important, comparable au facteur génétique le plus courant prédisposant à la maladie d’Alzheimer».

Cette étude est vraiment angoissante car malgré tout, une exposition est encore possible : en effet bien qu’interdit aux États-Unis depuis 1972, ce pesticide est toujours retrouvé dans 75 à 80% des échantillons de sang prélevés dans la population.

Tout simplement parce que «Nous sommes encore exposés à ces substances chimiques par le fait que nous pouvons consommer des fruits, légumes et céréales importés de pays qui utilisent encore cet insecticide et aussi parce qu’il persiste longtemps dans l’environnement», d’après le Docteur Richardson.
L’insecticide DDT est en effet interdit dans les pays développés mais encore utilisé dans de nombreux pays comme le Maroc, l’Éthiophie, la Namibie et d’autres contrées tropicales pour lutter contre le paludisme.

Le Docteur Levey co chercheur précise que «le DDT peut rester dans l’organisme de huit à dix ans et le DDE, son métabolite, s’accumule dans les tissus alors que les personnes vieillissent. Ceci pourrait aider à expliquer le fait que l’âge est le plus grand facteur de risque d’Alzheimer».

Cette petite étude sur la relation entre pesticides et maladie d’Alzheimer doit nous mettre en alerte et les chercheurs désirent poursuivre leurs recherches sur les risques environnementaux favorisant l’Alzheimer.

Docteur DENJEAN qui se réjouit de toujours préférer le bio et surtout de ne surtout pas manger de fast food ni de junk food….

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Plus de 500000 visites sur mon blog….. Merci


Plus de 500.000 hits sur mon blog, constat très significatif

Il est déjà bien loin le premier hit du 1er novembre 2012 !!!
Puis ce fût le 100.000 ème le 21 juin 2013
Et le 200.000 ème le 20 août 2013
Puis le 300.000 ème le 27 octobre 2013
Et le 400.000 ème le 20 décembre 2013
Maintenant le rythme est particulièrement soutenu, et je vous remercie toutes et tous, et vos commentaires y sont de plus en plus nombreux et de grande qualité.
Il est vrai que la peau est un organisme bien fragile et qu’il faut la traiter avec la plus grande attention et d’en faire une diffusion appropriée.
Il est clair qu’une jolie peau suscite l’admiration alors qu’une peau abîmée ou accidentée suscite la compassion ou l’interrogation d’inquiétude.

Cela peut même quelquefois engendrer la distance ou même le rejet.
Alors une saine alimentation, un entretien indispensable au quotidien, un poids idéal, un suivi médical ou esthétique sont absolument nécessaires pour une excellente longévité de la peau et sans risque de dégradation.
Sans oublier une protection solaire efficace !
Profitez de cet article pour commenter et me solliciter sur vos attentes.
Et dans quelques mois rendez vous pour 1.000.000 de hits… Votre suivi est un vrai bonheur et surtout le meilleur des encouragements.
Et tout particulièrement à mes fidèles abonnés qui sont 1174 à ce jour.
Pour les autres, sautez le pas.

Docteur DENJEAN qui est super motivée grâce à vous toutes et vous tous…

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Prendre un bon petit déjeuner pour maigrir plus ?


Il est bien connu que notre métabolisme est influencé par notre rythme circadien mais il a peu d’études et donc peu d’informations sur l’association éventuelle entre perte de poids et moment de la prise alimentaire au cours des 24 heures du nycthémère.

Or une récente étude vient de comparer la perte de poids liée à 2 régimes, où le plus fort apport calorique se situait le matin pour l’un et le soir pour l’autre.

Les auteurs ont sélectionné 93 femmes (la moyenne d’âge étant de 46 ans) en surpoids ou obèses (IMC supérieure à 30) avec un syndrome métabolique.

Le syndrome métabolique se définit par la présence de trois facteurs parmi les cinq suivants :

un tour de taille supérieur à 102 centimètres chez les hommes et à 88 centimètres chez les femmes (obésité abdominale) ;
un taux de bon cholestérol (HDL) trop bas (inférieur à 40 grammes par litre chez les hommes et à 50 grammes par litre chez les femmes) ;
des triglycérides supérieurs à 1,5 gramme par litre ;
une glycémie à jeun supérieure à 1,1 gramme par litre ;
une tension artérielle supérieure à 130-85 millimètres de mercure.

Le syndrome métabolique est provoqué par la sédentarité et une mauvaise alimentation et il entraîne inexorablement une augmentation des risques de diabète de type 2, de maladie cardiovasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral, etc…).

Donc, lors de l’étude les femmes volontaires ont été séparées en 2 groupes :

Un groupe a reçu pendant 12 semaines, un régime hypocalorique à 1400 kcal/jour avec apport calorique prédominant le matin : 700 kcal le matin au petit déjeuner, 500 kcal au déjeuner, 200 kcal au dîner.
Un autre groupe a fait aussi un régime hypocalorique à 1400 kcal/jour mais avec l’apport calorique prédominant le soir : 200 kcal le matin au petit déjeuner, 500 kcal au déjeuner, 700 kcal au dîner).

Au bout des 12 semaines, les 2 groupes ont été analysés et comparés et il a été constaté une plus grande perte de poids dans le groupe privilégiant l’apport calorique maximum le matin.
8,7 kg perdus contre 3,6 kg dans le groupe mangeant plus le soir, soit une différence de 5,1 kg mais il a été aussi constaté une plus grande perte de volume dans le premier groupe.
En effet, une réduction du tour de taille plus importante 8,5 cm contre 3,9 cm soit une différence de 4,3 cm.
Ces différences sont très significatives.

Les examens biologiques ont montré une plus grande diminution de la glycémie à jeun, et de l’insulinorésistance dans le premier groupe.
De même, les triglycérides ont diminué en moyenne de 33,6% dans ce groupe alors qu’il a augmenté de 14,6% dans le deuxième groupe.

Très intéressant aussi, en fonction de la répartition des repas, la satiété était plus élevée dans le groupe avec un bon petit déjeuner, ce score étant inversement lié à la sécrétion de ghréline.

La ghréline est une hormone essentiellement sécrétée par les cellules de l’estomac en déclenchant la sensation de faim et qui stimule l’appétit : son taux augmente avant les repas et diminue après ceux-ci.

Selon les auteurs de cette étude, lors d’un régime hypocalorique, un apport énergétique plus élevé au petit déjeuner qu’au dîner serait plus bénéfique pour la perte de poids ainsi que pour l’amélioration du syndrome métabolique mais aussi pour la sensation de satiété.
Ces résultats s’expliquent par une oxydation plus efficace des nutriments absorbés le matin avec diminution de la lipogenèse et ainsi une diminution de la sécrétion nycthémérale de ghréline.

Alors n’hésitons plus, il faut consacrer un temps accru au petit déjeuner en se levant environ 10 minutes plus tôt.

Et une fois de plus l’adage : « un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince, un dîner de pauvre » s’avère totalement juste !

Docteur DENJEAN qui commence toujours sa journée après un bon apport énergétique au petit déjeuner…

RÉFÉRENCES
Jakubowicz D et coll. : High Caloric intake at breakfast vs. dinner differentially influences weight loss of overweight and obese women-, Obesity, 2013; 21, 2504–2512. doi:10.1002/oby.20460

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Le ZONA


Le zona est une maladie dermatologique fréquente et assez mal connue :

Le zona se manifeste par des éruptions cutanées douloureuses au niveau du trajet d’un nerf.
Le zona est dû à la réactivation du virus varicelle zona (VZH) et c’est un virus qui fait aussi partie de la même famille que l’herpès.

Après avoir eu une varicelle, le virus disparaît sauf une infime partie de virus qui restent « dormants » pendant des années dans les ganglions nerveux situés le long de la colonne vertébrale puis ces virus peuvent se réveiller, souvent lors d’une baisse des défenses immunitaires de l’organisme ou lors d’un stress.

Le plus souvent il atteint les personnes adultes de 45 à 50 ans, mais il peut aussi toucher les enfants et les personnes âgées.

Environ 90 % des adultes ont eu la varicelle et sont donc porteurs du virus varicelle zona.
Sur ces 90%, environ 20 % d’entre eux auront un zona au cours de leur vie.

La plupart du temps, on ne développe qu’un seul zona dans sa vie, mais il arrive que le virus se réactive plus d’une fois dans environ 1% des cas.

Le zona se manifeste sous la forme d’une éruption cutanée vésiculeuse douloureuse sur un côté du corps, le long d’un trajet nerveux mais toujours en unilatéral.
Le zona peut se localiser n’importe où puisque tous les trajets nerveux peuvent être touchés, mais avec une prédilection pour le thorax ou le visage.

Lors de la sortie des vésicules, des démangeaisons sont parfois ressenties à l’endroit où le zona se manifeste.
De même, une diminution de la sensibilité ou au contraire une exacerbation de la sensibilité peuvent survenir.
Une fièvre modérée (38°C) et une fatigue peuvent souvent s’y associer.

L’éruption survient en «placards» au début du zona, avec rougeur de la peau, sur laquelle surviennent les vésicules contenant un liquide chargé en particules virales comme dans la varicelle.
Les premiers jours, l’éruption s’étend plus ou moins le long du trajet nerveux concerné.
Il se produit en général deux ou trois poussées réparties sur deux à trois semaines.

Les vésicules évoluent en croûtes qui tombent après une dizaine de jours, laissant parfois la place à une zone de peau dépigmentée ou hyperpigmentée.

Sans traitement, l’atteinte cutanée guérit et disparait en trois à quatre semaines environ et la plupart du temps sans séquelles.
Tout comme la varicelle, si la personne atteinte se gratte, il peut y avoir des séquelles cicatricielles.
De plus chez les personnes âgées, des douleurs peuvent persister des semaines voire des mois voire plus, ce sont les névralgies post zostériennes.
Elles peuvent être à type de brûlures ou d’élancements ou de décharges électriques.
La chaleur, le froid, un effleurement peuvent déclencher des douleurs assez insupportables.

Le risque de névralgie post zostérienne augmente avec l’âge.
Selon une étude menée en Islande auprès de 421 personnes, 9% des personnes âgées de 60 ans et plus souffraient de douleurs 3 mois après la déclaration du zona, contre 18 % des personnes âgées de 70 ans et plus.

D’autres complications existent mais elles sont rares : des complications oculaires en cas de zona ophtalmologique, une paralysie faciale.

Le zona ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Mais il y a des particules virales à l’intérieur des vésicules.
La contagion est donc possible par contact direct, et provoquer même une varicelle si quelqu’un se frotte les yeux, la bouche ou le nez, par exemple, avec une main contaminée.

Une hygiène rigoureuse est donc vraiment indispensable, le lavage des mains prévient la transmission du virus.

La varicelle est toujours plus importante, profuse chez les personnes adultes et les conséquences peuvent être très graves chez les femmes enceintes de par l’atteinte du fœtus et chez les personnes dont le système immunitaire est perturbé ( greffés, VIH, cancers, chimiothérapie, traitement par la cortisone)

Il existe un traitement qu’il est conseillé de prendre le plus tôt possible, dans les 72 heures surtout à un âge avancé afin d’éviter les douleurs.
Plus le traitement est institué tôt, plus on limite le risque de névralgies post zostériennes.
En cas de névralgies intenses, il peut être nécessaire de prendre des anti douleurs.

Par contre des séances de LED peuvent aider efficacement à lutter, et sans douleurs, contre l’inflammation et les douleurs.

Docteur DENJEAN qui a la grande chance de ne pas avoir eu à souffrir d’un zona…

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Caféine et mémoire


La consommation matinale de caféine comme stimulant est très fréquente.
Mais cette substance pourrait également avoir un effet sur les capacités cognitives.
Michael Yassa, professeur adjoint de sciences psychologiques et cérébrales à l’École Krieger des Arts et des Sciences de l’Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, États-Unis) et son équipe ont découvert que la caféine a un effet positif sur la mémoire à long terme chez les êtres humains.

Cette étude publiée par la revue Nature Neuroscience, montre que la caféine améliore la mémoire au moins jusqu´à 24 heures après sa consommation.

Lors de l’étude ils ont demandé à 74 participants, ne consommant que peu ou pas de caféine, de regarder une série d’images.
Puis 5 minutes après un groupe de participants a ensuite pris de la caféine en comprimés à 200 mg, et un autre groupe a pris un placebo.

De plus les chercheurs ont effectué plusieurs mesures de la concentration de caféine dans la salive.
Une minute avant qu´ils ne prennent les comprimés puis une autre mesure après trois heures et enfin une dernière 24 heures après.

Le lendemain, les participants ont été invités à reconnaître les images visualisées la veille.

Certaines images étaient identiques, d’autres étaient similaires mais pas identiques et d’autres étaient nouvelles et donc non visualisées la veille.

Les deux groupes ont obtenu des résultats comparables (1) lors de la reconnaissance des nouvelles et des anciennes images. Par contre, le groupe ayant reçu la caféine a obtenu un score plus élevé lors de l’identification des différences entre les images similaires mais non identiques.

La recherche est différente des expériences antérieures parce que les sujets ont pris les comprimés de caféine seulement après qu´ils avaient vus et ont tenté de mémoriser les images.

« Dans presque toutes les études antérieures [sur la mémoire], la caféine était administrée avant la présentation des images », commente le professeur Yassa dans un communiqué. « En cas d’amélioration, il était donc difficile de déterminer si celle-ci était liée à un effet de la caféine sur l’attention , la vigilance, la concentration, ou à d’autres facteurs. En administrant la caféine après l’expérience, nous excluons tous ces effets. l’amélioration est belle et bien en étroit lien avec la mémoire, et avec rien d’autre ».

Michael Yassa a expliqué de plus que la caféine a principalement eu un effet positif sur les processus compliqués, tels que la distinction entre différents schémas similaires mais non identiques.

Le centre de la mémoire dans le cerveau humain est ce que l’on appelle l’hippocampe, c’est à dire une zone en forme d’hippocampe dans le lobe temporal médian du cerveau.
Cette zone est responsable de notre capacité à avoir des souvenirs récents ou anciens.

L’intérêt de cette étude est de voir les effets de la caféine sur la mémoire dite à long terme, ce qui n’avait pas encore été fait car on pensait que la caféine n’avait que peu ou pas d´effet sur ​​la rétention de la mémoire dite à long terme.

Selon la US Food and Drug Administration, 90% des personnes dans le monde consomment de la caféine sous ses différentes formes.
Aux Etats-Unis, 80% des adultes consomment de la caféine par jour.

Et pour consommer 200 milligrammes – la même quantité utilisée dans l´étude de Mickaël Yassa, il faut environ deux expressos par jour.

Les scientifiques souhaitent maintenant découvrir quel est exactement le mécanisme cérébral influencé par la caféine.

Ces résultats sont donc non seulement très intéressants du point de vue de l’effet bénéfique de la caféine sur la mémoire mais aussi et surtout contre la maladie d’Alzheimer.

Notons que l’on trouve de la caféine dans d’autres produits que le café, certains sodas …

Docteur DENJEAN qui pense avaler sans problème ses 200 mg par jour….

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Le manque de sommeil est un danger pour notre santé


Le sommeil est réparateur pour l’organisme et évite la neuro dégénérescence.

Dormir, on le sait, permet à notre organisme de se régénérer.

Nous passons 30% de notre vie à dormir, ce qui veut dire qu’à 60 ans nous avons déjà dormi 20 ans !

La plupart du temps, 7 à 8 heures de sommeil suffisent à une nuit idéale.
Mais 5 à 10 % de personnes n’ont besoin que de 6 heures et environ 5% ont besoin de plus de 9 heures.

Le sommeil débute une phase de sommeil lent de 90 minutes, qui met le corps au repos, suivie d’une courte phase de sommeil paradoxal (pendant laquelle ont lieu les rêves).
Ces deux phases forment un cycle d’environ 100 minutes qui se répète 4 ou 5 fois dans la nuit.

Pour « certains » c’est une perte de temps, certes mais quoique l’on pense le sommeil est indispensable à la récupération physique et psychique et il participe à une bonne qualité de vie.
Il faut donc lui redonner son rôle réparateur.

Cette régénération se fait pendant les périodes de sommeil lent, où il y a peu d’activité cérébrale et peu de rêves car l’organisme fonctionne au ralenti.

Lors de cette phase de récupération, le cœur et la respiration ralentissent, les muscles se relâchent, la température corporelle baisse.

C’est ainsi que sont réparés les altérations cellulaires de l’organisme dûes aux activités du jour.
Pendant le sommeil, une partie importante de nos hormones se mettent en grande activité.
Il faut savoir aussi que c’est durant notre sommeil que la peau se répare : la division cellulaire de l’épiderme est à son maximum vers 1 heure du matin (minimale à 13 heures).
La circulation du sang dans les petits vaisseaux de la peau est également plus importante la nuit, entre 23 heures et 4 heures du matin, ce qui permet d’apporter de l’énergie à nos cellules.
La peau est aussi plus perméable la nuit alors que la journée elle sert de barrière.
C’est d’ailleurs le moment de mettre nos soins cosmétiques.

Les os aussi se réparent essentiellement pendant le sommeil.

Le sommeil lent permet aussi d’éliminer une grande partie des toxines sécrétées dans la journée d’origine respiratoire, cardiovasculaire et glandulaire.

C’est d’ailleurs pendant le sommeil que l’hormone de croissance permet aux enfants de grandir.

Enfin, nos défenses immunitaires s’activent et se régénèrent. D’ailleurs le manque de sommeil rend plus sensible aux infections.

En outre la période de sommeil paradoxal (rêves) permet d’évacuer une grande partie du stress accumulé pendant la journée.

D’où l’importance de récents travaux qui ont permis de faire le lien entre la qualité du sommeil et la neurodégénérescence.

En effet dormir permettait au cerveau de se débarrasser des toxines responsables, entre autre de la maladie d’Alzheimer, produites par l’activité des neurones pendant la période éveillée.
Et en conséquence une récente étude démontre que le manque de sommeil provoque une perte de tissu cérébral.

Christian Benedict de l’Université Uppsala (Suède) et ses collègues ont recruté 15 jeunes hommes en bonne santé, âgés en moyenne de 25 ans, à qui l’on a demandé de passer une nuit blanche puis une nuit normale de 8 heures.
Le lendemain des nuits sans sommeil, les chercheurs leur ont fait faire des prises de sang et celles ci ont notamment révélé une augmentation de 20% des concentrations sanguines en molécules NSE (« neuron-specific enolase ») et S-100B (« S100 calcium binding protein B ») plus élevées.

Or, ces molécules se retrouvent toujours en concentration plus élevée dans le sang lors de dommages cérébraux.

Ces résultats semblent donc prouver que le manque de sommeil favoriserait les processus neurodégénératifs.

Christian Benedict à d’ailleurs déclaré suite à la publication de son étude que
«Le nombre de ces molécules du cerveau augmente habituellement dans le sang à l’occasion des lésions cérébrales», et «Un manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence», et inversement «une nuit à bien dormir pourrait être d’une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau».

L’étude, parue dans la revue Sleep (Sommeil), fait suite à une autre étude, publiée en octobre dans la revue américaine Science, qui avait aussi pour conclusion que le sommeil accélérait le nettoyage des toxines du cerveau.
Parmi ces toxines, on retrouve la bêta-amyloïde qui en grande quantité favorise la maladie d’Alzheimer, selon les chercheurs de l’université de Rochester (Etats Unis).

On comprend donc que le sommeil est vital et cependant avec le changement de mode de vie, avec la télévision ou internet, l’être humain dort de moins en moins selon la dernière enquête TNS Healthcare réalisée en février pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance (ISV).

Le manque de sommeil comporte aussi « un risque accru d’hypertension artérielle, de diabète et d’obésité », a souligné Patrick Lévy, président de l’ISV, en présentant la 7ème édition de la Journée du sommeil et de la vigilance.

Il semble que dormir 60 minutes de plus par nuit réduirait le risque d’avoir des problèmes cardiovasculaire et d’après le Professeur Diane Lauderdale, du Centre médical de l’Université de Chicago, ces 60 minutes réduisent le risque de calcification des artères, un des premiers et principaux symptômes des maladies du coeur.

Alors réapprenez à donner à votre sommeil la place qui lui convient :

Le soir, pas de repas copieux, évitez l’alcool, les excitants comme le café, le thé ou les « colas ».

Sachez vous relaxer et surtout évitez les activités trop excitantes le soir.

La chambre doit être réservée au sommeil et on doit donc éviter d´y regarder la télévision, de manger ou de travailler au lit.

La chambre doit absolument avoir une température fraîche.

Enfin, il faut respecter et suivre son propre rythme de sommeil.

Et n’oubliez pas que les enfants ont besoin de beaucoup de sommeil et doivent se coucher tôt….

Docteur DENJEAN qui a la chance de faire partie de ceux qui n’ont pas besoin de plus de 6 heures de sommeil….

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Les bienfaits des algues alimentaires et leurs propriétés


L’algue est le premier végétal apparu sur terre il y a 3 ou 4 millions d’années. Elles sont depuis toujours consommées abondamment en Asie.
Il existe plus de 100 000 espèces dans le monde.

En France, les algues ont longtemps souffert de la confusion avec les algues vertes, qui parfois polluent le littoral, mais elles semblent peu à peu s’imposer dans notre pays.

15 millions de tonnes d’algues sont produites chaque année dans le monde et 75% se retrouvent dans notre alimentation, principalement en Asie.
Cependant 800 à 1000 tonnes sont récoltées annuellement en France et quatorze algues alimentaires seulement sont autorisées à la vente en France.

Des études épidémiologiques menées au Japon montrent qu’une consommation régulière d’algues semble coïncider avec une plus faible incidence du cancer du sein, du côlon et de la prostate.

Le Docteur David Servan-Schreiber, Neuropsychiatre décédé en juillet 2011, avait mis en valeur comme anticancer les algues, crues ou cuites, car elles possèdent de grandes qualités nutritionnelles. Connu pour ses recherches pour l’interaction entre l’alimentation et le cancer, il a personnellement prolongé sa vie d’environ 19 ans grâce à sa lutte continuelle sur son cancer cérébral en adoptant une alimentation saine ciblant l’immunité.

Vous l’aurez donc compris, les algues alimentaires sont extrêmement bénéfiques pour notre santé.

Peu caloriques car de faible teneur en lipides, riches en fibres, contenant des glucides en grande partie non assimilables par l’organisme humain, les algues sont riches en acides aminés essentiels, en minéraux, en oligo-éléments et en vitamines.
Les algues sont, en particulier, riches en calcium, fer, iode et magnésium.

« L’algue peut être une alternative aux produits laitiers pour les personnes souffrant d’excès de cholestérol, en raison de leur teneur en calcium », explique Hélène Marfaing (Chef de projet agroalimentaire au CEVA, Centre d’Etude et de Valorisation des Algues).
En effet les algues sont trois à cinq fois plus riches en calcium que le lait !

Les algues sont aussi riches en vitamines A, B1, B2, B3, B6, B12, C, E et K.

Par ailleurs, les algues sont effectivement riches en protéines surtout la spiruline, ce qui en fait un bon substitut aux protéines animales.

En consommant des algues régulièrement et en alternant les diverses variétés existantes, on profite d’un cocktail de vitamines naturelles particulièrement assimilables.

De plus, les algues sont une source riche en antioxydants, contribuant à lutter contre les infections, à protéger le système Cardio vasculaire, à freiner le vieillissement et même le développement de cellules cancéreuses.

Des études faites in vitro ont démontré que différentes algues (ou leurs composés) avaient la capacité de contrer le développement de tumeurs mammaires chez l’animal et d’induire la mort de certaines cellules cancéreuses.
Les algues, en effet ont tendance à s’opposer aux œstrogènes et pourraient donc constituer une protection contre les cancers hormonodépendants comme ceux du sein ou de la prostate.

On trouve en particulier des caroténoïdes, présents aussi dans certains fruits et légumes, la lutéine et la zéaxanthine (utiles dans la prévention de la DMLA) mais aussi et surtout de la fucoxanthine et de la phycoérythrine qui n’existent que dans les algues (en particulier dans le wakamé et le kombu).
David Servan-Schreiber estimait que la fucoxanthine est un antioxydant « efficace pour empêcher la croissance des cellules cancéreuses de la prostate ».

Par ailleurs, la phycoerythrine serait d’après plusieurs études, « utile dans la prévention ou le traitement de maladies dégénératives ».

C’est aussi une aide aussi pour lutter contre les infections et contre le vieillissement.

Les algues peuvent se consommer de différentes façons : séchées, saupoudrées sous forme de paillettes, émincées, en tartare (un vrai délice).

Les algues sont des aides culinaires, tout comme les épices et les aromates, et la présentation en paillettes à saupoudrer sur les plats, salades, potages, plats divers est bien utile.

Ce peut être aussi un légume d’accompagnement avec des crudités ou cuisinées sautées à la poêle comme garniture de poissons, de coquillages.
Par exemple, une poêlée d’haricots verts de la mer accompagne très bien un poisson.

Les algues utilisées pour la cuisson ont de plus un effet anti flatulences !
Ajoutées aux légumineuses ou aux féculents dans l’eau de cuisson, les algues ont la propriété non seulement de réduire le temps de cuisson, mais aussi de les rendre plus digestes tout en raffinant leur goût et leur texture.
D’ailleurs, j’en rajoute toujours dans mes eaux de cuisson…

Mais plus on avance dans la recherche sur le milieu marin, plus on découvre des propriétés surprenantes aux algues.

Catherine BOYEN, Directrice du laboratoire “Végétaux marins et biomolécules” au CNRS, explique au sujet des algues et des polysaccarides qu’elles contiennent :

«Certaines sont par exemple de vraies usines à polysaccharides. Ces sucres, que l’on ne trouve nulle part ailleurs, sont utilisés depuis longtemps comme gélifiants ou épaississants dans les industries agroalimentaire et cosmétique».

Je rappelle que l’agar agar est un gélifiant issu de petites algues rouges et qui est tout de même plus sain que la gélatine d’origine animale !

D’autre part, certains de ces sucres peuvent protéger les plantes cultivées contre les agents pathogènes. Catherine BOYEN déclare que «Traditionnellement, les agriculteurs bretons utilisent du goémon (mélange d’algues) comme engrais et ils ont observé que leurs légumes étaient souvent moins parasités.
On a finalement découvert que c’étaient les sucres des algues qui stimulaient les défenses des plantes et on a mis au point, avec la société Goëmar, un produit phytosanitaire à partir de ces molécules».

Consommer des algues nous reminéralisent, stimulent notre métabolisme et nos défenses naturelles et surtout nous aident à lutter contre le vieillissement et le cancer…
Nous devons donc apprendre à aimer les algues et à les introduire dans nos menus, au même titre que les condiments.

Par contre, si vous introduisez les algues dans votre alimentation, allez y progressivement pour que votre organisme s’adapte car elles peuvent parfois avoir un effet laxatif.

Autre précaution :

Les algues contiennent de grandes quantités de vitamine K, nécessaire entre autres à la coagulation du sang.
Donc, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants doivent en tenir compte et voir avec leur médecin traitant les sources alimentaires de vitamine K pour avoir un apport quotidien le plus stable possible (voir mon article du 18 septembre 2013).

Docteur DENJEAN qui utilise quotidiennement les algues et qui se régale…

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Bonne année 2014


Et voilà, à minuit vous avez embarqué pour un voyage tout au long de l’année 2014.

Vous avez quitté 2013 pour toujours et laissé derrière vous les mauvais souvenirs en ne gardant que les bons.

Le vol sera sur exactement 12 mois et seuls sont permis la santé, du bonheur, de l’amour, de la prospérité et de la paix.

Et tout au long de ce vol de 12 mois, je vous souhaite la joie accompagnée de sourires et de fous rires.

Je vous souhaite que les 12 prochains mois soient performants et positifs sur tous les plans.

Docteur Dominique DENJEAN pétulante comme jamais mais qui souhaite le bonheur au quotidien….

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Attention alcool et Paracétamol cocktail dangereux


Le paracétamol est le médicament contre la douleur, efficace, le plus vendu en France. On le retrouve dans un certain nombre d’armoires à pharmacie.

En France, ce médicament est très utilisé en auto-médication et malheureusement envisagé en vente libre !

Il faut savoir que même à doses faibles, le surdosage de paracétamol est dangereux pour la santé.

Mais dépasser les doses autorisées de façon régulière se révèle également particulièrement toxique pour le foie, selon une étude publiée le 23 novembre dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

C’est d’ailleurs une des principales causes de greffe hépatique en France.

Avaler une grande quantité de paracétamol d’un seul coup peut en plus provoquer une hépatite fulminante, la plupart du temps mortelle.

En octobre, lors du congrès de pharmacovigilance à Istanbul il a été présenté le bilan d’une étude, l’étude Salt, coordonnée par le Professeur Nicholas Moore, chef du service d’hépatogastroenterologie à Montpelier et réalisée sur 3 ans dans les centres de transplantation hépatiques de sept pays européens ( France, Grande-Bretagne, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas et Portugal)
Il s’agissait d’une enquête qui devait analyser les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et leur implication dans les transplantations hépatiques pour hépatites graves chez les adultes.

Or quelle surprise de constater que les AINS n’avaient aucun rôle mais que la molécule responsable dans plus de 90% des toxicités hépatiques par surdosage aboutissant malheureusement à une transplantation hépatique est engendrée par le paracétamol !

Mais le plus inquiétant est qu’il est malheureusement aussi en cause en dehors de tout surdosage.

Le professeur Nicolas Moore, pharmacologue au CHU de Bordeaux ajoute :
«Mais il était également retrouvé fréquemment en-dehors de tout surdosage, avec une fréquence de survenue entre le double et le triple de celle des AINS. Le risque hépatique du paracétamol ne semble donc pas se limiter au seul surdosage».

En France, les hépatites graves ont impliqué 181 greffes du foie et le Paracétamol a été responsable de 64 greffes.

«La moitié des ces intoxications se sont révélées accidentelles», précise le professeur Larray.
La plupart du temps il s’agissait d’un surdosage modéré, c’est à dire 4 à 5 grammes de paracetamol sur quelques jours consécutifs.

Il faut absolument fractionner les doses.

Mais le problème majeur est que les patients ont surajouté un autre facteur de risque pour le foie comme l’alcool ou parfois la dénutrition.
Après un repas trop arrosé, pour calmer un mal de tête, il est surtout préférable d’éviter le paracétamol.
Donc attention, ne calmez pas une « gueule de bois » avec du Paracétamol puisqu’il accentue la toxicité hépatique.
Le paracétamol est assimilé et métabolisé par le foie grâce au cytochrome P450 oxygénase tout comme l’alcool.
Le foie neutralise l’alcool en utilisant le glutathion, un puissant antioxydant produit par l’organisme.
C’est pourquoi prendre du paracétamol un lendemain de fête alcoolisée peut s’avérer très dangereux car les stocks de glutathion s’épuisent et ne protégeant plus le foie, le paracétamol crée de graves lésions au niveau des membranes des cellules hépatiques qui se nécrosent.

En 2010, un groupe de médecins français a fait une étude sur le paracétamol et sur 41 cas d’hépatites aiguës sévères par surdosage du médicament 92% concernaient des buveurs excessifs, ces derniers désirant probablement éliminer les effets de l’alcool.

D’autres encore oublient de fractionner les doses : la dose de paracétamol autorisée par jour est de 4 grammes au maximum, mais la quantité prise à chaque fois ne doit pas excéder 1 gramme et ne devra être renouvelée que toutes les 6 à 8 heures, parfois toutes les 4 heures si besoin est (mais sans dépasser la dose journalière maximale).
Car il faut savoir que la dose toxique n’est pas très éloignée de la dose thérapeutique.

En conclusion, comme en toute chose : la modération !
Modération lorsque l’on consomme de l’alcool et modération dans les prises médicamenteuses…

Docteur DENJEAN qui ne risque pas ce problème, ne buvant pas, et évitant au maximum les médicaments surtout s’ils ne sont pas indispensables…

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Les propriétés anti tumorales et immunitaires du shiitaké


Le shiitaké est un champignon parfumé comestible qui pousse sur le tronc d’un arbre de la famille des Fagacées nommé le «shii».
Les données sont insuffisantes pour suggérer un dosage. En Chine et au Japon, le champignon est pris sous forme de décoction ou dans une soupe et il n’est pas rare que l’on consomme de 6 grammes à 16 grammes par jour de shiitake séché.

Il pousse à l’ombre de ces arbres à grandes feuilles tombantes.
En japonais, «také» signifie les champignons en général. Le shiitaké est par conséquent le champignon de l’arbre «shii».

Le shii est un arbre feuillu voisin du chêne, du hêtre et du châtaignier, d’ailleurs son nom latin est «Castanopis» qui veut dire faux-châtaignier.

C’est un champignon courant en Chine où le shiitaké est cultivé depuis plus de 1000 ans et on retrouve l’explication de sa culture dans un traité agronomique pendant la dynastie Song au XIème siècle.
Mais on le retrouve déjà sous sa forme sauvage et non cultivé à la fin du IIème siècle.

Le shiitaké sauvage a toujours été connu en Chine pour sa saveur et il fait partie de la gastronomie chinoise.
D’ailleurs un ambassadeur chinois le fit connaître au Japon en l’apportant tel un exceptionnel cadeau à l’Empereur Chuai du Japon, en l’an 199 avant J.C.

Mais le shiitaké n’était pas seulement connu pour sa saveur culinaire mais aussi connu pour ses vertus thérapeutiques.
Sous la dynastie Ming, un grand médecin chinois Wu Ri le surnomma «Elixir de Vie» étant donné ses propriétés bénéfiques sur la longévité, la bonne santé sexuelle et sur l’énergie.
Durant la dynastie des Ming (1368 à 1644), un médecin chinois à écrit que le shiitaké pourrait être utilisé non seulement comme un aliment mais aussi comme un champignon médicinal à de nombreux effets thérapeutiques.
En Amérique du Nord, on commence à le cultiver dans les années 1970. En Europe, on le cultive depuis peu de temps particulièrement en Bretagne et aux Pays Bas.

Les Shiitakés sont cultivés sur des grosses branches mortes des feuillus ou depuis des décennies sur des billots de bois de ces mêmes arbres, ensemencés par du mycélium ou blanc à champignons. Ils sont ensuite plongés dans l’eau froide pour accélérer la production.
C’est sous cette forme traditionnelle de culture que le shiitaké est normalement cultivé et donne le plus de saveurs.
Mais du fait de la demande de plus en plus importante en Asie, le shiitaké est cultivé à partir de bûches artificielles composées de paille de blé et de sciure de bois, de carbonate de calcium, de gypse et de sucre.
La culture se déroule dans des milieux ou l’humidité, la température, la lumière et l’aération sont sérieusement contrôlées.

Il est cultivé maintenant dans le monde entier et est à l’heure actuelle le champignon le plus cultivé.

Le shiitaké se retrouve ensuite frais sur les marchés ou séchés dans les magasins asiatiques et dans ce cas sa saveur est plus prononcée et préférée par les japonais.

Mais le point essentiel du shiitaké n’est pas seulement sa qualité gastronomique mais ses apports bénéfiques pour la santé, notamment pour les défenses naturelles.

Il contient 26% de son poids sec en protéines, des lipides, surtout de l’acide linoléique, des hydrates de carbone, de nombreuses vitamines, des minéraux et oligo éléments primordiaux.

Des études scientifiques ont démontré que le shiitaké aide à protéger les cellules du corps contre les radicaux libres grâce à ses composés phénoliques.
En effet, les radicaux libres ont une responsabilité dans le développement des maladies cardiovasculaires, dans le développement de certains cancers et le vieillissement.

Mais son point essentiel réside dans ses propriétés anti-tumorales :

Celui qui en a d’ailleurs beaucoup parlé est le Dr David Servan-Schreiber en soulignant l’effet anti-cancer de la «lentinane», un composé polysaccaride possédant une activité anti-tumorale présent dans le shiitaké.
Le champignon brut en contient environ 0,02%.
Des études scientifiques sont en cours sur son action anti-cancer et sur son action de renforcement du système immunitaire. Et de nos jours, la lentinane est utilisée en traitement complémentaire aux traitements classiques contre le cancer, et même anti VIH en Chine et au Japon.
Le shiitaké contient de plus des substances comme la lenthionine et l’acide oxalique dont les effets anti-bactériens ont été prouvés in vitro en stimulant les cellules-T et les macrophages, qui neutralisent les antigènes étrangers dans l’organisme.
La lenthionine favorise aussi la production d’interféron, permettant aux globules blancs de lutter contre les attaques virales.

Le shiitaké permet donc ainsi de renforcer nos défenses naturelles.

Il contient aussi des oligo-éléments indispensables à notre organisme :
Du zinc nécessaire à nos défenses immunitaires, du magnésium nécessaire à la bonne marché de l’influx nerveux, du potassium vital pour la contraction musculaire et donc pour le cœur.

Le shiitaké contient aussi du cuivre qui participe à la formation de l’hémoglobine et du collagène (rappelons que la diminution du collagène est responsable de l’apparition des rides).

Le shiitaké est riche aussi en sélénium. Le sélénium est un métal rare à propriété antioxydante indispensable dans la lutte contre les radicaux libres mais aussi pour les hormones thyroïdiennes.

On retrouve aussi du phosphore, la vitamine D indispensable au capital osseux, des dents et du système immunitaire.

On trouve aussi dans le shiitaké l’indispensable manganèse qui intervient dans les processus métaboliques.

Quant aux vitamines, on trouve dans le shiitaké surtout de la vitamine B5, (acide pantothénique), de la vitamine D.

La richesse en vitamine D du shiitaké fait que celui-ci est recommandé aux végétariens pour éviter les carences de vitamine D manquante du fait de la faible consommation de poisson ou de produits laitiers.
Il est une grande source alimentaire de vitamine D après le saumon et le thon.

Le shiitaké est également une source de vitamine B2, ou riboflavine, nécessaire á la réparation des tissus, à la synthèse des hormones et pour la fabrication des globules rouges.
Il contient aussi la vitamine B3 participant à formation de l’ADN.

On retrouve aussi de la vitamine B6 nécessaire au métabolisme des protéines et des neuro-transmetteurs et de la vitamine B9 participant à la fabrication des cellules neuves et dont la carence conduit vers le vieillissement corporel.

Plus de 90% des fibres alimentaires du shiitaké sont insolubles, elles contribuent à maintenir une réelle fonction intestinale. Une alimentation riche en fibres peut participer à la prévention de maladies cardiovasculaires et du cancer du côlon, ainsi qu’au contrôle du diabète de type 2 et surtout de l’appétit.
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Il y a cependant des précautions d’usage même si l’ingestion de shiitaké est très sécuritaire, mais cependant parfois on peut avoir une légère diarrhée ou des ballonnements intestinaux lorsqu’il est consommé en grandes quantités.
Ceci est plutôt rare dans nos pays mais en Chine et au Japon, le champignon est pris en nettement plus grosse quantité sous forme de décoction ou dans une soupe et il est fréquent que soit consommé de 6 grammes à 16 grammes par jour de shiitaké séché.

Une précaution toutefois : il est recommandé de ne surtout pas consommer ce champignon cru car alors il y a de forts risques d’urticaire provoquant de fortes démangeaisons.
De plus, comme il fluidifie le sang, il faut le consommer très modérément si l’on prend des anti coagulants.

Alors, comme ce champignon est délicieux, autant ne pas hésiter à en consommer assez souvent.

Docteur DENJEAN qui fait souvent au menu une fricassée de Shiitakés.

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Joyeuses fêtes


Toute l’équipe du Docteur Dominique DENJEAN vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !

Pour finir en beauté cette année 2013, nous tenions à vous dire 400000 mercis !
Pourquoi 400000 ? Car vous êtes aujourd’hui nombreuses et nombreux à avoir consulté et apprécié mon blog pour totaliser plus de 400000 hits. 
Nous espérons que vous avez pris autant de plaisir que nous à faire grandir et évoluer mon blog grâce à vos nombreux commentaires. Un grand merci aussi à nos correspondantes et correspondants pour leur dévouement et leurs sollicitations ! 

Petite confidence : l’équipe du Docteur Dominique DENJEAN va elle aussi se mettre un peu en repos pendant les vacances de Noël afin de revenir fraîche et pimpante pour débuter l’année 2014 sur les chapeaux de roues. 

Joyeuses Fêtes à toutes et tous. Noël c’est magique et féérique. Tout le monde a de merveilleux souvenirs marquants qui se rapportent à cette fête. 


Docteur Dominique DENJEAN et son équipe …qui ont laissé leurs petits souliers sous le sapin de la salle d’attente…
On ne sait jamais !

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Les gels anti bactériens sont ils inoffensifs?


Les autorités sanitaires américaines ont demandé aux fabricants de gel antibactérien de démontrer que leurs produits de désinfection sont réellement efficaces et surtout sans danger.

En effet, certaines études récentes ont suggéré qu’il pouvait y avoir des dangers pour notre santé.

La FDA, qui est l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques, a décidé d’édicter de nouvelles règles aux fabricants de gel anti bactérien.
Ils se verront peut-être obligés de modifier la formule de leurs antibactériens ou bien l’étiquetage pour pouvoir rester sur le marché.
Cette décision ne concerne cependant pas les gels antibactériens utilisés chez les médecins et en milieu hospitalier dont l’usage est différent.
Cette étude fait l’objet d’une période de consultation publique de 180 jours avant d’entrer éventuellement en vigueur.

La FDA estime qu’«il n’existe à ce jour aucune preuve qu’ils soient plus efficaces que les savons ordinaires».

Et comme le rappelle la FDA, des études récentes semblent démontrer qu’un usage régulier et prolongé de certains agents contenus dans les gels anti bacteriens pourraient déclencher une résistance bactérienne ou même provoquer des dérèglements hormonaux.
Ces agents anti bacteriens incriminés sont le triclosan et le triclocarban.

Pourtant, des millions de consommateurs utilisent ces gels depuis quelques années :
«Les savons antibactériens et d’autres produits similaires sont très fréquemment utilisés dans chaque foyer, sur le lieu de travail, à l’école et dans des lieux publics où les risques d’infection sont relativement bas», a souligné le Docteur Janet Woodcock, directrice du centre de recherche et d’évaluation des médicaments de la FDA.
De plus, elle a expliqué que « du fait de cette exposition très importante aux agents qui se trouvent dans les savons antibactériens, nous pensons que leur bienfait doit être clairement établi par rapport à tous les risques potentiels ».

Il est vrai que le lavage des mains méthodique avec un bon savon reste le plus sûr moyen de se débarrasser d’un maximum de germes.
En 2009 d’ailleurs, lors de l’arrivée du virus de la grippe H1N1, l’Agence de sécurité du médicament (Afssaps) avait donné des recommandations pour l’utilisation des gels de désinfection.
Elle demandait «de privilégier le lavage des mains lorsqu’un point d’eau potable est disponible. Et d’utiliser des solutions et gels hydro-alcooliques en l’absence de point d’eau disponible».

De plus, après évaluation, l’Afssaps recommandait de privilégier les produits hydro-alcooliques présentés sous forme de solutions ou de gels testés selon la norme NF EN 14476.
Cette information doit figurer explicitement sur l’étiquetage.
En l’absence de référence à cette norme, sont également recommandés les produits à base d’alcool éthylique (ou éthanol) ou d’alcool propylique (propane-1-ol ou n-propanol) ou d’alcool isopropylique (propane-2-ol ou isopropanol) dont la concentration optimale est comprise entre 60% et 70%.

La concentration en alcool doit figurer visiblement sur l’étiquetage, rappelait l’AFSSAPS.
De même, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à spécifié que l’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique est certes plus rapide et plus efficace mais bien moins tolérée qu’un lavage avec de l’eau et un savon antiseptique car l’alcool est finalement très irritant pour la peau.
L’OMS ajoute : «Elle permet néanmoins d’améliorer l’observance par les usagers et leur permet de respecter les recommandations relatives aux bonnes pratiques d’hygiène».

En conclusion, comme je l’ai déjà abordé, il faut toujours se laver régulièrement les mains mais surtout ne pas hésiter à se désinfecter avec un gel hydro alcoolique si on n’a pas d’eau à sa portée comme dans les transports par exemple qui ne sont vraiment pas un modèle de propreté exemplaire.

Docteur DENJEAN qui n’oublie jamais dans son sac un petit flacon avec du gel désinfectant aux normes de l’afssaps.

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Une prise de sang pour détecter les cancers


Lors de nombreux types de cancers, la méthode la plus utilisée pour détecter ou contrôler la tumeur est la recherche et le dosage de la concentration sanguine des marqueurs tumoraux.
Les marqueurs tumoraux sont des protéines produites par les tumeurs et elle traduit l’importance du nombre des cellules cancéreuses présentes dans la tumeur ou même le nombre de cellules cancéreuses disséminées lors des métastases.

Le dosage sanguin des marqueurs tumoraux est une bonne technique suffisamment sensible pour détecter la présence de tumeurs même petites.

Le dosage des marqueurs permet en outre de suivre l’évolution de la tumeur au cours du traitement.

Bien entendu, il existe de nombreux examens médicaux pour détecter et surveiller une tumeur et le plus souvent ils sont choisis en fonction de la tumeur suspectée. On peut prescrire un bilan hépatique, rénal, pancréatique, des prises de sang, des radiographies, etc…
Puis enfin une biopsie pour prélever des cellules au niveau de l’organe suspect d’être cancéreux.

Bientôt une simple prise de sang permettra de détecter rapidement une tumeur cancéreuse.

En effet, le Professeur Yvon Cayre, Professeur d’hématologie à l’université Pierre et Marie Curie (Paris), a créé un tube filtrant le sang permettant de détecter les cellules cancéreuses.

Effectivement avec cette simple prise de sang on prélève des cellules sanguines du patient, puis ces cellules sont ensuite filtrées grâce à un tube blanc qui ne porte pas encore de non officiel et vise à remplacer l’étape incontournable, pour le moment, de la biopsie.

Selon le Professeur Yvon Caire, les cellules cancéreuses étant «plus grandes que les autres» elles restent à la surface du tube tandis que les cellules normales, saines passent à travers le filtre.

Ensuite, les cellules pathologiques n’ayant pas passé le filtre seront analysées.

Il devrait remplacer à terme 60% des biopsies et certes permettre des économies substantielles car le prix d’un tube ne devrait pas dépasser 200€ mais surtout je pense permettre une meilleure détection des cancers et sauver un bon nombre de vies.

Les premiers patients pourraient bénéficier de cette nouvelle technique dès le début de l’année prochaine.

Le pôle européen de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) a décidé d’utiliser ce nouveau moyen diagnostic sur ses patients dès le début 2014.

Cependant, la biopsie ne va pas complètement disparaître car pour certains types de cancer, cet examen sera toujours utile et indispensable, notamment lorsque les cellules tumorales sont rares.

Autre application de cette méthode de filtrage, ce test pourrait aussi déceler des anomalies fœtales, particulièrement pour dépister la trisomie 21 pendant la grossesse, et remplacer certaines amniocentèses.

Dr DENJEAN qui est toujours favorable aux perspectives de soulagement des patients face à l’angoisse de suspicion de cancer, quelqu’il soit.

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Le ronflement


Le ronflement, encore appelé ronchopathie, est pour certains un bruit rassurant et c’est même un indice de bonne santé pour les Chinois.

Un bon nombre de ronfleurs ignorent qu’ils ronflent mais selon l’American Academy of Otolaryngology, 45% des adultes ronflent occasionnellement, et 25% sont des ronfleurs réguliers.
Les enfants peuvent aussi ronfler régulièrement (10%).

Cependant pour l’entourage du ronfleur, le ronflement est un bruit limite insupportable.

Le ronflement se produit pendant le sommeil, surtout à l’inspiration lorsque les tissus mous du palais et la luette vibrent au passage de l’air, comme des voiles d’un bateau au vent.

Le ronflement en lui-même n’est pas un problème de santé sauf en cas d’apnée du sommeil et s’il ne gêne pas le ronfleur, il provoque des troubles du sommeil chroniques chez le conjoint.
Si un ronflement moyen atteint facilement un niveau sonore de 45 dB à 60 dB, un ronflement majeur peut dépasser les 95 dB, l’équivalent d’un camion qui roule.

Le ronflement peut être aussi favorisé par le surpoids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires et cette obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée, la grossesse (par la prise de poids), de grosses amygdales, des polypes dans les voies nasales,une congestion nasale suite à un rhume ou une allergie (rhinite allergique), une cloison nasale déviée.
L’absorption d’alcool, le tabac ou la prise de tranquillisants favorisent aussi le ronflement par relâchement des tissus mous de la gorge et en dernier lieu le ronflement peut être dû au relâchement des tissus lié à l’âge.

Dormir sur le dos accentue le ronflement car en amenant la langue vers l’arrière du palais, l’espace pour le passage de l’air se réduit.

Le ronflement est bénin et sans conséquence sur la santé sauf s’il est associé à des pauses respiratoires ou apnée du sommeil.
L’apnée entraîne une fatigue et une somnolence durant la journée, des maux de tête matinaux, des réveils multiples, de nombreuses envies d’uriner dans la nuit.
Ces apnées impliquent des risques plus importants d’hypertension, de maladies cardiovasculaires.
Le test de somnolence d’Epworth permet de mesurer le degré de somnolence durant la journée.

Plus le ronflement est fort, plus il y a de risques qu’il soit accompagné d’apnées.

Entre l’âge de 30 ans à 50 ans, 60% des ronfleurs sont généralement des hommes.
Chez les femmes, la progestérone joue un rôle protecteur sur les tissus mais après 60 ans, les différences entre les deux sexes s’estompent.

40% des femmes enceintes, surtout au 3ème trimestre de grossesse ronflent à cause de la prise de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires.
Le ronflement augmente avec l’âge, et cela est principalement dû à la perte du tonus des tissus.

Alors si vous ronflez, évitez surtout l’alcool et les somnifères, maintenez un poids santé (Ainsi, une perte de 10% de votre poids réduit de 26% la gravité en fréquence et en durée vos apnées), dormez sur le côté ou, mieux encore, sur le ventre.

Enfin, n’hésitez pas à consulter un spécialiste (un oto-rhino-laryngologiste ou ORL) qui cherchera la cause du ronflement, sa gravité avec ou non des complications dont l’apnée du sommeil, et surtout la gêne qu’il provoque dans votre entourage.

Parfois de simples mesures suffisent, bien entendu la perte de poids mais aussi lors d’une congestion chronique, le médecin peut prescrire un vaporisateur nasal.
Une autre méthode – approuvée par la Food and Drug Administration aux États Unis consiste à utiliser une bandelette nasale en plastique (Breathe Right® Nasal Strips ou Air Plus®).
Cette bandelette élastique se colle sur le nez afin d’augmenter l’ouverture des narines, ce qui facilite aisément le passage de l’air.
Il faudra quelques nuits pour réapprendre à respirer par le nez (de 7 à 10 nuits en moyenne avant de constater une nette amélioration).

De plus, la sécheresse des voies nasales sera corrigée par un humidificateur dans la chambre à coucher.
Les allergies seront traitées par des médicaments antihistaminiques et par l’éviction si possible des allergènes.

Port d’une prothèse dentaire :

Un autre traitement consiste à porter, la nuit, une prothèse dentaire moulée par le dentiste, qui avance la mâchoire inférieure de quelques millimètres.
Cette prothèse maintient la mâchoire inférieure et la langue vers l’avant, agrandissant ainsi l’ouverture des voies respiratoires supérieures.
Cette prothèse est certes efficace mais mal tolérée car inconfortable.

Dans les ronflements majeurs, mais surtout d’apnée du sommeil, la solution vient grâce au port d’un appareil CPAP («Continuous Positive Airway Pressure», ou «Ventilation par Pression Positive Continue»).

Cela consiste à porter durant la nuit un masque nasal attaché à une petite pompe qui force l’entrée de l’air ambiant dans la bouche par une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique.
L’entrée d’air empêche ainsi les tissus de s’affaisser.
L’application d’une PPC dans les voies aériennes supérieures empêche le collapsus du pharynx pendant le temps inspiratoire et expiratoire. La PPC agit donc comme une attelle pneumatique pharyngée et provoque une augmentation de la surface de section pharyngée.
L’efficacité de ce masque est totale mais il doit être porté toutes les nuits et peut être parfois mal toléré. L’Assurance Maladie le prend en charge à 100%.

Les traitements chirurgicaux sont surtout indiqués en cas de ronflement avec apnées du sommeil importantes.
Mais peu de recherches de qualité démontrent une efficacité soutenue de la chirurgie pour le ronflement seul et ces techniques ne sont pas dénuées de risque.

Docteur DENJEAN qui comprend que plus de 100000 patients bénéficient d’une assistance ventilatoire nocturne en Pression Positive Continue.

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Connaissez- vous les graines de Chia?


Le Chia, (se prononce kia) ou Salvia hispanica L., est une plante de la famille des lamiacées (famille de la menthe, sauge, thym, basilic), originaire de la vallée centrale du Mexique et des zones montagneuses du Pérou.
Ce sont des graines rondes, de petite taille (comme les graines de sésame ou de lin).
Leur couleur est variable du noir, brun au beige ou blanc et selon certains la couleur du chia n’a pas de relation sur sa valeur nutritionnelle, alors que pour d’autres c’est le contraire.

En fin de compte quelque soit la couleur, les qualités nutritionnelles sont identiques, et sont surtout fonction des récoltes selon la saison d’une année sur l’autre tout comme les autres denrées végétales.

Le chia est utilisé dans l’alimentation dès 3500 ans avant Jésus-Christ.

Avec les haricots, le maïs et l’amarante, le chia faisait partie de la base de l’alimentation des Aztèques et des Mayas. Il était également utilisé comme offrande dans les rituels religieux.

En Amérique du Sud, elles sont consommées aussi sous forme de boisson très désaltérante, le «chia fresca» réalisé à base d’eau, de graines de chia, de jus de citron et de sucre : désaltérant à souhait par temps chaud.

De nos jours le chia est cultivé en Amérique du Sud, en Australie et aux États-Unis.
Les graines en elles mêmes ont peu de goût, ce qui permet de les mélanger à n’importe quel aliment et craquent un peu sous la dent comme les graines de pavot.

Les graines de chia sont recommandées aux allergiques au gluten car elles n’en contiennent pas.
Leur concentration en protéines est de 22 à 30% de protéines et surtout elles contiennent les 8 acides aminés essentiels (AAE).
Enfin elles ont 30% de fibres, pour la plupart solubles, ce qui contribue à abaisser le taux de cholestérol, de ralentir l’absorption du glucose dans le sang (en modérant la sécrétion d’insuline).

C’est aussi une graine très riche en antioxydants, en vitamines et minéraux : calcium, phosphore, magnésium, potassium, 6,5 mg de fer, 3,49 mg de zinc et cuivre, et contient peu de sodium (moins de 0,2 mg).

De plus ces graines sont très riches en oméga 3 du type ALA, 16 à 20%, ainsi qu’en oméga 6 de type gamma-linoléique.

Ces anti oxydants permettent d’entretenir et de conserver une bonne santé du système cardio-vasculaire.

De plus les graines de chia sont conseillées pour les diabétiques en les aidant à stabiliser leur glycémie mais à la condition de prendre 37 grammes (environ 6 cuillères à soupe) par jour.

Par contre, le chia présente un potentiel allergène non encore clairement défini. Les personnes allergiques à d’autres graines (sésame ou lin) doivent donc être attentifs.

Le goût des graines de chia est très peu prononcé, ce qui peut être un atout : on peut ainsi la mélanger à tous les mets salé ou sucré.
On peut saupoudrer les salades ou sur d’autres plats chauds ou froids.

De même on peut l’incorporer dans un liquide (jus, smoothie…), dans des céréales, yaourt, compotes…

Par contre, utilisées trempées 30 minutes dans un liquide, le chia forme une espèce de gel, appelé «mucilage» grâce à sa couche extérieure qui est riche en fibres solubles et remplacer le rôle liant des œufs ce qui est intéressant pour les intolérants aux oeufs.

Docteur DENJEAN qui apprécie toujours la richesse de cette plante en protéines, en fibres et en lipides.

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Nickel, chrome, cobalt: attention aux allergies..


Les sensibilisations aux métaux sont nécessaires et fréquentes, avec en tête le nickel, le chrome et le cobalt.
Ces sensibilisations entraînent des eczémas aigus et chroniques, souvent douloureux, et particulièrement difficiles à vivre.
Environ 12% de la population est allergique au nickel.
Beaucoup d’objets en contiennent : boutons, rivets, ceintures, fermetures-éclair, les bijoux fantaisie, les ordinateurs portables et les téléphones mobiles sont les sources de contact au quotidien aux métaux.
Cette allergie se développe encore plus rapidement en cas de transpiration.

Des tentatives de régulation du nickel ont été mises en place dans certains pays puis au niveau européen. Certains objets d’utilisation courante tels : les clés, porte-clés, ciseaux, pièces, outils, rasoirs électriques, poignées de tiroir, etc…

Des objets d’utilisation médicale peuvent aussi contenir du nickel : prothèses orthopédiques, dentaires et cardiaques.
On en retrouve dans certains cosmétiques et produits de maquillage (surtout le pigment brun) et dans certains détergents.

Ne pas oublier qu’il existe des allergies croisées avec certains aliments :
Le cacao, les harengs, les huîtres, certains légumes (épinards, haricots verts, oignons, petits pois, tomates), les margarines et les mayonnaises industrielles, les poires, le thé, etc….
Certains aliments s’enrichissent en nickel lors de la cuisson dans des casseroles dites en « acier inoxydable » (surtout le café, les légumes, le poivre, les pommes, la rhubarbe, le vin, le vinaigre).

Par contre les ustensiles de cuisine en aluminium, en émail ou en téflon ne libèrent jamais de nickel.

À savoir : les gants en caoutchouc laissent passer les poussières de nickel, ce qui n’est pas le cas des gants en PVC.

Le spot test au diméthylglyoxime permet de visualiser la libération de nickel par les objets métalliques, il prend rapidement une couleur rose au contact du nickel.

Il existe fréquemment une co-sensibilisation au nickel/chrome/cobalt.

Le chrome est typiquement présent dans le cuir et le ciment, l’acier inoxydable et d’autres alliages. La prévalence de l’allergie au chrome tend actuellement à augmenter.

Le cobalt peut aussi être présent dans certains objets métalliques mais aussi dans le cuir suite au tannage (vêtements, chaussures, canapés, fauteuils), le ciment qui provoque la dermite des cimentiers, la terre, l’encre des tatouages provoquant des réactions parfois à retardement.

On en trouve aussi dans les cosmétiques.

De même les appareillages médicaux contiennent du cobalt : 75% des alliages dentaires libéreraient du cobalt et 10% les implants orthopédiques.

Dans ce cas aussi, il faut éviter certains aliments :
Haricots, Betteraves, Choux, Abricots, Noix, Foie, Coquille Saint-Jacques, Pain complet, Clous de girofle, Café, Thé, Cacao, Chocolat, Bière, etc…

Un spot test pour le cobalt a récemment été développé.
Les bijoux et les clés ne libéreraient que très peu de cobalt par rapport au nickel mais les objets métalliques sombres bien plus que la norme acceptable.

Le chrome métal n’est pas allergisant en lui même et les allergènes sont les sels de chrome hexavalent et trivalent.
Le chrome et ses sels sont retrouvés dans de nombreux secteurs professionnels, essentiellement le ciment dans la construction et le BTP, le cuir (industrie de la chaussure, port de chaussures de sécurité, maroquinerie), soudure, pigments (de peintures, céramiques, encres, vernis…), agents anti-corrosion, chromage de pièces métalliques pour les protéger de l’usure, galvanoplastie, etc…

L’exposition au chrome pour les non professionnels se fait essentiellement par le cuir (tannage et teinture) : 95% des chaussures en cuir en contiendraient…
L’allergie se développe d’autant plus que le pied est humide.
Donc il est absolument conseillé de toujours mettre des chaussettes avant d’enfiler ses chaussures.
Un spot test pour le chrome a aussi été développé mais aucune étude clinique ne s’en est servie pour l’instant.

Entre 0,2% et 0,7% de la population est allergique au chrome hexavalent.
Cela représente environ entre un et trois millions d’Européens.

Docteur DENJEAN qui est toujours à l’affût des nombreuses études comportant les sensibilisations aux différents métaux qui sont allergisants.

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Des bains de vin pour rajeunir ?


C’est bien connu depuis quelques années, les extraits de raisins sont utilisés contre le vieillissement grâce au Resveratrol, aux vitamines et aux oligoéléments contenus dans celui-ci (voir mon article du 02/12/2012 sur le Raisin et la vinothérapie).

Au Japon, une petite station thermale proche de Tokyo située à Akone, utilise ces données pour promouvoir un traitement à base de vin et propose à ses clients des bains dans une piscine de beaujolais nouveau tout en vantant les vertus « rajeunissantes » d’un tel traitement.

Et donc, chaque année les adeptes reviennent faire leur cure….

Le vin grâce au Resveratrol donc protègerait entre autres bénéfices contre les rayonnements ultra-violets.

Par contre, dans cette petite station thermale du Japon, seules quelques bouteilles de beaujolais sont versées dans l’eau de l’une des piscines et pour intensifier la couleur de l’eau on y ajoute un colorant violet !

Dans ces conditions, il me paraît bien improbable que le plongeon dans cette baignoire rougeâtre ait le moindre effet bénéfique sur la peau des participants !!!!.

Bon sachant qu’un verre de vin par jour est bénéfique pour le système cardio vasculaire, il me semble préférable de se faire plaisir en le dégustant plutôt qu’en se baignant dedans..

Docteur DENJEAN qui préfère nettement croquer des grains de raisins avec gourmandise….

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L’eau de javel utilisée comme anti rides ?


Selon certains Dermatologues américains de l’Université de Stanford, en Californie aux États-Unis, l’eau de javel utilisée pour le ménage pourrait aider à réparer la peau endommagée et soulager les brûlures de patients ayant subi une radiothérapie.

Cette étude a été publiée dans le Journal of Clinical Investigation.
Mais attention, ne vous précipitez pas sur votre clic de javel immédiatement !

Ce n’est pas encore le moment de rentrer l’eau de javel dans votre nécessaire de beauté !

L’étude a été conduite sur des souris en laboratoire et rien ne prouve que cela soit encore applicable chez les humains.

Plusieurs expériences sur des souris ont donc été menées :
Lors de la première, les souris ont été plongées dans des bains d’eau pure et d’autres dans des bains de javel diluée à 0,005%. Des bains de javel de 30 minutes quotidiens ont donné des effets spectaculaires : moins de problèmes de peau, meilleure cicatrisation, meilleure repousse de poils.

C’est ainsi que les chercheurs ont constaté que l’eau de javel a diminué les inflammations cutanées, tout en donnant une apparence plus jeune à la peau et même ils ont pu constater une peau épaissie et un accroissement de la production de cellules.

D’où viennent ses curieux pouvoirs ? L’eau de javel bloquerait le processus d’autodestruction à l’origine de l’inflammation dans les cellules, selon les chercheurs américains qui font part de leurs conclusions dans le Journal of Clinical Investigation.

Sur le plan thérapeutique dermatologique, on savait déjà que l’eau de javel pouvait, dans certains cas, être efficace pour lutter contre l’eczéma et que cela était lié à l’action antimicrobienne du produit.
Or, les concentrations utilisées par les chercheurs de Stanford lors de cette expérimentation n’étaient pas suffisamment élevées pour que ce soit dû à son action anti microbienne.

L’eau de javel agirait en bloquant momentanément la molécule NF-kB qui joue un rôle dans le contrôle de l’inflammation, le vieillissement cutané et la réponse aux radiations.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que les souris soumises à une irradiation ont présenté des lésions moins importantes sur la peau ainsi qu’une guérison plus simple et plus rapide et sur les zones irradiées et traitée avec l’eau de javel la repousse des poils était plus manifeste.

Les scientifiques qui ont réalisé cette étude trouvent ces résultats très encourageants pour soulager les patients atteints d’un cancer avec des brûlures post radiothérapie.

Les chercheurs étudient ces résultats afin de voir si cela sera en effet applicable pour améliorer l’eczéma, soulager la radiodermite ou atténuer certaines lésions comme les ulcères diabétiques.
Ils pensent même que l’eau de javel pourrait devenir un produit de beauté pour lutter contre le vieillissement cutané !

Actuellement les effets sont de très courte durée.
Mais il reste à démontrer que ces résultats sont effectivement applicables chez les humains…. Mais étaler sur son visage des soins à l’eau de javel, est encore loin de devenir une pratique recommandable.

Docteur DENJEAN qui préfère nettement utiliser ses cosmétiques habituels tant pour le confort que…. pour l’odeur !

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Brossage des dents: nouvelles recommandations


L’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD) vient d’édicter de nouvelles recommandations en matière d’hygiène dentaire.
En effet, pour s’adapter la vie moderne, l’association révise le nombre de brossages des dents à la baisse !

Désormais, il est recommandé deux brossages par jour au lieu de trois puisque la plaque dentaire met environ 12 heures pour se former.

En fait, une étude réalisée en 2011 a montré que seulement 16% des Français suivaient les anciennes prescriptions qui préconisaient 3 brossages par jour, les femmes se montrant plus respectueuses des recommandations que les hommes.

Le Docteur Christophe Lequart, porte-parole de l’UFSBD affirme que cette évolution est devenue possible grâce à l’amélioration des dentifrices, comme il l’explique :
«Ils contiennent davantage d’antiseptiques et protègent les dents durant plus de douze heures après chaque brossage, soit la durée moyenne qu’il faut à la plaque dentaire pour se transformer en tartre».

Cependant cette pratique ne semble pas encore prête à être appliquée car 43% des Français ne se brossent pas les dents deux fois par jour et même certains pas tous les jours…

De plus lorsqu’ils se brossent les dents, ce n’est pas selon les «bonnes règles». En effet, les Français selon les sondages ne brossent leurs dents que pendant quarante-trois à cinquante-sept secondes alors que les recommandations sont de se les brosser au moins deux minutes.

Les autres recommandations de l’UFSBD toujours valables : utiliser une brosse souple ou medium mais surtout pas dure pour ne pas agresser les gencives et la changer au maximum tous les 3 mois.

Brosser les dents de haut en bas et de bas en haut (de la gencive vers les dents), éviter le grignotage dans la journée, et en plus du brossage, utiliser un fil dentaire surtout le soir avant de se coucher ou des brossettes pour éliminer les éventuels aliments et la plaque inter dentaire.

A noter qu’un médecin américain, le Docteur Howard R. Gamble prétend qu’il serait mieux d’attendre 30 minutes après un repas pour se brosser les dents.
Il a expliqué : «avec le brossage, vous pourriez en fait pousser l’acide plus profondément dans l’émail et dans la dentine». Les dents seraient donc en danger face à ces acides et le Docteur Gamble conseille d’attendre minimum une demi-heure pour que la salive évacue les substances acides !

L’utilisation de la brosse électrique est conseillée car elle permet d’éliminer jusqu’à 6 fois plus de plaque dentaire que la brosse manuelle. En effet, et pour le brossage électrique effectue 40000 mouvements par minute, le brossage manuel 600 au maximum.

En outre, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée et éviter les grignotages entre les repas surtout les aliments contenant des sucres cachés pouvant favoriser les caries.

Une visite annuelle chez le chirurgien-dentiste dès l’âge d’un an est conseillée et quelques recommandations complémentaires sont à prendre en compte :
dans la journée, surtout après le repas du midi mastiquer un chewing-gum sans sucres pendant 20 minutes car la mastication provoque une salive riche en bicarbonates qui protège l’émail des dents.

Ou alors on peut se rincer la bouche et les dents avec un verre d’eau après chaque prise alimentaire, et aussi ne pas hésiter à utiliser un bain de bouche tous les jours.

Docteur DENJEAN qui se brosse deux fois par jour + bain de bouche depuis l’âge d’un an et demi….

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La pistache et ses bienfaits


Les pistaches existent depuis la fin de l’âge de pierre: des découvertes archéologiques indiquent que l’homme utilise les pistaches depuis environ 7 000 ans avant Jésus-Christ.
La pistache est même mentionnée dans l’ancien testament : « Prenez dans vos vases les meilleures produits du pays, et portez à l’homme un présent : un peu de baume et un peu de miel, des épices et de la myrrhe, des pistaches et des amandes. » (genèse 43:11)

Elles sont originaires du proche orient et les pistachiers se retrouvent sur le pourtour de la Méditerranée dès l’antiquité.

La récolte des pistaches se fait vers la fin de l’été ou au début de l’automne, car les coques qui couvrent la coquille s’ouvrent et se détachent de la pistache qui prend une couleur rougeâtre.

Comme plusieurs fruits à écale (pistache, amande, etc…) et oléagineux (pacane, noix, etc….), la pistache contient des protéines (26%) et des acides gras insaturés. Elle contient également des vitamines et des minéraux, des fibres solubles et des phytostérols.
Enfin, grâce à tous ses composés actifs, elle peut contribuer à une bonne santé.

Des études réalisées ont évalué l’effet de la consommation de pistaches sur les lipides sanguins.
Dans une première étude, des personnes dont le taux de cholestérol sanguin était élevé ont remplacé 20% de leur apport calorique quotidien par des pistaches.
Au bout de trois semaines de ce régime, le profil lipidique des sujets s’est amélioré.
Leur taux de cholestérol total a diminué et même leur taux de HDL («bon» cholestérol) a augmenté, parallèlement l’oxydation du LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang a diminué (ce dernier est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires).
Dans une autre étude, des sujets en bonne santé ont été sélectionnés et ont consommé l’équivalent de 65 grammes à 75 grammes de pistaches par jour (environ 20% de l’apport calorique total), en remplacement d’autres aliments gras et le même effet bénéfique sur les lipides sanguins à été retrouvé.

D’autre part, ces fruits agissent également sur la glycémie.
Selon une étude publiée dans le journal Diabetes Carees, des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Hôpital St. Michael’s, à Toronto, ont suivi 117 patients souffrant d’un diabète de type 2.
Pendant 3 mois, les participants ont consommé soit un mélange de fruits à coques, 75 grammes par jour (g/j), soit des muffins, soit un peu des deux.

La consommation de 75 g/jour de fruits à coque entraîne une amélioration de la régulation de la glycémie.

Comme la plupart des fruits à écale et oléagineux, la majorité des lipides totaux de la pistache (soit environ 85%) sont des acides gras insaturés, essentiellement des monoinsaturés, raison de la diminution du cholestérol total et du «mauvais» cholestérol, sans atteinte du «bon» cholestérol.

Les phytostérols présents dans les pistaches permettent aussi la diminution du cholestérol car il a été démontré que la prise quotidienne de 2 grammes de phytostérols réduisait de 10% le taux de «mauvais cholestérol».

La pistache contient 279 mg de phytostérols par portion de 100 grammes, ce qui en fait un des fruits à écale et oléagineux les plus riches en phytostérols surtout sous forme d’anthocyanines de la famille des flavonoïdes, reconnues pour leurs multiples propriétés positives pour la santé (anticancer, anti-inflammatoire).
Par contre, le rôtissage des pistaches diminue leurs anthocyanines et donc leur propriété antioxydante.
Il est donc préférable de consommer des pistaches crues.

Les amandes en contiennent 200 mg, les graines de sésame par contre en contiennent 400 mg.

Les antioxydants contenus dans la pistache protègent les cellules du corps des effets néfastes des radicaux libres.
La pistache se classe troisième quant à son contenu en antioxydants par rapport aux autres fruits de son espèce.

La pistache contient une quantité significative de lutéine et de zéaxanthine, deux antioxydants actifs contre la dégénérescence rétinienne liée à l’âge ou DMLA.

Elles contiennent en plus des flavonoïdes du resvératrol, Ce composé antioxydant est lui aussi utile pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
Le resvératrol à la propriété de se transformer en un composé anticancer appelé piceatannol.
La pistache contient une quantité appréciable de resvératrol comparable à celle de l’arachide mais qui est plus faible que celle du vin rouge, qui est bien connu pour sa concentration très élevée en resvératrol.

Enfin la pistache est une source de vitamine E avec donc des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension et le déclin cognitif.

La pistache contient aussi beaucoup de cuivre et le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène dans l’organisme.
De plus, plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

La pistache apporte aussi une bonne quantité de vitamine B6.
La vitamine B6, appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs.
Elle participe à la fabrication des globules rouges et permet à ces dernières de transporter davantage d’oxygène.
La pyridoxine est aussi nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire et prend part à la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

La pistache est une source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Son rôle est essentiel pour les os et les dents.
De plus, il participe à la croissance des tissus car le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

La pistache contient des fibres alimentaires et permet de prévenir la constipation et aussi de diminuer le risque de cancer du côlon tout comme une alimentation riche en fibres contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, au contrôle du diabète de type 2 (évaluation de l’effet sur le métabolisme du glucose et la résistance à l’insuline).

Rappelons qu’il est recommandé de consommer 25 grammes de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 grammes par jour pour les hommes du même groupe d’âge.
Des portions de 30 grammes de pistaches crues ou rôties fournissent respectivement 2,7 grammes et 3,2 grammes de fibres alimentaires.

La pistache contient du fer et chaque cellule de notre corps contient du fer, ce dernier étant essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.
Par contre, le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale.
Il est donc conseillé d’associer de la vitamine C car cette dernière favorise son assimilation.

La pistache contient du manganèse et participe à la prévention des effets causés par les radicaux libres.

La pistache est aussi une source de vitamine B1 nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons.

La pistache crue est une source de vitamine K nécessaire à la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang.

La pistache contient aussi du magnésium, du potassium.

Les pistaches ont de nombreux bienfaits mais toutefois il existe des précautions à prendre :
Attention aux allergies car une étude a montré que les noisettes, les noix de cajou, les noix du Brésil, les amandes et les pistaches forment un groupe dont les allergies sont croisées.
Une personne allergique à l’un de ces aliments est ainsi susceptible d’être allergique aux quatre autres.

D’autre part, il est recommandé aux personnes allergiques aux arachides de s’abstenir de consommer des fruits à écale et oléagineux, dont la pistache.
Les allergies aux fruits à écale et oléagineux peuvent être graves et aller jusqu’au choc.

Lors de calculs rénaux dûs aux oxalates, les pistaches sont déconseillées car elles en possèdent. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer, ainsi que les autres types de fruits à écale et oléagineux.

Docteur Denjean qui a toujours aimé les pistaches…. Plutôt crues.

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La viande et les produits laitiers augmentent le risque de diabète


Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent de mener une étude sur la viande et les produits laitiers, comme le fromage, et en ont conclu que ceux-ci augmenteraient le risque de développer un diabète de type 2.

Cette étude à été publiée le 12 novembre 2013 dans le journal officiel de l’Association européenne d’étude du diabète Diabetologia, revue dirigée par le Docteur Guy Fagherazzi et le Docteur Françoise Clavel-Chapelon du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm.

Cette étude révèle que les aliments riches en protéines animales, c’est-à-dire des aliments acidifiants, augmenteraient le risque de diabète de type 2.

En effet, il semble que les viandes préparées de manière industrielle, surtout le porc et le bœuf ainsi que les produits laitiers dont le fromage sont des aliments qui, une fois absorbés et digérés laissent un résidu acide.

Pendant quatorze ans, les Docteurs Guy Fagherazzi et Françoise Clavel-Chapelon ont donc analysé l’alimentation de quelques 66000 femmes.
Durant cette analyse, 1372 femmes ont développé un diabète de type 2. Ces femmes avaient une alimentation riche en viandes, en fromages et en produits laitiers de toute sorte, c’est à dire une alimentation riche en résidus acides.
Elle avaient ainsi un risque augmenté de 56% de développer un diabète tandis que les femmes ayant suivi un régime alimentaire alcalinisant ont eu un risque accru de 25%.

Cependant, au fil de cette étude il a été noté que le risque de diabète avec cette alimentation riche en protéines animales et produits laitiers augmentait plus chez les femmes de corpulence normale par rapport aux femmes obèses ou en simple surpoids.
L’effet des aliments acidifiants serait donc moins important chez les femmes au poids trop élevé mais dans ce cas il est connu qu’il y a un risque accru de diabète chez ces femmes.
En effet, il faut souligner que l’un des principaux facteurs de risque de diabète de type 2 est l’obésité et le surpoids.

L’étude ayant été menée uniquement auprès de femmes, on peut se demander si cela serait aussi applicable aux hommes :
Pour le Docteur Guy Fagherazzi, «les mécanismes qui sont impliqués derrière nos travaux, nos hypothèses ne sont pas sexe-dépendante. Ce que l’on vient d’observer sur cette cohorte de femmes, est vraisemblablement similaire chez les hommes».

Dans l’ensemble notre alimentation est trop acide : viandes, fruits de mer, pâtes, sucreries, aliments frits, café libèrent trop d’acides qui polluent notre corps et entraînent un manque d’énergie manifeste, de même des douleurs articulaires chroniques.
Notre organisme fonctionne au mieux lorsque son pH est de 7,4 soit légèrement basique.
Cette acidité étant aggravée par la pollution et le stress.
Le stress est responsable d’une acidification de l’organisme, liée au taux d’une hormone : le cortisol.
Le manque d’activité physique expose aussi à l’acidification de notre organisme mais à l’inverse trop d’exercice est aussi producteur d’acides.

Par contre, il faut souligner qu’une alimentation riche en fruits et les légumes a un effet alcalinisant.
Il est donc conseillé de privilégier ce type d’alimentation mais aussi et surtout en cas de repas riches en protéines animales (viande et fromage) il est important d’associer des fruits et des légumes afin d’atteindre un bon équilibre acido basique.
Ainsi pour compenser ces apports acidifiants, il faut manger des aliments basiques : des pommes de terre, des bananes, des amandes, utiliser des huiles de première pression à froid et tous les légumes verts et colorés et des algues qui devraient systématiquement accompagner toute consommation de protéines.

En conclusion, comme le souligne le Docteur Hervé Grosgogeat, auteur de « La méthode acide-base » l’important n’est pas d’éliminer les aliments acidifiants et de ne manger que les basiques, mais d’équilibrer ses repas, donc compenser l’apport d’aliments acides par des aliments bases.
L’idéal est d’associer 70% d’aliments basiques et 30% d’aliments acides.
En outre, une alimentation acidifiante provoque une prise de poids et si on rééquilibre l’alimentation avec le système acide-base, il est plus facile d’éliminer les kilos en trop.

Docteur DENJEAN qui aime bien chaque soir se concocter un repas composé essentiellement de fruits et légumes….

Ps : pour savoir si votre pH est trop acide, il suffit de le tester avec une bandelette spécifique sur laquelle on dépose une goutte d’urine et la couleur se modifie en fonction du degré d’acidité.
Bien sûr, il faut répéter cette mesure plusieurs jours de suite.
Il doit se situer entre 7 et 7,5.

Référence : La méthode acide-base, Perdre du poids, ralentir le vieillissement, prévenir les maladies chroniques, par le Docteur Hervé Grosgogeat.

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Attention aux comportements à risques des jeunes


Lors de l’adolescence et lors du passage à l’âge adulte la santé n’est pas vraiment une préoccupation pour les jeunes.

Ils s’estiment en bonne santé (et heureusement pour la majorité, c’est le cas) et pensent être bien informés en matière de prévention.

Cependant cette période de mutation rend nos jeunes plus fragiles psychologiquement et par conséquence physiquement.

C’est la période des addictions, des troubles alimentaires type anorexie ou boulimie, et bien sûr des comportements provocateurs et des révoltes envers les adultes pouvant même conduire à une attitude marginale.

Les évolutions récentes de ces comportements doivent nous inciter à la vigilance :

Ainsi on peut noter que la consommation quotidienne de tabac est repartie à la hausse depuis 2008. De nos jours, près d’un tiers des jeunes de 17 ans fument tous les jours.

La consommation d’alcool est aussi en augmentation et les épisodes d’ivresse sont en hausse depuis 2005, particulièrement chez les jeunes filles.

À 17 ans, plus d’une sur deux déclare avoir déjà été ivre en 2011 !

Et le souci est la fréquence des ivresses répétées.

L’INSEE indique que l’alcool est la substance psychoactive expérimentée à un âge très précoce. « En classe de CM2, 54% des enfants déclarent avoir déjà consommé de l’alcool. Plus tard, au lycée, l’expérimentation de l’alcool est quasiment généralisée pour les deux sexes ».

Enfin, comme on a pu le constater, les jeunes sont souvent en surpoids et l’obésité a progressée depuis les années 2000 chez les 18-24 ans et en 2012, plus de 18% des jeunes filles âgées de 18 à 24 ans étaient en surpoids ou obèses !

Ces comportements sont graves de conséquences car en 2010 on recense environ 2300 décès chez les 15-24 ans par morts violentes (accidents de la route et suicides) chez les garçons.

Chez les filles, les troubles psychologiques retentissent sur leur perception du corps car elles se trouvent trop «grosses» avec pour conséquence des troubles alimentaires voire même des tentatives de suicide (2 % des filles âgées de 15 à 19 ans en 2010).

Références : le Quotidien du Médecin du 18 novembre
INSEE portail social 2013

Dr DENJEAN qui est toujours surprise des dérives de nos jeunes.

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L’acné est une maladie dermatologique fréquente


De nombreux Français sont touchés par l’acné, c’est certes une maladie bénigne mais qui peut être très affichante, difficile à supporter psychologiquement.
Les boutons sont souvent triturés et dans ce cas peuvent apparaître des cicatrices.
Malgré tout ça, environ un acnéique sur trois ne consulte pas.

Un Français sur 4 est touché et selon un sondage CSA Santé réalisé avec le soutien des Laboratoires Pierre Fabre, sur une population de plus de 10000 personnes, âgées de 15 à 69 ans, 60% d’entre elles déclarent avoir déjà eu de l’acné, ce chiffre s’élève à 73% dans la tranche d’âge de 15 à 34 ans et 12% affirment être acnéiques au moment de l’enquête.

En effet tout le monde sait que l’acné atteint fréquemment les adolescents mais les patients sont toujours surpris lorsque l’acné les touche à l’âge adulte.
Or, un acnéique sur 4 a plus de 25 ans.
Les femmes sont plus souvent touchées que les hommes, que ce soit sous forme d’acné légère ou plus sévère.
Cependant, 25% des acnéiques se traitent seuls, 13% ne se traitent pas et 17% de patients atteints d’acné sévère qui ne sont pas suivis.

Ces patients refusent un suivi chez le dermatologue pour différents motifs : le coût, les grands délais de rendez vous ou une efficacité des traitements jugée trop temporaire ou même inefficace surtout dans les acnés sévères.

« L’acné sévère n’est pas une fatalité, il existe des solutions efficaces pour la traiter » souligne le Pr Pierre Wolkeinstein du CHU Henri Mondor Créteil.

En cas d’acnés légères à modérées, les traitements les plus efficaces sont par voie topique et font disparaître les symptômes.
Les acnés plus sévères papulopustuleuses relèvent d’un traitement antibiotique oral de la famille des cyclines associé à un traitement local, ce traitement souvent efficace est à éviter en période ensoleillée car photosensibilisant.

L’isorétinoïne prescrite parfois est réservée aux acnés sévères, uniquement après échec des autres traitements à la condition d’une contraception obligatoire pour les jeunes filles et les femmes, et un test de grossesse doit être fait tous les mois pour obtenir la délivrance de ce médicament.
Il existe une contre indication majeure en cas de psychisme fragile avec dépression.
Enfin, il y a beaucoup d’effets secondaires rendant le traitement difficile à supporter.

Docteur DENJEAN qui a la chance de n’avoir jamais eu de l’acné…

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Adopter le Chou Kale pour une bonne santé?


Ce chou vert très tendance et bon pour la santé nous vient des Etats-Unis et est encore bien difficile à trouver en France.
Le Kale était déjà bien connu du temps des grecs et des romains dans l’antiquité, puis il devint le légume le plus populaire en Europe à l’époque du moyen âge, pour arriver aux États Unis dans les années 1600.
Il est très tendance aux USA et encore plus dans les grandes villes comme New York, ville adepte du « Healthy food » où c’est LE produit bio à la mode.
On le retrouve sur les marchés, dans les grandes surfaces.
Il est préparé cru ou cuit. Ses ventes ont augmenté de 40% sur la seule année 2012. Un légume détox qui devient un véritable phénomène.

On dit que Barack Obama en serait friand…

Impossible à trouver en France, on commence à en trouver grâce au projet « Le kale project » mis en place par Kirsten Beddard, une américaine et lancé en avril 2011, « pour amener à Paris le légume vert le plus sain » d’après elle ».

Elle a même déclaré :
« J’ai trouvé ça trop bizarre que ce légume que je mangeais tout le temps aux États Unis n’existe pas en France. Personne ne savait même ce que c’était. Or pour moi, c’était une passion. »

Il faut rappeler qu’en 2008, le journal scientifique Live Science l’a classé en 6ème position dans la liste des « sept aliments de survivants » qui pourraient nous suffire sur une île.
C’est le seul chou à ne pas pousser en pomme. Ses longues tiges sont longues et d’un vert prononcé.
On le nomme aussi en France, chou plume, chou à lapin, chou à vache, chou vert demi nain !
Il contient vitamines, fibres, minéraux et même des composés anti-cancer.
Il présente donc des qualités nutritionnelles remarquables.

Il est riche en fer (plus que le bœuf), en magnésium très riche en bêta carotène.
De même il est très riche en vitamine C et Il y a même plus de vitamines C dans 60 grammes de chou kale que dans une orange entière !
Ces 60 grammes représentent 134% de la quantité de vitamine C recommandée par jour.

Le légume a d’autres vertus : il est très riche en calcium, dans 100 grammes de kale, il y a 150mg de calcium, contre 125mg dans un verre de lait.
Il contient aussi du kaempférol qui possède des propriétés anticongestives et antioxydantes, avec donc une action anti arthritique.
Le kale contient aussi beaucoup de lutéine et de zéaxanthine, utiles pour la santé des yeux. Ce légume « miraculeux » pour certains est en plus pauvre en glucides (4% seulement) et très pauvre en calories.
De plus il contient du sulforaphane, connu pour ses vertus aidant à lutter contre le cancer.

Rappelons les conclusions d’une étude faite par des chercheurs d’une université à Baltimore :
« Les statistiques de plusieurs études épidémiologiques ont suggéré que les régimes riches en légumes crucifères, comme le brocoli, le chou et le kale, réduisent le risque de développer beaucoup de cancers, dont le cancer du sein. »

Alors, comment le consommer ?

Très simple, il s’accommode de plusieurs façons :
En salade cru ou à peine blanchi, cuit à la vapeur, assaisonné avec une simple huile d’olive ou cuisiné avec du bacon, des pommes de terre ou du fromage, en purée, en soupe et même en chips.

Alors, vivement que ce légume riche pour notre santé soit facile à trouver.

Docteur DENJEAN qui a introduit ce chou dans son alimentation depuis quelque temps …

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L’ibuprofene inefficace voire néfaste dans le traitement des rhumes?


La plupart du temps, lorsqu’un rhume nous atteint, ce qui n’est pas grave certes, nous sommes tellement mal que nous cherchons le médicament qui nous soulagera le plus vite.
Et dans la plupart des cas nous trouvons des spécialités à base de Paracétamol ou d’Ibuprofène.
En fait, d’après une étude récente, il semble que l’ibuprofène ne soit d’aucun secours et même n’apporte aucun bénéfice.

C’est une étude de l’Université de Southampton publiée dans le British Medical Journal qui apporte ces précisions.
Les conclusions de cette étude sont même surprenantes puisqu’elles précisent que, par rapport au paracétamol, l’ibuprofène ou une combinaison ibuprofène et paracétamol pourraient même entraîner une aggravation des symptômes existants et même, le comble, entraînerait l’apparition de nouveaux symptômes.

Le principal auteur de cette étude Le Professeur Paul Little rappelle que le paracétamol ou l’ibuprofène seul, ou en association, sont les traitements les plus fréquents lors d’infections des voies respiratoires mais ce ne devrait pas être systématique de prendre de l’Ibuprofène.

Le pire est que 50 à 70% des patients reviendraient consulter un mois plus tard avec une aggravation de leurs symptômes voir même de nouveaux symptômes en cas de prescription d’ibuprofène lors de la première consultation.

Le Professeur Paul Little explique que le traitement favoriserait la progression de la maladie de par l’interférence entre l’action anti-inflammatoire de l’Ibuprofène et la réponse immunitaire du patient.

Quant aux inhalations, elles n’apportent aucun bénéfice, si ce n’est un risque de brûlure au contact de la vapeur !

Bien que la prudence soit de mise, face à ces résultats surprenants, le Professeur Paul Little conseille actuellement d’éviter la prise d’ibuprofène dans le traitement des rhumes.

Docteur DENJEAN qui a toujours préféré soigner ses rhumes par des méthodes naturelles…





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