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Le cancer du sein favorisé par 17 substances


Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme.

Il est en constante augmentation et mieux détecté notamment en raison du dépistage mis en place depuis 2004, mais le taux de mortalité par cancer du sein a diminué de 13% en 10 ans grâce aux progrès thérapeutiques mais surtout grâce au dépistage organisé qui favorise les diagnostics précoces et permet donc de traiter la maladie plus précocement et plus efficacement.

Récemment une étude a identifié des substances favorisant le cancer du sein :

La revue Environmental Health Perspectives a établi la liste des 17 substances chimiques les plus cancérigènes, surtout en cause dans le développement du cancer du sein.

Il s’agit essentiellement de produits chimiques présents dans les carburants d’essence, le gasoil et les gaz d’échappement des véhicules. (Benzène et butadiène).
Sont aussi particulièrement en cause les ignifuges, les textiles anti-tâches, les dissolvants, les produits décapants pour la peinture et certains dérivés de désinfectants utilisés dans le traitement de l’eau potable.

Le Dr Ruthann Rudel, Directeur de la Recherche au Silent Spring Institute à Newton (Massachusetts), co-auteur de ces travaux déclare que « Ces informations guideront les efforts pour réduire le contact avec ces substances liées au cancer du sein et aideront les chercheurs à étudier comment les femmes en sont affectées ».

En effet, de nombreuses femmes sont exposées quotidiennement à ces produits chimiques.

À la suite de ces travaux, les chercheurs conseillent sept précautions :

1/ Limiter le plus possible l’exposition aux émanations d’essence ou de gasoil et aux gaz d’échappement des véhicules.

2/ Utiliser une hotte aspirante de cuisine lors de la cuisson des aliments et bien sûr réduire la consommation d’aliments carbonisés (barbecue grand producteur d’acrylamid).

3/ Eviter l’achat de meubles contenant de la mousse de polyuréthane et s’assurer qu’ils n’aient pas été traités avec des ignifuges.

4/ Eviter les tapis et tous les tissus d’ameublement traités pour être résistants aux taches.

5/ Si l’on ne peut se passer de faire nettoyer ses vêtements à la teinturerie, choisir un teinturier qui n’utilise pas de perchloroéthylène ou d’autres solvants.

6/ Il faut filtrer l’eau avec un bon filtre à charbon avant de la consommer.

7/ Enfin, il faut réduire l’exposition aux substances chimiques contenues dans les poussières de l’habitation en retirant ses chaussures à l’entrée de la maison, et en utilisant un aspirateur doté d’un filtre HEPA à particules.

À cette liste il convient d’apporter la surveillance toute particulière sur les aliments qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique et qui nous font ingérer : herbicide, pesticides, retardant de récolte et divers engrais chimiques responsables de multiples maladies.

Julia Brody, Directrice Générale du Silent Spring Institute et co-auteur de l’étude déclare :

«Réduire l’exposition aux produits chimiques toxiques pourrait sauver la vie de nombreuses femmes», estime en y ajoutant : «quand on parle aux gens de cancer du sein, le risque présenté par les substances chimiques ne leur vient pas à l’esprit le plus souvent».

Docteur DENJEAN toujours attentive aux effets de notre environnement et particulièrement motivée dans son information.

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Cuire les aliments trop intensément nuit à notre santé


L’ Académie nationale de pharmacie a émis une mise en garde au sujet de la façon de cuire les aliments.
En effet, lors d’une cuisson trop intense, il se produit la glycation des protéines, ou «réaction de Maillard», et donc des «produits de glycation avancée» (AGE) qui se forment secondairement.
C’est une réaction chimique qui se produit entre un acide aminé (élément de base des protéines) et un sucre comme le glucose, le fructose ou le lactose.

Ainsi, lorsque les aliments sont cuits trop brutalement ou à températures trop élevées, des produits nocifs et dangereux pour l’organisme comme l’acrylamide sont libérés.
Cette réaction de Maillard est reproduite à chaque fois que l’on fait griller du pain blanc pour en faire un toast de couleur brune.
L’acrylamide est une substance découverte en 2002 par des chercheurs de l’Université de Stockholm, en Suède, à forte potentialité cancérigène et neurotoxique et qui accélère le vieillissement.

Donc, il est très important de réfléchir à la façon dont on va préparer les aliments achetés.
On savait qu’un aliment trop gras, trop épicé ou trop assaisonné est déjà nocif mais de plus un aliment trop cuit peut rapidement perdre ses bienfaits et même devenir nocif s’il est mal cuit.

Les AGE ont déjà tendance à exister spontanément dans le corps humain lorsque la concentration de sucre dans le sang est élevée lors d’une hyperglycémie (Diabète).
Mais ils peuvent aussi donc être fabriqués lors de la cuisson des aliments à partir de sucres et de protéines de par la chaleur absorbée.

Le Professeur Jean-Luc Wautier, de l’Université Denis-Diderot (Paris), a expliqué que cette réaction de glycation est «responsable de la couleur brune de certains pains, du pain d’épice, des sirops colorants, des boissons alcoolisées ou des sodas». Cette réaction donne le goût particulier des aliments frits.

« Il s’agit surtout d’aliments issus de la friture de la pomme de terre comme des frites ou des chips et de céréales grillées ainsi que du café », explique le Professeur Eric Boulanger, spécialiste en biologie du vieillissement à l’Université Lille 2.
D’autres recherches ont retrouvé l’acrylamide dans les fruits secs, les légumes cuits au four, les olives noires et certaines noix rôties.

Outre la durée et la température de cuisson, les recherches ont démontré que la formation d’acrylamide dépendait aussi beaucoup de la teneur de l’aliment en asparagine.
L’Asparagine est un acide aminé ayant une structure chimique comparable à celle de l’acrylamide et qui pourrait être transformée en acrylamide par la chaleur élevée, au cours de cette réaction de Maillard.

Une liste des aliments responsables de production d’acrylamide à été confirmée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) selon qui, huit aliments seraient responsables de 80% des apports en acrylamide : frites, frites au four, croustilles de pomme de terre, céréales, pain grillé, biscuits, pain blanc trop cuit et café.
Il faut donc bien de la chaleur pour amorcer cette réaction de cuisson qui déclenche une transformation chimique aboutissant au «brunissage» (carbonisation) des aliments et à différents composés donnant ces odeurs et des saveurs particulières aux aliments brunis.
Les AGE sont retrouvés dans ces parties, roussies, carbonisées, bien cuites qui surviennent lorsque l’on fait trop griller ou frire un aliment.

Aucune trace d’acrylamide n’a été encore détectée dans les aliments qui ont été bouillis, pochés ou cuits à la vapeur. Ceci grâce à la température maximale de ces modes de cuisson, qui ne dépasse pas généralement 100°C, et aussi par le fait qu’il n’y a pas de réaction de brunissage.

Ces substances nocives, étudiées depuis longtemps par les chercheurs ont un « effet délétère notamment dans le diabète, l’insuffisance rénale et lors du vieillissement », car elles s’accumulent dans l’organisme et entraînent un dysfonctionnement des vaisseaux sanguins.

Dans une récente étude, le Professeur Boulanger a établi un lien entre les AGE et une accélération du vieillissement vasculaire, avec une rigidité des artères et une hypertension.
En outre d’après le Professeur Boulanger, des études américaines ont également constaté un rapport, chez l’homme et chez l’animal, entre ces AGE et une atteinte précoce de la mémoire et des atteintes cérébrales identiques à celles de la maladie d’Alzheimer.

« Mais ces effets restent encore largement méconnus du grand public », a expliqué le Professeur Jean-Pierre Foucher, président de l’Académie nationale de pharmacie.

Alors comment cuire ses aliments ?

Il faut absolument surveiller les modes de cuisson en privilégiant les basses températures (moins de 120°C et même l’idéal serait moins de 100°C) et les cuissons à l’eau, à la vapeur.
Il faut, bien sur, surveiller l’huile de friture ou de cuisson, ne surtout pas la surchauffer et ne pas trop faire dorer les produits lors du rôtissage ou lors des grillades.
Et surtout éviter de consommer les zones les plus brunes ou noires apparues lors de la cuisson.
Bien entendu, le barbecue traditionnel présente tous les dangers si l’on isole pas les aliments du charbon de bois.

Je rappelle que fin 2013, la Food and Drug Administration aux Etats-Unis a fait les mêmes recommandations au sujet de l’acrylamide.

Alors soyons vigilants et sélectifs pour une meilleure alimentation privilégiant la basse température…

Docteur DENJEAN qui respecte toujours les temps et les températures maximum de cuisson.

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Les Pringles (et autres chips) contiendraient un produit cancérigène


Un ingrédient cancérigène se cacherait dans les Pringles ou tout autre chips.

Les Pringles sont considérés comme des chips de pomme de terre croustillantes ou plutôt des chips « au goût » de pomme de terre que l’on grignote à l’apéritif et qui sont proposées en plusieurs saveurs.
Or, selon les dires du site Healthy Life, leur fabrication serait inquiétante et elles contiendraient un produit chimique cancérigène.

Selon Healthy Life, ces chips de pomme de terre ont l’apparence de chips, le goût des chips à la pomme de terre mais n’en auraient que l’air !
Le plus terrible d’après Healthy Life est l’affirmation de l’entreprise Pringles qui a dit un jour que la « contenance en pommes de terre de leurs chips était tellement faible que techniquement on ne pouvait pas parler de chips de pommes de terre ».

Mais alors que contiennent les Pringles ?

« Le processus commence avec une bouillie de riz, de blé, de maïs et de flocons de pommes de terre qui sont pressés. La substance pâteuse obtenue est ensuite déployée sur une feuille ultra-mince et coupée », détaillait le site io9 en 2011.

Mais le plus dangereux et le plus grave, c’est que les Pringles contiendraient de l’acrylamide.
« L’acrylamide est un produit chimique cancérigène et même neurotoxique, qui résulte de la cuisson à de très hautes températures d’aliments riches en glucides et surtout lorsque ceux ci sont cuisinés frits, rôtis ou toastés.
Les plus dangereux résultent d’ailleurs des chips et des frites.
En fait, beaucoup d’aliments cuits à des températures supérieures à 100°C peuvent donc contenir de l’acrylamide.

Il faut savoir que le produit chimique se forme quand des aliments sont cuits à une température suffisante pour produire une surface plutôt sèche et de couleur jaune/marron », indique Healthy Life.

Pour avoir une idée sur la dangerosité de ce composant, le site Healthy Life donne la comparaison suivante : aux Etats-Unis, la limite légale d’acrylamide dans l’eau est d’environ 0,12 microgramme pour un verre d’eau de 20 centilitres.
Une portion de frites quant à elle contient 60 microgrammes d’acrylamide, soit 500 fois la limite autorisée.

Cependant, les chips cuisinées au four pourraient même être pires que les chips frites, selon les données de la Food and Drug Administration des Etats-Unis.

Mais ce n’est pas le seul composant à risque : en effet, un rapport européen publié en 2007 a déjà démontré que la cuisson à haute température produit environ 800 composants dont 52 potentiellement cancérigènes.

Docteur DENJEAN qui préfère définitivement les petits légumes crus plutôt que les chips…

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