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Choisir l’indice de sa crème solaire ☀


Les indices de protection sont nombreux et il est difficile de choisir lorsqu’on ne sait pas déchiffrer les informations sur le produit.

Beaucoup de personnes sont convaincues que les produits solaires les protègent entièrement du soleil et ont ainsi trop tendance à s’exposer beaucoup plus longtemps au soleil.

Le seul indice important à étudier avant de choisir une crème, c’est l’IP, indice de protection, encore appelé FPS, facteur de protection solaire ou en anglais SPF, pour sunburn protection factor.
Donc sachez que IP, SPF et FPS signifient la même chose.

Comment calcule t’on ces indices ? :
Son calcul résulte d’une méthode que tous les laboratoires appliquent.

Des volontaires viennent exposer leur dos, divisé en plusieurs zones (une sans protection solaire, l’autre ou les autres recouvertes de crèmes solaires), à un rayonnement UV artificiel.
L’indice de protection est le rapport existant entre le temps nécessaire pour déclencher un coup de soleil avec et sans produit.
Ainsi, on mesure l’impact des UVB sur la peau car seuls ceux-ci provoquent des coups de soleil.

Certaines crèmes mentionnent un indice de protection contre les UVA mais ceci ne signifie rien car les mesures de protection contre les UVA ne sont pas standardisées et n’évaluent pas exactement les mêmes choses.

Un seul chiffre est significatif et quelle que soit la marque, il y a un consensus d’un pays à l’autre et le FPS correspond au même niveau de protection.

En théorie seulement, car les conditions des laboratoires dans lesquelles sont calculés ces indices sont au maximum testés avec une couche très épaisse mais ce n’est pas le cas dans la vie de chaque jour pour chaque consommateur !
La quantité de crème appliquée par tout un chacun est moindre que lorsque on est exposé dans des conditions normales par exemple en bord de mer, à la montagne.

En laboratoire on applique 2 mg de crème solaire par cm2 de peau, ce qui revient à utiliser en une seule application 1/4 du tube de crème…
Bien évidemment personne ne le fait par manque d’information ou par le coût élevé.
Tout cela fait que la protection réelle est souvent inférieure à celle évaluée par l’indice de protection mesuré en laboratoire.

C’est pourquoi il est important de RENOUVELER L’APPLICATION toutes les heures ou au maximum toutes les 2 heures.

Certes certaines crèmes sont résistantes à l’eau ( waterproof ) mais soyons prudents : en effet après un bain de mer, les gouttelettes d’eau agissent comme une loupe et multiplient les quantités d’UV.
Pour limiter le risque, il faut surtout bien s’essuyer et appliquer à nouveau la crème solaire.

Les indices solaires s’étendent jusqu’à 50, voire plus, mais l’échelle d’indices de protection n’est pas linéaire.
Ainsi, la différence de protection entre un indice 8 et un indice 30 est très importante, alors qu’elle est moins importante entre un indice 30 et un indice 50.
Le choix de la protection doit donc se faire en fonction du type de peau et de l’index UV.
On recommande cependant qu’il ne soit pas inférieur à 10 et même 20 car la protection est alors clairement insuffisante.

Cependant, dire qu’un écran est « total » est totalement faux car aucun produit solaire n’offre une protection totale contre les rayonnements UV.

Le choix des indices doit, comme je viens de l’indiquer, s’effectuer en fonction du type de peau et aussi en fonction de l’ensoleillement ( index UV ).

Un mot sur l’index UV.
Cet index donne l’intensité du rayonnement UV par région géographique sur une échelle de 1 à 20.
C’est une échelle universelle de mesure des ultraviolets dans l’atmosphère en fonction de la saison, de l’heure, de la latitude, de l’altitude et la réflexion du sol.
Il ne faut pas oublier qu’il y a le soleil qui brille au dessus de nos têtes mais aussi la réverbération de celui-ci ( mer, sable, neige, eau ).
Mis au point par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), cet index mesure l’intensité du rayonnement et permet de doser les risques pour la santé.
Plus la valeur de l’index est élevée, plus la probabilité de lésion cutanée est grande et donc plus une protection élevée est nécessaire. À partir de l’index UV 3, une protection contre le soleil est recommandée. A partir de 8, il est expressément déconseillé de rester dehors.

En dessous de 10, l’indice est non protecteur et déconseillé à tous les types de peaux.
De 10 à 15 la protection est faible, à la limite pour les peaux mates sous un ensoleillement faible (Index UV 1/2).
De 15 à 25 la protection est moyenne et à réserver pour les peaux mates sous un ensoleillement modéré (Index UV 3/4).
De 25 à 40 la protection est forte et convient à tous les types de peaux sous un ensoleillement fort (Index UV 5-8).
Plus de 40 et 50 la protection est très forte et convient aux peaux sensibles sous un ensoleillement extrême (Index UV 9 +).

Mais n’oublions pas que ceci est un schéma et que même des peaux mates doivent dans certaines circonstances mettre un indice élevé : par exemple en cas de prise de médicaments photo sensibilisants, certaines maladies qui entraînent une intolérance au soleil ou bien certaines pathologies cutanées qui peuvent toujours s’aggraver avec le soleil comme par exemple « le masque de grossesse » ou bien sûr « en cas d’antécédent de mélanome ».

Docteur DENJEAN qui s’expose très rarement au soleil ☀ et jamais sans sa crème solaire indice 50….

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La crème solaire ralentit efficacement le vieillissement cutané


L’écran solaire, crème contre le vieillissement cutané ?
C’est ce que suggère une étude australienne parue dans « Annals of Internal Medicine » montrent que l’utilisation régulière quasi quotidienne de crème solaire toute l’année ralentit le vieillissement cutané.
Ce n’est pas de la publicité de la part d’un laboratoire de produits car cette étude a été financée par le Conseil australien de la santé et de la recherche médicale.
Cette étude a sélectionné 900 personnes de moins de 55 ans pendant quatre ans et demi.
Les chercheurs ont demandé à la moitié d’entre elles de mettre de la crème solaire chaque matin et bien sur de renouveler l’application en cas de baignade ou encore de sortie prolongée dans la journée tandis que l’autre moitié continuait leur utilisation occasionnelle comme elles en avaient l’habitude.
Ils ont étudié la peau de chaque participant au niveau du dos de la main et du cou, au début et à la fin de l’étude.

Ces chercheurs ont constaté que l’utilisation régulière de crème solaire réduit d’un quart les signes de vieillissement cutané par rapport à un usage occasionnel.
«La différence est nette entre les deux groupes, témoigne le Pr Adèle Green, co-auteur des travaux au Queensland Institute of Medical Research en Australie. Les utilisateurs très réguliers ont une peau plus élastique, moins sèche, moins marquée et moins pigmentée que les personnes qui ne se protègent pas ou peu et ce, quelque soit leur âge».

«Ces résultats ne sont pas surprenants puisque les produits solaires font écran contre les ultraviolets (UV) qui accélèrent le vieillissement cutané. En l’absence de protection, ils altèrent des composants cellulaires et émettent des composés réactifs, les radicaux libres, toxiques pour le collagène et les fibres élastiques», explique le Pr Christophe Bedane, chef du service de dermatologie au CHU de Limoges.

En effet, toute exposition même courte à la lumière du jour et donc aux ultraviolets accélère le vieillissement cutané.

Certes, les crèmes de jour contiennent des protections solaires mais l’idéal est d’en remettre systématiquement toutes les 2 heures et de prendre un indice solaire élevé.

Avec l’arrivée surtout tant attendue de l’été, il est temps de s’y mettre activement…. Mais n’oublions pas que le soleil est aussi dangereux tout l’hiver.

Ces résultats sont très intéressants car nous sommes à une époque où de plus en plus de personnes âgées souffrent d’un vieillissement cutané pathologique

C’est ce que l’on appelle la dermatoporose: longtemps envisagé comme un préjudice purement esthétique, le vieillissement cutané est aujourd’hui considéré comme un facteur supplémentaire de vulnérabilité de la personne âgée.

Définie par Monsieur Saurat, Professeur de Dermatologie à l’Université de Genève, spécialiste du vieillissement cutané et des actifs anti-âge, la dermatoporose désigne la finesse et la fragilité cutanée extrême des personnes âgées de 70 ans et plus et qui peut même parfois entraîner une hospitalisation.

Selon le Professeur Jean-Hilaire Saurat: « avec l’augmentation du nombre de personnes âgées, cette maladie est susceptible de devenir un problème de santé publique ».

Cette nouvelle encourageante va déplaire aux écologistes car les crèmes avec filtres à UV contribuent à la pollution marine.
Elles sont en effet responsables de faire mourir les coraux lorsqu’elles contiennent parabènes, cinnamates, benzophénones ou encore dérivés du camphre, elles ont également été dénoncées dans le rapport sur l’état de la mer Méditerranée du sénateur Roland Courteau en 2011.

Oui mais notre santé aussi est très importante !

La solution idéale serait bien sur que cette mode du bronzage à tout prix cesse mais on a beau alerter les expositions solaires continuent et les cabines à UV poussent comme des champignons…

Docteur DENJEAN qui ne s’expose JAMAIS au soleil.

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