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DMLA: prévention et traitement 


La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est une maladie qui entraîne une perte progressive de la vue surtout la vision centrale pouvant aller jusqu’à la cécité complète.
Il existe deux formes de DMLA :
La forme atrophique ou sèche de la DMLA qui représente 80% des cas, elle évolue lentement (plusieurs années) mais inévitablement. Elle peut se modifier en forme exsudative.

La DMLA exsudative ou « humide » ou néovasculaire. Beaucoup moins fréquente (20%) mais bien plus redoutable car la forme humide peut entraîner une perte de la vision centrale en quelques mois ou quelques années. 
Des petits vaisseaux peuvent se former sous la rétine et provoquer même parfois une hémorragie ou un décollement de la rétine.

Causes :

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est multifactorielle et résulte de la combinaison de différents paramètres génétiques et environnementaux.

Les principaux facteurs de risque de la DMLA sont :

L’âge
Le tabac

L’hypermétropie 

Une exposition répétée aux UV sans protection

L’hypertension artérielle

Une hypercholestérolémie

Les aliments gras

L’obésité 

La consommation d’alcool.

Aujourd’hui heureusement des traitements peuvent stopper l’évolution de la maladie.
Pour la DMLA humide depuis plusieurs années les injections de Lucentis freinent efficacement l’évolution de la maladie.

Ce produit a longtemps été le seul médicament autorisé. Récemment, l’Avastin, un médicament anticancéreux a obtenu une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) pour motifs économiques. Les injections d’Avastin chez les personnes atteintes de DMLA sont donc remboursées depuis septembre 2015.

En cas de contre-indications aux médicaments, il peut être proposé le laser (photocoagulation) ou la photothérapie (dite “dynamique”), afin de détruire les vaisseaux sanguins.
Le stress oxydant est impliqué dans le développement de la maladie et dans disparition progressive des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien et des cellules des photorécepteurs situés dans la macula.
La prise d’acide alpha-lipoïque par des sujets souffrant de la forme atrophique de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) améliore la qualité de leur vue.

L’acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant qui exerce son action dans les compartiments aqueux et lipidiques de l’organisme. Il est présent dans les mitochondries responsables de la production d’énergie dans les cellules.

Or il a été prouvé qu’un dysfonctionnement des mitochondries est impliqué dans le développement de la DMLA. 
Lors d’études récentes il a été démontré que l’acide alpha-lipoïque lutte contre le déclin du fonctionnement des mitochondries.

Dans cette étude, cent patients âgés de 60 à 83 ans, présentant une forme atrophique de DMLA, ont fait partie d’une étude en prenant quotidiennement pendant trois mois 200 mg d’acide alpha-lipoïque.
Les résultats ont démontré que la supplémentation en acide alpha-lipoïque a amélioré tous les marqueurs de la vision des patients souffrant de DMLA atrophique.
Les chercheurs concluent d’après ces résultats que l’acide alpha-lipoïque est très profitable pour le traitement de la DMLA.

Toutefois, des recommandations alimentaires complémentaires peuvent être utiles dans la prévention de la DMLA et pour en ralentir l’évolution.
Une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (vitamine C et E, bêtacarotène, oxyde de zinc, oxyde de cuivre) ;

Une augmentation de la consommation d’acides gras oméga-3 et de pigments caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine contenus dans les légumes verts…).

Toutes les études menées dans le monde entier démontrent que les personnes qui consomment beaucoup de lutéine divisent par deux leur risque de DMLA.
Le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA précise :
« Ce pigment est en effet 500 fois plus présent dans la macula, la partie centrale de la rétine, que dans le foie ».

On trouve la lutéine dans les légumes verts (choux, haricots verts, épinards), les oranges, les mandarines, les papayes, les oeufs. 

Il faut insister sur les myrtilles car ces petits fruits très colorés favorisent la régénération d’une substance appelée « rhodopsine » ou pourpre rétinien qui permet d’augmenter l’acuité visuelle globale et de protéger les tissus de l’oeil à l’agression de la lumière et d’améliorer particulièrement la vision nocturne.

Ces caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine) ne sont pas synthétisés par l’organisme de l’être humain, et doivent donc obligatoirement être apportés par l’alimentation.

Les oméga 3 :
Toujours selon le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA.
« La consommation régulière d’oméga 3 et notamment de DHA fait baisser le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge, alors que la consommation importante d’acides gras insaturés transformés, que l’on trouve dans les graisses animales et les viennoiseries l’augmente. »

Les oméga 3 DHA se trouvent dans les poissons gras : saumons, thons, sardines, maquereaux. 

Selon le Professeur Eric Souied :
« Les vitamines E et C ainsi que le zinc à doses supérieures aux apports journaliers réduisent de 25% les risques de DMLA. »

La vitamine C se trouve dans les kiwis et les agrumes, la vitamine E dans les huiles végétales, les noix, les noisettes, les céréales complètes et les poissons gras, le zinc dans le foie de veau, les huîtres, le germe de blé, les poissons gras, les oeufs, les légumes secs, le blé.

« Or le tabac et le surpoids en sont deux importants et sur lesquels on peut vraiment jouer. Par ailleurs, agir sur ces leviers c’est aussi limiter la progression de la maladie » insiste le Professeur Eric Souied.

Donc vous l’aurez compris, pour prévenir l’apparition d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge, il est fortement conseillé bien sûr de pratiquer à partir de 55 ans un examen ophtalmologique, de protéger efficacement ses yeux des rayons ultraviolets.

Surtout modifier son alimentation en favorisant les produits contenant des antioxydants (fruits et légumes verts), des oméga 3 (poissons) et bien sûr limiter la consommation d’aliments gras.

Surtout voir avec son Médecin référent le contrôle de la tension artérielle et le dosage du cholestérol.

Cesser le tabac est impératif et ne pas oublier de pratiquer une activité sportive régulière.

Docteur DENJEAN qui essaye le mieux possible de pratiquer une alimentation riche en fruits et légumes et surtout de graisses non saturées.

Un médicament contre la maladie de Parkinson pourrait prévenir la DMLA


La DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge se voit après 50 ans dans la plupart des cas et est dûe à un vieillissement précoce du centre de la rétine.
Les yeux les plus foncés sont réputés pour être moins atteints par la dégénérescence maculaire liée à l’âge, dite DMLA.
Des scientifiques de l’Université d’Arizona, à Tucson, ont fait des recherches et ont découvert que dans ces yeux il existe un taux élevé d’une substance chimique, la L-DOPA.

Or, la L-DOPA est un médicament très souvent prescrit pour traiter la maladie de Parkinson.

Ces scientifiques ont donc analysé si les patients qui prennent ce médicament sont mieux protégés contre l’apparition de la DMLA.

Apparemment ce produit serait apte à prévenir l’apparition et l’évolution de la DMLA.

Cette étude a été publiée dans la revue « American Journal of Medicine ». 

Les chercheurs ont étudié les dossiers d’environ 37000 patients, patients de la clinique Marshfield dans le Wisconsin.
Ils ont analysé et comparé ces dossiers avec ceux de 87 millions de patients.

Les résultats sont très intéressants car ils ont démontré que la L-DOPA rendait la DMLA beaucoup moins fréquente ou retardait très nettement son apparition. 

Dans les études, l’âge moyen du diagnostic de la DMLA était en moyenne de 71 ans sans L-DOPA. 

Par contre, chez les patients sous L-DOPA, l’âge moyen du diagnostic de la DMLA était de 79 ans et dans ce cas sous L-DOPA la progression de la DMLA vers sa forme «humide» était ralentie, voire même évitée.

Cette découverte donne de l’espoir à des millions de personnes atteintes dans le monde.
Attendons donc la poursuite des recherches pour connaître les possibilités de ce médicament et quelle sera la dose efficace avec le minimum d’effets secondaires.

En attendant il est conseillé de consommer beaucoup de légumes riches en lutéine et zéaxanthine, pigments contenus dans la rétine.

Le corps humain ne pouvant produire ni la lutéine, ni la zéaxanthine, il doit se les procurer par l’alimentation. La lutéine est présente dans l’œil, le sang, la peau, le cerveau et la poitrine.

Les sources végétales de lutéine : chou frisé, chou vert, navet, brocoli, épinards, petits pois, carotte, maïs, courge, tomate, orange, fruits et légumes de couleur jaune, myrtilles et la plupart des légumes à feuilles de couleur vert foncé. 

La source animale est représentée par l’œuf bien qu’en moindre quantité par rapport aux légumes.

L’apport optimal serait de 10 mg de lutéine et 2 mg de zéaxanthine par jour afin de bénéficier de ses effets positifs pour la santé. 
Docteur DENJEAN qui a toujours cuisiné des légumes verts et encore plus de couleur vert foncé…

  

La pistache et ses bienfaits


Les pistaches existent depuis la fin de l’âge de pierre: des découvertes archéologiques indiquent que l’homme utilise les pistaches depuis environ 7 000 ans avant Jésus-Christ.
La pistache est même mentionnée dans l’ancien testament : « Prenez dans vos vases les meilleures produits du pays, et portez à l’homme un présent : un peu de baume et un peu de miel, des épices et de la myrrhe, des pistaches et des amandes. » (genèse 43:11)

Elles sont originaires du proche orient et les pistachiers se retrouvent sur le pourtour de la Méditerranée dès l’antiquité.

La récolte des pistaches se fait vers la fin de l’été ou au début de l’automne, car les coques qui couvrent la coquille s’ouvrent et se détachent de la pistache qui prend une couleur rougeâtre.

Comme plusieurs fruits à écale (pistache, amande, etc…) et oléagineux (pacane, noix, etc….), la pistache contient des protéines (26%) et des acides gras insaturés. Elle contient également des vitamines et des minéraux, des fibres solubles et des phytostérols.
Enfin, grâce à tous ses composés actifs, elle peut contribuer à une bonne santé.

Des études réalisées ont évalué l’effet de la consommation de pistaches sur les lipides sanguins.
Dans une première étude, des personnes dont le taux de cholestérol sanguin était élevé ont remplacé 20% de leur apport calorique quotidien par des pistaches.
Au bout de trois semaines de ce régime, le profil lipidique des sujets s’est amélioré.
Leur taux de cholestérol total a diminué et même leur taux de HDL («bon» cholestérol) a augmenté, parallèlement l’oxydation du LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang a diminué (ce dernier est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires).
Dans une autre étude, des sujets en bonne santé ont été sélectionnés et ont consommé l’équivalent de 65 grammes à 75 grammes de pistaches par jour (environ 20% de l’apport calorique total), en remplacement d’autres aliments gras et le même effet bénéfique sur les lipides sanguins à été retrouvé.

D’autre part, ces fruits agissent également sur la glycémie.
Selon une étude publiée dans le journal Diabetes Carees, des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Hôpital St. Michael’s, à Toronto, ont suivi 117 patients souffrant d’un diabète de type 2.
Pendant 3 mois, les participants ont consommé soit un mélange de fruits à coques, 75 grammes par jour (g/j), soit des muffins, soit un peu des deux.

La consommation de 75 g/jour de fruits à coque entraîne une amélioration de la régulation de la glycémie.

Comme la plupart des fruits à écale et oléagineux, la majorité des lipides totaux de la pistache (soit environ 85%) sont des acides gras insaturés, essentiellement des monoinsaturés, raison de la diminution du cholestérol total et du «mauvais» cholestérol, sans atteinte du «bon» cholestérol.

Les phytostérols présents dans les pistaches permettent aussi la diminution du cholestérol car il a été démontré que la prise quotidienne de 2 grammes de phytostérols réduisait de 10% le taux de «mauvais cholestérol».

La pistache contient 279 mg de phytostérols par portion de 100 grammes, ce qui en fait un des fruits à écale et oléagineux les plus riches en phytostérols surtout sous forme d’anthocyanines de la famille des flavonoïdes, reconnues pour leurs multiples propriétés positives pour la santé (anticancer, anti-inflammatoire).
Par contre, le rôtissage des pistaches diminue leurs anthocyanines et donc leur propriété antioxydante.
Il est donc préférable de consommer des pistaches crues.

Les amandes en contiennent 200 mg, les graines de sésame par contre en contiennent 400 mg.

Les antioxydants contenus dans la pistache protègent les cellules du corps des effets néfastes des radicaux libres.
La pistache se classe troisième quant à son contenu en antioxydants par rapport aux autres fruits de son espèce.

La pistache contient une quantité significative de lutéine et de zéaxanthine, deux antioxydants actifs contre la dégénérescence rétinienne liée à l’âge ou DMLA.

Elles contiennent en plus des flavonoïdes du resvératrol, Ce composé antioxydant est lui aussi utile pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
Le resvératrol à la propriété de se transformer en un composé anticancer appelé piceatannol.
La pistache contient une quantité appréciable de resvératrol comparable à celle de l’arachide mais qui est plus faible que celle du vin rouge, qui est bien connu pour sa concentration très élevée en resvératrol.

Enfin la pistache est une source de vitamine E avec donc des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension et le déclin cognitif.

La pistache contient aussi beaucoup de cuivre et le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène dans l’organisme.
De plus, plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

La pistache apporte aussi une bonne quantité de vitamine B6.
La vitamine B6, appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs.
Elle participe à la fabrication des globules rouges et permet à ces dernières de transporter davantage d’oxygène.
La pyridoxine est aussi nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire et prend part à la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

La pistache est une source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Son rôle est essentiel pour les os et les dents.
De plus, il participe à la croissance des tissus car le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

La pistache contient des fibres alimentaires et permet de prévenir la constipation et aussi de diminuer le risque de cancer du côlon tout comme une alimentation riche en fibres contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, au contrôle du diabète de type 2 (évaluation de l’effet sur le métabolisme du glucose et la résistance à l’insuline).

Rappelons qu’il est recommandé de consommer 25 grammes de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 grammes par jour pour les hommes du même groupe d’âge.
Des portions de 30 grammes de pistaches crues ou rôties fournissent respectivement 2,7 grammes et 3,2 grammes de fibres alimentaires.

La pistache contient du fer et chaque cellule de notre corps contient du fer, ce dernier étant essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.
Par contre, le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale.
Il est donc conseillé d’associer de la vitamine C car cette dernière favorise son assimilation.

La pistache contient du manganèse et participe à la prévention des effets causés par les radicaux libres.

La pistache est aussi une source de vitamine B1 nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons.

La pistache crue est une source de vitamine K nécessaire à la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang.

La pistache contient aussi du magnésium, du potassium.

Les pistaches ont de nombreux bienfaits mais toutefois il existe des précautions à prendre :
Attention aux allergies car une étude a montré que les noisettes, les noix de cajou, les noix du Brésil, les amandes et les pistaches forment un groupe dont les allergies sont croisées.
Une personne allergique à l’un de ces aliments est ainsi susceptible d’être allergique aux quatre autres.

D’autre part, il est recommandé aux personnes allergiques aux arachides de s’abstenir de consommer des fruits à écale et oléagineux, dont la pistache.
Les allergies aux fruits à écale et oléagineux peuvent être graves et aller jusqu’au choc.

Lors de calculs rénaux dûs aux oxalates, les pistaches sont déconseillées car elles en possèdent. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer, ainsi que les autres types de fruits à écale et oléagineux.

Docteur Denjean qui a toujours aimé les pistaches…. Plutôt crues.

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Mangez des épinards pour protéger votre vue


L’épinard est une plante potagère, annuelle ou bisannuelle, de la famille des Chénopodiacées.
Originaire d’Iran, il est aujourd’hui cultivé dans toutes les régions tempérées et recherché pour ses qualités nutritionnelles.

Vanté pour sa teneur en fer, l’épinard contient surtout une quantité très importante de vitamines et de minéraux. Il contient surtout des caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine) qui ont pour caractéristique de s’accumuler dans la rétine de l’oeil et surtout la macula en le protégeant ainsi d’un stress oxydatif et ainsi il permet de lutter contre la dégénérescence maculaire ou DMLA .

La dégénérescence maculaire est une affection grave qui conduit à une perte progressive de la vision, due à la dégradation des cellules de la rétine chargées de recevoir la lumière.

La région centrale de la rétine (la macula) possède une densité exceptionnelle de pigments jaunes, seuls pigments dans l’organisme d’origine végétale, la lutéine et la zéaxanthine, deux caroténoïdes en forte concentration dans le cristallin et la macula dont ils augmentent la densité pigmentaire optique (MPOD).
L’organisme ne peut fabriquer ces pigments et donc seule l’alimentation pallie à ces besoins.

Ces pigments de couleur jaune filtrent la composante bleue de la lumière, riche en énergie qui est à l’origine de la production de radicaux libres.
Ils filtrent la lumière naturelle (activités au grand soleil) et artificielle (travail sur écran).
Ils aident à contrecarrer les lésions induites par ces radiations de courte longueur d’onde.

La densité pigmentaire optique (MPOD) diminue avec l’âge, il est donc indispensable de garder un apport suffisant en lutéine et zéaxanthine.

Ceci permet une amélioration de performances visuelles : récupération après éblouissement (lumière solaire, conduite automobile nocturne), vision centrale, acuité, perception des contrastes.

Les caroténoïdes, ainsi que les antioxydants comme la vitamine C, protègeraient donc la macula de ces agressions liées à la lumière mais aussi au tabac.
Or, une étude récente a montré que le risque d’apparition de la DMLA est d’autant plus faible que l’alimentation est riche en lutéine et zéaxanthine, contenues, non seulement dans les épinards mais aussi en grande quantité dans le chou vert frisé ainsi que dans d’autres légumes à feuilles vert sombre.
On en trouve aussi en quantité intéressante dans le jaune d’œuf.

Il faut savoir que les épinards cuits sont plus nutritifs que les crus.
Pour des portions équivalentes, les épinards cuits contiennent près de 6 fois plus de lutéine, 15 fois plus de zéaxanthine que les épinards crus.
De même, les épinards bouillis fournissent généralement plus de vitamines et minéraux par portion que les épinards crus.
De plus, comme tous les caroténoïdes, la lutéine est mieux absorbée en présence de matière grasse, car elle est liposoluble, donc ne pas hésiter à mettre un filet d’huile d’olive.

Cependant quelques précautions sont à prendre:

-Les personnes ayant des risques de calculs rénaux devraient limiter leur consommation d’aliments dits riches en oxalate qu’on trouve, entre autre, dans les épinards. Donc dans ce cas on recommande à ces personnes d’éviter de consommer des épinards ou en petite quantité.

-D’autre part, on trouve dans les épinards une quantité élevée de vitamine K. Cette vitamine est nécessaire à la coagulation du sang.
Les personnes prenant des médicaments anticoagulants doivent donc être vigilants sur les aliments contenant de la vitamine K.
Il est donc conseillé aux personnes sous anticoagulants de demander conseil au médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

Alors n’hésitez pas à vous cuisiner un bon plat d’épinards surtout en ces périodes où le soleil revient et surtout si vous travaillez beaucoup sur écran informatique.

Docteur DENJEAN qui aime beaucoup les épinards à la florentine (avec un œuf poché)

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