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Confinement et retard de règles


Certaines femmes ont pu remarquer une disparition de leurs règles depuis le début du confinement. », le 16 mars 2020.

C’est un effet secondaire du confinement sur l’organisme.

Les experts expliquent la raison par le stress, la sédentarité et donc la perturbation de l’horloge hormonale.

En cas de stress, il y a production d’hormones du stress, le cortisol ou l’adrénaline.

Si le stress dure trop longtemps, la production d’hormones sexuelles diminue. On retrouve ce phénomène lors des burn-out ou après un deuil ou un choc avec perturbation du cycle.

On retrouve aussi ce phénomène en captivité.

Or, la période que nous vivons actuellement est bien évidemment très anxiogène.

Mais pas d’inquiétude, tout redémarrera normalement dès que cette période de confinement et de stress sera finie.

Docteur DENJEAN qui vous conseille, tout de même, de faire un test de grossesse même si c’est plus difficile en cette période anxiogène.

La Ronronthérapie 


Tous ceux qui possèdent un chat connaissent le pouvoir apaisant du ronron et le bien être que cela procure, ces mots auraient pu faire sourire autrefois mais en fait, on prête au ronronnement du chat des vertus thérapeutiques pour les humains.
C’est ce que l’on appelle la ronronthérapie, sujet sérieux que des scientifiques ont étudié.

Le ronronnement du chat émet des fréquences basses, entre 20 et 50 hertz, qui auraient un pouvoir apaisant aussi bien pour nous que pour lui.
Ces mêmes fréquences sont utilisées en thérapie et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles abîmés et pour accélérer la cicatrisation. 

Ces basses fréquences sont aussi utilisées lors de la composition de musiques de films pour provoquer certaines émotions.

D’après le Docteur Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain, spécialiste de la ronronthérapie (et des médecines naturelles) le ronronnement du chat nous apaise et agit aussi bien qu’un médicament mais sans les effets secondaires.

Quand le chat ronronne, il émet des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes. 

Jean-Yves Gauchet déclare que « les chats vibrent de bonheur oui, mais aussi quand ils sont en situation de stress ou de de grandes souffrances » mais aussi « les chats ont la capacité de se remettre de traumatisme beaucoup plus vite que les chiens. D’où l’hypothèse « d’une action réparatrice du ronronnement ».

Le ronronnement du chat serait donc, en cas de probleme, un super accélérateur de défenses auto-immunitaires.

Plusieurs études démontrent que ceux qui vivent avec un chat jouissent d’une meilleure santé psychologique.
Jean-Yves Gauchet a proposé à des volontaires de tester les pouvoirs du ronronnement en leur faisant écouter un CD de trente minutes.
Les résultats sont incroyables : les deux cent cinquante participants ont ressenti du bien-être, de la sérénité, plus de facilité pour s’endormir. 

Jean-Yves Gauchet précise que « Le ronronnement utilise le même chemin dans le cerveau, à travers le circuit hippocampe-amygdale, une structure étroitement liée au déclenchement de la peur.
Écouter ce doux bruit entraîne une production de sérotonine, l’hormone du bonheur, impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur.» 

Le ronronnement «joue un peu le rôle de la madeleine de Proust sauf, bien sûr, si vous êtes encore traumatisé par ce chat qui vous a griffé au visage quand vous aviez 6 ans».

Plus récemment, ce vétérinaire a constaté que les vibrations du ronronnement permettaient de diminuer le jetlag lors du décalage horaire. 

En 2009 il a conçu, en collaboration avec Apple, une application destinée aux téléphones portables iPhone pour accélérer la récupération après un voyage en associant des ronrons enregistrés, des conseils diététiques et la diffusion d’une lumière bleue favorisant la synthèse de mélatonine, hormone produite par l’épiphyse et qui favorise le sommeil.

Ainsi, le chat et son ronron agit comme un anxiolytique, en diminuant ponctuellement le stress, et en faisant baisser la fréquence cardiaque et en réduisant la tension artérielle.

Ainsi donc, les chats ne sont pas seulement des compagnons mais aussi des thérapeutes et c’est certainement la raison pour laquelle ils perçoivent l’Homme, comme un égal avec qui ils partagent leur maison et non comme un maître.

Docteur DENJEAN qui est une amoureuse des chats et qui partage son appartement avec d’adorables chats…..

Une technique pour vous endormir en 1 minute ou un petit peu plus….


Beaucoup de personnes éprouvent des difficultés pour s’endormir au coucher, malgré parfois une importante fatigue.
L’insomnie est un problème fréquent qui touche 1/3 de la population adulte de façon occasionnelle ou nettement plus fréquente.

Le stress, les soucis sont souvent à l’origine de la difficulté à trouver le sommeil.

Le Docteur Andrew Weil, chercheur à l’Université de Harvard aux Etats-Unis, a développé un exercice de respiration profonde pour faciliter l’endormissement et aider à la libération des tensions nerveuses accumulées dans la journée.
Ce chercheur a donc mis au point la technique du 4-7-8.
Cette technique de respiration qui s’apparente aux techniques du yoga et de la méditation agit comme un calmant naturel du système nerveux.

Le Docteur Andrew Weil précise dans une vidéo postée sur YouTube, que « L’exercice du 4-7-8 est simple, ne nécessite aucun équipement et peut être réalisé n’importe où ».
Ce médecin explique d’ailleurs qu’avec un peu d’entraînement et une bonne concentration, on peut s’endormir en une minute seulement même en cas de grand stress.
En quoi consiste cette méthode du 4-7-8 et comment l’a t’il mise au point ?
Le Docteur Andrew Weil est parti du principe que les gens stressés ont tendance à mal respirer en utilisant au minimum leurs capacités pulmonaires et qu’ils respirent de façon saccadée en coupant même leur respiration.
Donc il conseille de se mettre dans une position confortable puis de placer le bout de la langue contre le palais, juste derrière les dents. Expirer complètement par la bouche en faisant un bruit de sifflement.
Puis fermer la bouche et respirer calmement par le nez en comptant mentalement jusqu’à 4.

Ensuite bloquer son souffle en comptant jusqu’à 7 et enfin souffler complètement par la bouche, en faisant un bruit de sifflement, et en comptant jusqu’à 8.

Ensuite il faut inspirer à nouveau et répéter l’exercice de respiration trois fois de suite. Au total, il faut donc effectuer quatre respirations.

Ainsi en augmentant l’inspiration en comptant calmement jusqu’à 4, on intègre plus d’oxygène et en retenant son souffle pendant 7 secondes, on favorise l’intégration de l’oxygène dans notre organisme puis en expirant lentement pendant 8 secondes, on élimine plus complètement le dioxyde de carbone des poumons, donc de notre corps. 
Cette technique a le grand avantage de ralentir le rythme cardiaque et respiratoire, tout en augmentant le taux d’oxygène dans le sang.
Cette respiration contrôlée a un pouvoir tranquillisant instantané tant sur le corps que sur le système nerveux et l’esprit.

Le Docteur Andrew Weil affirme que « Ce n’est pas une méthode que l’on fait une fois et que l’on réussit du premier coup. Elle requiert un minimum d’entraînement mais qui est toutefois d’une simplicité enfantine » et peut être réalisée dans toutes les positions allongées.
Cette technique bien simple qui demande peu d’effort, vaut la peine d’être pratiquée plutôt que de se retourner dans différentes positions dans son lit. 

Il en résulte un endormissement apaisé.
Docteur DENJEAN qui est de nature une petite dormeuse, trouve cette technique intéressante et motivante par son efficacité.

  

Vivre près d’un aéroport serait dangereux pour le cœur


Le fait est bien connu :

Le bruit nous stresse et affecte la qualité de notre sommeil.
Les habitants proches des aéroports vous le diront : le bruit leur provoque des troubles du sommeil liés à de la fatigue et une nervosité accrue.

Une intéressante étude sur ce sujet vient d’être publiée dans le British Medical Journal. Des chercheurs ont découvert que les décès par crise cardiaque étaient plus fréquents chez les personnes qui étaient les plus exposées aux bruits d’avions.

Cette étude à été effectuée sur plus de 6 millions de personnes aux États Unis, toutes âgées de plus de 65 ans vivant dans les alentours de 89 aéroports avec une exposition de 45 dB.
Le but de cette étude était d’évaluer les éventuelles conséquences cardiovasculaires du bruit allant jusqu’au risque d’hospitalisation.

Les résultats confirment que les personnes exposées au bruit ont plus de risque d’être hospitalisées pour une pathologie cardiovasculaire.

L’augmentation du risque cardiovasculaire est de 2,9% pour chaque élévation de 10 dB du niveau d’exposition de la zone d’habitation.
Si on rajoute la pollution de l’air, le risque augmente nettement et atteint 3,6% par tranche de 10 dB supplémentaire.

De même, le taux d’hospitalisation pour maladie cardiovasculaire est aussi significativement augmenté en cas d’exposition sonore élevé (au dessus de 55 dB) par comparaison à des niveaux d’exposition plus bas.

Les auteurs de cette étude ont conclu que 2,3% des hospitalisations pour maladies cardiovasculaires seraient liées à cette pollution sonore, 6,8% pour la pollution par particules fines et 4,2% pour la pollution par l’ozone.

Le mécanisme biologique de ce lien entre nuisances sonores et maladies cardiovasculaires serait lié à une plus importante sécrétion d’hormones dues au stress et donc de leur implication indirecte sur le système sympathique, entrainant des anomalies métaboliques.

Alors l’idéal est d’insonoriser les logements autour des aéroports et en France un décret précise que le montant de l’aide destinée à financer les travaux d’insonorisation des logements est désormais de 100% des dépenses engagées pour les riverains des 10 principaux aéroports français.
Oui certes c’est bien mais alors l’été ces locataires sont donc condamnés à ne plus ouvrir leurs fenêtres… Sauf en utilisant les boules Quies, qui signifie quiétude en latin mais qui limitent les conversations dans la journée!
Docteur DENJEAN qui n’a jamais aimé vivre dans le bruit quelqu’il soit..

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La colère est nocive pour le cœur


Selon une récente étude américaine, la colère augmenterait le risque d’infarctus avant la cinquantaine.

Les chercheurs américains ont suivi plus de 1055 hommes pendant plus de trente ans et ils ont évalué le risque de développer une maladie cardiovasculaire avant l’âge de 55 ans en fonction de leur réaction au stress.

Les participants ont répondu à un questionnaire afin d’évaluer leur attitude face à la pression et au stress.
Leur comportement coléreux a aussi été évalué sur 3 trois facteurs : colère exprimée ou contenue, irritabilité ou le simple fait de râler.

Avant 76 ans, 205 personnes ont eu une maladie cardiovasculaire (34,5%), avec un âge moyen de 56 ans.
145 ont été victimes de maladies coronariennes (94 victimes d’infarctus du myocarde) et 59 ont été victimes d’accidents vasculaires cérébraux.

Avant 55 ans, 77 (soit 7,9%) ont présenté des maladies cardiovasculaires de manière prématurée, avec un âge moyen de 49 ans. Parmi eux, on compte 56 maladies coronariennes (dont 34 infarctus) et 13 des accidents vasculaires cérébraux.

En faisant le parallèle entre leur histoire cardiaque et leur caractère, les chercheurs ont remarqué des corrélations importantes.
Les plus coléreux ont trois fois plus de risque de développer une maladie cardiovasculaire par rapport aux plus calmes. La conséquence la plus importante étant l’infarctus du myocarde avec un risque 6,4 fois plus important.

« Bien que le nombre d’événements cardiaques restent faible, l’incidence des maladies cardiovasculaires était significativement plus élevée chez ceux présentant les plus hauts degrés de colère en comparaison de ceux avec les plus bas niveaux » précise le Professeur Chang responsable de l’étude. Il ajoute également qu’il reste difficile de savoir si ces résultats s’appliquent aux femmes et aux non-caucasiens.

Au-delà de 55 ans, le tempérament ne semble plus jouer de rôle particulier sur la survenue des maladies cardiovasculaires. « Dans cette étude, les colères prédisent la maladie avant que d’autres facteurs de risque plus traditionnel comme le diabète ou l’hypertension ne deviennent apparents » précise le Professeur Chang.
Selon lui, le meilleur conseil à donner aux hommes jeunes trop stressés est de recourir à des aides pour gérer leur stress.

D’autres études ont impliqué le tempérament à la survenue de problèmes cardiovasculaires, mais les mécanismes en jeu restent mystérieux.

Déjà en 2010, Angelina Sutin, chercheuse au National Institute on Aging aux États-Unis, a dirigé une étude sur 5614 personnes de 14 à 92 ans, dont 58% de femmes, dans quatre villages de Sardaigne (Italie).
Les personnes les plus colériques avaient «un épaississement plus important des artères du cou (carotides), par rapport aux personnes plus aimables», ont noté les chercheurs.

L’épaississement de la paroi artérielle se poursuivait, chez les personnes colériques, pendant encore 3 ans !

L’explication serait la libération d’adrénaline par le système nerveux.
Cette hormone donne à l’organisme l’énergie dont il a besoin pour faire face à diverses situations de danger par exemple en réduisant le diamètre des vaisseaux sanguins et en augmentant le rythme du coeur (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus (pour prendre la fuite par exemple).
Le revers de cette réaction est que ceci favorise la survenue de maladies cardiovasculaires.

Alors, avant de vous mettre en colère, respirez à fond et pensez à votre santé fragilisée….. Il serait souhaitable que tous les Françaises et Francais puissent en prendre conscience…..

Docteur DENJEAN qui trouve que la colère nous enlaidit et ne vaut pas la peine qu’on se mette en réel danger…..

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Le stress détecté par les cheveux


Étymologiquement, le mot « stress » provient du latin « stringere » : mettre en tension.
En Anglais, il signifie  » contrainte « .

Le mot stress englobe différentes réactions de l’organisme, biologiques et psychologiques, face à une situation nouvelle quelle qu’elle soit, dangereuse ou pas.
Chaque personne réagira différemment face à un évènement qu’il jugera traumatisant.

Le stress peut atteindre toute personne, épisodiquement ou chez certains fréquemment, devenant un véritable handicap dans la vie quotidienne.

Le stress déclenche dans le corps une réaction d’adaptation de l’organisme face à ce qu’il ressent comme une agression ou une perturbation.

Lorsque cet état dure trop longtemps ou se renouvelle trop souvent, il va entraîner des symptômes psychiques ou physiques et pourra conduire à un épuisement total.

Le stress peut même déclencher de nombreuses pathologies : par exemple les maladies cardio-vasculaires, l’eczéma, la migraine, une dépression, etc….
Le stress entraîne un complet déséquilibre du système nerveux : le stress excite le système nerveux hypotalamo hypophysaire et surrénalien ce qui provoque une hyper sécrétion de cortisol, hormone du stress.
Le système sympathique répond en provoquant une libération d’adrénaline responsable, entre autre, d’une augmentation de la fréquence cardiaque.

Dans la nature un léger stress permet une réaction rapide face à une situation inattendue mais si cela se répète ou si c’est trop intense, le résultat sera inverse et aura même un effet paralysant et permettra même à des maladies de se développer.

Récemment, des chercheurs de l’Institut médical Erasmus de Rotterdam ont dirigé une étude qui pourrait permettre d’avoir recours à un nouvel outil de détection et d’évaluation du stress.

Les niveaux de cortisol, hormone du stress, peuvent actuellement être mesurés par un dosage sanguin mais il ne donne qu’une évaluation instantanée du stress ressenti. Il faudrait donc faire ce dosage immédiatement.

L’équipe du Dr Laura Manenschijn a découvert une nouvelle approche qui permet de suivre les variations des niveaux de cortisol sur plusieurs mois : l’analyse des cheveux.

L’étude a été réalisée sur des échantillons de 3 cm de long de cheveux prélevés sur 283 participants, âgés de 65 à 85 ans.
Des mesures très précises des taux de cortisol ont été pratiquées sur une période de trois mois.

« Nos cheveux contiennent des informations précieuses sur nos niveaux de stress. Or des niveaux élevés de cortisol peuvent, à long terme, entraîner, chez les personnes âgées, une augmentation du risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (AVC) » explique le Dr Manenschijn.

Les résultats de son étude ont été publiés dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et confirment donc que les personnes ayant des niveaux élevés de cortisol ont un risque bien plus élevé de maladie coronarienne, d’AVC, d’artériopathie ou de diabète.
Même le stress peut déclencher de graves crises chez un asthmatique,

Et n’oublions pas que le stress aggrave de très nombreuses maladies de peau : eczéma, psoriasis, vitiligo, acné, etc …

Docteur DENJEAN qui tente de rester zen en toutes occasions….

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