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Le déconfinement 2 ème phase


Le 2 juin débutera la deuxième phase du déconfinement. Les Français vont reprendre certaines habitudes et pratiques quotidiennes.

Mais cette liberté ne doit pas faire oublier que le virus est toujours en circulation et qu’il est toujours très dangereux. Une reprise de l’épidémie est toujours possible, alors ne cessons pas d’appliquer tous les gestes barrières pour empêcher la propagation virale.

Les comportements individuels et collectifs conditionneront cette évolution dans les prochaines semaines.

N’oublions pas que les personnes âgées et les personnes malades sont plus fragiles et doivent toujours être vigilantes. On leur préconise donc de rester chez elles quand cela est possible, d’éviter de recevoir des personnes malades et des enfants et de toute façon en cas de visite que chacun porte obligatoirement un masque.

En France, des personnes sont encore hospitalisées pour une infection COVID-19 et même certains en réanimation.

.4 régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 74% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève aussi des hospitalisations.

Docteur DENJEAN qui a équipé son cabinet d’un assainisseur d’air et qui procure à sa patientèle tous les équipements sanitaires nécessaires à une lutte sans merci contre le COVID-19.

Les gels anti bactériens sont ils inoffensifs?


Les autorités sanitaires américaines ont demandé aux fabricants de gel antibactérien de démontrer que leurs produits de désinfection sont réellement efficaces et surtout sans danger.

En effet, certaines études récentes ont suggéré qu’il pouvait y avoir des dangers pour notre santé.

La FDA, qui est l’Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques, a décidé d’édicter de nouvelles règles aux fabricants de gel anti bactérien.
Ils se verront peut-être obligés de modifier la formule de leurs antibactériens ou bien l’étiquetage pour pouvoir rester sur le marché.
Cette décision ne concerne cependant pas les gels antibactériens utilisés chez les médecins et en milieu hospitalier dont l’usage est différent.
Cette étude fait l’objet d’une période de consultation publique de 180 jours avant d’entrer éventuellement en vigueur.

La FDA estime qu’«il n’existe à ce jour aucune preuve qu’ils soient plus efficaces que les savons ordinaires».

Et comme le rappelle la FDA, des études récentes semblent démontrer qu’un usage régulier et prolongé de certains agents contenus dans les gels anti bacteriens pourraient déclencher une résistance bactérienne ou même provoquer des dérèglements hormonaux.
Ces agents anti bacteriens incriminés sont le triclosan et le triclocarban.

Pourtant, des millions de consommateurs utilisent ces gels depuis quelques années :
«Les savons antibactériens et d’autres produits similaires sont très fréquemment utilisés dans chaque foyer, sur le lieu de travail, à l’école et dans des lieux publics où les risques d’infection sont relativement bas», a souligné le Docteur Janet Woodcock, directrice du centre de recherche et d’évaluation des médicaments de la FDA.
De plus, elle a expliqué que « du fait de cette exposition très importante aux agents qui se trouvent dans les savons antibactériens, nous pensons que leur bienfait doit être clairement établi par rapport à tous les risques potentiels ».

Il est vrai que le lavage des mains méthodique avec un bon savon reste le plus sûr moyen de se débarrasser d’un maximum de germes.
En 2009 d’ailleurs, lors de l’arrivée du virus de la grippe H1N1, l’Agence de sécurité du médicament (Afssaps) avait donné des recommandations pour l’utilisation des gels de désinfection.
Elle demandait «de privilégier le lavage des mains lorsqu’un point d’eau potable est disponible. Et d’utiliser des solutions et gels hydro-alcooliques en l’absence de point d’eau disponible».

De plus, après évaluation, l’Afssaps recommandait de privilégier les produits hydro-alcooliques présentés sous forme de solutions ou de gels testés selon la norme NF EN 14476.
Cette information doit figurer explicitement sur l’étiquetage.
En l’absence de référence à cette norme, sont également recommandés les produits à base d’alcool éthylique (ou éthanol) ou d’alcool propylique (propane-1-ol ou n-propanol) ou d’alcool isopropylique (propane-2-ol ou isopropanol) dont la concentration optimale est comprise entre 60% et 70%.

La concentration en alcool doit figurer visiblement sur l’étiquetage, rappelait l’AFSSAPS.
De même, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à spécifié que l’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique est certes plus rapide et plus efficace mais bien moins tolérée qu’un lavage avec de l’eau et un savon antiseptique car l’alcool est finalement très irritant pour la peau.
L’OMS ajoute : «Elle permet néanmoins d’améliorer l’observance par les usagers et leur permet de respecter les recommandations relatives aux bonnes pratiques d’hygiène».

En conclusion, comme je l’ai déjà abordé, il faut toujours se laver régulièrement les mains mais surtout ne pas hésiter à se désinfecter avec un gel hydro alcoolique si on n’a pas d’eau à sa portée comme dans les transports par exemple qui ne sont vraiment pas un modèle de propreté exemplaire.

Docteur DENJEAN qui n’oublie jamais dans son sac un petit flacon avec du gel désinfectant aux normes de l’afssaps.

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Bien se laver les mains et éliminer les germes ? Élémentaire


Le mot germe est un terme qui désigne divers types de micro organismes.

Les bactéries et les virus sont deux types différents de germes présents presque partout dans notre environnement.

Il est prouvé que  80 pour cent des maladies infectieuses courantes, comme le rhume, la grippe, la gastro-entérite se transmettent par l’intermédiaire des mains. Ainsi, lorsque vous posez vos mains sur un objet contaminé tel une poignée de porte, une rampe, des pièces de monnaie sur lesquelles une bactérie ou un virus  a été déposé vous risquez de vous contaminer.

L’université de Manchester a mené une étude sur les téléphones mobiles et les écrans tactiles et le nombre bactéries que l’on y trouve. Le résultat est édifiant : Verdict : Plus de 500 fois plus de bactéries et microbes sur les écrans tactiles que sur un siège de toilette !

On retrouve des bactéries type Echerichia Coli (un bacille venant de la flore intestinale), des salmonelles, de streptocoques, de staphylocoques dorés…

Par contre, vous pouvez facilement lutter contre ces germes en vous lavant les mains fréquemment et correctement et éviter ainsi de propager certaines maladies infectieuses.

Des chercheurs à l’Université du Michigan ont fait une étude sur la façon dont les gens se lavent les mains après avoir été aux toilettes.

Sur 3 749 personnes sortant des toilettes, 66.9% se sont lavés les mains avec du savon, 23% ont seulement rincé les mains à l’eau sans savon et 10.3% n’ont pas lavé leurs mains du tout.

De plus, seulement 5.3% des personnes passent 15 secondes ou plus à se laver leurs mains, ce qui est la  durée minimum pour tuer les bactéries.

Alors, pour éviter la propagation des bactéries quelques conseils d’hygiène de base :

Enlevez de préférence les  bagues (mais ne les oubliez pas !) et passez  vos mains sous l’eau chaude courante.

Prenez un peu de savon liquide dans la main. Les savons en pain ne sont pas spécialement conseillés car pas aussi hygiéniques que les savons liquides parce qu’ils restent humides et peuvent garder les germes.

Lavez-vous les mains pendant 20 secondes en faisant bien  mousser et en frottant bien le dessus et le dessous des mains sans oublier les ongles pour décoller toutes les particules contaminantes.

Bien entendu, rincez-vous bien les mains sous l’eau courante pendant un minimum de 10 secondes pour tout éliminer.

Ensuite l’idéal est de se sécher avec un papier essuie-tout.

Si vous utilisez des serviettes, changez les tous les jours et l’idéal est que chacun ait sa propre serviette à mains.

Ce rituel doit être fait plusieurs fois par jour : avant un repas, avant de préparer le repas, après être allé aux toilettes (sinon propagation des germes assurée), bien entendu lors de tout geste type mouchage mais aussi  toux, éternuement (dans ce cas éviter de le faire dans vos mains mais dans un kleenex par exemple).

Lorsque vous rendez visite à une personne souffrante, lavez-vous bien les mains pour ne pas lui apporter les microbes de l’extérieur et en sortant pour ne pas propager des germes à votre entourage.

Lorsque vous utilisez une crème cosmétique, faîtes le toujours avec des mains propres pour ne pas contaminer le pot de crème et pour ne pas propager les éventuels germes de vos mains vers votre visage

Lorsque vous n’êtes pas à la maison et que vous ne pouvez pas vous laver les mains, vous pouvez utiliser un  gel hydro alcoolique.

Ces gels sont antiseptiques et neutralisent la plupart des germes.

Enfin, n’oubliez pas de former vos enfants au lavage méticuleux de leurs mains et pour qu’ils ne bâclent pas ce geste dîtes leur de chanter une comptine en même temps.

Nettoyer vos bureaux et tous les objets posés dessus sont pour garder un environnement sain. 

N’oubliez pas de nettoyer régulièrement votre téléphone, votre ordinateur, télécommandes etc., en fait tout ce que les mains touchent régulièrement. Certaines bactéries peuvent survivre longtemps.. Pour ces objets, un coton imprégné d’alcool sera parfait.

 Docteur DENJEAN qui ne sort jamais sans sa petite bouteille de désinfectant dans son sac….

 

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La consommation d’antibiotiques est repartie à la hausse depuis cinq ans


L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), qui analyse la consommation d’antibiotiques en France, vient de publier son dernier rapport sur la consommation d’antibiotiques.
La consommation des antibiotiques avait dans l’ensemble baissé de près de 10 % entre 2002 et 2012, ceci grâce à diverses campagnes de sensibilisation.
On a souvent entendu ce slogan : « les antibiotiques, c’est pas automatique ».
Mais malheureusement la consommation est à la hausse de 3% depuis 5 ans.

L’ANSM s’inquiète des résistances que ces niveaux de consommation pourraient favoriser. Elle rappelle que le plan antibiotiques 2011-2016 prévoit un objectif de baisse de consommation de 25% à cette échéance.
N’oublions pas que les germes deviennent de plus en plus résistants aux antibiotiques et ainsi nous serons de plus en plus confrontés à des infections dues à des germes ne répondant pas à la plupart des antibiotiques courants.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), certains antibiotiques actuellement disponibles et efficaces pourraient ne plus l’être d’ici 10 à 20 ans, car les bactéries ont appris à se défendre.

La France possède le triste record du plus gros consommateur d’antibiotiques et surtout du plus grand nombre de victimes de bactéries résistantes.
Quelles sont les causes de ce phénomène ? Que penser de l’usage d’antibiotique dans les élevages ? Sommes-nous en train de perdre la guerre contre les maladies infectieuses ? L’Organisation Mondiale de la Santé tire toujours la sonnette d’alarme.

Ce qui est surprenant c’est de constater que des maladies virales sont traitées par antibiotiques alors qu’ils ne sont efficaces que contre les bactéries.
La conséquence est dramatique car ces dernières sont devenues résistantes à cause de prescriptions abusives.

Autre raison d’inquiétude : les animaux d’élevage reçoivent beaucoup trop d’antibiotiques. « La concentration des animaux dans un élevage (et donc avec le risque accru de contagion), explique cette forte consommation tout comme nous avons une plus grande consommation d’antibiotiques à l’hôpital qu’en médecine de ville » indique l’expert.
Les traitements sont à la fois curatifs pour soigner les animaux malades, mais ils sont aussi préventifs et c’est là le problème car tous les traitements préventifs ne sont pas toujours justifiés.
Les conséquences provoquent aussi l’arrivée de bactéries résistantes et cela d’autant plus si les antibiotiques sont utilisés en grande quantité et de manière non raisonnée.

Cette très forte consommation d’antibiotiques pour les animaux d’élevage, et même de compagnie, est donc aussi une des causes des phénomènes de résistance aux antibiotiques chez l’animal et chez l’homme.

Que ce soit chez l’homme ou chez l’animal, ces microbes « ultra résistants » quasiment intraitables coûtent la vie à environ 25000 personnes dans l’Union européenne chaque année » d’après le Parlement Européen.
Un phénomène bien réel contre lequel députés européens et autorités sanitaires comptent bien lutter.

Un autre problème très inquiétant : les bactéries résistantes se retrouvent dans l’environnement (elles sont excrétées dans les matières fécales et les urines). Que deviennent-elles ?
Préserver notre environnement permettra t-il aussi de lutter efficacement contre la résistance aux antibiotiques ».

Docteur DENJEAN qui réfléchit toujours avant de prescrire des antibiotiques…

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