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L’AFA ou Algue bleue du lac Klamath


Les bienfaits extraordinaires de l’Aphanizomenon Flos-Aquae – AFA, dite Algue bleue du lac Klamath
Les algues alimentaires très consommées dans les pays asiatiques connaissent un réel essor en Europe.
Or, les algues qui sont peu caloriques offrent des bénéfices importants pour l’organisme de par leur richesse en minéraux, vitamines, fibres et glucides. 

Les plus connues sont le wakamé, cette algue brune ingrédient de la fameuse soupe miso, mais il existe également d’autres algues propres à la consommation comme le nori ou le hijiki.
Actuellement, 15 millions de tonnes d’algues sont produites annuellement et sont utilisées dans les plats asiatiques.
La France quant à elle en récolte entre 800 et 1000 tonnes, en Bretagne véritable réservoir de nos algues.

L’Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) s’est récemment penchée sur les vertus des diverses algues présentes dans les pays asiatiques et conclue qu’il faut favoriser leur consommation.
Il en existe plusieurs variétés, algues d’eau douce et algues d’eau de mer, chacune avec des vertus différentes mais nécessaires dans un mode de vie sain.
Outre la spiruline, micro algue bleue utilisée d’ailleurs comme complément alimentaire, l’algue bleue de Klamath se distingue par des propriétés reconnues lors d’études scientifiques, en cas de déficiences immunitaires, d’infections virales, de dépression, de rhumatisme, d’arthrite, de fibromyalgie.
L’algue bleue, de son nom scientifique l’Aphanizomenon Flos-Aquae (AFA) signifie « fleur de vie invisible de l’eau », pousse uniquement dans le lac Klamath, situé dans l’état de l’Oregon aux États-Unis, au creux des Montagnes Cascades, à 1264 mètres d’altitude.
C’est une grande étendue d’eau douce de 32 kilomètres de long et 13 kilomètres de large située dans une région à forte activité volcanique. Sa superficie de l’ordre de 250 km2 alimentée par plusieurs cours d’eau dont le principal est la Williamson.

Au cœur d’une zone naturelle protégée, loin de la pollution industrielle et de l’agriculture intensive, l’eau du lac est d’une grande pureté.

Ainsi, le lac Klamath aurait d’importants débris organiques riches en minéraux, responsables de ces algues bleues.
Autre fait important, le bassin est protégé de la pollution extérieure de par sa situation en pleine forêt, ce qui induit le développement d’une faune et d’une flore saine.
Récoltées grâce à des tapis roulants rotatifs, les algues sont immédiatement conservées au frais puis filtrées et séchées pour faciliter la conservation et l’utilisation. Ce traitement permet de garder de façon optimale leurs propriétés curatives et préventives.
Cette algue bleue est considérée comme un alicament, et le Food & Nutrition Board ainsi que le National Research Council ont déterminé que l’Aphanizomenon Flos-Aquae contient plus de 300 molécules d’acides aminés dans un seul gramme!
Ces acides aminés jouent un rôle hépatique important, possèdent des vertus antistress, détoxifiantes, immunitaires et aident à réduire le cholestérol.
Riche en vitamines surtout B1 et B12, l’algue bleue renforce les défenses de l’organisme et assure une protection contre les agressions extérieures de microbes. 
Parmi ces vitamines présentes dans l’AFA, la vitamine A est fortement concentrée en bêta-carotène.
Le National Cancer Institute, suite à certaines recherches, a prouvé qu’elle était plus riche en bêta-carotène que la plupart des légumes et ce d’autant plus que cette algue bleue est protégée et conserve parfaitement tous ses bienfaits.

De plus, cette algue est riche en chlorophylle absorbée naturellement par les parois cellulaires ce qui est bénéfique pour le sang et les organes. 
Fortement concentrée en phényléthylamines (PEA), molécules actives sur l’humeur et le bien-être psychique, l’algue de Klamath joue un rôle important dans la transmission de la norépinephrine et de la dopamine dans le cerveau. 
Consommer cette algue permet de prévenir, voire d’atténuer la dépression, en procurant la sérénité et plus d’énergie mentale.

Suite à la constatation que la consommation d’AFA pouvait soulager les douleurs d’arthrite et de rhumatisme, des chercheurs ont étudié ses propriétés anti-inflammatoires et ont démontré que le pigment bleu de l’algue comprend de la phycocyanine, agent actif efficace contre les inflammations.
De nombreux pays utilisent l’algue bleue depuis des siècles pour confectionner leurs plats ou des remèdes. 

Le Japon l’utilise depuis 6000 ans pour guérir de multiples maux, certaines populations dont le Mexique font sécher l’AFA pour en faire des biscuits secs appelés Tecuitlatl et en Afrique, elle est récoltée pour cuisiner des galettes nommées Dihé. Une étude scientifique commandée par l’UNESCO a même montré que les habitants consommant ces galettes Dihés ont une meilleure santé que les autres populations africaines.

Certaines interactions avec d’autres traitements médicaux sont à prendre en compte, deux prescriptions peuvent interférer avec sa consommation : les antidépresseurs et les anticoagulants.
L’algue de Klamath comporte de la phényléthylamine, molécule utilisée dans les médicaments traitant la dépression.
Il est donc recommandé de voir avec son médecin pour adapter le traitement afin d’éviter de consommer cette molécule en trop grande quantité.

L’AFA contient en outre 50% de la dose quotidienne de vitamine K, nécessaire à notre organisme. Or celle ci agit sur la coagulation du sang, les médecins préfèrent que les patients prenant des traitements anticoagulants évitent de consommer des aliments riches en vitamine K. 
Dans ce cas, il faut surtout mieux en parler avec votre médecin.

Sa très importante concentration d’hormones végétales et la présence de vitamine K lui permet de diminuer fortement les troubles de la ménopause tel que le relâchement des tissus, les bouffées de chaleur ou encore les troubles de l’humeur.

Parmi ses multiples composants, notons aussi la lutéine et la zéaxantine qui sont des antioxydants qui préviendraient la cataracte et la dégénérescence maculaire.

Des minéraux tels que le Chrome, le Molybdène, le Manganèse, et d’autres plus rares comme le Germanium, la Gallium et le Vanadium.

Il a été démontré que l’algue bleue est bénéfique pour le système Cardio vasculaire grâce à sa richesse en oméga 3 et 6, acides gras essentiels que l’on trouve dans le poisson.

Avec la connaissance de l’Aphanizomenon, il y a un avant et un après. Surtout sur le système immunitaire.

Docteur DENJEAN toujours sensibilisée par l’algue bleue du lac Klamath avec ses 115 micronutriments, hautement assimilables.
D’un des aliments le plus complet de la planète, certes sans vitamine D mais avec de la Phényléthylamine, molécule de l’amour ou de la joie….

Un taux élevé de vitamine C réduit le risque cardiovasculaire


La vitamine C, ou acide ascorbique, est une vitamine hydrosoluble. 
Une grande partie des animaux synthétisent la vitamine C mais l’homme n’a pas cette faculté et doit donc se la fournir uniquement par son alimentation.

 Des taux de vitamine C bas ont été associés à un certain nombre de troubles cardiovasculaires, comme l’hypertension, ou des accidents vasculaires cérébraux et même certains cancers. La vitamine C associée à d’autres anti oxydants permettrait aussi de lutter contre la cataracte et la DMLA.

Un apport suffisant de vitamine C peut éventuellement contribuer à lutter contre ces maladies et ce d’autant plus que la vitamine C est connue pour stimuler l’immunité.

Une étude danoise publiée dans la revue «American Journal of Clinical Nutrition» conclue que les personnes ayant une concentration élevée de vitamine C dans le sang ont un risque plus faible de maladie cardiovasculaire et un risque moindre de décès prématuré.

Lors de cette étude, le taux de vitamine C a été atteint par la consommation en quantité de fruits et légumes.

Les chercheurs de l’Université de Copenhague ont fait participer à cette étude 100000 patients Danois. 
En plus des données sur la consommation de fruits et légumes, les chercheurs ont également étudié les taux sanguins et les données génétiques.

L’analyse a montré que ceux qui consommaient le plus de fruits et légumes avaient leur risque de maladie cardiovasculaire réduit de 15% et leur risque de décès prématuré réduit de 20% par rapport à ceux qui consommaient de très faibles quantités de fruits et légumes. 
Camilla Kobylecki, responsable de cette recherche, déclare : « Dans le même temps, nous pouvons voir que la réduction du risque est liée à la concentration élevée dans le sang en vitamine C provenant des fruits et légumes ».
Or l’organisme étant incapable de produire cette vitamine, il est indispensable de lui en fournir par l’alimentation quotidienne.
On peut donc apporter cette vitamine C soit par des suppléments de vitamine C soit par l’alimentation, ont souligné les auteurs. 

Il semble plus logique de consommer des fruits et légumes en grande quantité pour préserver et entretenir un bon état de santé.
Docteur DENJEAN qui suit de très près l’apport de vitamine C et qui suit ces conseils.
  

Le sucre ajouté plus dangereux que le sel?


Le sel ajouté dans les aliments préparés industriellement est souvent tenu pour responsable d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.
Or, récemment, une analyse publiée par des chercheurs américains dans la revue «Open Heart», le sucre ajouté semble avoir un rôle plus important dans la santé Cardio vasculaire.

Des chercheurs de l’Institut de Cardiologie Saint Luke’s Mid America, à Kansas City, et la faculté de médecine Albert Einstein de New York ont analysé plusieurs études publiées sur ce sujet et en ont conclu que le sucre ajouté joue aussi un rôle plus important dans ces maladies que le sel.

En effet, la réduction moyenne de tension artérielle obtenue en diminuant la consommation de sel n’est en fait que relativement faible, déclarent les auteurs.
Par contre, la diminution de la consommation de sucre a un retentissement beaucoup plus important.
Les recherches ainsi que les études et les essais cliniques indiquent que le sucre est nettement impliqué dans l’apparition de l’hypertension.
Non seulement l’hypertension mais aussi le risque cardiovasculaire global est influencé par le sucre.

Au début du 19ème siècle, une personne habitant dans un pays industrialisé consommait environ 5 kilogrammes de sucre raffiné par an.
Depuis les années 1970, ce chiffre a atteint environ 35 kilogrammes par an. Cela comprend le sucre incorporé dans les biscuits, pâtisseries et diverses préparations.
Et la consommation continue d’augmenter inexorablement surtout dans les pays en voie de développement (environ 60% de la consommation mondiale).

«La consommation de sucre augmente le taux d’insuline, ce qui active le système nerveux sympathique, responsable de l’augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle», explique James J. Di Nicolantonio, responsable de cette étude et chercheur dans le domaine cardiovasculaire à Kansas City (Missouri).

Ainsi, si une personne augmente sa consommation de sucres ajoutés de plus d’un quart de ses calories quotidiennes a trois fois plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires qu’une personne dont la part de sucre supplémentaire représente moins de 10%.

D’après ces études, une consommation quotidienne de plus de 74 grammes de fructose augmenterait de 30% le risque d’avoir une pression artérielle supérieure à 140/90 et de 77% le risque d’une pression plus haute que 160/100.

Les chercheurs accusent surtout le sirop de maïs riche en fructose, qui est l’édulcorant le plus fréquemment utilisé dans les aliments transformés, sans oublier les boissons gazeuses (sodas).

Robert Lustig, endocrinologue pédiatrique à l’Université de Californie, affirme que le fructose, n’est pas vraiment inoffensif !
Car à l’inverse du glucose, il ne va pas directement dans les cellules grâce à l’insuline mais doit être métabolisé par le foie, tout comme l’alcool.
Ainsi il fait monter le taux de triglycérides dans le sang, ce qui augmente aussi le risque de maladies cardiovasculaires.
Or le fructose est présent dans toute l’alimentation transformée avec les sirops de glucose-fructose, les sodas, biscuits, pâtisseries et autres friandises.

Il est important de noter que le fructose en poudre, acheté dans les magasins n’est pas extrait des fruits mais de l’amidon.

D’ailleurs James J. Di Nicolantonio confirme : «Il est métabolisé en priorité par le foie, et perturbe son fonctionnement et celui du pancréas, ce qui à terme augmente le stockage des graisses dans les organes internes et par conséquent le risque de développer une maladie métabolique ou un diabète. Autant de facteurs de risques supplémentaires pour le système cardiovasculaire».

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de consommer maximum 5% des calories journalières dues au sucre.
Pour une personne adulte, cela équivaut à 5 ou 6 cuillères à café par jour et pour un enfant seulement 3 cuillères à café, toutes sources confondues : biscuits, jus, confiture sur la tartine, etc…
Or, je rappelle qu’une cannette de soda contient environ 30 grammes de sucre, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de sucre.
Avec une seule cannette, le plafond journalier est déjà atteint !

Par contre, il est important de savoir que les auteurs précisent que les sucres qu’on retrouve naturellement dans les fruits et légumes ne sont pas nocifs pour la santé, bien au contraire.

Je rappelle que les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de décès prématurés dans les pays développés.

Les auteurs concluent qu’une baisse de la consommation de sucre en réduisant les sucres ajoutés dans les aliments transformés est plus que judicieuse.

La seule façon d’y arriver est de consommer surtout des aliments complets et naturels, et d’éviter coûte que coûte les sodas, les sauces et plats préparés industriellement, ainsi que les pâtisseries, les crèmes glacées et en général, bien sûr, toutes les sucreries.

Docteur DENJEAN qui préfère radicalement finir son repas avec un fruit plutôt qu’une pâtisserie.

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Un tour de taille élevé est dangereux pour la santé


Mesurer son tour de taille ne sert pas seulement à faire un bilan esthétique !

Il sert surtout à mesurer la quantité de graisse abdominale et ainsi à évaluer le risque cardio vasculaire, voir même le risque pour certains cancers.
La mesure du périmètre abdominal est aussi important que le calcul de l’IMC (indice de masse corporelle) qui lui ne donne aucun aperçu de la répartition des graisses.

La graisse abdominale qui représente la graisse qui enrobe les organes vitaux, engorge le sang par la veine porte et implique un risque plus élevé d’hypertension artérielle et de diabète de type 2. L’accumulation de graisse au niveau du ventre perturbe significativement le métabolisme des graisses et du sucre.

Pour bien mesurer le tour de taille, il suffit de prendre un mètre de couturière et de mesurer la partie de l’abdomen la plus mince entre le nombril et les dernières côtes en le plaçant horizontalement bien à plat sur la peau.
On prend la mesure en ne respirant pas, sans rentrer excessivement le ventre et sans serrer le mètre à outrance !

Notre tour de taille devrait faire la moitié de notre hauteur, cette mesure s’applique aussi bien aux hommes qu’aux femmes et quelle que soit les origines ethniques.

Ainsi, un homme ou une femme qui mesure 160 cm, ne doit pas dépasser 80 cm de tour de taille. Pour 180 cm, le tour de taille ne doit pas être supérieur à 90 cm, etc…

Les normes maximum tolérées sont de 102 cm pour les hommes et 88 cm pour les femmes.

Ainsi si le tour de taille dépasse 110 cm pour l’homme et 90 cm pour la femme, cela peut devenir une question « survie » tellement les risques pour la santé sont grands.
Le tour de taille est en effet un indice très important et fiable de risque de mortalité.

Ainsi, pour des chercheurs Londoniens, pour chaque centimètre de tour de taille en plus, on perd quelques mois d’espérance de vie. « Si votre tour de taille fait 60% de votre hauteur, vous perdez 1,7 année d’espérance de vie » expliquent ces chercheurs.

Les chercheurs Londoniens ont étudié les dossiers médicaux de plus de 300000 adultes sur une période de 20 ans.
Et leurs conclusions sont sans appel ! « Le tour de taille est important car il indique la quantité de graisse abdominale qui est liée à un taux élevé de cholestérol, au diabète et aux maladies cardiovasculaires » explique le Docteur Margaret Ashwell, principal auteur de cette recherche.

D’ailleurs, pour le Docteur Martine Duclos, chef du service de la Médecine du sport au CHU de Clermont Ferrand, « c’est un bon dépistage d’une obésité à risques ».
Le Docteur Martine Duclos est aussi membre de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique (CIRC).

Donc pour les médecins, ce test permettrait de prévoir qui est en bonne santé et qui risque de mourir prématurément.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est conseillé et recommandé aux patientes et patients de prendre l’habitude de mesurer mensuellement leur tour de taille et surtout de conserver cet historique.

Docteur DENJEAN qui bataille pour perdre les centimètres en trop de son tour de taille…..

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Les Acides gras essentiels et la peau


On appelle acides gras essentiels certains acides gras polyinsaturés type oméga 3 et 6.
Ils sont essentiels, car l’organisme n’est pas capable de les fabriquer en quantité suffisante.
Il faudra donc les apporter à notre organisme sous forme d’aliments riches en oméga 3 et 6.

Les oméga 3 font partie intégrante des membranes cellulaires car ils entrent dans la composition des céramides, éléments du ciment inter cellulaire et donc sont nécessaires à la bonne santé des tissus et encore plus pour la santé de la peau.

Ils sont nécessaires à son hydratation, à son élasticité et contribuent à la bonne cohésion entre les cellules cutanées.

En plus d’améliorer l’élasticité de la peau, ils sont grandement partie prenante dans les processus anti-inflammatoires : ils diminuent les érythèmes et apaisent les irritations car les oméga 3 interviennent dans la synthèse des prostaglandines PGE3 qui régulent le processus inflammatoire.
Ils luttent contre l’inflammation, surtout au niveau de la peau, et ainsi permettent une meilleure cicatrisation lors de blessures superficielles.

Ils ont aussi un bon pouvoir anti-inflammatoire très utile dans le traitement des psoriasis ou des eczémas et dans les acnés inflammatoires.
Notons en passant que ces mêmes oméga 3 sont utiles pour lutter contre la dépression et redonner de la bonne humeur et qu’ ils permettent aussi de maintenir une bonne santé Cardio vasculaire. (Si on augmente les apports après un premier accident coronarien, les récidives sont moins fréquentes).

Mais pour être efficace, la proportion entre acides gras essentiels doit respecter un ratio de cinq oméga 6 pour un oméga 3.
Sinon, si les oméga 6 sont en proportion trop importante on obtient l’effet inverse, c’est à dire une inflammation des tissus.

Où trouver ces acides gras essentiels ?

Dans la nourriture :
On retrouve les acides gras essentiels surtout dans les poissons gras comme le thon, saumon, maquereau, sardines, harengs que l’on doit manger au moins deux fois par semaine.

Il faut d’ailleurs remarquer que la dépression est plus importante dans les sociétés occidentales qui consomment peu de poissons contrairement aux populations asiatiques qui en consomment beaucoup. A Taïwan, Hong Kong et au Japon, les soucis de dépression sont jusqu’à douze fois moins fréquentes qu’en France. Depuis la seconde guerre mondiale la consommation de poisson a beaucoup diminué et la dépression augmente et semble se répandre en Occident depuis.
Certes la vie n’est pas la même mais la consommation des oméga 3 pourrait lutter contre ce fléau : je me pose la question.

A savoir :

Les conserves préservent les oméga 3 et leur bénéfice.

On en trouve aussi dans l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix, l’huile de germes de blé et l’huile de soja, l’huile d’olive, les noix fraîches.
Il existe aussi des matières grasses à tartiner, des huiles de cuisson enrichis en Oméga 3.
On trouve aussi oeufs ou du lait provenant d’animaux nourris avec une alimentation riche en Oméga 3.

Les omégas 6 se trouvent dans les huiles de tournesol, de pépins de raisins, ou de maïs.
On les trouve surtout dans l’huile de pépins de raisin, tournesol, onagre, noix, germes de blé, soja, sésame, colza, noisette, olive.

L’apport conseillé en omega 6 par jour est de 4% de l’apport énergétique total, soit environ 9 grammes pour les femmes, 11 grammes pour les hommes. D’après les statistiques les Français atteignent à peu près ces chiffres mais en sont loin pour les oméga 3.
En effet, les apports nécessaires recommandés en oméga 3 sont de 2 grammes par jour alors que la consommation moyenne est comprise entre 0,10 g et 0,20 g.

En cosmétique, les acides gras essentiels se trouvent dans l’aloe Véra, l’huile d’argan, l’huile d’onagre, l’huile de bourrache, le lait d’ânesse.

Que dire de plus, les acides gras de type polyinsaturés sont vraiment indispensables pour notre santé mais aussi pour la beauté et la santé de notre peau.

Alors pendant vos courses, privilégiez les aliments riches en acides gras essentiels et de même choisissez des produits cosmétiques riches de ces acides gras pour chouchouter votre peau et surtout pour prévenir les rides !

Le Dr DENJEAN qui aime le poisson sous toutes ses formes et fait attention aux oméga 6..,.

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