Archives de Tag: alcool

La consommation d’alcool pourrait augmenter le risque de cancers de la peau non mélanomes


Une étude parue dans le British Journal of Dermatology,en 2014 a prouvé qu’il existe un lien entre la consommation d’alcool et le développement d’un cancer de la peau : le mélanome.

Une équipe de Chan School of Public Health à Boston et d’autres instituts de recherche américains ont analysé diverses données existantes sur l’incidence de l’alcool sur la peau.

Essentiellement sur l’incidence de l’alcool sur les cancers de la peau non mélanomes.

L’incidence se joue surtout sur les tumeurs de type carcinome base cellulaire (cancer de la peau le plus fréquent).

Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, entre 2 et 3 millions de cas de cancers de la peau non mélanomes sont diagnostiqués dans le monde chaque année et les taux sont en augmentation.

On estime aujourd’hui que la consommation d’alcool serait responsable de 2 à 3% des cancers de la peau.

Cette étude comporte une analyse de 13 études ayant inclus 95241 cas de cancer de la peau non mélanome, et cette analyse a démontré qu’une consommation d’alcool trop importante était associée significativement à un risque augmenté de carcinome basocellulaire et de cancer épidermoïde cutané, avec une relation dose-effet.

En effet, les études ont prouvé que pour toute consommation supplémentaire de 10 grammes d’alcool pur par jour, le risque de carcinome basocellulaire a augmenté de 7% et le risque de cancer épidermoïde cutané de 11%.

Les chercheurs ont ainsi calculé que chaque verre d’alcool consommé par jour augmente le risque de cancer de la peau de 22%.

Ces conclusions ont été publiées dans la revue British Journal of Dermatology, les auteurs ont précisé que les résultats devaient être interprétés avec prudence en raison de la possibilité d’interférences d’autres facteurs.

« Néanmoins », ont-ils ajouté, « agir sur la consommation d’alcool, qui est un comportement prévalent pouvant être modifié, pourrait constituer un objectif de santé publique important afin de réduire la charge que font peser les cancers de la peau non mélanomes sur la santé mondiale ».

Deux  mécanismes peuvent expliquer cet effet nocif.

D’abord lorsque l’on ingère de l’alcool, on ingère de l’éthanol, transformé par l’organisme en acétaldéhyde. Or l’acétaldéhyde est non seulement connu comme favorisant le cancer, mais il rend aussi la peau plus sensible aux rayons UV.

D’autre part, l’alcool a une action immunosuppressive, rendant le système immunitaire de l’organisme moins efficace pour détruire les cellules cancéreuses.

Ce mécanisme est important à connaître important afin d’éviter l’alcool bien sur mais aussi l’association dangereuse alcool-soleil.

Bien sûr il existe d’autres facteurs de risque de développement d’un cancer de la peau : les antécédents familiaux, le type de peau, l’exposition au soleil sans protection, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux.

Alors n’oublions pas de consommer l’alcool de façon modérée et surtout éviter le soleil en même temps.

Il est impératif de se protéger contre les rayons du soleil.

Ne pas s’exposer au soleil entre 11 heures et 15 heures voire même 16 heures.

Se couvrir de vêtements et d’une casquette et protéger la peau non couverte avec crème solaire efficace renouvelée toutes les 2 heures sur les parties non couvertes.

Docteur DENJEAN qui a toujours et encore évité les méfaits de l’alcool et du soleil.

DMLA: prévention et traitement 


La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est une maladie qui entraîne une perte progressive de la vue surtout la vision centrale pouvant aller jusqu’à la cécité complète.
Il existe deux formes de DMLA :
La forme atrophique ou sèche de la DMLA qui représente 80% des cas, elle évolue lentement (plusieurs années) mais inévitablement. Elle peut se modifier en forme exsudative.

La DMLA exsudative ou « humide » ou néovasculaire. Beaucoup moins fréquente (20%) mais bien plus redoutable car la forme humide peut entraîner une perte de la vision centrale en quelques mois ou quelques années. 
Des petits vaisseaux peuvent se former sous la rétine et provoquer même parfois une hémorragie ou un décollement de la rétine.

Causes :

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est multifactorielle et résulte de la combinaison de différents paramètres génétiques et environnementaux.

Les principaux facteurs de risque de la DMLA sont :

L’âge
Le tabac

L’hypermétropie 

Une exposition répétée aux UV sans protection

L’hypertension artérielle

Une hypercholestérolémie

Les aliments gras

L’obésité 

La consommation d’alcool.

Aujourd’hui heureusement des traitements peuvent stopper l’évolution de la maladie.
Pour la DMLA humide depuis plusieurs années les injections de Lucentis freinent efficacement l’évolution de la maladie.

Ce produit a longtemps été le seul médicament autorisé. Récemment, l’Avastin, un médicament anticancéreux a obtenu une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) pour motifs économiques. Les injections d’Avastin chez les personnes atteintes de DMLA sont donc remboursées depuis septembre 2015.

En cas de contre-indications aux médicaments, il peut être proposé le laser (photocoagulation) ou la photothérapie (dite “dynamique”), afin de détruire les vaisseaux sanguins.
Le stress oxydant est impliqué dans le développement de la maladie et dans disparition progressive des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien et des cellules des photorécepteurs situés dans la macula.
La prise d’acide alpha-lipoïque par des sujets souffrant de la forme atrophique de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) améliore la qualité de leur vue.

L’acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant qui exerce son action dans les compartiments aqueux et lipidiques de l’organisme. Il est présent dans les mitochondries responsables de la production d’énergie dans les cellules.

Or il a été prouvé qu’un dysfonctionnement des mitochondries est impliqué dans le développement de la DMLA. 
Lors d’études récentes il a été démontré que l’acide alpha-lipoïque lutte contre le déclin du fonctionnement des mitochondries.

Dans cette étude, cent patients âgés de 60 à 83 ans, présentant une forme atrophique de DMLA, ont fait partie d’une étude en prenant quotidiennement pendant trois mois 200 mg d’acide alpha-lipoïque.
Les résultats ont démontré que la supplémentation en acide alpha-lipoïque a amélioré tous les marqueurs de la vision des patients souffrant de DMLA atrophique.
Les chercheurs concluent d’après ces résultats que l’acide alpha-lipoïque est très profitable pour le traitement de la DMLA.

Toutefois, des recommandations alimentaires complémentaires peuvent être utiles dans la prévention de la DMLA et pour en ralentir l’évolution.
Une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (vitamine C et E, bêtacarotène, oxyde de zinc, oxyde de cuivre) ;

Une augmentation de la consommation d’acides gras oméga-3 et de pigments caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine contenus dans les légumes verts…).

Toutes les études menées dans le monde entier démontrent que les personnes qui consomment beaucoup de lutéine divisent par deux leur risque de DMLA.
Le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA précise :
« Ce pigment est en effet 500 fois plus présent dans la macula, la partie centrale de la rétine, que dans le foie ».

On trouve la lutéine dans les légumes verts (choux, haricots verts, épinards), les oranges, les mandarines, les papayes, les oeufs. 

Il faut insister sur les myrtilles car ces petits fruits très colorés favorisent la régénération d’une substance appelée « rhodopsine » ou pourpre rétinien qui permet d’augmenter l’acuité visuelle globale et de protéger les tissus de l’oeil à l’agression de la lumière et d’améliorer particulièrement la vision nocturne.

Ces caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine) ne sont pas synthétisés par l’organisme de l’être humain, et doivent donc obligatoirement être apportés par l’alimentation.

Les oméga 3 :
Toujours selon le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA.
« La consommation régulière d’oméga 3 et notamment de DHA fait baisser le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge, alors que la consommation importante d’acides gras insaturés transformés, que l’on trouve dans les graisses animales et les viennoiseries l’augmente. »

Les oméga 3 DHA se trouvent dans les poissons gras : saumons, thons, sardines, maquereaux. 

Selon le Professeur Eric Souied :
« Les vitamines E et C ainsi que le zinc à doses supérieures aux apports journaliers réduisent de 25% les risques de DMLA. »

La vitamine C se trouve dans les kiwis et les agrumes, la vitamine E dans les huiles végétales, les noix, les noisettes, les céréales complètes et les poissons gras, le zinc dans le foie de veau, les huîtres, le germe de blé, les poissons gras, les oeufs, les légumes secs, le blé.

« Or le tabac et le surpoids en sont deux importants et sur lesquels on peut vraiment jouer. Par ailleurs, agir sur ces leviers c’est aussi limiter la progression de la maladie » insiste le Professeur Eric Souied.

Donc vous l’aurez compris, pour prévenir l’apparition d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge, il est fortement conseillé bien sûr de pratiquer à partir de 55 ans un examen ophtalmologique, de protéger efficacement ses yeux des rayons ultraviolets.

Surtout modifier son alimentation en favorisant les produits contenant des antioxydants (fruits et légumes verts), des oméga 3 (poissons) et bien sûr limiter la consommation d’aliments gras.

Surtout voir avec son Médecin référent le contrôle de la tension artérielle et le dosage du cholestérol.

Cesser le tabac est impératif et ne pas oublier de pratiquer une activité sportive régulière.

Docteur DENJEAN qui essaye le mieux possible de pratiquer une alimentation riche en fruits et légumes et surtout de graisses non saturées.

Les Précautions à prendre avec la canicule


On parle de canicule lorsqu’il y a de fortes températures supérieures à 30° pendant au moins trois jours de suite, sans diminution de la température la nuit.
Le principal risque étant la déshydratation et/ou un coup de chaleur, il faut donc absolument se protéger efficacement.

La prévention consiste à suivre certaines règles, la canicule est traître. Même si l’envie de boire ne se fait pas sentir, ce n’est pas pour autant que votre organisme n’en a pas besoin : 

Évitez de sortir aux heures les plus chaudes, entre 11 heures et 18 heures.

Portez des vêtements légers, amples, clairs, en coton ou toute autre fibre naturelle absorbant la transpiration.

N’oubliez pas que les vêtements clairs repoussent la chaleur et les vêtements sombres l’absorbe !

Sans omettre de mettre un chapeau.

Oubliez en revanche toutes les fibres synthétiques et les vêtements serrés qui étouffent l’épiderme et favorise la transpiration, donc les pertes hydriques.

 Marchez à l’ombre et évitez absolument le soleil, et surtout ne pas oublier de sortir avec une bouteille d’eau. Pensez aux bienfaits d’un brumisateur qui vous permet de vous rafraîchir tout au long de la journée où que vous vous trouviez !

Les sportifs doivent éviter les exercices aux heures les plus chaudes et même pas du tout en cas de canicule, de même ne jardinez pas pendant un épisode de canicule.

Il faut aussi humidifier régulièrement la peau souvent et ne pas la sécher après une douche.

 Penser à boire une boisson faiblement glucosée mais riche en minéraux ; car dans la sueur on perd bien sûr de l’eau mais aussi : du sel, du Potassium, du Magnésium, du Zinc, du Cuivre, et même un peu de Fer…

 Pour votre intérieur : fermez toutes les fenêtres, baissez les stores, tirez les rideaux, fermez les volets la journée entière et ne les rouvrir que le soir en favorisant les courants d’air et surtout ne faîtes pas rentrer l’air chaud de l’extérieur dans votre logement dans la journée (évitez d’ouvrir les portes la nuit ou les fenêtres trop accessibles pour éviter une éventuelle intrusion malhonnête).

Éteindre les lampes halogènes qui chauffent ainsi que les ordinateurs, chaînes Hi Fi.

La température baisse la nuit et est à son minimum vers 4 heures du matin puis remonte, profitez-en pour accrocher des linges humides devant vos fenêtres (draps de bain, draps, serviettes).

Si vous n’avez pas la climatisation, n’hésitez pas à vous réfugier dans un lieu climatisé.

Utiliser un ventilateur si vous n’êtes pas climatisé en posant devant un récipient rempli de glaçons ou une bouteille d’eau glacée.

 Buvez beaucoup d’eau, même si vous n’avez pas soif, 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf bien sûr contre-indication médicale. Évitez de boire trop frais, le choc thermique peut causer des désagréments signe de maux de ventre. Conseil : en cas de déshydratation suspectée, faîtes le test du pli cutané. Prenez entre le pouce et l’index la peau de la face dorsale de la main. Si le pli persiste, vous êtes en manque d’eau.

L’alcool est totalement déconseillé car il augmente la déshydratation, ainsi que les boissons diurétiques comme le thé ou le café.

La nourriture doit comporter des aliments riches en eau (fruits et légumes), plutôt crus et évitez les cuissons trop longues qui vont chauffer votre logement.

Petit conseil : Placez vos verres quelques minutes au congélateur avant de vous servir à boire, votre boisson restera fraîche plus longtemps, et en plus vous vous refroidirez les mains au passage.

 Attention au coup de chaleur qui se manifeste par divers signes :

Sensation de fatigue, maux de tête, respiration difficile, vertiges, nausées voire vomissements, conscience altérée, désorientation, crampes et n’hésitez pas à appeler les secours (Le 15 pour les secours (SAMU) ou 18 pour les pompiers) et en attendant rafraichissez la personne, mettez la autant que possible au frais.

 Et surveillez de très près les personnes âgées qui par nature boivent très peu car elles perdent la sensation de soif.

Elles sont plus fragiles et peuvent décompenser rapidement.

Ne pas hésiter à leur préparer une boisson qu’elles aiment et à surveiller la quantité d’eau absorbée. 

Chaque personne peut et doit également s’inquiéter de ses voisins âgés et/ou de ses parents.

Un simple coup de fil, une visite même courte pour vérifier que “tout va bien” en rappelant quelques conseils pour éviter la déshydratation, témoigne à nos aînés que l’on ne les a pas oubliés et qu’ils sont dans nos cœurs.

 De même pour les bébés et les jeunes enfants, n’hésitez pas à les déshabiller, les faire boire, leur donner souvent un bain.

Par contre ne dirigez surtout pas les ventilateurs directement sur eux.

ET ATTENTION AUX VOITURES :

Ne laissez aucune personne, bébé, personne âgée, animal : ils risqueraient leur vie à coup sûr et dans des souffrances inacceptables dans cet environnement confiné et exposé au soleil.

 Programmez, par exemple, vos emplettes dans les magasins climatisés en particulier du côté des rayons surgelés. Pensez également aux cinémas, bibliothèques, musées et autres centres culturels qui sont souvent bien équipés en climatisation.

 Et pourquoi pas une micro sieste !!!!

 A noter : numéro utile, n’hésitez pas

Canicule info service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), disponible dès le premier épisode de chaleur, tous les jours de 9h à 19h.

 www.vigilance.meteofrance.com pour la cartographie de la vigilance météorologique.

 Docteur DENJEAN toujours attentive aux conseils vis à vis des fortes chaleurs et qui n’oublie jamais de laisser de l’eau fraîche à portée de tout le monde y compris pour les animaux.

 

L’halitose ou mauvaise haleine


L’halitose ou mauvaise haleine est malheureusement fréquente, d’autant plus que la personne n’est le plus souvent pas consciente des effets sur l’odorat et que les proches n’osent pas aborder ce sujet de répulsion.
Mais un tel état de fait peut entraîner un isolement de la personne, voire une dépression.

On estime qu’environ 50% de la population adulte du monde occidental en souffre.

2 origines essentielles :
La cavité buccale et le système digestif.
Une origine plus rare, le système respiratoire ou ORL.

Dans la bouche plusieurs causes :

Le tabac est en premier lieu une cause importante de mauvaise haleine.

Soit la mauvaise haleine est due à une mauvaise hygiène, cause la plus évidente mais pas la plus fréquente.
Dans ce cas il y a un brossage de dents insuffisant ou inexistant, soit l’état dentaire nécessite des soins afin d’éliminer caries et foyers bactériens qui vont entraîner une importante mauvaise haleine.

Mais la cause la plus fréquente est la gingivite, une perturbation de la flore normale de la cavité buccale dite saprophyte.
En effet dans ce cas, les bactéries présentes dans la bouche, suite à des résidus alimentaires, se décomposent et libèrent des composés aminés et sulfurés volatils malodorants.

Bien entendu, ces 3 facteurs peuvent être associés.

Le tube digestif autre cause fréquente d’halitose :

Une mauvaise digestion lorsque les aliments sont insuffisamment mâchés soit parce qu’avalés trop vite, soit par une mauvaise dentition.
Ou dans le cas de problèmes digestifs et en particulier un reflux gastro-oesophagien.

Toujours sur le plan digestif, on peut avoir une halitose lors du développement de candidoses dans l’intestin ce qui qui entraîne un déséquilibre de la flore intestinale normale : c’est ce que l’on appelle une dysbiose.

Une fragilité hépatique avec une langue chargée donne aussi une mauvaise haleine, lors d’une cirrhose par exemple.

Sur le plan respiratoire et ORL, des sinusites chroniques peuvent aussi entrainer une halitose ainsi que les rhinites et les sinusites chroniques et en particulier la rhinite croûteuse appelée ozène lorsqu’elle devient chronique.
De même, une infection au niveau des amygdales peut être une cause d’halitose.

Enfin, n’oublions pas le stress qui est une cause de mauvaise haleine et encore plus lors de la prise de certains médicaments (anti dépressurisation, anxiolytiques, etc…).

Alors que faire pour prévenir un tel handicap ?

La priorité est de boire de l’eau régulièrement (1 litre et demi quotidiennement) afin d’hydrater et laver la bouche, car la déshydratation et donc la bouche sèche aggrave l’halitose.

Certains aliments comme l’ail et l’oignon, certains fromages sont bien connus pour donner une haleine forte, mais surtout il faut éviter les aliments qui ne conviennent pas au patient car nous avons tous des aliments que nous digérons plus ou moins bien !

Il est impératif de manger assez lentement et de mastiquer, ce qui permet une pré-digestion des aliments.

Lorsque l’on souffre d’halitose, il faut éviter les causes de digestions lentes, de ballonnements et de lourdeurs digestives car le risque de mauvaise haleine est plus important.
Réduire au minimum sa consommation d’alcool bien sûr…

Par contre, certains aromates peuvent réduire l’halitose en favorisant une bonne digestion.

En tout premier lieu, le persil est très efficace grâce à sa teneur importante en chlorophylle.

De même, coriandre, menthe, thym, sarriette, basilic, aneth, frais ou séchés tels que girofle, cumin, curcuma, cardamome, anis, fenouil, coriandre, carvi, etc….

Bien sûr, outre l’alimentation, la principale recommandation obligatoire est de se brosser les dents au minimum le matin et le soir et si possible à midi après le repas pour nettoyer ses dents et sa cavité buccale.
Bien nettoyer les espaces inter dentaires avec du fil de soie.

On peut aussi, dans certains cas, se brosser la langue pour la débarrasser des débris alimentaires qui peuvent provoquer un enduit.

Faire régulièrement, inférieur à un an, un détartrage chez le dentiste.

Les produits «antiseptiques» divers, commercialisés déséquilibrent la flore normale de la bouche et sont donc à utiliser occasionnellement, par contre on peut utiliser du bicarbonate de sodium alimentaire en se brossant une 2ème fois les dents et les gencives avec une brosse enduite de bicarbonate ou faire un bain de bouche avec une cuillère à café rase de bicarbonate dans un 1/2 verre d’eau tiède après chaque nettoyage des dents.

Docteur DENJEAN qui reconnaît le handicap que représente l’halitose….

IMG_0877.JPG

Attention aux comportements à risques des jeunes


Lors de l’adolescence et lors du passage à l’âge adulte la santé n’est pas vraiment une préoccupation pour les jeunes.

Ils s’estiment en bonne santé (et heureusement pour la majorité, c’est le cas) et pensent être bien informés en matière de prévention.

Cependant cette période de mutation rend nos jeunes plus fragiles psychologiquement et par conséquence physiquement.

C’est la période des addictions, des troubles alimentaires type anorexie ou boulimie, et bien sûr des comportements provocateurs et des révoltes envers les adultes pouvant même conduire à une attitude marginale.

Les évolutions récentes de ces comportements doivent nous inciter à la vigilance :

Ainsi on peut noter que la consommation quotidienne de tabac est repartie à la hausse depuis 2008. De nos jours, près d’un tiers des jeunes de 17 ans fument tous les jours.

La consommation d’alcool est aussi en augmentation et les épisodes d’ivresse sont en hausse depuis 2005, particulièrement chez les jeunes filles.

À 17 ans, plus d’une sur deux déclare avoir déjà été ivre en 2011 !

Et le souci est la fréquence des ivresses répétées.

L’INSEE indique que l’alcool est la substance psychoactive expérimentée à un âge très précoce. « En classe de CM2, 54% des enfants déclarent avoir déjà consommé de l’alcool. Plus tard, au lycée, l’expérimentation de l’alcool est quasiment généralisée pour les deux sexes ».

Enfin, comme on a pu le constater, les jeunes sont souvent en surpoids et l’obésité a progressée depuis les années 2000 chez les 18-24 ans et en 2012, plus de 18% des jeunes filles âgées de 18 à 24 ans étaient en surpoids ou obèses !

Ces comportements sont graves de conséquences car en 2010 on recense environ 2300 décès chez les 15-24 ans par morts violentes (accidents de la route et suicides) chez les garçons.

Chez les filles, les troubles psychologiques retentissent sur leur perception du corps car elles se trouvent trop «grosses» avec pour conséquence des troubles alimentaires voire même des tentatives de suicide (2 % des filles âgées de 15 à 19 ans en 2010).

Références : le Quotidien du Médecin du 18 novembre
INSEE portail social 2013

Dr DENJEAN qui est toujours surprise des dérives de nos jeunes.

20131120-020824.jpg

Le café aurait un effet préventif sur le cancer du foie


Selon une étude récente le café aurait un effet protecteur préventif sur le cancer du foie.

C’est le Dr Carlo La Vecchia qui en est l’auteur principal de cette étude à l’Università Degli Studi di Milano (Italie).
Les résultats de cette étude ont été présentés dans la revue de l’American Gastroenterological Association, Clinical Gastroenterology and Hepatology, la conclusion de cette analyse est que 3 tasses de café par jour réduisent d’au moins 40% le risque de carcinome hépatocellulaire, cancer du foie le plus fréquent

Le Dr Carlo La Vecchia pense que le café aurait un effet de prévention sur le diabète qui est un facteur de risque connu pour l’atteinte hépatique.

Ces conclusions confirment celles d’autres études comme une récente recherche de la Duke University, publiée dans la revue Hepatology :
Le café agit au niveau du foie, en particulier en cas de cirrhose et de cancer induit par la cirrhose.
Mais l’ensemble de ces études montre une diminution importante du risque de cancer du foie lié ou non à la cirrhose chez les consommateurs de café.

Ces conclusions sont faites à partir de 16 études sélectionnées, publiées entre 1996 à 2012 et portant sur un total de 3.153 cas qui met en évidence cette association entre la consommation de café et la réduction du risque de cancer du foie.

Les chercheurs ont calculé le risque relatif de cancer du foie en fonction du niveau de consommation de café versus aucune consommation. Ils ont considéré que la consommation était élevée à partir de 3 tasses par jour.

Les résultats sont significatifs :
La consommation de café réduit le risque de 40%
· une faible consommation ( 3 tasses par jour) réduit le risque de 56%,
· et même une seule tasse par jour, réduit le risque de 20% !

Ceci confirme ce que l’on savait déjà sur les effets bénéfiques du café sur les enzymes hépatiques.

Les mécanismes qui expliquent le rôle protecteur du café sont encore à l’étude. On évoque bien sur l’action des antioxydants (le café est une des premières sources alimentaires de polyphénols antioxydants).
De même, la caféine elle-même aurait un effet direct sur les cellules et d’autres composés seraient actifs sur le métabolisme…

Il existe de nombreuses études sur le cancer colorectal. La majorité montrent une diminution significative du risque chez les consommateurs de café, quelques-unes une absence d’effet (ni positif, ni négatif).
Rappelons cependant que 90% des cancers primitifs du foie sont en grande partie évitables puisque dus au virus de l’hépatite B ou à la transmission du virus de l’hépatite C ou encore à la consommation d’alcool.

De plus ce cancer étant le 6ème cancer le plus fréquent dans le monde et le 3ème plus meurtrier, cet effet positif du café n’est pas à négliger.

Le café agit donc au niveau du foie, en particulier en cas de cirrhose et de cancer induit par la cirrhose mais de nombreuses études sur le cancer colorectal démontrent en majorité une diminution significative du risque de ce cancer chez les consommateurs de café, quelques-unes par une absence d’effet (ni positif, ni négatif).

De même, 5 publications montrent une diminution du risque de cancer de l’endomètre (utérus).

Une évaluation du cancer du pancréas met en évidence une possible diminution mais uniquement chez les hommes. Les autres études sur le sujet montrent une absence d’effet (ni positif, ni négatif).

En conclusion, les effets positifs du café sur la prévention de certains cancers semblent avérés et d’autres études sont en cours sur l’effet du café sur d’autres cancers.
Son efficacité semble réelle mais les résultats sont à confirmer.

Docteur DENJEAN qui boit justement 2 à 3 tasses de café par jour mais aussi du thé vert…

20131103-105257.jpg

Un verre de vin par jour pour lutter contre la dépression?


De nombreuses fois, diverses études ont noté les bienfaits du vin rouge sur notre santé et ce surtout grâce à la molécule principale: le resvératrol.

Le resvératrol présent dans le vin est un puissant antioxydant et anti-inflammatoire, possédant un effet protecteur à la fois pour le cerveau et pour le cœur et même pour la peau.

Il a été Identifié en 1940, mais c’est en 2003 que le Dr David Sinclair, de l’Université de Harvard (États-Unis) publia les resultats de ses travaux affirmant que des souris nourries au resvératrol voyaient augmenter leur espérance de vie de 40%.

D’après Sinclair, le pouvoir réparateur du resvératrol s’explique car il augmente des protéines, les sirtuines, qui interviennent en situations de stress physique,

Des chercheurs espagnols ont étudié les effets du vin sur la santé mentale de buveurs réguliers. Les conclusions sont évidentes: le vin est bon pour la santé mentale, à la seule condition bien sur d’en boire peu.
Cette étude publiée par la revue BMC Medecine le 30 août 2013 a été conduite par Miguel A. Martínez-González à l’Université de Navarre et l’étude a porté sur 5 505 hommes et femmes entre 55 et 80 ans sans aucun antécédent dépressif ou d’alcoolisme pendant un minimum de 7 ans.
La consommation d’alcool, l’évolution de la santé mentale et le mode de vie de chacun des participants ont bien été étudiés régulièrement grâce à des examens médicaux.
En conclusion, les scientifiques ont observé un effet positif d’une consommation modérée de vin (environ un verre par jour).
Le risque de dépression serait réduit de 32 % grâce au revératrol.

Cela expliquerait il pourquoi les « bons vivants » sont souvent joyeux?

Mais l’inverse est aussi vrai, car trop de consommation de vin entraîne ou aggrave les dépressions.

Inversement, il existe une hausse du risque dépressif chez les plus gros consommateurs.
En effet, au delà de 3 verres l’alcool contenu dans le vin devient nocif pour la santé car l’organisme ne peut éliminer plus.
Pour tout, l’excès est néfaste sur la santé!
De plus attention au risque de dépendance….

L’alcool reste encore un grave problème en France car en France, l’alcool est la deuxième cause de mortalité après le tabac. On recense presque 49 000 décès secondaires à une consommation excessive d’alcool.
Même si on remarque un petite régression de ce chiffre c’est toujours un véritable sujet de santé publique.
La France le quatrième pays européen en terme de consommation moyenne d’alcool toute génération confondue.

Alors ?
 » un verre ça va, plus bonjour les dégâts  » !

Pour Miguel A. Martínez-González, directeur de cette recherche « la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie ….. Il semble qu’une consommation de vin modérée aurait un effet chimio-préventif chez les seniors , et que cela les empêche de céder à la dépression, comme cela les protège des maladies coronariennes ».

De plus une autre étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a démontré que l’on peut combattre la dépression chez les plus de 55 ans avec un régime méditerranéen.
Les chercheurs de l’Inserm ont constaté que les taux de dépression étaient plus élevés chez les « seniors » consommant essentiellement des produits alimentaires transformés.
A l’inverse, ceux qui suivaient un régime méditerranéen composé de fruits, de légumes frais et de poisson frais étaient beaucoup moins sujets à la dépression. Alors si on agrémente ce repas avec un petit verre de vin , vous mettez tous les atouts de votre côté pour lutter contre la déprime.

Et pour ceux qui n’aiment pas le vin, vous pouvez consommer des aliments contenant du resvératrol comme les mûres, les myrtilles, les cranberries, la grenade ou bien sur le raisin.
Le raisin étant à consommer avec la peau et les pépins car c’est dans cette partie que se trouve le resvératrol.

Alors, n’oubliez pas un petit verre par jour, pas plus, une alimentation saine et …hop une bonne santé préservée.

Docteur DENJEAN qui évite l’alcool mais aime bien les fruits riches en resvératrol. ….

20130906-165042.jpg