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Les caries sont contagieuses


Les enfants sont particulièrement à risque de transmission des bactéries responsables des caries. Découvrez les bons gestes à adopter.

Il arrive que malgré une bonne hygiène bucco-dentaire, certaines personnes développent malgré tout des caries.

Une mauvaise génétique ?

Et non, ce peut être dû à la personne que vous embrassez !

 

Le site américain Medical Daily rappelle que les caries se transmettent principalement par des bactéries de type Streptococcus mutans présentes dans la bouche.

Et ces bactéries sont transmissibles entre êtres humains par la salive.

 

Il est en effet possible de transmettre l’hôte responsable d’une carie (mais bien sûr pas « une carie » à proprement parler).


Le Docteur Eugène Gambler, spécialiste dentaire britannique a été interrogé par le site Medical Daily déclare que les bactéries transforment le sucre qui se trouve sur les dents en acide qui attaque la dentine des dents, couche par couche, en la déminéralisant.

Un trou se forme donc dans les dents et l’infection se surajoute. 

 

Cette contamination atteint particulièrement les enfants. 

En effet les Streptococcus mutans touchent près de 80% des petits dès l’âge de deux ans, d’après une étude australienne menée en 2008.


En cause, certains comportements adoptés par les parents, comme partager une cuillère ou mettre la tétine dans sa bouche pour la « nettoyer ».

De même il faut éviter d’éternuer près du visage des enfantsou de les embrasser sur la bouche. 

 

Une fois que la bactérie a été transmise d’une bouche à l’autre, les risques de développer des caries augmentent de façon notable.


Donc pour éviter les caries, certaines précautions sont indispensables : 

En premier lieu limiter la consommation de sucre pour éviter de faire proliférer les bactéries, éviter de partager des objets d’une bouche à l’autre.

Ne pas partager de brosse à dents.

 

Ne pas hésiter à consulter le dentiste chaque année, et éduquer son enfant à se brosser les dents régulièrement.

Choisir une brosse à dents « souple » car plus la brosse est dure, moins elle pénètre entre les espaces inter dentaires… Alors qu’avec une brosse à dents aux poils souples, on atteint plus facilement tous les endroits !

Opter pour un brossage suffisamment long et ne pas oublier de changer fréquemment sa brosse à dent.

Se rincer abondamment la bouche pour éliminer les bactéries mélangées au dentifrice.


Se brosser les dents au moins deux fois par jour, après le petit-déjeuner et avant de vous coucher. Et si l’on peut après le déjeuner.

Par contre si on vient de consommer des boissons et/ou fruits acides (agrumes, vin ou jus de fruits), il faut attendre au moins 30 minutes pour se brosser les dents car ces denrées fragilisent l’émail pendant leur consommation, ce qui pourrait donc faciliter son érosion lors du brossage.

Enfin ne pas hésiter à utiliser du fil de soie entre les dents pour ne laisser aucun résidu ou utiliser un hydropulseur (jet dentaire).

Docteur DENJEAN qui n’oublie jamais le rituel d’hygiène bucco-dentaire 2 à 3 fois par jour avec brossage et hydropulseur

Le sucre caché insidieusement dans les plats préparés 


La vie actuelle qui nous fait courir partout pousse les femmes à acheter des produits tout prêts pour gagner du temps, mais si l’on évite le temps de cuisiner c’est au dépend de notre santé.
Ces produits déjà cuisinés, transformés participent à cette fameuse « malbouffe » car les industriels pour rendre leurs produits attrayants n’hésitent pas à les surcharger en matières grasses (surtout graisses saturées), en sel, en sucre et en colorants.

En effet, les industriels se sont rendus vite compte que les ventes augmentaient en rajoutant du sucre ! L’explosion des ventes a commencé avec l’apparition en 1939 des céréales sucrées (certaines en contiennent plus de 50 %).

Quand on parle de sucre, on pense souvent au sucre blanc c’est-à-dire au saccharose. Mais il y a d’autres types de sucres comme le lactose, le dextrose, le fructose, les sirops de glucose.

On retrouve du sucre dans les hamburgers, les charcuteries et salaisons, les soupes industrielles surtout celles en sachet, les sauces toutes prêtes bien sûr, les conserves, une simple portion de sauce apporte l’équivalent de 2 morceaux de sucre soit 1/5 de ce que recommande l’OMS pour une journée, les yaourts aux fruits, les desserts lactés…

De plus que dire des biscuits pour enfants bourrés de sucres ainsi que les viennoiseries et pâtes à tartiner.

Mais pourquoi met on du sucre ?

Les sucres interagissent avec les protéines en créant ce que l’on appelle la réaction de Maillard (reconnue cancérigène) mais qui donne ce goût et cet aspect bien particulier à tout ce qui est rôti.

Le sucre compense l’amertume, favorise avec les nitrites la couleur rosée des charcuteries, favorisent la fermentation des levures, permet de corriger l’acidité d’un aliment comme la tomate par exemple.

Cet état de fait a inspiré l’objet d’une étude réalisée par le quotidien britannique « The Telegraph » qui démontre que certains plats préparés peuvent contenir plus de sucres que le Coca-Cola® !

En effet, l’industrie agro-alimentaire utilise de plus en plus fréquemment le sirop de glucose-fructose comme rehausseur de goût dans beaucoup de plats notamment la charcuterie.

Cette « mode » de consommation excessive de sucre provoque malheureusement un changement de comportement alimentaire avec des conséquences sur le poids et aussi un risque de diabète.

Mais à force de consommer du sucre en trop importante quantité on surcharge le foie en sucre et on déclenche ainsi d’autres troubles métaboliques.

Ces troubles métaboliques se révèlent par une hypertriglycéridémie et une stéatose ou cirrhose hépatique non due à l’alcool (Non alcoolique stéatose hépatique ou NASH).

Ces maladies se voyaient auparavant à un âge mûr mais actuellement elles surviennent de plus en plus précocement.

Ceci est dû à 2 facteurs : les plats préparés bien sûr mais aussi les boissons sucrées car d’après le Docteur Arnaud COCAUL, médecin nutritionniste, le «problème majeur rencontré chez les jeunes vient de l’excès de consommation de boissons sucrées et alcoolisées qui crée une forme de shoot sucré très nocif pour le foie et le métabolisme glucidique».

Par exemple, une canette de Coca Cola® contient ainsi près de 42 grammes de sucre, 32 grammes pour une canette d’Orangina® et 29 grammes pour une canette de Nestea®. Avec une seule canette vous atteignez vos besoins journaliers !

D’autre part, le Docteur Patrick TOUNIAN, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatrique de l’hôpital Armand Trousseau à Paris, souligne que certains aliments estimés sains, comme la plupart des jus de fruits pur jus, sans sucre ajouté, sont en fin de compte plus riches en sucre qu’une simple canette de soda (15 grammes de sucre pour 100 ml de jus de raisin, contre 0,6 g/100 ml pour le Coca Cola®).

Le Docteur Patrick TOUNIAN précise que « le sirop de glucose-fructose contient exactement la même chose que le sucre naturel ».

Pour lui, la peur du sucre n’est pas justifiée, le risque est dû à l’excès de sucre qui entraine un déséquilibre de l’alimentation et provoque des carences nutritionnelles. « La régulation de l’appétit fait que lorsque l’on consomme en excès un produit, on compense en mangeant moins d’autres produits », explique-t-il en effet pas de surprise à avoir : l’étiquette du produit donne les informations sur les sucres dans les produits :

• la liste des ingrédients donne les types des sucres,

• l’étiquette nutritionnelle donne leur teneur totale (sucres totaux) pour 100 grammes. On peut donc en déduire leur pourcentage et leur poids.

Alors en conclusion, évitez les produits industriels qui rendent leurs produits transformés attractifs en rajoutant le sucre.

Il faut regarder et analyser les étiquettes car c’est surtout une question de quantité cumulée.

Mais en fin de compte, il faut surtout se déshabituer du goût sucré. 
Docteur DENJEAN qui lit toujours les étiquettes mais qui en fin de compte préfère toujours tout cuisiner avec des produits non transformés et surtout sans aucun conservateur…
  

 
 
 

Le sucre ajouté plus dangereux que le sel?


Le sel ajouté dans les aliments préparés industriellement est souvent tenu pour responsable d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.
Or, récemment, une analyse publiée par des chercheurs américains dans la revue «Open Heart», le sucre ajouté semble avoir un rôle plus important dans la santé Cardio vasculaire.

Des chercheurs de l’Institut de Cardiologie Saint Luke’s Mid America, à Kansas City, et la faculté de médecine Albert Einstein de New York ont analysé plusieurs études publiées sur ce sujet et en ont conclu que le sucre ajouté joue aussi un rôle plus important dans ces maladies que le sel.

En effet, la réduction moyenne de tension artérielle obtenue en diminuant la consommation de sel n’est en fait que relativement faible, déclarent les auteurs.
Par contre, la diminution de la consommation de sucre a un retentissement beaucoup plus important.
Les recherches ainsi que les études et les essais cliniques indiquent que le sucre est nettement impliqué dans l’apparition de l’hypertension.
Non seulement l’hypertension mais aussi le risque cardiovasculaire global est influencé par le sucre.

Au début du 19ème siècle, une personne habitant dans un pays industrialisé consommait environ 5 kilogrammes de sucre raffiné par an.
Depuis les années 1970, ce chiffre a atteint environ 35 kilogrammes par an. Cela comprend le sucre incorporé dans les biscuits, pâtisseries et diverses préparations.
Et la consommation continue d’augmenter inexorablement surtout dans les pays en voie de développement (environ 60% de la consommation mondiale).

«La consommation de sucre augmente le taux d’insuline, ce qui active le système nerveux sympathique, responsable de l’augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle», explique James J. Di Nicolantonio, responsable de cette étude et chercheur dans le domaine cardiovasculaire à Kansas City (Missouri).

Ainsi, si une personne augmente sa consommation de sucres ajoutés de plus d’un quart de ses calories quotidiennes a trois fois plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires qu’une personne dont la part de sucre supplémentaire représente moins de 10%.

D’après ces études, une consommation quotidienne de plus de 74 grammes de fructose augmenterait de 30% le risque d’avoir une pression artérielle supérieure à 140/90 et de 77% le risque d’une pression plus haute que 160/100.

Les chercheurs accusent surtout le sirop de maïs riche en fructose, qui est l’édulcorant le plus fréquemment utilisé dans les aliments transformés, sans oublier les boissons gazeuses (sodas).

Robert Lustig, endocrinologue pédiatrique à l’Université de Californie, affirme que le fructose, n’est pas vraiment inoffensif !
Car à l’inverse du glucose, il ne va pas directement dans les cellules grâce à l’insuline mais doit être métabolisé par le foie, tout comme l’alcool.
Ainsi il fait monter le taux de triglycérides dans le sang, ce qui augmente aussi le risque de maladies cardiovasculaires.
Or le fructose est présent dans toute l’alimentation transformée avec les sirops de glucose-fructose, les sodas, biscuits, pâtisseries et autres friandises.

Il est important de noter que le fructose en poudre, acheté dans les magasins n’est pas extrait des fruits mais de l’amidon.

D’ailleurs James J. Di Nicolantonio confirme : «Il est métabolisé en priorité par le foie, et perturbe son fonctionnement et celui du pancréas, ce qui à terme augmente le stockage des graisses dans les organes internes et par conséquent le risque de développer une maladie métabolique ou un diabète. Autant de facteurs de risques supplémentaires pour le système cardiovasculaire».

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de consommer maximum 5% des calories journalières dues au sucre.
Pour une personne adulte, cela équivaut à 5 ou 6 cuillères à café par jour et pour un enfant seulement 3 cuillères à café, toutes sources confondues : biscuits, jus, confiture sur la tartine, etc…
Or, je rappelle qu’une cannette de soda contient environ 30 grammes de sucre, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de sucre.
Avec une seule cannette, le plafond journalier est déjà atteint !

Par contre, il est important de savoir que les auteurs précisent que les sucres qu’on retrouve naturellement dans les fruits et légumes ne sont pas nocifs pour la santé, bien au contraire.

Je rappelle que les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de décès prématurés dans les pays développés.

Les auteurs concluent qu’une baisse de la consommation de sucre en réduisant les sucres ajoutés dans les aliments transformés est plus que judicieuse.

La seule façon d’y arriver est de consommer surtout des aliments complets et naturels, et d’éviter coûte que coûte les sodas, les sauces et plats préparés industriellement, ainsi que les pâtisseries, les crèmes glacées et en général, bien sûr, toutes les sucreries.

Docteur DENJEAN qui préfère radicalement finir son repas avec un fruit plutôt qu’une pâtisserie.

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Le sucre prolonge apparemment la vie chez les personnes âgées


Depuis longtemps, on met en garde contre la sur consommation de sucre néfaste pour la santé.
En fait suite à une étude allemande, il semblerait que ce soit vrai uniquement chez les adultes jeunes et d’âge moyen.
Ce serait tout le contraire chez les personnes âgées.

La revue « Nature Communications » rapporte les résultats d’une étude faite par des médecins sur des souris et qui démontre qu’un apport accru de glucose prolongeait la vie des animaux.

On sait qu’il existe une corrélation entre l’espérance de vie et la longueur des télomères.
Dans cette étude menée sur des souris, des scientifiques du Leibniz Institute for Age Research – Frits Lipmann-Institute (FLI) à Iéna ont montré qu’en vieillissant le raccourcissement des télomères accroît la demande d’énergie des cellules et des tissus, donc il y augmentation de la demande en glucose.

Ces chercheurs ont découvert que si les souris âgées qui ont des télomères raccourcis reçoivent un régime riche en glucose, elles ont une augmentation de 20% de leur espérance de vie.

«Ces résultats sont très surprenants et pourraient expliquer le changement de la corrélation entre le poids corporel et l’espérance de vie chez les personnes âgées par rapport à celle chez les individus d’âge moyen» a déclaré Bernhard Boehm de l’université d’Ulm.

En fait, s’il est prouvé qu’un poids trop élevé chez des individus d’âge moyen est corrélé à une espérance de vie plus courte et à un risque plus important de développer une maladie, il semble qu’à un âge plus avancé ce soit l’inverse.

«Il nous faut à présent vérifier que les résultats de notre étude se confirment chez l’homme. Si c’est le cas, il nous faudrait peut-être changer la composition de notre régime alimentaire à un âge avancé pour maintenir le bon fonctionnement de nos cellules et tissus qui ont une demande accrue de glucose comme substitut pour la production d’énergie», déclare Lenhard Rudolph, le principal auteur de cette recherche.

Alors il est bien connu que les personnes âgées sont souvent gourmandes et adeptes de sucreries, laissons les donc se faire entièrement plaisir sans abuser !

Docteur DENJEAN qui n’aime pas trop le sucré, à part le chocolat …

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Des biscuits comparables à la drogue dure?


Beaucoup de personnes, et notamment des jeunes, sont souvent avec beaucoup d’assuétude résister à certains gâteaux et plus particulièrement aux gâteaux Oreo.
Ces petits gâteaux américains en forme de sandwich sont présents sur les marchés depuis 1912 et conçus par Nabisco, filiale du géant américain multinationale de l’agroalimentaire Kraft Foods.

Enfin une explication avec cette expérience originale menée par des étudiants du service de neurosciences du Connecticut College avec le Professeur Joseph Schroeder, expérience menée sur des rats afin de tester le pouvoir addictif des gâteaux.

Ils ont installé ces rats dans un labyrinthe comportant deux chemins différents : l’un conduisant à des galettes de riz et l’autre à des gâteaux Oreo.

Après avoir exploré le labyrinthe, les rats ont très nettement choisi celui qui menait aux gâteaux Oreo. De plus, il montraient une nette préférence pour la partie blanche et crémeuse du gâteau qu’ils dévoraient en premier.

Ce fait est important car lorsque l’on donne des Oreo à des consommateurs humains, ils mangent la plupart du temps la partie crémeuse en premier.

Les étudiants ont ensuite eu l’idée de comparer l’attitude des rongeurs à l’attitude des rats utilisés lors d’une précédente étude où ces derniers devaient choisir entre une injection de cocaïne ou de morphine à une simple solution saline.
Les deux groupes de rongeurs ont manifesté le même type de comportement et de dépendance au cours de ces deux expériences.

En utilisant un marqueur de l’activité neuronale dans la «zone de plaisir» du cerveau, ils ont constaté que les Oreo provoquaient une activité neuronale plus importante dans cette zone que la cocaïne ou la morphine.

« Notre recherche démontre que les aliments contenant un taux de sucre ou de gras élevé agissent sur le cerveau de la même manière qu’une drogue. Cela peut expliquer le fait que certaines personnes sont incapables de résister à un produit même si elles savent qu’il est mauvais pour leur santé», déclare le Professeur Joseph Schroeder, qui a affirmé ne plus surtout manger d’Oreo depuis cette édifiante expérience !

Encore plus surprenant, ces résultats viennent confirmer ceux d’une récente étude du Boston Children’s Hospital, selon laquelle certains féculents activent, chez les consommateurs, la même zone du cerveau que l’héroïne ou la nicotine.

Est ce pour cela que les jeunes enfants et adolescents ont tellement de mal à manger des légumes verts ? Ils sont déjà tellement Addicts aux pâtes et frites bien lourdes et bien grasses…

A noter que de plus l’organisation non gouvernementale internationale de protection de l’environnement Greenpeace dénonce les Oréo, car ils contiennent de l’huile de palme provenant de terains illégalement déforestés.
Pour cette ONG, la moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit six terrains de football chaque minute, souvent pour faire placer aux exploitations de production d’huile de palme.
La surface plantée en palmiers a été multipliée par presque 27 en Indonésie en une vingtaine d’années, selon les chiffres officiels.
Et ce pays annonce vouloir augmenter de plus de 60% sa production d’huile de palme d’ici à 2020…
Alors, toujours fan des Oreo ?

Docteur DENJEAN qui préfère toujours une bonne pâtisserie fait maison…

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Le cerveau ne se laisse pas duper par les édulcorants artificiels


Il est prouvé que les boissons sucrées contribuent de façon significative à l’épidémie d’obésité.
Ce qui a conduit à l’introduction des boissons édulcorées sur le marché, mais voilà il semble bien réel que les aliments pauvres en calories à base d’édulcorants artificiels ne trompent pas le cerveau.

Des chercheurs de l’Université de Yale à New Haven (États-Unis) ont effectué divers tests comportementaux vis à vis des édulcorants et des sucres qu’ils ont publié dans la revue The Journal of Physiology.

La consommation de ces produits augmente le risque de privilégier, par la suite, des aliments riches en calories car la sensation de récompense attribuée aux sucres manque lorsque l’on consomme des édulcorants artificiels.

Le plaisir lié à la consommation des boissons sucrées est en majeure partie dû à l’énergie qu’elles apportent, soulignent Ivan de Araujo et ses collaborateurs qui ont mené ces études.

« Ceci signifie que les personnes qui ingèrent les boissons édulcorées restent dans un état de besoin de sucre ou d’énergie et tendent à fréquemment se tourner vers des aliments à forte charge en sucres », déclarent les chercheurs.

Ils ont identifié un signal cérébral particulier qui régule le taux de dopamine et n’arrive que lorsque le sucre se transforme en un composé utilisable comme énergie pour permettre le bon fonctionnement des cellules.

Cette expérience semble démontrer que les personnes consommant fréquemment des produits sucrés pauvres en calories lorsqu’ils ont faim ou lorsqu’ils sont fatigués privilégieraient par la suite des aliments riches en calories.

« Ces résultats suggèrent qu’un juste milieu serait la solution : associer des édulcorants à des quantités minimales de sucre de manière à ce que le métabolisme énergétique ne chute pas, tout en maintenant la consommation calorique à un minimum », a déclaré Ivan de Araujo.

Le mieux ne serait il pas de s’habituer à moins consommer d’aliments à goût sucrés ?

Docteur DENJEAN qui évite les sucreries depuis bien longtemps …

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