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Le diabète type 2 et le bienfait des noix


Lors des études des bénéfices du régime méditerranéen on a démontré les bénéfices des oléagineux pour lutter contre le diabète autant en préventif que pour l’améliorer.

Une étude a été pratiquée aux USA sur une large population pour définir les liens entre la consommation de noix (du noyer surtout), et le diabète ou les marqueurs du métabolisme glucidique.

34121 personnes incluses dans cette enquête NHANES.

Ces personnes ont été classées selon leur consommation de noix : aucune consommation, consommation de tous fruits secs oléagineux, et consommation de noix (du noyer exclusivement).

Cette étude regroupait des personnes avec un diabète type 2 et des marqueurs de risque de diabète : les mesures de la glycémie à jeun (> 125 mg/dl) et de l’hémoglobine glyquée ou HbA1c (> 6,5 %), issues du laboratoire de l’étude NHANES.

Le résultat est une Réduction de 53 % du risque de diabète :

Deux pour cent de la population étaient consommateurs de noix exclusivement, soit 12,4 g/j.

Ces consommateurs de noix présentaient une baisse de risque de diabète diagnostiqué de 53% comparé aux non-consommateurs de fruits secs oléagineux.

Ces effets étaient plus importants chez les femmes.

Une autre étude nutritionnelle menée aux Etats-Unis auprès de 140.000 femmes vient de montrer que manger 8 noix par semaine permet de réduire le risque de diabète de type 2 par… quatre.

Et les chercheurs ont conclu : « Manger environ 4 noix trois fois par mois diminue le risque de diabète de type 2 de 4%. En manger une fois par semaine diminue le risque de 13%. Et en manger au moins deux fois par semaine diminue ce risque de 24%».

Ces associations suggèrent que les noix apportent une protection marquée contre le diabète car il faut noter que les critères biologiques, glycémie à jeun et HbA1c , critères objectifs avaient baissé et donc prouvent la réduction des risques.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’autres études, prospectives sur les noix et autres fruits secs oléagineux, qui ont aussi montré un effet bénéfique sur les valeurs glycémiques ou le diabète.

De plus il faut souligner que les noix font baisser le taux de cholestérol grâce à leur teneur en phytostérols et qu’elles aident à lutter contre les radicaux libres de par la présence d’antioxydants dans la peau des cerneaux.

Je rappelle par la même occasion que le rôle important protecteur de l’alimentation et du sport dans la prévention et le contrôle du diabète de type 2.

Docteur DENJEAN qui met des noix dans toutes ses crudités

Le curcuma serait un excellent anti dépresseur 


Le curcuma (Curcuma longa) est une plante herbacée rhizomateuse originaire du sud de l’Asie. De ses rhizomes réduits en poudre est extraite l’épice homonyme.
Son nom chinois, Jianghuang, se traduit par « gingembre jaune », allusion à sa ressemblance avec le gingembre qui fait partie de la même famille, et bien sûr fait référence à la couleur de son rhizome qu’on a utilisé comme colorant et teinture.

On en retrouve trace dans des écrits sanskrits datant de 4 000 ans avant Jésus-Christ.

Le curcuma est particulièrement présent dans la vie en Inde et en Chine, où il est considéré comme une plante exceptionnelle du fait de ses multiples propriétés (épice, conservateur de nourriture, agent colorant, cosmétique et médicinal).
Le curcuma est l’objet de nombreuses études scientifiques dans le monde entier, afin de mieux connaitre ses propriétés alimentaires et médicales.

Selon certaines données épidémiologiques, la prévalence de plusieurs cancers (du côlon, du sein, de la prostate et du poumon) est moins élevée dans les pays asiatiques où l’on consomme beaucoup de curcuma.

De nombreux résultats obtenus in vitro ou in vivo avec les animaux indiquent aussi que la curcumine augmente les effets thérapeutiques de la radiothérapie et de la chimiothérapie en rendant les cellules cancéreuses plus sensibles aux traitements tout en réduisant les effets indésirables mais à fortes doses.

Il aurait aussi un effet bénéfique sur le diabète type 2.

Le curcuma est ainsi un important enjeu économique pour l’Inde, premier producteur mondial, et pour de nombreux autres pays.
On consomme beaucoup d’antidépresseurs, beaucoup trop et notamment en France.
Or, une étude semblerait démontrer que le Curcuma est aussi efficace que la fluoxetine connue sous le nom de Prozac?
Cela veut’il dire que l’on pourra bientôt supprimer les antidépresseurs et toute la cohorte des effets secondaires ?
Le curcuma déjà connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti oxydantes, permet aussi de lutter contre le mécanisme de la dépression en activant la sérotonine.

La sérotonine est une hormone appelée l’hormone de la bonne humeur et joue un rôle dans la régulation de l’humeur, de l’appétit et aussi du sommeil.

Avoir une alimentation riche en curcuma permettrait donc de diminuer le risque de de dépression sans aucun effet secondaire indésirable, comme le stress, les troubles du sommeil ou encore l’anxiété.

Le curcuma réduit aussi le stress.

Selon une étude publiée en 2015 dans la revue Phytotherapy Research, le curcuma aurait une efficacité sur notre état psychologique et notre comportement.

Pour certains, la curcumine présente dans cette épice serait aussi efficace que le Prozac dans les cas de dépression.

En effet, d’après le Docteur Lopresti auteur de l’étude. «Les effets antidépresseurs et anti-anxiolytiques positifs de la curcumine sont très probablement attribuables à sa capacité à normaliser des mécanismes physiologiques spécifiques».

Il complète en déclarant au sujet de la curcumine : «Elle semble faire augmenter le niveau de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, tout en abaissant les hormones du stress comme le cortisol, en plus d’être un puissant agent antioxydant et anti-inflammatoire».

Il faut savoir enfin que pour que le curcuma passe la barrière de la muqueuse intestinale il faut l’associer avec la piperine du poivre et un peu d’huile.
Docteur DENJEAN qui utilise beaucoup et depuis fort longtemps le curcuma en cuisine…

Manger régulièrement des pommes de terre augmente le risque de diabète


En France, 2.500.000 personnes sont touchées par cette maladie chronique aux conséquences graves soit environ 4% de la population totale.

Suite à une étude réalisée par des chercheurs japonais, la revue spécialisée de l’American Diabetes Association, Diabetes Care vient de publier sur le risque de voir une augmentation du diabète de type 2 lors de la consommation régulière de pommes de terre.

La pomme de terre est certes un féculent dit à sucre lent mais à index glycémique élevé,rapide, ce qui n’en faisait déjà pas un aliment de choix depuis la connaissance des index glycémiques mais on ne pensait pas qu’elle était aussi nocive pour le bon équilibre du diabète.

Je rappelle que l’index glycémique mesure la capacité d’un glucide donné à élever la glycémie dans les 2 heures suivant son ingestion par rapport au glucose pur qui est le standard de référence.

Lorsqu’elles sont servies chaudes, et quelle que soit la façon de les cuisiner, les pommes de terre sont digérées très vite par l’estomac, ce qui augmente rapidement le taux de sucre dans le sang.

Pour mémoire, les divers index glycémiques de la pomme de terre selon la cuisson :

Pomme de terre cuite au four 95

Purée de pomme de terre instantanée 83

Pomme de terre pelée bouillie 78

Pomme de terre nouvelle avec la peau bouillie 78

Frites 82

Pomme de terre avec la peau à la vapeur 65

Ainsi, les chercheurs du Osaka Center for Cancer and Cardiovascular Disease sous la direction du Docteur Muraki ont analysé les données récoltées lors de plusieurs études réalisées entre 1984 et 2010 auprès de 200.000 volontaires professionnels de santé.
Ces derniers ne présentaient aucun antécédent cardiovasculaire. 

Avec l’aide de questionnaires très détaillés sur les habitudes alimentaires des volontaires, ils ont analysé et comparé la consommation de pommes de terre et le risque de développer un diabète de type 2. 

Or il en est ressorti que seulement deux à quatre portions de 150 grammes par semaine ont suffi pour augmenter le risque de diabète de type 2 de 7%. 

Ce risque s’accroît alors de 33% à partir de 7 portions par semaine !

Le Docteur Muraki conseille donc de remplacer les pommes de terre par d’autres féculents à index glycémiques moins élevés qui permettent de réduire le risque de diabète de type 2.

Docteur DENJEAN toujours très sensibilisée par les études de risques sur le diabète…..

  

Manger des plats épicés réduirait le risque de décès


Cette étude va réjouir les amateurs ou amatrices de piment :
En effet, il semble de plus en plus avéré que les personnes qui mangent épicé pourraient vivre plus longtemps que ceux qui ne mangent pas épicé. 

C’est ce que révèle une étude chinoise publiée dans la revue « The BMJ » affirmant un lien entre la consommation régulière de nourriture épicée et une réduction du risque de décès.

L’académie chinoise des sciences médicales de Pékin a demandé à des scientifiques d’étudier l’impact du piment pris dans la nourriture et ces derniers ont analysé les données de 487375 personnes âgées de 30 à 79 ans et recrutés entre 2004 et 2008.

Ces personnes ont été suivies pendant une moyenne de 7,2 ans.

On a demandé aux personnes participant à cette étude de remplir un questionnaire complet sur leur état de santé général, leurs caractéristiques physiques, leurs maladies et aussi leurs habitudes alimentaires.
Après analyse de toutes les données, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ont consommé de la nourriture épicée une à deux fois par semaine avaient un risque de décès réduit de 10% par rapport à ceux qui avaient consommé de la nourriture épicée moins d’une fois par semaine. 

Les personnes qui ont consommé de la nourriture épicée 3 à 5 jours par semaine, voire 6 à 7 jours par semaine, avaient un risque de décès réduit de 14%.

Ces résultats étaient valables tant pour les femmes que pour les hommes. 
Cependant le résultat était plus prononcé chez ceux ne consommant pas d’alcool. 

Autre remarque, le fait de consommer des plats épicés apporte en particulier un plus faible risque de décès par cancer, maladie cardiovasculaire ou diabète.
Les chercheurs ont expliqué ce résultat par la présence dans le piment de capsaïcine, de vitamine C et d’autres nutriments. 
Rappelons qu’il y a eu des études antérieures ayant prouvé des effets antioxydants, anti-inflammatoires, anticancéreux et anti-obésité de la capsaïcine.

Le professeur Lu Qi, qui a dirigé les travaux déclare que « La nourriture épicée ou ses composés actifs a été liée à une réduction de l’inflammation, de l’excès de graisse corporelle et à une amélioration des profils lipidiques ». 
Il ajoute « En plus de cela, les aliments épicés pourraient aussi agir sur les bactéries intestinales qui ont été liées à diverses maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’obésité ».

En l’état actuel des recherches, l’effet bénéfique de la nourriture épicée serait une hypothèse à approfondir plus qu’une conclusion définitive car il faut prendre en compte d’autres habitudes alimentaires et sur une possible interaction avec les boissons comme le thé, consommé en quantité plus importante par ceux qui mangent plus de piment.
C’est du moins l’avis du Docteur Nita Forouhi, spécialiste en nutrition et d’épidémiologie à l’Université de Cambridge, « On ne sait pas si les corrélations observées sont le résultat direct de la consommation de piment ou bien découlent simplement d’autres éléments positifs dans l’alimentation qui n’ont pas été mesurés ».
« De nouvelles études sont nécessaires pour établir si la consommation d’aliments épicés peut améliorer la santé et réduire directement la mortalité ou bien si c’est la marque d’autres habitudes alimentaires et styles de vie ».

De toute façon, l’équipe de chercheurs chinois désire poursuivre les travaux pour confirmer ses résultats.

Docteur DENJEAN qui aime la cuisine épicée et le thé vert et qui va surtout continuer dans cette voie……

  

Les ultrasons favorisent la cicatrisation 


 Les plaies chroniques affectent 2 à 5% de la population et perturbent beaucoup la qualité de vie des personnes touchées.On parle de plaies chroniques des plaies qui ne sont pas cicatrisées en 4 à 6 semaines.

Des chercheurs britanniques, de l’Université de Bristol, ont essayé avec d’excellents résultats (chez la souris) un nouveau traitement permettant d’activer et d’accélérer la cicatrisation des plaies chroniques et ont publié leurs résultats dans le Journal of Investigative Dermatology.
Cette nouvelle technologie utilise les ultrasons qui en pénétrant dans la peau déclenchent une cascade de réactions biochimiques stimulant les cellules de la peau (fibroblastes).
« L’ultrason est une onde mécanique et élastique, qui se propage au travers de supports fluides, solides, gazeux ou liquides. La gamme de fréquences des ultrasons se situe entre 20.000 et 10.000.000 Hertz, trop élevées pour être perçues par l’oreille humaine.

Le nom vient du fait que leur fréquence est trop élevée pour être audible pour l’oreille humaine (le son est trop aigu : la gamme de fréquences audibles par l’homme se situe entre 20 et 20.000 Hertz). » Wikipedia

Les ultrasons sont utilisés dans l’industrie ainsi que dans le domaine médical.
Il faut savoir que dans une peau saine, la protéine fibronectine responsable de l’adhérence cellulaire active les fibroblastes, permettant la migration des cellules vers la plaie.
Le traitement par les ultrasons va stimuler la cicatrisation à la place de la fibronectine et favoriser ainsi de la même manière la migration des fibroblastes vers la plaie.

De plus, le traitement par ultrasons permet de réduire le risque d’infection, un « plus » particulièrement intéressant chez des patients âgés ou ayant un système immunitaire défaillant.
Les chercheurs les ont testés chez des souris, âgées, diabétiques qui avaient non seulement des plaies chroniques mais aussi des problèmes de cicatrisation du fait de leur diabète et de leur âge.
Le traitement par ultrasons a permis de stimuler la cicatrisation en diminuant de 30% le temps de guérison des lésions.

Cette diminution de 30% a permis à ces souris âgées de retrouver un temps de cicatrisation comparable à celui de souris jeunes et surtout en bonne santé. 

Les chercheurs désirent tester cette méthode chez l’homme dans les années à venir.

Ils veulent tester en priorité les patients avec des risques de plaies chroniques c’est à dire les patients alités avec des escarres dues à une pression continue, les sujets âgés présentant des ulcères de jambe d’origine vasculaire ou encore les diabétiques avec des ulcères sur la peau : 15% de diabétiques présentent des plaies chroniques au pied ou pied diabétique avec mal perforant plantaire.

Les chercheurs britanniques estiment que ce traitement pourrait économiser, chaque année, plus de 3 milliards de livres de dépenses de santé au Royaume Uni, grâce à la réduction de 30% du délai de cicatrisation.

Le Docteur Mark Bass, principal auteur de cette étude, souligne aussi que ce traitement permettrait de soulager la douleur et le risque d’amputation associés aux ulcères de jambe.

De plus, ce traitement ne comporte pas les effets secondaires liés aux traitements médicamenteux. 
C’est donc un grand espoir pour la prise en charge des plaies chroniques.

Docteur DENJEAN, très intéressée par cette étude car les ultrasons donnent déjà des résultats intéressants en médecine esthétique….
  

Édulcorants pas si anodins que ça!


Les édulcorants artificiels non caloriques sont des additifs alimentaires très utilisés dans le monde.

Leur consommation a longtemps été considérée sans risque et conseillée dans les régimes du fait de l’absence de calories.
Toutefois les recherches faites sont souvent contradictoires : certaines affirment que les édulcorants favorisent la perte de poids alors que certaines études les accusent de favoriser l’obésité et le diabète.

Une récente étude a été menée par Suez et collaborateurs et publiée dans la revue «Nature», pour évaluer, par le biais d’une série d’expériences le mécanisme d’action et le retentissement des différents édulcorants sur le métabolisme du glucose chez la souris mais aussi chez l’homme.

Pour cela ils ont procédé par étapes successives en commençant par la souris et en leur faisant ingérer :

– Eau + saccharine ou + sucralose ou + aspartam sur certaines souris.
– Eau seule ou de l’eau + glucose ou + sucre ordinaire sur d’autres.

Les résultats indiquent qu’au bout d’une semaine de ce régime, la tolérance au glucose des 3 souris qui n’ont pas consommé d’ édulcorants n’a pas changé tandis que les souris qui en ont consommé ont toutes développé une intolérance au glucose.

Dans ces conditions on peut se demander comment cela se passe chez l’homme ?

Sept volontaires qui n’avaient jamais avalé le moindre édulcorant ont reçu pendant 6 jours de la saccharine à une dose journalière maximale admise aux USA (correspondant à l’absorption de 40 canettes de boissons contenant des édulcorants !).
Quatre des sept volontaires ont développé des perturbations du métabolisme du glucose comme chez la souris.

Les auteurs concluent à la suite de ces études qu’il existe une preuve que les édulcorants peuvent induire une intolérance au glucose chez la souris mais aussi chez l’homme.
De plus lors d’études complémentaires, les chercheurs ont découvert que ces perturbations seraient en relation avec une rupture de l’équilibre de la flore intestinale induite par les édulcorants car ceux-ci induiraient des perturbations du microbiote intestinal.
En effet les édulcorants traversent le tractus intestinal sans être digérés et entrent en contact directement avec le microbiote intestinal, or plusieurs études ont prouvé que le microbiote intestinal pouvait avoir un rôle dans la régulation du métabolisme du glucose.

Je rappelle que le microbiote intestinal est aussi appelé flore intestinale et que c’est l’ensemble des micro-organismes qui se trouvent dans le tube digestif.

En conclusion, peut-on valider cette étude car elle a été réalisée avec de la saccharine à hautes doses ? Ce qui est absolument rare de nos jours puisque la saccharine n’est pas l’édulcorant le plus utilisé.
Mais en attendant une réponse sûre, il vaut mieux utiliser les édulcorants avec parcimonie voire pas du tout et faire de même avec les boissons dîtes « light ».

Docteur DENJEAN qui boit toujours son café et son thé sans sucre et surtout sans édulcorants ….

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Un demi-avocat au déjeuner permet de gérer les fringales et la glycémie


Grignoter entre les repas est mauvais pour la santé.
Alors comment éviter de grignoter entre les repas ?
Et bien une étude américaine parue dans Nutrition Journal affirme que manger la moitié d’un avocat au déjeuner permettrait de mieux gérer la faim, mais aussi le taux de glucose dans le sang.

L’avocat est originaire d’Amérique centrale, surtout des zones d’altitude du Mexique, et c’était un fruit consommé par les Aztèques et les Mayas il y a plus de 8000 ans.

L’avocat a été introduit en Europe en 1526 par les espagnols qu’ils importèrent de Colombie.
Le nom donné alors par les indiens locaux était « aguacatl » puis aguacate en Espagne (lui même dérivé du mot de langue nahuatl « ahuacatl » qui signifie testicule par analogie à la forme de cet organe) et enfin avocat en France.
Il a d’abord été cultivé aux Antilles dès 1750.
En France on consomme particulièrement les variétés Fuerte, Ettinger et Hass.

Il est réellement apparu en France depuis 300 ans mais il est vraiment apparu sur nos tables dans les années 50.
Les Français en consomment en moyenne 2kg200 par an et par personne.

L’avocat est le fruit de l’avocatier (Persea americana) qui est un arbre de la famille des Lauraceae qui peut atteindre 5 mètres de hauteur, au feuillage dense et persistant, et qui appartient à la même famille que le laurier sauce ou du cannelier.
Il existe plusieurs variétés d’avocats et dans de nombreux pays ce qui fait qu’on le trouve à n’importe quelle période de l’année, mais la meilleure période est novembre décembre.
Il se consomme pas trop mur et pour cela il vaut mieux l’acheter encore un peu vert et le faire mûrir dans un papier journal.
Ainsi on le consommera à point.

Un avocat moyen contient 250 calories et c’est un des rares fruits à contenir des graisses mais ce sont des lipides intéressants car ce sont essentiellement des acides gras mono-insaturés.
Il est riche en fibres solubles et insolubles, en vitamine C et vitamine E.
Il est aussi source de vitamine B6 , vitamine B1, B2, B3, B9, vitamine K, vitamine B5, cuivre, phosphore, magnésium, potassium, fer, zinc, manganèse.
Les fibres solubles préviennent les maladies cardiovasculaires et les fibres insolubles protègent l’intestin et évitent la constipation.
Les fibres solubles en outre ralentissent l’absorption du glucose et aide au contrôle du diabète de type 2.
L’avocat peut également contribuer à faire baisser le taux de cholestérol. Aussi, manger quotidiennement de l’avocat permet de lutter contre certains cancers, certaines maladies de l’œil et d’autres maladies liées au vieillissement.

L’avocat contient 72% d’eau et aussi un sucre le D-mannoheptulose, qui aurait semble t’ il le pouvoir d’agir sur la glycémie et le poids.
La valeur nutritionnelle pour 100 grammes d’avocat : calories 220 kcal, protéines 2 grammes, glucides 3,5 grammes, lipides 22 grammes,
L’avocat à une texture douce et onctueuse qui s’explique en partie par sa teneur en gras. Le ratio de graisses insaturées (les bonnes) par rapport aux graisses saturées (les mauvaises) est d’environ 6:1.

L’avocat est de plus un fruit riche en anti-oxydants.
C’est le fruit le plus riche en phytostérols bénéfiques pour le cœur car ils réduisent le cholestérol LDL de 10% lors d’une alimentation normale.
De plus les matières grasses de l’avocat permettent une meilleure absorption des caroténoïdes et du lycopène présent dans certains fruits et légumes, autres anti oxydants.

De plus, de récentes études prometteuses ont montré qu’un extrait de chair d’avocat aurait le pouvoir de diminuer la multiplication des cellules cancéreuses, de la prostate entre autres.

Normalement on conseille un quart d’avocat pour un enfant et un demi pour un adulte d’un avocat de taille moyenne.

Dans cette étude américaine, les chercheurs ont cherché à vérifier si la consommation d’avocat lors d’un repas influençait la satiété, le niveau de sucre sanguin et aussi la réponse à l’insuline après un repas.
Pour cela 26 adultes en surpoids mais en bonne santé, 16 femmes et 10 hommes, ont participé.
La moyenne d’âge était de 40,8 ans et l’IMC (indice de masse corporelle) moyen de 28,1.

Les participants de cette étude ont mangé un petit-déjeuner classique, suivi au déjeuner d’un des trois repas suivants : soit un repas sans avocat, soit un repas standard où l’avocat remplaçait un autre aliment, soit un repas avec un demi-avocat en plus.
Chaque participant a testé les trois repas sur des journées différentes espacées d’une semaine.

Les résultats ont été très significatifs : les participants ayant mangé la moitié d’un avocat lors de leur repas de midi ont eu une diminution de 40% de la faim pendant les 3 heures suivant le repas par rapport à ceux qui ont mangé un repas sans avocat.

La richesse en fibres de l’avocat favorise donc la satiété et influence la réponse du glucose et de l’insuline.

Lors de cette étude d’ailleurs, la glycémie à été vérifiée et les niveaux de sucre dans le sang n’ont pas augmenté chez les personnes qui ont consommé un avocat par rapport à ceux qui n’en ont pas consommé bien que l’avocat augmente les apports caloriques et glucidiques.
30 minutes après le début du repas avec l’avocat, il y avait une atténuation de l’élévation des niveaux de glucose dans le sang, ainsi que les taux d’insuline.

La conclusion est donc que le fait de manger un demi-avocat favorise le contrôle de la glycémie après le repas et augmente la sensation de satiété, ce qui est intéressant chez des personnes en surpoids.

Docteur DENJEAN qui favorise toujours son approvisionnement en avocats pour de multiples présentations culinaires.

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Prendre un bon petit déjeuner pour maigrir plus ?


Il est bien connu que notre métabolisme est influencé par notre rythme circadien mais il a peu d’études et donc peu d’informations sur l’association éventuelle entre perte de poids et moment de la prise alimentaire au cours des 24 heures du nycthémère.

Or une récente étude vient de comparer la perte de poids liée à 2 régimes, où le plus fort apport calorique se situait le matin pour l’un et le soir pour l’autre.

Les auteurs ont sélectionné 93 femmes (la moyenne d’âge étant de 46 ans) en surpoids ou obèses (IMC supérieure à 30) avec un syndrome métabolique.

Le syndrome métabolique se définit par la présence de trois facteurs parmi les cinq suivants :

un tour de taille supérieur à 102 centimètres chez les hommes et à 88 centimètres chez les femmes (obésité abdominale) ;
un taux de bon cholestérol (HDL) trop bas (inférieur à 40 grammes par litre chez les hommes et à 50 grammes par litre chez les femmes) ;
des triglycérides supérieurs à 1,5 gramme par litre ;
une glycémie à jeun supérieure à 1,1 gramme par litre ;
une tension artérielle supérieure à 130-85 millimètres de mercure.

Le syndrome métabolique est provoqué par la sédentarité et une mauvaise alimentation et il entraîne inexorablement une augmentation des risques de diabète de type 2, de maladie cardiovasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral, etc…).

Donc, lors de l’étude les femmes volontaires ont été séparées en 2 groupes :

Un groupe a reçu pendant 12 semaines, un régime hypocalorique à 1400 kcal/jour avec apport calorique prédominant le matin : 700 kcal le matin au petit déjeuner, 500 kcal au déjeuner, 200 kcal au dîner.
Un autre groupe a fait aussi un régime hypocalorique à 1400 kcal/jour mais avec l’apport calorique prédominant le soir : 200 kcal le matin au petit déjeuner, 500 kcal au déjeuner, 700 kcal au dîner).

Au bout des 12 semaines, les 2 groupes ont été analysés et comparés et il a été constaté une plus grande perte de poids dans le groupe privilégiant l’apport calorique maximum le matin.
8,7 kg perdus contre 3,6 kg dans le groupe mangeant plus le soir, soit une différence de 5,1 kg mais il a été aussi constaté une plus grande perte de volume dans le premier groupe.
En effet, une réduction du tour de taille plus importante 8,5 cm contre 3,9 cm soit une différence de 4,3 cm.
Ces différences sont très significatives.

Les examens biologiques ont montré une plus grande diminution de la glycémie à jeun, et de l’insulinorésistance dans le premier groupe.
De même, les triglycérides ont diminué en moyenne de 33,6% dans ce groupe alors qu’il a augmenté de 14,6% dans le deuxième groupe.

Très intéressant aussi, en fonction de la répartition des repas, la satiété était plus élevée dans le groupe avec un bon petit déjeuner, ce score étant inversement lié à la sécrétion de ghréline.

La ghréline est une hormone essentiellement sécrétée par les cellules de l’estomac en déclenchant la sensation de faim et qui stimule l’appétit : son taux augmente avant les repas et diminue après ceux-ci.

Selon les auteurs de cette étude, lors d’un régime hypocalorique, un apport énergétique plus élevé au petit déjeuner qu’au dîner serait plus bénéfique pour la perte de poids ainsi que pour l’amélioration du syndrome métabolique mais aussi pour la sensation de satiété.
Ces résultats s’expliquent par une oxydation plus efficace des nutriments absorbés le matin avec diminution de la lipogenèse et ainsi une diminution de la sécrétion nycthémérale de ghréline.

Alors n’hésitons plus, il faut consacrer un temps accru au petit déjeuner en se levant environ 10 minutes plus tôt.

Et une fois de plus l’adage : « un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince, un dîner de pauvre » s’avère totalement juste !

Docteur DENJEAN qui commence toujours sa journée après un bon apport énergétique au petit déjeuner…

RÉFÉRENCES
Jakubowicz D et coll. : High Caloric intake at breakfast vs. dinner differentially influences weight loss of overweight and obese women-, Obesity, 2013; 21, 2504–2512. doi:10.1002/oby.20460

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La viande et les produits laitiers augmentent le risque de diabète


Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent de mener une étude sur la viande et les produits laitiers, comme le fromage, et en ont conclu que ceux-ci augmenteraient le risque de développer un diabète de type 2.

Cette étude à été publiée le 12 novembre 2013 dans le journal officiel de l’Association européenne d’étude du diabète Diabetologia, revue dirigée par le Docteur Guy Fagherazzi et le Docteur Françoise Clavel-Chapelon du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm.

Cette étude révèle que les aliments riches en protéines animales, c’est-à-dire des aliments acidifiants, augmenteraient le risque de diabète de type 2.

En effet, il semble que les viandes préparées de manière industrielle, surtout le porc et le bœuf ainsi que les produits laitiers dont le fromage sont des aliments qui, une fois absorbés et digérés laissent un résidu acide.

Pendant quatorze ans, les Docteurs Guy Fagherazzi et Françoise Clavel-Chapelon ont donc analysé l’alimentation de quelques 66000 femmes.
Durant cette analyse, 1372 femmes ont développé un diabète de type 2. Ces femmes avaient une alimentation riche en viandes, en fromages et en produits laitiers de toute sorte, c’est à dire une alimentation riche en résidus acides.
Elle avaient ainsi un risque augmenté de 56% de développer un diabète tandis que les femmes ayant suivi un régime alimentaire alcalinisant ont eu un risque accru de 25%.

Cependant, au fil de cette étude il a été noté que le risque de diabète avec cette alimentation riche en protéines animales et produits laitiers augmentait plus chez les femmes de corpulence normale par rapport aux femmes obèses ou en simple surpoids.
L’effet des aliments acidifiants serait donc moins important chez les femmes au poids trop élevé mais dans ce cas il est connu qu’il y a un risque accru de diabète chez ces femmes.
En effet, il faut souligner que l’un des principaux facteurs de risque de diabète de type 2 est l’obésité et le surpoids.

L’étude ayant été menée uniquement auprès de femmes, on peut se demander si cela serait aussi applicable aux hommes :
Pour le Docteur Guy Fagherazzi, «les mécanismes qui sont impliqués derrière nos travaux, nos hypothèses ne sont pas sexe-dépendante. Ce que l’on vient d’observer sur cette cohorte de femmes, est vraisemblablement similaire chez les hommes».

Dans l’ensemble notre alimentation est trop acide : viandes, fruits de mer, pâtes, sucreries, aliments frits, café libèrent trop d’acides qui polluent notre corps et entraînent un manque d’énergie manifeste, de même des douleurs articulaires chroniques.
Notre organisme fonctionne au mieux lorsque son pH est de 7,4 soit légèrement basique.
Cette acidité étant aggravée par la pollution et le stress.
Le stress est responsable d’une acidification de l’organisme, liée au taux d’une hormone : le cortisol.
Le manque d’activité physique expose aussi à l’acidification de notre organisme mais à l’inverse trop d’exercice est aussi producteur d’acides.

Par contre, il faut souligner qu’une alimentation riche en fruits et les légumes a un effet alcalinisant.
Il est donc conseillé de privilégier ce type d’alimentation mais aussi et surtout en cas de repas riches en protéines animales (viande et fromage) il est important d’associer des fruits et des légumes afin d’atteindre un bon équilibre acido basique.
Ainsi pour compenser ces apports acidifiants, il faut manger des aliments basiques : des pommes de terre, des bananes, des amandes, utiliser des huiles de première pression à froid et tous les légumes verts et colorés et des algues qui devraient systématiquement accompagner toute consommation de protéines.

En conclusion, comme le souligne le Docteur Hervé Grosgogeat, auteur de « La méthode acide-base » l’important n’est pas d’éliminer les aliments acidifiants et de ne manger que les basiques, mais d’équilibrer ses repas, donc compenser l’apport d’aliments acides par des aliments bases.
L’idéal est d’associer 70% d’aliments basiques et 30% d’aliments acides.
En outre, une alimentation acidifiante provoque une prise de poids et si on rééquilibre l’alimentation avec le système acide-base, il est plus facile d’éliminer les kilos en trop.

Docteur DENJEAN qui aime bien chaque soir se concocter un repas composé essentiellement de fruits et légumes….

Ps : pour savoir si votre pH est trop acide, il suffit de le tester avec une bandelette spécifique sur laquelle on dépose une goutte d’urine et la couleur se modifie en fonction du degré d’acidité.
Bien sûr, il faut répéter cette mesure plusieurs jours de suite.
Il doit se situer entre 7 et 7,5.

Référence : La méthode acide-base, Perdre du poids, ralentir le vieillissement, prévenir les maladies chroniques, par le Docteur Hervé Grosgogeat.

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Smoothies, pas si bons pour la santé!


Un smoothie est une boisson fruitée dont la traduction exacte signifie « onctueux ».
Cette boisson est à base de fruits ou de légumes mixés, mélangés ou non à des jus de fruits, de la glace pilée ou du yaourt glacé.

Ces nouvelles boissons sont très à la mode, et primitivement faites maison, deviennent progressivement le résultat d’une production industrielle.
The Guardian souligne que la marque de smoothie Innocent est détenue par Coca-Cola et Tropicana par Pepsi.

Dans un article paru dans le quotidien britannique The Guardian, l’innocuité de cette boisson a été remise en cause par deux scientifiques américains, Barry Popkin et George Bray.

Pour eux le smoothie fait partie des aliments dangereux pour la santé car encore plus sucré que le Coca-Cola malgré la réputation usurpée de produit sain dans le grand public.
En effet, selon ces scientifiques, le smoothie contient un taux élevé de fructose (le sucre naturel des fruits) et un verre de smoothie équivaudrait en effet à 6 oranges et un grand verre de Coca-Cola.

Pour ces chercheurs, la surconsommation de ces boissons accentuerait le risque de diabète et d’obésité.
« Les consommateurs se sont mis à remplacer les sodas par des boissons à base de jus de fruits et des smoothies, ce dernier étant perçu (à tort) comme bon pour la santé », souligne Barry Popkin, professeur au département nutrition de l’université de Caroline du Nord.
Barry Popkin déclare de plus que « leur consommation n’affecte pas vraiment la manière dont on mange après. Ce qui est paradoxal, c’est que l’on a bien une sensation de satiété après un smoothie, mais elle ne dure pas longtemps : la littérature scientifique montre en effet que cela n’affecte pas la quantité de nourriture que l’on va manger dans la journée. Manger un fruit à la place, a, en revanche, un réel effet ».

Alors ?

Attention à surtout ne pas habituer les enfants à ingurgiter trop de smoothies dans la journée….

Docteur DENJEAN qui préfère manger le fruit entier avec ses fibres …

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Sauter le petit-déjeuner est mauvais pour le cœur


Il est bien connu pour bien démarrer la journée, il faut prendre un petit déjeuner conséquent pour y puiser les forces nécessaires.
Ce devrait être le repas le plus important de la journée.

Déjà, de précédentes études avaient démontré que s’alimenter au réveil diminuait les risques d’obésité, de diabète, d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie, autant de facteurs impliqués dans l’apparition des maladies cardio-vasculaires.

Et pourtant, bon nombre de personnes débutent la journée sans prendre de petit-déjeuner mais savent ils qu’ainsi ils vont augmenter le risque de crise cardiaque de près d’un tiers.

Des chercheurs américains ont en effet découvert, lors d’une étude sur 26 902 hommes, âgés de 45 à 82 ans, publiée dans la revue Circulation, que le risque de développer une maladie coronarienne augmentait également.
Reste à savoir si cette observation est valable chez les femmes !
Celles ci ont en effet été exclues de l’étude mais seront l’objet de recherches ultérieures.

Ces chercheurs américains ont recueilli et analysé des données concernant les habitudes alimentaires des hommes et leur habitudes, sur une période de 16 ans, entre 1992 et 2008.
Ces hommes ont été interrogés sur leurs habitudes comme le temps passé devant la télévision, leur degré d’activité physique, la durée du sommeil, la quantité et qualité du régime alimentaire, l’éventuelle consommation d’alcool, l’IMC, et bien sûr, s’ils prenaient un petit déjeuner au réveil.
13 % d’entre eux ne prenaient pas de petits déjeuners.

Durant ce délai, 1.527 hommes ont eu des problèmes cardiaques.
Bien entendu, après correction des critères directement impliqués dans l’origine des maladies Cardio-vasculaires (tabac, célibat, alcool, manque d’activité physique, régime alimentaire, etc.), Leah Cahill et ses collègues de la Harvard School of Public Health (Boston, États-Unis) en sont venus à la conclusion que les hommes sautant le premier repas de la journée présentaient un risque de maladies cardio-vasculaires augmenté de 27% par rapport à ceux qui s’alimentaient le matin.

Les chercheurs estiment donc que cette étude confirme, encore une fois, que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée.
« Sauter le petit-déjeuner peut favoriser un ou plusieurs facteurs de risques, tels que l’obésité, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète, qui peuvent tous être une cause de crise cardiaque », a déclaré l’auteur de l’étude, Leah Cahill.
Elle a donc conclu en recommandant de ne pas sauter le petit-déjeuner.
Cependant, il y à plus grave : ceux qui se lèvent la nuit pour manger.
Bien que dans cette étude il y ait eu peu d’hommes ayant cette habitude, elle montre que ceux ci présentent un risque majeur. Ces collations nocturnes augmenterait de 55% le risque de développer une maladie coronarienne chez les hommes.

Quelle explication ces chercheurs donnent ils ?

L’une des hypothèses défendues est « que sauter un repas » implique de manger davantage aux autres. Cette ingestion excessive de calories dans un délai restreint augmenterait les pics de glycémie et aurait donc un impact grave sur les vaisseaux sanguins et plus particulièrement coronariens.

Alors, même s’il faut se lever plus tôt, ne sautez pas ce premier repas de la journée, c’est simple et surtout « protéger son cœur est indispensable ».
Ne dit on pas « qui veut aller loin ménage sa monture »….

Docteur DENJEAN qui ne peut pas commencer sa journée sans un bon petit déjeuner …

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La cannelle contre la maladie d’Alzheimer


La cannelle est connue depuis l’Antiquité, elle était utilisée par les Égyptiens pour embaumer les corps.

La cannelle est l’écorce intérieure du cannelier de Ceylan (Cinnamomum verum), une espèce d’arbre appartenant à la famille des Lauraceae et cet arbre est cultivé un peu partout dans le monde, mais la meilleure et excellente cannelle provient du Sri Lanka.

Sa couleur est brun jaune pâle et son odeur est très parfumée et un goût très prononcé.
Sa saveur est due aux composés odorants et sapides qu’elle contient.

On trouve la cannelle dans de nombreuses préparations, allant du Moyen Âge à nos jours.
On peut retrouver cette épice dans le fameux hypocras, une boisson médiévale parmi d’autres.

La première synthèse d’arôme artificiel de cannelle a été réalisée en 1856 par Luigi Chiozza.

La cannelle est principalement utilisée et connue en cuisine comme condiment.

Mais elle est généralement utilisée dans l’industrie pharmaceutique.

Elle est aussi utilisée pour stimuler la digestion (spasmes gastro-intestinaux), la respiration et elle a la réputation d’être antiseptique (active contre le bacille de la typhoïde), antispasmodique, vermifuge.

Récemment des scientifiques ont étudié l’extrait de cannelle et celui ci freinerait le développement de la maladie d’Alzheimer.
Sous la direction du Professeur Michael Ovadia, une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv a découvert qu’une substance extraite de la cannelle est capable d’inhiber et de détruire des particules chimiques.
L’accumulation de ces particules chimiques dans le cerveau provoque la mort des neurones chez les malades atteints de la maladie d’Alzheimer.
C’est une des conclusions de travaux réalisés in vitro à l’université de Santa Barbara et publiés en ligne dans Journal of Alzheimer’s Disease.

L’efficacité medicale de la cannelle est liée à 2 substances : l’aldéhyde cinnamique (ou cinnamaldéhyde), qui donne l’odeur caractéristique de la cannelle, et l’épicatéchine. L’épicatéchine est un anti-oxydant présent dans le chocolat, le vin rouge ou la myrtille.
Les travaux publiés récemment montrent que ces deux molécules empêchent le développement des enchevêtrements fibrillaires caractéristiques dans le cerveau de malades d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus répandue.
Des études ont montré un lien entre le diabète de type 2 et l’incidence de la maladie d’Alzheimer. En effet, la glycémie que l’on retrouve chez les diabétiques entraîne un stress oxydatif, une caractéristique commune à ces deux pathologies.

Il faut noter que la cannelle n’est pas la seule épice intéressante pour la maladie d’Alzheimer.
La curcumine, extraite du curcuma, présente elle aussi un effet antioxydant très intéressant pour lutter contre cette maladie neuro dégénérative

Une mise en garde sur la cannelle.
Les cannelles de Ceylan et la cannelle « cassia » de Chine ont des propriétés communes.
Ce qui les différencie, c’est leur teneur en coumarines, composés connus pour fluidifier le sang.
Si on ingère trop de coumarines pendant un temps trop long, il peut y avoir un risque d’hémorragie, en particulier chez des patients cardiaques prenant un traitement anticoagulant.
De même il y a un risque dans certaines maladies de la coagulation sanguine.
Le taux de coumarine dans la cannelle de Ceylan est assez faible alors que dans la cannelle « cassia », il est beaucoup plus important.
Pour ces raisons, on conseille d’éviter de consommer beaucoup de « cassia ».
Mais la majorité des cannelles vendues dans le commerce sont des « cassia » car elles sont moins coûteuses.
Donc en cas de consommation importante de cannelle il faut essayer de connaître sa provenance.

Selon le Professeur Ovadia, il est dangereux d’ingérer plus de 10 grammes de cannelle par jour.

L’Université de Tel-Aviv a déposé en 2004, un brevet sur leur découverte à propos des vertus thérapeutiques de la cannelle en tant que « complément alimentaire ».

Je cite : « Cette trouvaille est très excitante, explique le Professeur Ovadia, parce qu’au moment même où des laboratoires développent partout dans le monde différentes substances synthétiques, afin de freiner les effets de la maladie d’Alzheimer, l’extrait de cannelle n’est en rien un ‘médicament’ avec d’inévitables ‘effets secondaires’, mais tout simplement une substance sûre et naturelle que les hommes consomment en fait depuis des générations ! »

Alors n’hésitons pas, mangeons des desserts à la cannelle , saupoudrons en restant en dessous des 10 grammes.

Docteur DENJEAN qui va se faire cuire une pomme au four avec de la cannelle du Sri Lanka Spour ce soir….

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