Bonne année 2021


Chères patientes, chers patients,
Il est difficile de trouver des mots pour vous souhaiter une très belle année 2021 tant ladite année 2020 serait de prime abord à oublier très vite.
Certains d’entre nous ont peut-être perdu des proches, ont souffert eux-mêmes, du fait de la pandémie.
D’autres et pour les mêmes raisons, auront connu des difficultés familiales, professionnelles, voire financières.
Mais n’oublions pas que notre histoire est jonchée d’épisodes qui ont éprouvé notre édifice commun, mais avec abnégation, nous nous sommes toujours relevés.
L’année qui vient de se terminer aura profondément marqué nos esprits, vers plus de bienveillance, de solidarité et d’attention aux autres.
À l’aube de l’année qui commence, formulons ensemble un vœu optimiste : que des perspectives nouvelles s’ouvrent enfin pour notre pays et pour chacun d’entre nous.
À vous et votre famille, je vous adresse mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux. Puisse 2021 vous garder en pleine santé, vous apporter réussites professionnelles et personnelles, et surtout vous offrir le bonheur retrouvé des instants familiaux et des échanges entre amis.
Je tenais à vous remercier de votre confiance et espère sincèrement que cette nouvelle année sera l’occasion pour nous d’avancer ensemble dans votre quête de bien être.
Suivez votre intuition et vivez pleinement votre vie. Prenez soin de vous et de votre corps, soyez l’acteur de votre vue et surtout soyez heureux, ne vous en privez pas !
Nous serons toujours heureux de vous accueillir avec enthousiasme au cabinet, où moi même et toutes mes employées, seront toujours dans le respect hautement sanitaire et des gestes barrières. De plus notre assainisseur d’air vous permet de respirer un air sans virus au cabinet.
Docteur DENJEAN qui veille quotidiennement aux règles sanitaires du cabinet et à la sécurité sanitaire des patientes et patients par une gestion rigoureuse des plages de rendez-vous.
https://www.dominiquedenjean.com

Le déconfinement 2 ème phase


Le 2 juin débutera la deuxième phase du déconfinement. Les Français vont reprendre certaines habitudes et pratiques quotidiennes.

Mais cette liberté ne doit pas faire oublier que le virus est toujours en circulation et qu’il est toujours très dangereux. Une reprise de l’épidémie est toujours possible, alors ne cessons pas d’appliquer tous les gestes barrières pour empêcher la propagation virale.

Les comportements individuels et collectifs conditionneront cette évolution dans les prochaines semaines.

N’oublions pas que les personnes âgées et les personnes malades sont plus fragiles et doivent toujours être vigilantes. On leur préconise donc de rester chez elles quand cela est possible, d’éviter de recevoir des personnes malades et des enfants et de toute façon en cas de visite que chacun porte obligatoirement un masque.

En France, des personnes sont encore hospitalisées pour une infection COVID-19 et même certains en réanimation.

.4 régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 74% des patients hospitalisés en réanimation. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève aussi des hospitalisations.

Docteur DENJEAN qui a équipé son cabinet d’un assainisseur d’air et qui procure à sa patientèle tous les équipements sanitaires nécessaires à une lutte sans merci contre le COVID-19.

Joyeux 1 er mai à tous mes lecteurs


Je vous souhaite avec ce petit brin de muguet toute la douceur et le bonheur possible.

Mains et Coronavirus


Avec la pandémie du Covid-19, il est conseillé de se laver très souvent les mains et d’utiliser les Solutions Hydro-Alcooliques très souvent.

Malheureusement cela entraîne rapidement une irritation des mains.
On se lave les mains plus de 10 fois par jour et c’est ce qui irrite plus que le gel hydro alcoolique.

Il faut prévenir à tout prix prévenir cette dermite d’irritation afin de pouvoir continuer ce geste barrière indispensable.

Cette irritation se manifeste par des mains sèches, rêches, rouges qui pèlent, démangent et ne supportent plus rien.

Lors du lavage des mains, de 20 à 30 secondes minimum, préférer un pain surgras ou un syndet doux à la place du savon classique.
Mouiller les mains à l’eau tiède avec une seule dose de savon.
Rincer abondamment et surtout sécher en tamponnant et surtout pas en frottant.

Utiliser des gants pour tous les travaux ménagers afin de ne pas provoquer d’irritations supplémentaires.

Et surtout mettre une crème hydratante nourrissante sur toute la surface des mains et des doigts pendant les heures de repos et les soirs au coucher.
Bien sûr à distance du gel hydro alcoolique pour ne pas le neutraliser.

Et malgré toutes ces précautions de désinfection, n’oubliez pas de ne pas toucher votre visage et risquer ainsi de vous contaminer.

Docteur DENJEAN qui, comme tout le monde, a bien du mal avec ses mains soumises au danger coronavirus !

Confinement et retard de règles


Certaines femmes ont pu remarquer une disparition de leurs règles depuis le début du confinement. », le 16 mars 2020.

C’est un effet secondaire du confinement sur l’organisme.

Les experts expliquent la raison par le stress, la sédentarité et donc la perturbation de l’horloge hormonale.

En cas de stress, il y a production d’hormones du stress, le cortisol ou l’adrénaline.

Si le stress dure trop longtemps, la production d’hormones sexuelles diminue. On retrouve ce phénomène lors des burn-out ou après un deuil ou un choc avec perturbation du cycle.

On retrouve aussi ce phénomène en captivité.

Or, la période que nous vivons actuellement est bien évidemment très anxiogène.

Mais pas d’inquiétude, tout redémarrera normalement dès que cette période de confinement et de stress sera finie.

Docteur DENJEAN qui vous conseille, tout de même, de faire un test de grossesse même si c’est plus difficile en cette période anxiogène.

La durée de vie du covid 19


Sachez que le corona virus reste actif :

– Dans l’air: 3 heures

– sur les mains : 6 heures

– sur surface inerte : 4 heures

– sur carton : 24 heures

– sur verre, plastique, acier: 4 à 5 jours

Donc lavez vous longuement les mains plusieurs fois par jour

N’hésitez pas à mettre du gel hydro alcoolique.

Docteur Denjean qui vous souhaite bon courage et vous demande de respecter scrupuleusement le confinement .

Ce n’est pas une simple grippe…

Covid- 19 Avis à mes lecteurs


Chers lecteurs

Nos soins ne présentent aucun caractère d’urgence.

Donc par prévention et par civisme le cabinet fermera ses portes jusqu’à nouvel ordre du gouvernement 
Je suis consciente et peinée de la gêne occasionnée mais ceci est indispensable pour éviter la propagation du virus.

Je mettrai une information sur le site dès que le cabinet pourra à nouveau vous accueillir et vous en informerai sur le blog

Je reste à votre disposition pour répondre par email à blogdermatologue@orange.fr  à l’ensemble de vos questions et demandes.

Prenez soin de vous et de vos proches.

Dr Dominique DENJEAN qui est peinée de cette situation

Bonne année 2020 à tous mes abonnés


Je vous souhaite bien sûr la santé mais aussi le bonheur et la joie dans vos vies ainsi que la paix.

Docteur DENJEAN qui aimerait tant que le monde retrouve un peu de sagesse.

Prescription médicamenteuse : de nouvelles règles pour le « non substituable »


Suite à l’adoption de la LFSS ( loi de financement de la sécurité sociale) le 22 Décembre 2018, l’article L.5125-23 du Code de la santé publique définissant le cadre de la substitution d’un médicament par le pharmacien d’officine a été modifié pour encadrer les modalités d’exclusion à la substitution générique.

Cet arrêté est applicable au 1er janvier 2020.

3 cas d’exclusion de la substitution générique à la spécialité prescrite par le médecin prescripteur :

• les médicaments à marge thérapeutique étroite, lorsque le patient est stabilisé : diabète, hormones anti-épileptique.

L’arrêté ministériel du 12 novembre 2019 limite la liste à seulement 13 médicaments :

• certaines situations en pédiatrie, lorsque la forme galénique du princeps n’a pas d’équivalent parmi les génériques appartenant au même groupe :

la prescription chez l’enfant de moins de 6 ans constitue un autre motif reconnu de ne pas appliquer une substitution.

• une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire.

Si un médecin prescripteur souhaite faire valoir l’un des trois motifs d’exclusion à la substitution, il doit le préciser sur l’ordonnance pour chaque médicament prescrit et pour chaque situation médicale :

• mention « non substituable (MTE) » : pour la prescription d’un médicament à marge thérapeutique étroite chez un sujet stabilisé,

• mention « non substituable (EFG) » : pour la prescription d’une forme galénique sans équivalent générique chez un enfant de moins de 6 ans,

• mention « non substituable (CIF) » : en cas de contre-indication à un excipient à effet notoire.

Ce dispositif oblige les médecins à effectuer une vérification préalable et systématique des spécialités génériques disponibles sur le marché, et de leur formulation.

Et pourtant il est prouvé que certains génériques sont toxiques voire cancérigènes ( générique du Tarek) ou moins efficaces ( certains génériques d’anticoagulants).

Il y a une multitude de génériques…

Comment tous les vérifier ?

De plus ce nouvel arrêté ne respecte pas le secret médical car il impose au médecin de justifier auprès du pharmacien la raison du non substituable.

Or dans le respect du secret médical le médecin ne doit pas communiquer à un tiers des informations sur son patient.

Docteur DENJEAN choquée par cet arrêté purement administratif qui ne tient absolument pas compte du patient

Les caries sont contagieuses


Les enfants sont particulièrement à risque de transmission des bactéries responsables des caries. Découvrez les bons gestes à adopter.

Il arrive que malgré une bonne hygiène bucco-dentaire, certaines personnes développent malgré tout des caries.

Une mauvaise génétique ?

Et non, ce peut être dû à la personne que vous embrassez !

 

Le site américain Medical Daily rappelle que les caries se transmettent principalement par des bactéries de type Streptococcus mutans présentes dans la bouche.

Et ces bactéries sont transmissibles entre êtres humains par la salive.

 

Il est en effet possible de transmettre l’hôte responsable d’une carie (mais bien sûr pas « une carie » à proprement parler).


Le Docteur Eugène Gambler, spécialiste dentaire britannique a été interrogé par le site Medical Daily déclare que les bactéries transforment le sucre qui se trouve sur les dents en acide qui attaque la dentine des dents, couche par couche, en la déminéralisant.

Un trou se forme donc dans les dents et l’infection se surajoute. 

 

Cette contamination atteint particulièrement les enfants. 

En effet les Streptococcus mutans touchent près de 80% des petits dès l’âge de deux ans, d’après une étude australienne menée en 2008.


En cause, certains comportements adoptés par les parents, comme partager une cuillère ou mettre la tétine dans sa bouche pour la « nettoyer ».

De même il faut éviter d’éternuer près du visage des enfantsou de les embrasser sur la bouche. 

 

Une fois que la bactérie a été transmise d’une bouche à l’autre, les risques de développer des caries augmentent de façon notable.


Donc pour éviter les caries, certaines précautions sont indispensables : 

En premier lieu limiter la consommation de sucre pour éviter de faire proliférer les bactéries, éviter de partager des objets d’une bouche à l’autre.

Ne pas partager de brosse à dents.

 

Ne pas hésiter à consulter le dentiste chaque année, et éduquer son enfant à se brosser les dents régulièrement.

Choisir une brosse à dents « souple » car plus la brosse est dure, moins elle pénètre entre les espaces inter dentaires… Alors qu’avec une brosse à dents aux poils souples, on atteint plus facilement tous les endroits !

Opter pour un brossage suffisamment long et ne pas oublier de changer fréquemment sa brosse à dent.

Se rincer abondamment la bouche pour éliminer les bactéries mélangées au dentifrice.


Se brosser les dents au moins deux fois par jour, après le petit-déjeuner et avant de vous coucher. Et si l’on peut après le déjeuner.

Par contre si on vient de consommer des boissons et/ou fruits acides (agrumes, vin ou jus de fruits), il faut attendre au moins 30 minutes pour se brosser les dents car ces denrées fragilisent l’émail pendant leur consommation, ce qui pourrait donc faciliter son érosion lors du brossage.

Enfin ne pas hésiter à utiliser du fil de soie entre les dents pour ne laisser aucun résidu ou utiliser un hydropulseur (jet dentaire).

Docteur DENJEAN qui n’oublie jamais le rituel d’hygiène bucco-dentaire 2 à 3 fois par jour avec brossage et hydropulseur

N’ayez pas peur de la Toxine Botulique en esthetique


La toxine botulique est utilisée à doses thérapeutiques depuis 30 ans en neurologie, ophtalmologie et pédiatrie pour mettre au repos certains muscles trop toniques donnant des mouvements anormaux.

En dermatologie esthétique, la toxine est utilisée pour relaxer les muscles peauciers du visage. Elle est utilisée surtout au niveau des rides d’expression du haut du visage. En effet à ce niveau la peau est collée sur les muscles ce qui provoque des rides d’expression.

N’ayez donc pas peur des injections de toxine botulique car les méthodes d’injection ont évolué, et on corrige actuellement la globalité de la partie haute du visage et non plus quelques rides par ci par là.

Cette prise en charge globale du visage vise à lui redonner un aspect plus tonique, plus jeune, moins fatigué, moins crispé en effaçant les émotions négatives.

Le produit est réparti correctement et équitablement afin de ne pas avoir l’aspect «figé» que l’on peut constater parfois sur certaines personnes.

Une injection réussie doit donner au visage un aspect naturel même s’il reste une ou 2 rides.

Il faut attendre environ 5 jours pour que le produit commence à agir et que les rides s’atténuent car le résultat se constate surtout au bout de 2 semaines.

Le résultat étant temporaire, le visage retrouve donc son aspect initial au bout de 4 à 6 mois de façon très progressive.

Il faut donc prévoir un entretien tous les 6 mois.

Ainsi avec les injections de toxine botulique on peut réduire la ride du lion, reposer le regard, remonter un sourcil tombant, lisser la peau du front pour lui apporter plus de lumière.

Bien entendu, selon l’état du visage il peut être nécessaire de compléter avec d’autres techniques.

Par contre ce type d’injections doit être faite par un médecin expérimenté, reconnu et surtout pas par des esthéticiennes comme cela existe parfois.

La Botox party telle qu’elle existe en Angleterre ou même dans certaines soirées en France est à fuir !

Docteur DENJEAN qui aime l’aspect reposé obtenu par la toxine botulique,

Les xanthélasmas


Le xanthélasma apparaît comme un amas jaune chamois au niveau des paupières et de préférence près du nez.

C’est assez fréquent et c’est le retentissement esthétique qui amène à consulter car cette gêne augmente avec les années.

Le xanthélasma est composé de cellules chargées de lipides donnant cet aspect jaunâtre qui s’étend progressivement.

L’évolution spontanée du xanthélasma se fait donc vers l’extension jusqu’à atteindre parfois la quasi totalité des paupières.

La cause reste actuellement inconnue.

Dans 50% des cas, un taux élevé de cholestérol dans le sang est retrouvé.

Il est donc recommandé de faire une prise de sang à la recherche d’une anomalie du bilan lipidique et on retrouve une anomalie chez environ la moitié des patients ayant un xanthélasma.

Dans ce cas il vaut mieux donc consulter un cardiologue quel que soit l’âge et le sexe car il y a augmentation du risque de maladie cardiovasculaire.

De plus ce sur-risque peut s’ajouter à d’autres facteurs de risques cardiovasculaires connus tels le surpoids, le tabac, l’alcool.

En fonction de l’étendue du xanthélasma, plusieurs alternatives thérapeutiques peuvent être envisagées :

La chirurgie peut être envisagée s’il existe une bonne laxité voire un excès de peau sur la paupière. Le dermatologue peut pratiquer l’ablation au bistouri sous anesthésie locale et poser des fils.

Quant au laser, il permet une destruction des lésions mais il est de maniement délicat et nécessite d’être réalisé par un opérateur entrainé. Plusieurs types de lasers peuvent être utilisés.

Le laser nécessite plusieurs séances, espacées d’un mois. Les suites ne durent que quelques jours. Les différences de teintes sont rares et le traitement est généralement positif.

Certains préconisent un peeling qui consiste en l’application d’acide trichloro-acétique sur les plaques de xanthélasma.

Cette technique présente des risques du fait de la proximité de l’oeil et du risque cicatriciel et de rétractation de la paupière.

Cependant il faut savoir que le problème principal du xanthélasma est la récidive dans 50% des cas autour de la zone traitée et ce indépendamment de l’opérateur et de la technique de destruction pratiquée.

Docteur DENJEAN qui certes comprend le souci Esthétique mais préconise la prévention cardiovasculaire….

Comment ralentir le relâchement du visage?


Au fil des années la peau perd son tonus et les contours du visage se relâchent.

C’est inévitable.

Ce relâchement peut apparaître dès l’âge de 40 ans et même plus tôt lorsque l’hygiène de vie n’est pas excellente.

L’idéal est donc la prévention.

On peut en effet améliorer le contour des yeux, l’ovale du visage ou affiner un double double menton grâce à la radiofréquence.

C’est une méthode douce et naturelle pour ralentir le relâchement des tissus, tout en redonnant une dynamique à un visage parfois «fatigué ».

La radiofréquence va stimuler les fibroblastes, cellules responsables de la fabrication des fibres collagène et élastiques.

En effet la chaleur transmise dans le derme détruit les fibres collagène obsolètes et donc les fibroblastes vont en fabriquer de nouvelles pour compenser comme dans un processus de cicatrisation.

Les nouveaux appareils de radiofréquence délivrent uniformément l’énergie pour maintenir la température à des niveaux optimaux efficaces et permettre ainsi la délivrance d’une forte puissance, en toute sécurité, et donc une meilleure efficacité sans effets secondaires.

Il ne faut pas hésiter à commencer précocement lors des tous premiers signes, même minimes, avant que la médecine esthétique ne puisse plus intervenir avec des solutions rapides.

Car attention, ce traitement certes efficace ne peut se substituer à un lifting si le relâchement est avancé.

Enfin la peau réagit à de multiples facteurs et il faut y associer une bonne hygiène de vie ce qui explique mes nombreux articles sur l’alimentation car une peau lumineuse nécessite d’éviter le tabac, l’alcool, ne pas abuser du soleil et manger sain et surtout équilibré.

En tant que Dermatologue, la prévention et l’information sont toujours recommandées pour obtenir une apparence durable.

Docteur DENJEAN qui préfère agir avant qu’il ne soit trop tard….

Bonne année 2019


Chers abonnés

Je vous adresse tous mes vœux de bonheur et santé pour cette nouvelle année .

Qu’elle vous apporte le meilleur.

20 mn de marche par jour pour une meilleure santé


Plus d’un quart des adultes dans le monde ont une activité physique très insuffisante selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La sédentarité est néfaste pour la santé car elle tue presque autant que le tabac.

La position assise prolongée et le manque d’activité physique sont responsables de plus de 5 millions de décès dans le monde alors que le tabac est responsable de 5,1 millions.

Le cardiologue et médecin du sport, Dr François Carré, explique pourquoi marcher au moins vingt minutes par jour est essentiel.

L’homme est fait pour marcher car il est programmé pour ça : en effet notre patrimoine génétique ne fonctionne bien que si on a une activité physique régulière.

Sans activité, il fonctionne mal ce qui va permettre le développement de maladies car il augmente le stress oxydatif ou oxydant au niveau d’inflammations qui permettent le développement de maladies.

Tandis que grâce à la marche, le taux d’inflammation et de stress oxydant va diminuer et ainsi éviter que des maladies chroniques se développent : cancers, diabètes, tension artérielle, l’augmentation du cholestérol qui favorise la survenue d’infarctus, les accidents vasculaires cérébraux.

Le Dr François Carré précise qu’il est préférable d’essayer de faire tous les jours une activité physique modérée parce que les bienfaits du sport ne durent pas plus de 24 à 48 heures.

Pour être efficace, la marche de 20 minutes dont on parle doit entraîner un léger essoufflement.

Bien sûr, ce ne sera pas le même en fonction de l’âge. On estime qu’à 20 ans, on commence à ressentir un essoufflement à 5 km/h et à 3 km/h à 80 ans.

Il faut d’ailleurs être capable de continuer à parler, mais que le discours est saccadé par la respiration.

On peut aussi préconiser dix minutes de vélo par jour ou de course à pied car c’est le fait de bouger qui est recommandé pour la santé en général.

Si on ne faisait rien avant, il faut reprendre la marche tous les deux jours puis au bout de deux à trois semaines, augmenter régulièrement.

Seule la régularité est bénéfique.

Si vous travaillez assis plusieurs heures par jour il faut se lever et faire quelques pas plutôt que d’aller fumer une cigarette.

Il faut préciser que ces conseils sont valables pour les enfants, hommes et femmes.

Le Dr François Carré insiste même sur les enfants car un enfant qui ne bouge pas, sera un adulte qui ne bougera pas. Et un enfant qui ne bouge pas va développer un petit niveau d’inflammation qui risque d’altérer son organisme lorsqu’il aura 30, 40 ou 50 ans.

Actuellement l’obésité atteint de plus en plus les jeunes.

Auparavant, le diabète de type 2, le plus courant, survenait chez les plus de 40 ans. On l’appelait le diabète de la maturité.

Aujourd’hui, c’est un diabète dont sont atteints de plus en plus d’enfants dès 15-16 ans.

Il est donc très urgent de prendre conscience des risques de la sédentarité.

Les recommandations françaises et celle de l’OMS en 2010, insistent sur un minimum de 150 minutes hebdomadaires d’activités physiques d’intensité modérée ou intense, chez les adultes.

Ces 150 minutes sont facilement atteintes si par exemple on les pratique 30 minutes par jour, 5 jours sur 7.

On peut donc être sédentaire et inactif, ce qui constitue un haut risque pour la santé, ou bien sédentaire et actif avec un moindre risque.

Aussi, l’Anses recommande à la fois de mener un mode de vie actif et de lutter contre la sédentarité.

Par exemple ne pas hésiter à se lever de sa chaise régulièrement dans sa journée de travail, prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur, marcher ou prendre le vélo le plus possible.

On peut aussi bricoler, jardiner, passer l’aspirateur…

Tout est bon pour ne pas rester assis, ni allongé !

Docteur DENJEAN qui se lève plus tôt le matin pour faire ses 45 minutes de vélo elliptique.

Le diabète type 2 et le bienfait des noix


Lors des études des bénéfices du régime méditerranéen on a démontré les bénéfices des oléagineux pour lutter contre le diabète autant en préventif que pour l’améliorer.

Une étude a été pratiquée aux USA sur une large population pour définir les liens entre la consommation de noix (du noyer surtout), et le diabète ou les marqueurs du métabolisme glucidique.

34121 personnes incluses dans cette enquête NHANES.

Ces personnes ont été classées selon leur consommation de noix : aucune consommation, consommation de tous fruits secs oléagineux, et consommation de noix (du noyer exclusivement).

Cette étude regroupait des personnes avec un diabète type 2 et des marqueurs de risque de diabète : les mesures de la glycémie à jeun (> 125 mg/dl) et de l’hémoglobine glyquée ou HbA1c (> 6,5 %), issues du laboratoire de l’étude NHANES.

Le résultat est une Réduction de 53 % du risque de diabète :

Deux pour cent de la population étaient consommateurs de noix exclusivement, soit 12,4 g/j.

Ces consommateurs de noix présentaient une baisse de risque de diabète diagnostiqué de 53% comparé aux non-consommateurs de fruits secs oléagineux.

Ces effets étaient plus importants chez les femmes.

Une autre étude nutritionnelle menée aux Etats-Unis auprès de 140.000 femmes vient de montrer que manger 8 noix par semaine permet de réduire le risque de diabète de type 2 par… quatre.

Et les chercheurs ont conclu : « Manger environ 4 noix trois fois par mois diminue le risque de diabète de type 2 de 4%. En manger une fois par semaine diminue le risque de 13%. Et en manger au moins deux fois par semaine diminue ce risque de 24%».

Ces associations suggèrent que les noix apportent une protection marquée contre le diabète car il faut noter que les critères biologiques, glycémie à jeun et HbA1c , critères objectifs avaient baissé et donc prouvent la réduction des risques.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’autres études, prospectives sur les noix et autres fruits secs oléagineux, qui ont aussi montré un effet bénéfique sur les valeurs glycémiques ou le diabète.

De plus il faut souligner que les noix font baisser le taux de cholestérol grâce à leur teneur en phytostérols et qu’elles aident à lutter contre les radicaux libres de par la présence d’antioxydants dans la peau des cerneaux.

Je rappelle par la même occasion que le rôle important protecteur de l’alimentation et du sport dans la prévention et le contrôle du diabète de type 2.

Docteur DENJEAN qui met des noix dans toutes ses crudités

Conseils pour la canicule


La canicule correspond à un épisode de forte chaleur, durant plus de 3 jours, et pendant lequel les températures ne baissent pas la nuit en dessous de 18 à 20 degrés environ.

Chaque année, dès le mois de juin, Météo France avec l’Institut de veille sanitaire et la Direction générale de la santé (DGS), mettent en place le « plan canicule » pour prévenir les risques liés aux fortes chaleurs.

Il y a 4 niveaux d’alerte :

Le niveau 1 (vigilance verte) ou « veille saisonnière » activé automatiquement du 1er juin au 31 août de chaque année.

Le niveau 2 (vigilance jaune) est un « avertissement chaleur » en cas de risque de fortes chaleurs dans les jours à venir.

Le niveau 3 (vigilance orange) correspond à « l’alerte canicule », décidé par les préfets de département et les Agences régionales de santé (ARS).

Une prévention est mise en place par les services publics :

rappel des actions préventives individuelles indispensables (hydratation, mise à l’abri de la chaleur).

Mise en route des « plans bleus » dans les établissements accueillant des personnes âgées, handicapées, malades, etc…

Le niveau 4 (vigilance rouge) : canicule avérée exceptionnelle, très intense et durable, avec effets secondaires divers : sécheresse, problème d’eau potable, hôpitaux saturés, augmentation des décès, panne d’électricité, feux de forêts, aménagement du temps de travail….

Canicule : les 8 conseils à suivre pour mieux lutter contre les conséquences de la chaleur :

*Boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif car c’est déjà trop tard.

*Pour maintenir la fraîcheur du corps, il est conseillé de porter des vêtements légers, amples, clairs et en coton.

*Se rafraîchir le corps (au moins le visage et les avants bras) en le mouillant plusieurs fois par jour.

L’utilisation d’un brumisateur et d’un ventilateur est conseillée.

*Surtout ne pas boire d’alcool ou de sodas sucrés car ils favorisent la déshydratation.

*Bien sûr si possible ne pas sortir aux heures les plus chaudes et ne pas hésiter à entrer dans un lieu frais (cinéma, certains magasins climatisés, supermarché, église, musée…)

*Pendant la canicule, éviter les efforts physiques et le sport.

*Pour garder son logement frais il faut fermer fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir tard et la nuit s’il fait plus frais.

Laisser une serviette humide devant une fenêtre ouverte permet également de refroidir la pièce.

*Donner de ses nouvelles et prendre des nouvelles de son entourage.

*Ne pas hésiter à demander de l’aide.

* En cas de malaise, de déshydratation ou de coup de chaleur, ne pas hésiter à appeler le Samu (au numéro 15).

Docteur DENJEAN qui met en pratique ces recommandations….

Le 24 avril, 2000 ème jour de vie de mon blog


Après 295 articles publiés et 3874 commentaires d’échanges avec mes abonnés, lectrices et lecteurs. Je vous remercie infiniment pour ces expériences de dialogue.

En outre 6000000 hits sur mon blog de Dermatologie Esthétique le 25 mars.

Wow … Qui aurait jamais rêvé quand j’ai commencé ce blog ce 1er novembre 2012, que je fêterais 6000000 hits (oui, c’est SIX MILLIONS !) avec vous !! (hits ou visites en globalité de tous les articles publiés).

Alors, voici un rapide MERCI à chacune et chacun d’entre vous qui m’a rendu visite ici au cours des 5+ dernières années… Merci pour votre soutien continu, vos mots gentils, vos encouragements, vos commentaires pour partager ma passion de la Dermatologie Esthétique et corollaires, et surtout pour votre amitié !

Votre suivi est un vrai bonheur et surtout le meilleur pour continuer.

D’ailleurs le pourcentage de votes par rapport aux hits est de 50,74%. C’est un résultat qui me convient parfaitement.

Laissez moi un commentaire, ou un email, aujourd’hui sur votre ressenti ou sur un développement d’un futur article qui peut vous concerner.

Docteur Dominique DENJEAN qui adore encore plus le numérique et toute sa puissance de convivialité positive, d’information, d’éducation et d’expérience partagée ….

LA CHENILLE PROCESSIONNAIRE


LA CHENILLE PROCESSIONNAIRE DU PIN ARRIVE AVEC LE PRINTEMPS

La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit.

La femelle papillon pond ses œufs entre juin et septembre dans les pins, en rangées parallèles en formant un manchon gris argenté recouvert d’écailles, long de 2 à 5 centimètres sur les rameaux ou les aiguilles de pin.

Ces papillons nocturnes ne vivent qu’une nuit. Les mâles meurent après l’accouplement. L’éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte. Les jeunes chenilles tissent un abri qui sera un pré nid pour passer la journée, et ceux ci passent souvent inaperçus…

Puis lorsque leur abri n’offre plus assez de nourriture, les chenilles émigrent plus haut dans l’arbre et fabriquent un nouveau nid.

C’est ainsi que l’on peut les voir en procession sur le tronc ou les branches d’un pin. Elles vivent en colonies de plusieurs centaines de chenilles.

C’est la chenille de tête qui mène la marche pour toutes les autres car ces chenilles sont aveugles.

Enfin, elles forment un nid volumineux d’hiver définitif, construit côté sud pour profiter des rayons du soleil.

Elles en sortent la nuit pour s’alimenter, se déplaçant en « procession » en suivant un fil de soie qui leur permet de retrouver leur nid.

Elles se déplacent en file indienne et se nourrissent des aiguilles de pins, de cèdre.

Ces chenilles processionnaires sont recouvertes de poils urticants, très légers et fragiles facilement dispersés par le vent.

Le poil contient la « thaumétopoéïne » substance urticante et allergisante qui provoque des démangeaisons très vives.

Ces poils très volatils provoquent aussi des érythèmes ou des éruptions prurigineuses douloureuses.

Parfois des atteintes oculaires à type de conjonctivites, ou même respiratoires avec éternuements, mal de gorge voire des réactions allergiques graves telles que les oedèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.

En cas d’ingestion, on note une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins avec l’hypersalivation, vomissements et des douleurs abdominales.

Il faut savoir que lors de contacts répétés avec la chenille processionnaire, les réactions s’aggravent à chaque nouveau contact.

Pour nos animaux, si ces derniers lèchent, mordillent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restant de nids avec leur museau, ils peuvent énormément souffrir.

Tout d’abord ils ont mal, bavent, la langue gonfle et est tuméfiée avec un durcissement assez inquiétant.

Sans soins, la langue peut virer au violet, et évoluer vers une nécrose qui nécessitera une amputation.

Le pronostic vital est engagé et implique une action urgente du vétérinaire.

N’essayez pas de nettoyer la gueule ou la peau de votre animal sans gants ou protection car les poils restent actifs si vous les touchez.

Méconnues de nombreux propriétaires de chiens et de chats, les chenilles processionnaires du pin représentent un véritable danger pour l’animal et l’humain qui les approchent.

La période critique la plus dangereuse est automatiquement le printemps ! Ce sera plus ou moins tôt suivant la région et l’altitude.

Avec les conditions du réchauffement climatique, la zone de présence des chenilles processionnaires du pin, en France, s’étend chaque année un peu plus.

On ne trouve pas les chenilles processionnaires uniquement dans le sud de la France. Il y en a aussi plus au Nord (la région parisienne est désormais concernée) et dans des pays comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie, etc…

Des épisodes de processions débutent même en novembre sur la côte Atlantique !

D’autres espèces existent ailleurs comme au Maroc avec la chenille processionnaire du cèdre. Sans oublier la processionnaire du chêne caducifolié présente en Belgique et dans de nombreuses forêts riches en chênes de France.

Surtout ne cherchez pas à lutter vous même contre ces chenilles car les risques de brûlures graves sont grands.

Prévenez votre mairie lorsque vous découvrez une zone infestée.

Ne tondez pas votre pelouse si vous remarquez une zone de passage des chenilles car vous risquez de faire voler les poils et de contaminer votre panier de ramassage.

Par contre arrosez au maximum cette zone de passage après la procession des chenilles afin de chasser les poils.

Peu de prédateurs pour ces chenilles processionnaires, le coucou, la mésange, la huppe fasciée, le grand calosome.

Alors attention, le printemps arrive, alors soyez très vigilants ! Surtout les asthmatiques.

Docteur DENJEAN très attentive et vigilante face à ces chenilles processionnaires…..

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Manger des noix aide au régime


Les noix, on le sait, permettent déjà de préserver les structures cérébrales associées au déclin cognitif.

Mais il faut aussi savoir qu’elles favoriseraient le sentiment de satiété en régulant la faim et donc permettraient de contrôler l’envie de manger des aliments malsains en stimulant l’activité cérébrale dans la région associée au contrôle.

Ceci a été démontré par une étude du Beth Israel Deaconess Medical Center (Boston, États-Unis).

Le Docteur Christos Mantzoros déclare : « Nous savons que les gens se sentent rassasiés après avoir mangé des noix, mais il a été surprenant de constater que l’activité liée aux signaux alimentaires, et par extension ce que les gens mangeaient et leur sensation de faim, a changé dans le cerveau « . Autrement dit, la consommation de noix active une zone du cerveau associée à la régulation de la faim.

Une étude a été menée pendant cinq jours d’études avec 10 volontaires, obèses à qui l’on a fait consommer quotidiennement des smoothies contenant 48 grammes de noix.

Au cours d’un autre essai, ils ont consommé des smoothies qui n’en contenaient pas mais sans le savoir.

Un placebo a remplacé la noix mais en gardant le même goût que les noix.

Les participants ont déclaré à la suite de l’expérience avoir moins faim lorsqu’ils ont consommé des smoothies contenant de la noix.

Le Docteur Mantzoros explique : « Lorsque les participants mangent des noix, cette partie de leur cerveau s’agite, ce qui veut dire qu’ils ont moins faim ou qu’ils se sentent entièrement rassasiés « .

Lors de cette étude on a montré aux participants des images de hamburgers ou de desserts et les scientifiques ont noté une activité accrue dans une partie du cerveau appelée cortex insulaire après que les participants aient consommé un régime riche en noix, zone qui correspond au contrôle de la faim.

Cette zone est impliquée dans le contrôle cognitif et dans la sensibilité, ce qui selon les chercheurs, explique qu’une fois rassasiés les personnes ne sont pas influencées par la faim et donnent plus d’importance au choix des bons aliments.

Un moyen de réduire l’obésité ?

Les auteurs de cette étude déclarent d’ailleurs : « Nous prévoyons d’utiliser cette découverte afin de comprendre pourquoi les gens réagissent différemment à la nourriture dans l’environnement et à développer de nouveaux médicaments afin de diminuer les problèmes liés au poids « .

L’avantage est que les noix (comme beaucoup d’oléagineux) ne sont pas chères, très faciles à conserver et à emmener (pour un encas par exemple).

De plus les noix diminuent le taux de LDL cholestérol (dit « mauvais » cholestérol) dans le sang. Un taux de LDL cholestérol élevé fait partie des principales causes de maladies cardiovasculaires, ce qui explique que la capacité des noix à diminuer le taux de LDL cholestérol semble très bénéfique pour le cœur.

Enfin dernier point mais non le moindre, une étude dirigée par des chercheurs de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA) démontre que manger des noix régulièrement améliore les performances intellectuelles du cerveau au niveau de la mémoire, de la concentration et de la vitesse de traitement de l’information.

Donc pas d’hésitation mangez des noix mais attention pas plus de 40 grammes par jour car c’est tout de même un aliment qui contient 80% de graisses, même si elles sont saines !

Comme toujours la modération est la meilleure alliée de la santé.

Docteur DENJEAN qui aime les noix et en ajoute très souvent dans ses salades…

Bonne année 2018


Je vous souhaite une très bonne année 2018 remplie d’amour, de sérénité, de joie et surtout une excellente santé pour vous et ceux que vous aimez.

Docteur DENJEAN qui aimerait tant qu’il y ait moins de souffrance humaine ou animale dans ce monde.

La consommation d’alcool pourrait augmenter le risque de cancers de la peau non mélanomes


Une étude parue dans le British Journal of Dermatology,en 2014 a prouvé qu’il existe un lien entre la consommation d’alcool et le développement d’un cancer de la peau : le mélanome.

Une équipe de Chan School of Public Health à Boston et d’autres instituts de recherche américains ont analysé diverses données existantes sur l’incidence de l’alcool sur la peau.

Essentiellement sur l’incidence de l’alcool sur les cancers de la peau non mélanomes.

L’incidence se joue surtout sur les tumeurs de type carcinome base cellulaire (cancer de la peau le plus fréquent).

Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé, entre 2 et 3 millions de cas de cancers de la peau non mélanomes sont diagnostiqués dans le monde chaque année et les taux sont en augmentation.

On estime aujourd’hui que la consommation d’alcool serait responsable de 2 à 3% des cancers de la peau.

Cette étude comporte une analyse de 13 études ayant inclus 95241 cas de cancer de la peau non mélanome, et cette analyse a démontré qu’une consommation d’alcool trop importante était associée significativement à un risque augmenté de carcinome basocellulaire et de cancer épidermoïde cutané, avec une relation dose-effet.

En effet, les études ont prouvé que pour toute consommation supplémentaire de 10 grammes d’alcool pur par jour, le risque de carcinome basocellulaire a augmenté de 7% et le risque de cancer épidermoïde cutané de 11%.

Les chercheurs ont ainsi calculé que chaque verre d’alcool consommé par jour augmente le risque de cancer de la peau de 22%.

Ces conclusions ont été publiées dans la revue British Journal of Dermatology, les auteurs ont précisé que les résultats devaient être interprétés avec prudence en raison de la possibilité d’interférences d’autres facteurs.

« Néanmoins », ont-ils ajouté, « agir sur la consommation d’alcool, qui est un comportement prévalent pouvant être modifié, pourrait constituer un objectif de santé publique important afin de réduire la charge que font peser les cancers de la peau non mélanomes sur la santé mondiale ».

Deux  mécanismes peuvent expliquer cet effet nocif.

D’abord lorsque l’on ingère de l’alcool, on ingère de l’éthanol, transformé par l’organisme en acétaldéhyde. Or l’acétaldéhyde est non seulement connu comme favorisant le cancer, mais il rend aussi la peau plus sensible aux rayons UV.

D’autre part, l’alcool a une action immunosuppressive, rendant le système immunitaire de l’organisme moins efficace pour détruire les cellules cancéreuses.

Ce mécanisme est important à connaître important afin d’éviter l’alcool bien sur mais aussi l’association dangereuse alcool-soleil.

Bien sûr il existe d’autres facteurs de risque de développement d’un cancer de la peau : les antécédents familiaux, le type de peau, l’exposition au soleil sans protection, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux.

Alors n’oublions pas de consommer l’alcool de façon modérée et surtout éviter le soleil en même temps.

Il est impératif de se protéger contre les rayons du soleil.

Ne pas s’exposer au soleil entre 11 heures et 15 heures voire même 16 heures.

Se couvrir de vêtements et d’une casquette et protéger la peau non couverte avec crème solaire efficace renouvelée toutes les 2 heures sur les parties non couvertes.

Docteur DENJEAN qui a toujours et encore évité les méfaits de l’alcool et du soleil.

Éponges de cuisine, 73 familles de bactéries identifiées


Nous avons tous dans nos cuisines et nos salles de bain des éponges que l’on utilise plusieurs fois par jour.Dans la cuisine, l’éponge sert à faire la vaisselle mais aussi à nettoyer divers plans de travail. Malheureusement ces éponges contiennent non seulement des produits nettoyants mais aussi plusieurs milliards de bactéries, et certaines de ces bactéries peuvent être à l’origine de diverses infections surtout des voies respiratoires.

Des chercheurs microbiologistes allemands ont examiné très attentivement une trentaine d’échantillons d’éponges afin d’identifier leur composition bactérienne et ont publié dans la revue Scientific Reports.

Ils ont extrait les ADN bactériens puis les ont analysés. 

Le résultat est stupéfiant : 73 familles de bactéries ont été identifiées !

Des analyses complémentaires en microscopie ont de plus démontré que les bactéries se logeaient au niveau de la surface des éponges.

Dans certains cas, la population bactérienne était très importante, avec des concentrations allant de 25 à 54 milliards de bactéries par cm3.

Et voilà ! Nos éponges sont donc de véritables nids à bactéries et qui plus est la cuisine serait zone propice à la colonisation bactérienne, (plus que nos toilettes), d’après une étude publiée en 2012 dans Journal of Environmental Health. 
Car l’éponge à une grande capacité d’absorption de par sa spongiosité et sa porosité et il se révèle donc être le meilleur incubateur pour les bactéries et donc le vecteur de propagation idéal lorsque nous nettoyons des ustensiles de cuisine, une table, un évier, un réfrigérateur, une cuisinière, un plan de travail.

Allez imaginer ce qu’il se passe si nous posons la nourriture à préparer ainsi que nos mains sur cette surface «nettoyée» !

Les bactéries se retrouvent ensuite sans difficulté dans notre organisme. 

Bien sûr, la plupart des bactéries identifiées par les chercheurs allemands sont inoffensives mais certaines pouvaient être la cause d’intoxications alimentaires, d’infections intestinales, de diarrhées (Escherichia, Citrobacter, Leclercia, salmonelles, staphylocoques).

De plus, il ne sert à rien de mettre plus de produit détergent car les chercheurs ont aussi démontré que les produits de nettoyage vendus dans le commerce ne permettent pas d’éliminer plus de 60% des bactéries présentes dans les éponges.
Alors que faire ?
D’après les chercheurs, le mieux est de changer régulièrement ses éponges (au moins une fois par semaine) afin de limiter les risques de dissémination. Ils recommandent également de les rincer avec de l’eau et du produit vaisselle après chaque utilisation, et de toujours bien les essorer.

Pour régénérer les éponges, il suffit de les humidifier et d’enduire les deux faces de produit vaisselle ou plutôt de vinaigre blanc 

Ou même de préférence alors un petit verre de bicarbonate , un petit verre de vinaigre blanc dans votre évier à moitié empli d’eau tiède dans lequel vous plongez vos éponges pendant deux heures.

Docteur DENJEAN toujours attentive à la propreté et à l’emplacement de stockage des éponges de cuisine légèrement humidifiées. Et surtout de ne jamais les retrouver sur le sol. 

Gérer la canicule


On parle de canicule lorsqu’il y a de fortes températures supérieures à 30° pendant au moins trois jours de suite, sans diminution de la température la nuit.Le principal risque étant la déshydratation et/ou un coup de chaleur, il faut donc absolument se protéger efficacement.

La prévention consiste à suivre certaines règles, la canicule est traître. Même si l’envie de boire ne se fait pas sentir, ce n’est pas pour autant que votre organisme n’en a pas besoin : 

Évitez de sortir aux heures les plus chaudes, entre 11 heures et 18 heures.

Portez des vêtements légers, amples, clairs, en coton ou toute autre fibre naturelle absorbant la transpiration.

N’oubliez pas que les vêtements clairs repoussent la chaleur et les vêtements sombres l’absorbe !

Sans omettre de mettre un chapeau.
Oubliez en revanche toutes les fibres synthétiques et les vêtements serrés qui étouffent l’épiderme et favorise la transpiration, donc les pertes hydriques.

 Marchez à l’ombre et évitez absolument le soleil, et surtout ne pas oublier de sortir avec une bouteille d’eau. Pensez aux bienfaits d’un brumisateur qui vous permet de vous rafraîchir tout au long de la journée où que vous vous trouviez !

Les sportifs doivent éviter les exercices aux heures les plus chaudes et même pas du tout en cas de canicule, de même ne jardinez pas pendant un épisode de canicule.

Il faut aussi humidifier régulièrement la peau souvent et ne pas la sécher après une douche.

 Penser à boire une boisson faiblement glucosée mais riche en minéraux ; car dans la sueur on perd bien sûr de l’eau mais aussi : du sel, du Potassium, du Magnésium, du Zinc, du Cuivre, et même un peu de Fer…

 Pour votre intérieur : fermez toutes les fenêtres, baissez les stores, tirez les rideaux, fermez les volets la journée entière et ne les rouvrir que le soir en favorisant les courants d’air et surtout ne faîtes pas rentrer l’air chaud de l’extérieur dans votre logement dans la journée (évitez d’ouvrir les portes la nuit ou les fenêtres trop accessibles pour éviter une éventuelle intrusion malhonnête).
Éteindre les lampes halogènes qui chauffent ainsi que les ordinateurs, chaînes Hi Fi.

La température baisse la nuit et est à son minimum vers 4 heures du matin puis remonte, profitez-en pour accrocher des linges humides devant vos fenêtres (draps de bain, draps, serviettes).

Si vous n’avez pas la climatisation, n’hésitez pas à vous réfugier dans un lieu climatisé.

Utiliser un ventilateur si vous n’êtes pas climatisé en posant devant un récipient rempli de glaçons ou une bouteille d’eau glacée.

 Buvez beaucoup d’eau, même si vous n’avez pas soif, 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf bien sûr contre-indication médicale. Évitez de boire trop frais, le choc thermique peut causer des désagréments signe de maux de ventre. Conseil : en cas de déshydratation suspectée, faîtes le test du pli cutané. Prenez entre le pouce et l’index la peau de la face dorsale de la main. Si le pli persiste, vous êtes en manque d’eau.
L’alcool est totalement déconseillé car il augmente la déshydratation, ainsi que les boissons diurétiques comme le thé ou le café.

La nourriture doit comporter des aliments riches en eau (fruits et légumes), plutôt crus et évitez les cuissons trop longues qui vont chauffer votre logement.

Petit conseil : Placez vos verres quelques minutes au congélateur avant de vous servir à boire, votre boisson restera fraîche plus longtemps, et en plus vous vous refroidirez les mains au passage.

 Attention au coup de chaleur qui se manifeste par divers signes :

Sensation de fatigue, maux de tête, respiration difficile, vertiges, nausées voire vomissements, conscience altérée, désorientation, crampes et n’hésitez pas à appeler les secours (Le 15 pour les secours (SAMU) ou 18 pour les pompiers) et en attendant rafraichissez la personne, mettez la autant que possible au frais.

 Et surveillez de très près les personnes âgées qui par nature boivent très peu car elles perdent la sensation de soif.
Elles sont plus fragiles et peuvent décompenser rapidement.
Ne pas hésiter à leur préparer une boisson qu’elles aiment et à surveiller la quantité d’eau absorbée. 
Chaque personne peut et doit également s’inquiéter de ses voisins âgés et/ou de ses parents.

Un simple coup de fil, une visite même courte pour vérifier que “tout va bien” en rappelant quelques conseils pour éviter la déshydratation, témoigne à nos aînés que l’on ne les a pas oubliés et qu’ils sont dans nos cœurs.

 De même pour les bébés et les jeunes enfants, n’hésitez pas à les déshabiller, les faire boire, leur donner souvent un bain.

Par contre ne dirigez surtout pas les ventilateurs directement sur eux.

ET ATTENTION AUX VOITURES :

Ne laissez aucune personne, bébé, personne âgée, animal : ils risqueraient leur vie à coup sûr et dans des souffrances inacceptables dans cet environnement confiné et exposé au soleil.

 Programmez, par exemple, vos emplettes dans les magasins climatisés en particulier du côté des rayons surgelés. Pensez également aux cinémas, bibliothèques, musées et autres centres culturels qui sont souvent bien équipés en climatisation.

 Et pourquoi pas une micro sieste !!!!

 A noter : numéro utile, n’hésitez pas
Canicule info service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), disponible dès le premier épisode de chaleur, tous les jours de 9h à 19h.
 www.vigilance.meteofrance.com pour la cartographie de la vigilance météorologique.
 Docteur DENJEAN toujours attentive aux conseils vis à vis des fortes chaleurs et qui n’oublie jamais de laisser de l’eau fraîche à portée de tout le monde y compris pour les animaux.

 

Pédaler diminue les risques de crise cardiaque et de cancer


Même si vous ne vous sentez pas le courage de faire régulièrement du sport, vous pouvez pratiquer le vélo tous les jours par exemple pour vous rendre au travail. Ce mode de transport pour aller travailler permettrait de diviser par deux la probabilité de développer des maladies cardiovasculaires ou des cancers. 
En effet, une équipe de chercheurs de l’Université de Glasgow ont étudié les effets du Vélo sur la santé et les résultats ont été publiés dans le British Medical Journal.
L’étude a été réalisée sur plus de 250.000 personnes, la plupart habitant dans des villes.

Chacune a été interrogée sur son mode de déplacement pour se rendre au travail : marche, vélo, voiture ou transports publics et sur ses habitudes hygièno-diététiques.

Sur ces 250.000 personnes, 2.430 personnes sont décédées dans les cinq années suivant le début de l’étude : 

496 des suites d’ une maladie cardiovasculaire et 1.126 des suites d’un cancer.

En étudiant les différents éléments des patients incriminés et la cause de leur décès, les chercheurs de l’étude ont conclu que, le fait de se rendre tous les jours au travail à vélo permettait de réduire de 41% le risque de mourir prématurément. 
Tous les éléments ont été analysés tels que l’âge des participants, leur genre, leur indice de masse corporelle (IMC), leur consommation de tabac ou d’alcool, leur alimentation , leur comportement (sédentaire ou non), etc…

Si pédaler pour se rendre au travail est bénéfique, s’y rendre en marchant est également bénéfique pour le cœur, puisque le risque de mourir d’un problème cardiaque diminue de 36% par rapport aux personnes considérées comme inactives (se déplaçant en voiture ou en transports en commun). 
Par contre, aucune conclusion positive n’a pu être faite sur le bénéfice de la marche sur le cancer par rapport au pédalage. 

Cependant la marche étant un exercice de plus faible intensité que le vélo les bénéfices sont moins nets.

Le Docteur Carlos Celis-Morales, auteur principal de l’étude interviewé par Le Figaro a déclaré :

«La marche ne procure pas autant de bénéfice que le vélo car en général ce n’est pas la même distance qui est parcourue. Dans une semaine une personne qui va au travail à vélo parcourt en moyenne 50 kilomètres contre 10 kilomètres pour celles qui se déplacent à pied».

Docteur DENJEAN qui aime le Velo mais reste très prudente en ville….


Référence: D’après un article d’Aurélie Franc Publié le 25/04/2017 dans Le Figaro

Le curcuma serait un excellent anti dépresseur 


Le curcuma (Curcuma longa) est une plante herbacée rhizomateuse originaire du sud de l’Asie. De ses rhizomes réduits en poudre est extraite l’épice homonyme.
Son nom chinois, Jianghuang, se traduit par « gingembre jaune », allusion à sa ressemblance avec le gingembre qui fait partie de la même famille, et bien sûr fait référence à la couleur de son rhizome qu’on a utilisé comme colorant et teinture.

On en retrouve trace dans des écrits sanskrits datant de 4 000 ans avant Jésus-Christ.

Le curcuma est particulièrement présent dans la vie en Inde et en Chine, où il est considéré comme une plante exceptionnelle du fait de ses multiples propriétés (épice, conservateur de nourriture, agent colorant, cosmétique et médicinal).
Le curcuma est l’objet de nombreuses études scientifiques dans le monde entier, afin de mieux connaitre ses propriétés alimentaires et médicales.

Selon certaines données épidémiologiques, la prévalence de plusieurs cancers (du côlon, du sein, de la prostate et du poumon) est moins élevée dans les pays asiatiques où l’on consomme beaucoup de curcuma.

De nombreux résultats obtenus in vitro ou in vivo avec les animaux indiquent aussi que la curcumine augmente les effets thérapeutiques de la radiothérapie et de la chimiothérapie en rendant les cellules cancéreuses plus sensibles aux traitements tout en réduisant les effets indésirables mais à fortes doses.

Il aurait aussi un effet bénéfique sur le diabète type 2.

Le curcuma est ainsi un important enjeu économique pour l’Inde, premier producteur mondial, et pour de nombreux autres pays.
On consomme beaucoup d’antidépresseurs, beaucoup trop et notamment en France.
Or, une étude semblerait démontrer que le Curcuma est aussi efficace que la fluoxetine connue sous le nom de Prozac?
Cela veut’il dire que l’on pourra bientôt supprimer les antidépresseurs et toute la cohorte des effets secondaires ?
Le curcuma déjà connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti oxydantes, permet aussi de lutter contre le mécanisme de la dépression en activant la sérotonine.

La sérotonine est une hormone appelée l’hormone de la bonne humeur et joue un rôle dans la régulation de l’humeur, de l’appétit et aussi du sommeil.

Avoir une alimentation riche en curcuma permettrait donc de diminuer le risque de de dépression sans aucun effet secondaire indésirable, comme le stress, les troubles du sommeil ou encore l’anxiété.

Le curcuma réduit aussi le stress.

Selon une étude publiée en 2015 dans la revue Phytotherapy Research, le curcuma aurait une efficacité sur notre état psychologique et notre comportement.

Pour certains, la curcumine présente dans cette épice serait aussi efficace que le Prozac dans les cas de dépression.

En effet, d’après le Docteur Lopresti auteur de l’étude. «Les effets antidépresseurs et anti-anxiolytiques positifs de la curcumine sont très probablement attribuables à sa capacité à normaliser des mécanismes physiologiques spécifiques».

Il complète en déclarant au sujet de la curcumine : «Elle semble faire augmenter le niveau de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, tout en abaissant les hormones du stress comme le cortisol, en plus d’être un puissant agent antioxydant et anti-inflammatoire».

Il faut savoir enfin que pour que le curcuma passe la barrière de la muqueuse intestinale il faut l’associer avec la piperine du poivre et un peu d’huile.
Docteur DENJEAN qui utilise beaucoup et depuis fort longtemps le curcuma en cuisine…

Le Pourpier aliment santé


Le pourpier (Portulaca oleracea L.) est une plante qui possède de multiples vertus.Il a été importé d’Orient par les Romains puis délaissé.

Il existe des variétés à feuilles dorées et variétés à feuilles vertes et enfin des variétés à fleurs roses ou blanches mais dans ce cas cultivées pour l’ornement.
Cette plante charnue, riche en eau, originaire du pourtour méditerranéen et utilisée en salade se consomme aussi bien cuite que crue (bien qu’elle conserve mieux ses propriétés dégustée crue).

Le pourpier a souvent été considérée comme une mauvaise herbe surtout dans les jardins ensoleillés du sud mais depuis longtemps elle est indissociable du régime crétois, car non seulement il est peu calorique mais aussi excellent pour prévenir les risques de maladies cardiovasculaires.
De plus, vu sa richesse en oméga 3 il est parfait pour la peau.

C’est aussi une excellente plante pour detoxifier l’organisme de par ses propriétés diurétiques. 
Le pourpier est aussi riche en vitamine E et en minéraux. 

Il contient aussi du potassium, du calcium, du magnésium, des vitamines C et B, du fer, mais aussi des omégas 3 et β-carotène.

Riche en Vitamine C (moins que le citron mais + que la pomme).

Donc il est très utile pour la prévention de certaines maladies.

On peut le cuisiner et le consommer soit cru en salade, soit cuit comme des épinards mais pas plus de 3 minutes ou en soupe ou en omelette.

Les Grecs font frire dans l’huile d’olive les feuilles et les tiges, avec de la féta, des tomates, de l’ail et de la marjolaine.

Les jeunes tiges et feuilles de pourpier se consomment en salade, et leur goût est légèrement acidulé.

Attention de ne pas laisser le pourpier trop longtemps dans l’eau, pas plus de 3 minutes car elle perdrait ses vitamines.

Appliqué sur la peau, il a un pouvoir adoucissant, cicatrisant, anti-inflammatoire, antibactérien.
Il favorise la cicatrisation des petites blessures.

Il semble aussi que mâcher quelques feuilles soulage l’inflammation des gencives.

En tisane, les jeunes feuilles séchées sont diurétiques et dépuratives et calment les irritations digestives.

Donc il y a beaucoup de raisons pour consommer le pourpier.
Il fait partie des aliments santé de par sa richesse en acide gras poly insaturés Omega 3 qui améliorent la vitalité et de faibles calories.
Docteur DENJEAN qui fait souvent des salades de pourpier….

DMLA: prévention et traitement 


La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est une maladie qui entraîne une perte progressive de la vue surtout la vision centrale pouvant aller jusqu’à la cécité complète.
Il existe deux formes de DMLA :
La forme atrophique ou sèche de la DMLA qui représente 80% des cas, elle évolue lentement (plusieurs années) mais inévitablement. Elle peut se modifier en forme exsudative.

La DMLA exsudative ou « humide » ou néovasculaire. Beaucoup moins fréquente (20%) mais bien plus redoutable car la forme humide peut entraîner une perte de la vision centrale en quelques mois ou quelques années. 
Des petits vaisseaux peuvent se former sous la rétine et provoquer même parfois une hémorragie ou un décollement de la rétine.

Causes :

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est multifactorielle et résulte de la combinaison de différents paramètres génétiques et environnementaux.

Les principaux facteurs de risque de la DMLA sont :

L’âge
Le tabac

L’hypermétropie 

Une exposition répétée aux UV sans protection

L’hypertension artérielle

Une hypercholestérolémie

Les aliments gras

L’obésité 

La consommation d’alcool.

Aujourd’hui heureusement des traitements peuvent stopper l’évolution de la maladie.
Pour la DMLA humide depuis plusieurs années les injections de Lucentis freinent efficacement l’évolution de la maladie.

Ce produit a longtemps été le seul médicament autorisé. Récemment, l’Avastin, un médicament anticancéreux a obtenu une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) pour motifs économiques. Les injections d’Avastin chez les personnes atteintes de DMLA sont donc remboursées depuis septembre 2015.

En cas de contre-indications aux médicaments, il peut être proposé le laser (photocoagulation) ou la photothérapie (dite “dynamique”), afin de détruire les vaisseaux sanguins.
Le stress oxydant est impliqué dans le développement de la maladie et dans disparition progressive des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien et des cellules des photorécepteurs situés dans la macula.
La prise d’acide alpha-lipoïque par des sujets souffrant de la forme atrophique de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) améliore la qualité de leur vue.

L’acide alpha-lipoïque est un puissant antioxydant qui exerce son action dans les compartiments aqueux et lipidiques de l’organisme. Il est présent dans les mitochondries responsables de la production d’énergie dans les cellules.

Or il a été prouvé qu’un dysfonctionnement des mitochondries est impliqué dans le développement de la DMLA. 
Lors d’études récentes il a été démontré que l’acide alpha-lipoïque lutte contre le déclin du fonctionnement des mitochondries.

Dans cette étude, cent patients âgés de 60 à 83 ans, présentant une forme atrophique de DMLA, ont fait partie d’une étude en prenant quotidiennement pendant trois mois 200 mg d’acide alpha-lipoïque.
Les résultats ont démontré que la supplémentation en acide alpha-lipoïque a amélioré tous les marqueurs de la vision des patients souffrant de DMLA atrophique.
Les chercheurs concluent d’après ces résultats que l’acide alpha-lipoïque est très profitable pour le traitement de la DMLA.

Toutefois, des recommandations alimentaires complémentaires peuvent être utiles dans la prévention de la DMLA et pour en ralentir l’évolution.
Une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (vitamine C et E, bêtacarotène, oxyde de zinc, oxyde de cuivre) ;

Une augmentation de la consommation d’acides gras oméga-3 et de pigments caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine contenus dans les légumes verts…).

Toutes les études menées dans le monde entier démontrent que les personnes qui consomment beaucoup de lutéine divisent par deux leur risque de DMLA.
Le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA précise :
« Ce pigment est en effet 500 fois plus présent dans la macula, la partie centrale de la rétine, que dans le foie ».

On trouve la lutéine dans les légumes verts (choux, haricots verts, épinards), les oranges, les mandarines, les papayes, les oeufs. 

Il faut insister sur les myrtilles car ces petits fruits très colorés favorisent la régénération d’une substance appelée « rhodopsine » ou pourpre rétinien qui permet d’augmenter l’acuité visuelle globale et de protéger les tissus de l’oeil à l’agression de la lumière et d’améliorer particulièrement la vision nocturne.

Ces caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine) ne sont pas synthétisés par l’organisme de l’être humain, et doivent donc obligatoirement être apportés par l’alimentation.

Les oméga 3 :
Toujours selon le Professeur Eric Souied, président de l’Association DMLA.
« La consommation régulière d’oméga 3 et notamment de DHA fait baisser le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge, alors que la consommation importante d’acides gras insaturés transformés, que l’on trouve dans les graisses animales et les viennoiseries l’augmente. »

Les oméga 3 DHA se trouvent dans les poissons gras : saumons, thons, sardines, maquereaux. 

Selon le Professeur Eric Souied :
« Les vitamines E et C ainsi que le zinc à doses supérieures aux apports journaliers réduisent de 25% les risques de DMLA. »

La vitamine C se trouve dans les kiwis et les agrumes, la vitamine E dans les huiles végétales, les noix, les noisettes, les céréales complètes et les poissons gras, le zinc dans le foie de veau, les huîtres, le germe de blé, les poissons gras, les oeufs, les légumes secs, le blé.

« Or le tabac et le surpoids en sont deux importants et sur lesquels on peut vraiment jouer. Par ailleurs, agir sur ces leviers c’est aussi limiter la progression de la maladie » insiste le Professeur Eric Souied.

Donc vous l’aurez compris, pour prévenir l’apparition d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge, il est fortement conseillé bien sûr de pratiquer à partir de 55 ans un examen ophtalmologique, de protéger efficacement ses yeux des rayons ultraviolets.

Surtout modifier son alimentation en favorisant les produits contenant des antioxydants (fruits et légumes verts), des oméga 3 (poissons) et bien sûr limiter la consommation d’aliments gras.

Surtout voir avec son Médecin référent le contrôle de la tension artérielle et le dosage du cholestérol.

Cesser le tabac est impératif et ne pas oublier de pratiquer une activité sportive régulière.

Docteur DENJEAN qui essaye le mieux possible de pratiquer une alimentation riche en fruits et légumes et surtout de graisses non saturées.

Bonne année 2017


Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2017 pour vous et ceux que vous aimez .

Année de Paix, riche en amour ❤️ et une excellente santé.

Docteur DENJEAN qui vous souhaite le meilleur….

Joyeux Noël 


Je vous souhaite un joyeux Noël en espérant que l’esprit de Noël nous apporte la Paix et la sérénité.

Docteur DENJEAN qui aime toujours la magie de Noël…

Le pain de mie augmente le risque de cancer des intestins


Le pain de mie serait mauvais pour la santé de nos intestins
Des chercheurs Américains en physiologie de la Georgia State University, préviennent et alertent sur la corrélation entre la consommation journalière de pain de mie et le cancer des intestins, notamment le cancer colorectal, en altérant la barrière intestinale à cause des émulsifiants contenus dans le pain de mie.
Leur étude a été publiée dans le journal scientifique Cancer Research.

Les émulsifiants du pain du mie endommagent les bactéries intestinales.

En effet, des émulsifiants sont ajoutés pour améliorer la texture et augmenter sa durée de conservation.  

Les chercheurs ont fait leur recherche en nourrissant des souris avec deux de ces émulsifiants (polysorbate 80 et carboxymethylcellulose), avec des doses très proches de celles utilisées dans le pain de mie. 
Ils ont ainsi constaté que les bactéries présentes dans les intestins et indispensables pour son fonctionnement étaient endommagées, ce qui perturbe gravement la flore intestinale ou microbiote.

La conséquence est une inflammation des intestins, favorable au développement de tumeurs colorectales.

Le docteur Emilie Viennois, principale auteur de l’étude, explique dans un communiqué de l’université :

« L’incidence du cancer colorectal a nettement augmenté depuis le milieu du 20ème siècle. Une particularité de cette maladie étant la présence d’un microbiote intestinal altéré qui crée une niche favorable à l’apparition de de ces cancers des intestins ».

Les additifs dans la nourriture industrielle, non seulement dans le pain de mie, mais aussi dans les margarines et les sucreries sont mis en cause.

En France, l’Institut national du cancer (Inca) estime que d’ici 2020, 45000 nouveaux cas de cancer colorectal seront diagnostiqués chaque année.

Docteur DENJEAN qui essaie le plus possible de prendre des pains à la farine intégrale ou de fabriquer son propre pain…

Référence : medsite.fr du 8 novembre 2016

Combattre la plaque dentaire pour protéger le cœur ?


Diminuer le risque d’avoir une crise cardiaque tout simplement en se brossant les dents ? 
Rappelons que la formation de la plaque dentaire est un processus naturel qui touche tout le monde. 
La bouche contient plus d’un milliard de bactéries. 

Après le brossage des dents, certaines bactéries et certains composants de la salive commencent à adhérer à la surface des dents puis de nombreuses bactéries et particules alimentaires se collent encore sur les dents. 

Ce processus devient vite visible et peut même être ressenti au contact de la langue.

La plaque dentaire recouvre de plus en plus les dents si on ne les brosse pas régulièrement.

La plaque peut aussi provoquer bien sûr de la mauvaise haleine mais aussi de nombreux problèmes pour la santé de la bouche si elle n’est pas éliminée : caries, irritation et maladies des gencives, et tartre.
Tous ces problèmes ont pour origine un brossage des dents irrégulier ou trop rapide.

Et apparemment ceci aurait aussi un impact sur le cœur.

Ceci semble se confirmer suite à une étude publiée dans l’American Journal of Medicine et relayée par le Telegraph, étude dirigée par des chercheurs en médecine préventive de la Florida Atlantic University, aux Etats-Unis. 
Ces chercheurs ont découvert que se laver très minutieusement les dents permettrait bien sûr de réduire la plaque dentaire ce qui permet de diminuer les inflammations buccales et donc de prévenir les infarctus du myocarde.

En effet, un amas de plaque dentaire entraine des inflammations de la zone buccale et, chez les personnes avec des problèmes cardiovasculaires, des inflammations du cœur. 

Les scientifiques qui ont réalisé l’étude ont mis au point un dentifrice spécifiquement conçu pour diminuer le plus possible la plaque dentaire.
Ce dentifrice enlève jusqu’à deux fois plus de plaque dentaire qu’un dentifrice standard. 

Lors de l’étude, les chercheurs ont donné le dentifrice spécial à la moitié des personnes participant à l’étude et un dentifrice standard à l’autre moitié.
Et les résultats sont probants : le taux d’inflammation des personnes qui ont utilisé le dentifrice spécial anti plaque dentaire a beaucoup plus diminué que pour celles qui se sont brossées les dents avec un autre dentifrice. 

Bien sûr, ce nouveau dentifrice est certainement très efficace mais un simple brossage minutieux et régulier est donc lui aussi recommandé.

Au sujet de cette découverte, le professeur Charles Hennekens, principal auteur de l’étude, a déclaré : 

« C’est un geste simple à réaliser, et il peut avoir un fort impact. Il n’y a pas d’effet secondaire connu. Vous aurez les bénéfices d’une meilleure santé bucco-dentaire et potentiellement de grands bénéfices cardiaques également ». 

Il précise de plus : « je pense que cela pourrait avoir des implications pratiques pour des dizaines de millions de personnes en complément des statines, de l’aspirine, des bêtabloquants et d’autres agents qui aident à combattre les maladies cardiovasculaires. » 

Ainsi donc, se brosser les dents devient un important geste thérapeutique…

Docteur DENJEAN qui se brosse les dents au moins 2 à 3 fois par jour…..

La Ronronthérapie 


Tous ceux qui possèdent un chat connaissent le pouvoir apaisant du ronron et le bien être que cela procure, ces mots auraient pu faire sourire autrefois mais en fait, on prête au ronronnement du chat des vertus thérapeutiques pour les humains.
C’est ce que l’on appelle la ronronthérapie, sujet sérieux que des scientifiques ont étudié.

Le ronronnement du chat émet des fréquences basses, entre 20 et 50 hertz, qui auraient un pouvoir apaisant aussi bien pour nous que pour lui.
Ces mêmes fréquences sont utilisées en thérapie et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles abîmés et pour accélérer la cicatrisation. 

Ces basses fréquences sont aussi utilisées lors de la composition de musiques de films pour provoquer certaines émotions.

D’après le Docteur Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain, spécialiste de la ronronthérapie (et des médecines naturelles) le ronronnement du chat nous apaise et agit aussi bien qu’un médicament mais sans les effets secondaires.

Quand le chat ronronne, il émet des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes. 

Jean-Yves Gauchet déclare que « les chats vibrent de bonheur oui, mais aussi quand ils sont en situation de stress ou de de grandes souffrances » mais aussi « les chats ont la capacité de se remettre de traumatisme beaucoup plus vite que les chiens. D’où l’hypothèse « d’une action réparatrice du ronronnement ».

Le ronronnement du chat serait donc, en cas de probleme, un super accélérateur de défenses auto-immunitaires.

Plusieurs études démontrent que ceux qui vivent avec un chat jouissent d’une meilleure santé psychologique.
Jean-Yves Gauchet a proposé à des volontaires de tester les pouvoirs du ronronnement en leur faisant écouter un CD de trente minutes.
Les résultats sont incroyables : les deux cent cinquante participants ont ressenti du bien-être, de la sérénité, plus de facilité pour s’endormir. 

Jean-Yves Gauchet précise que « Le ronronnement utilise le même chemin dans le cerveau, à travers le circuit hippocampe-amygdale, une structure étroitement liée au déclenchement de la peur.
Écouter ce doux bruit entraîne une production de sérotonine, l’hormone du bonheur, impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur.» 

Le ronronnement «joue un peu le rôle de la madeleine de Proust sauf, bien sûr, si vous êtes encore traumatisé par ce chat qui vous a griffé au visage quand vous aviez 6 ans».

Plus récemment, ce vétérinaire a constaté que les vibrations du ronronnement permettaient de diminuer le jetlag lors du décalage horaire. 

En 2009 il a conçu, en collaboration avec Apple, une application destinée aux téléphones portables iPhone pour accélérer la récupération après un voyage en associant des ronrons enregistrés, des conseils diététiques et la diffusion d’une lumière bleue favorisant la synthèse de mélatonine, hormone produite par l’épiphyse et qui favorise le sommeil.

Ainsi, le chat et son ronron agit comme un anxiolytique, en diminuant ponctuellement le stress, et en faisant baisser la fréquence cardiaque et en réduisant la tension artérielle.

Ainsi donc, les chats ne sont pas seulement des compagnons mais aussi des thérapeutes et c’est certainement la raison pour laquelle ils perçoivent l’Homme, comme un égal avec qui ils partagent leur maison et non comme un maître.

Docteur DENJEAN qui est une amoureuse des chats et qui partage son appartement avec d’adorables chats…..

Les Précautions à prendre avec la canicule


On parle de canicule lorsqu’il y a de fortes températures supérieures à 30° pendant au moins trois jours de suite, sans diminution de la température la nuit.
Le principal risque étant la déshydratation et/ou un coup de chaleur, il faut donc absolument se protéger efficacement.

La prévention consiste à suivre certaines règles, la canicule est traître. Même si l’envie de boire ne se fait pas sentir, ce n’est pas pour autant que votre organisme n’en a pas besoin : 

Évitez de sortir aux heures les plus chaudes, entre 11 heures et 18 heures.

Portez des vêtements légers, amples, clairs, en coton ou toute autre fibre naturelle absorbant la transpiration.

N’oubliez pas que les vêtements clairs repoussent la chaleur et les vêtements sombres l’absorbe !

Sans omettre de mettre un chapeau.

Oubliez en revanche toutes les fibres synthétiques et les vêtements serrés qui étouffent l’épiderme et favorise la transpiration, donc les pertes hydriques.

 Marchez à l’ombre et évitez absolument le soleil, et surtout ne pas oublier de sortir avec une bouteille d’eau. Pensez aux bienfaits d’un brumisateur qui vous permet de vous rafraîchir tout au long de la journée où que vous vous trouviez !

Les sportifs doivent éviter les exercices aux heures les plus chaudes et même pas du tout en cas de canicule, de même ne jardinez pas pendant un épisode de canicule.

Il faut aussi humidifier régulièrement la peau souvent et ne pas la sécher après une douche.

 Penser à boire une boisson faiblement glucosée mais riche en minéraux ; car dans la sueur on perd bien sûr de l’eau mais aussi : du sel, du Potassium, du Magnésium, du Zinc, du Cuivre, et même un peu de Fer…

 Pour votre intérieur : fermez toutes les fenêtres, baissez les stores, tirez les rideaux, fermez les volets la journée entière et ne les rouvrir que le soir en favorisant les courants d’air et surtout ne faîtes pas rentrer l’air chaud de l’extérieur dans votre logement dans la journée (évitez d’ouvrir les portes la nuit ou les fenêtres trop accessibles pour éviter une éventuelle intrusion malhonnête).

Éteindre les lampes halogènes qui chauffent ainsi que les ordinateurs, chaînes Hi Fi.

La température baisse la nuit et est à son minimum vers 4 heures du matin puis remonte, profitez-en pour accrocher des linges humides devant vos fenêtres (draps de bain, draps, serviettes).

Si vous n’avez pas la climatisation, n’hésitez pas à vous réfugier dans un lieu climatisé.

Utiliser un ventilateur si vous n’êtes pas climatisé en posant devant un récipient rempli de glaçons ou une bouteille d’eau glacée.

 Buvez beaucoup d’eau, même si vous n’avez pas soif, 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf bien sûr contre-indication médicale. Évitez de boire trop frais, le choc thermique peut causer des désagréments signe de maux de ventre. Conseil : en cas de déshydratation suspectée, faîtes le test du pli cutané. Prenez entre le pouce et l’index la peau de la face dorsale de la main. Si le pli persiste, vous êtes en manque d’eau.

L’alcool est totalement déconseillé car il augmente la déshydratation, ainsi que les boissons diurétiques comme le thé ou le café.

La nourriture doit comporter des aliments riches en eau (fruits et légumes), plutôt crus et évitez les cuissons trop longues qui vont chauffer votre logement.

Petit conseil : Placez vos verres quelques minutes au congélateur avant de vous servir à boire, votre boisson restera fraîche plus longtemps, et en plus vous vous refroidirez les mains au passage.

 Attention au coup de chaleur qui se manifeste par divers signes :

Sensation de fatigue, maux de tête, respiration difficile, vertiges, nausées voire vomissements, conscience altérée, désorientation, crampes et n’hésitez pas à appeler les secours (Le 15 pour les secours (SAMU) ou 18 pour les pompiers) et en attendant rafraichissez la personne, mettez la autant que possible au frais.

 Et surveillez de très près les personnes âgées qui par nature boivent très peu car elles perdent la sensation de soif.

Elles sont plus fragiles et peuvent décompenser rapidement.

Ne pas hésiter à leur préparer une boisson qu’elles aiment et à surveiller la quantité d’eau absorbée. 

Chaque personne peut et doit également s’inquiéter de ses voisins âgés et/ou de ses parents.

Un simple coup de fil, une visite même courte pour vérifier que “tout va bien” en rappelant quelques conseils pour éviter la déshydratation, témoigne à nos aînés que l’on ne les a pas oubliés et qu’ils sont dans nos cœurs.

 De même pour les bébés et les jeunes enfants, n’hésitez pas à les déshabiller, les faire boire, leur donner souvent un bain.

Par contre ne dirigez surtout pas les ventilateurs directement sur eux.

ET ATTENTION AUX VOITURES :

Ne laissez aucune personne, bébé, personne âgée, animal : ils risqueraient leur vie à coup sûr et dans des souffrances inacceptables dans cet environnement confiné et exposé au soleil.

 Programmez, par exemple, vos emplettes dans les magasins climatisés en particulier du côté des rayons surgelés. Pensez également aux cinémas, bibliothèques, musées et autres centres culturels qui sont souvent bien équipés en climatisation.

 Et pourquoi pas une micro sieste !!!!

 A noter : numéro utile, n’hésitez pas

Canicule info service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), disponible dès le premier épisode de chaleur, tous les jours de 9h à 19h.

 www.vigilance.meteofrance.com pour la cartographie de la vigilance météorologique.

 Docteur DENJEAN toujours attentive aux conseils vis à vis des fortes chaleurs et qui n’oublie jamais de laisser de l’eau fraîche à portée de tout le monde y compris pour les animaux.

 

Les boissons trop chaudes sont cancérigènes 


Longtemps on a incriminé certaines boissons de favoriser certains cancers et entre autre le café et le maté.Or, il semblerait que ce soit plus la température de la boisson qui soit en cause.

En effet, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les boissons consommées à des températures très élevées comme cause probable de cancer de l’œsophage. 

Le centre a d’ailleurs déclaré ne pas avoir de preuves que le café et le maté soient responsables du cancer.
Un groupe de 23 experts du CIRC a analysé plus de 1000 études réalisées chez l’animal et chez l’homme portant sur l’association entre cancer et café ou maté.
Le maté est une boisson très répandue et apprécié en Amérique du Sud.

Aucune preuve n’est venue confirmer ces suspicions.

En fait, Christopher WILD, Directeur du CIRC, a précisé que c’est plutôt la consommation de boissons à une température supérieure à 65 degrés Celsius qui est potentiellement capable de conduire à un cancer de l’œsophage. La température est plus importante que la boisson en elle-même.
D’autres recherches ont été conduites en Chine, en Iran, en Turquie et en Amérique du Sud, où le thé est bu à environ 70 degrés.
Une étude a été faite dans la province du Golestan, en Iran, car le taux de cancers de l’œsophage est le plus élevé au monde, alors que la consommation de tabac et d’alcool y est très faible. 
Par contre, des études réalisées au Royaume-Uni prouvent que les gens en bonne santé disent boire leur thé entre 56°C et 60°C.

Cette étude a démontré que boire du thé à plus de 65°C double le risque de cancer, et que le boire à plus de 70°C le multiplie par huit.
Donc, plus la boisson est chaude plus le risque est élevé. 

Le cancer de l’œsophage est la huitième cause la plus fréquente de cancer dans le monde et l’une des principales causes de décès par cancer.

Le Docteur Christopher WILD déclare que “Le tabagisme et la consommation d’alcool sont des causes majeures de cancer de l’œsophage, notamment dans de nombreux pays à revenu élevé. Cependant, la majorité des cancers de l’œsophage surviennent dans certaines régions d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Afrique de l’Est, où boire régulièrement des boissons très chaudes est fréquent et où les raisons de la forte incidence de ce cancer ne sont pas aussi bien comprises”.
Donc avant de boire votre boisson préférée, il est indispensable de vérifier la température avec vos mains.

Si vous avez du mal à tenir la tasse entre vos mains c’est que la température avoisine ou dépasse les 70 degrés.

Docteur DENJEAN qui évite de boire des boissons trop chaudes, en général.

L’AFA ou Algue bleue du lac Klamath


Les bienfaits extraordinaires de l’Aphanizomenon Flos-Aquae – AFA, dite Algue bleue du lac Klamath
Les algues alimentaires très consommées dans les pays asiatiques connaissent un réel essor en Europe.
Or, les algues qui sont peu caloriques offrent des bénéfices importants pour l’organisme de par leur richesse en minéraux, vitamines, fibres et glucides. 

Les plus connues sont le wakamé, cette algue brune ingrédient de la fameuse soupe miso, mais il existe également d’autres algues propres à la consommation comme le nori ou le hijiki.
Actuellement, 15 millions de tonnes d’algues sont produites annuellement et sont utilisées dans les plats asiatiques.
La France quant à elle en récolte entre 800 et 1000 tonnes, en Bretagne véritable réservoir de nos algues.

L’Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) s’est récemment penchée sur les vertus des diverses algues présentes dans les pays asiatiques et conclue qu’il faut favoriser leur consommation.
Il en existe plusieurs variétés, algues d’eau douce et algues d’eau de mer, chacune avec des vertus différentes mais nécessaires dans un mode de vie sain.
Outre la spiruline, micro algue bleue utilisée d’ailleurs comme complément alimentaire, l’algue bleue de Klamath se distingue par des propriétés reconnues lors d’études scientifiques, en cas de déficiences immunitaires, d’infections virales, de dépression, de rhumatisme, d’arthrite, de fibromyalgie.
L’algue bleue, de son nom scientifique l’Aphanizomenon Flos-Aquae (AFA) signifie « fleur de vie invisible de l’eau », pousse uniquement dans le lac Klamath, situé dans l’état de l’Oregon aux États-Unis, au creux des Montagnes Cascades, à 1264 mètres d’altitude.
C’est une grande étendue d’eau douce de 32 kilomètres de long et 13 kilomètres de large située dans une région à forte activité volcanique. Sa superficie de l’ordre de 250 km2 alimentée par plusieurs cours d’eau dont le principal est la Williamson.

Au cœur d’une zone naturelle protégée, loin de la pollution industrielle et de l’agriculture intensive, l’eau du lac est d’une grande pureté.

Ainsi, le lac Klamath aurait d’importants débris organiques riches en minéraux, responsables de ces algues bleues.
Autre fait important, le bassin est protégé de la pollution extérieure de par sa situation en pleine forêt, ce qui induit le développement d’une faune et d’une flore saine.
Récoltées grâce à des tapis roulants rotatifs, les algues sont immédiatement conservées au frais puis filtrées et séchées pour faciliter la conservation et l’utilisation. Ce traitement permet de garder de façon optimale leurs propriétés curatives et préventives.
Cette algue bleue est considérée comme un alicament, et le Food & Nutrition Board ainsi que le National Research Council ont déterminé que l’Aphanizomenon Flos-Aquae contient plus de 300 molécules d’acides aminés dans un seul gramme!
Ces acides aminés jouent un rôle hépatique important, possèdent des vertus antistress, détoxifiantes, immunitaires et aident à réduire le cholestérol.
Riche en vitamines surtout B1 et B12, l’algue bleue renforce les défenses de l’organisme et assure une protection contre les agressions extérieures de microbes. 
Parmi ces vitamines présentes dans l’AFA, la vitamine A est fortement concentrée en bêta-carotène.
Le National Cancer Institute, suite à certaines recherches, a prouvé qu’elle était plus riche en bêta-carotène que la plupart des légumes et ce d’autant plus que cette algue bleue est protégée et conserve parfaitement tous ses bienfaits.

De plus, cette algue est riche en chlorophylle absorbée naturellement par les parois cellulaires ce qui est bénéfique pour le sang et les organes. 
Fortement concentrée en phényléthylamines (PEA), molécules actives sur l’humeur et le bien-être psychique, l’algue de Klamath joue un rôle important dans la transmission de la norépinephrine et de la dopamine dans le cerveau. 
Consommer cette algue permet de prévenir, voire d’atténuer la dépression, en procurant la sérénité et plus d’énergie mentale.

Suite à la constatation que la consommation d’AFA pouvait soulager les douleurs d’arthrite et de rhumatisme, des chercheurs ont étudié ses propriétés anti-inflammatoires et ont démontré que le pigment bleu de l’algue comprend de la phycocyanine, agent actif efficace contre les inflammations.
De nombreux pays utilisent l’algue bleue depuis des siècles pour confectionner leurs plats ou des remèdes. 

Le Japon l’utilise depuis 6000 ans pour guérir de multiples maux, certaines populations dont le Mexique font sécher l’AFA pour en faire des biscuits secs appelés Tecuitlatl et en Afrique, elle est récoltée pour cuisiner des galettes nommées Dihé. Une étude scientifique commandée par l’UNESCO a même montré que les habitants consommant ces galettes Dihés ont une meilleure santé que les autres populations africaines.

Certaines interactions avec d’autres traitements médicaux sont à prendre en compte, deux prescriptions peuvent interférer avec sa consommation : les antidépresseurs et les anticoagulants.
L’algue de Klamath comporte de la phényléthylamine, molécule utilisée dans les médicaments traitant la dépression.
Il est donc recommandé de voir avec son médecin pour adapter le traitement afin d’éviter de consommer cette molécule en trop grande quantité.

L’AFA contient en outre 50% de la dose quotidienne de vitamine K, nécessaire à notre organisme. Or celle ci agit sur la coagulation du sang, les médecins préfèrent que les patients prenant des traitements anticoagulants évitent de consommer des aliments riches en vitamine K. 
Dans ce cas, il faut surtout mieux en parler avec votre médecin.

Sa très importante concentration d’hormones végétales et la présence de vitamine K lui permet de diminuer fortement les troubles de la ménopause tel que le relâchement des tissus, les bouffées de chaleur ou encore les troubles de l’humeur.

Parmi ses multiples composants, notons aussi la lutéine et la zéaxantine qui sont des antioxydants qui préviendraient la cataracte et la dégénérescence maculaire.

Des minéraux tels que le Chrome, le Molybdène, le Manganèse, et d’autres plus rares comme le Germanium, la Gallium et le Vanadium.

Il a été démontré que l’algue bleue est bénéfique pour le système Cardio vasculaire grâce à sa richesse en oméga 3 et 6, acides gras essentiels que l’on trouve dans le poisson.

Avec la connaissance de l’Aphanizomenon, il y a un avant et un après. Surtout sur le système immunitaire.

Docteur DENJEAN toujours sensibilisée par l’algue bleue du lac Klamath avec ses 115 micronutriments, hautement assimilables.
D’un des aliments le plus complet de la planète, certes sans vitamine D mais avec de la Phényléthylamine, molécule de l’amour ou de la joie….

Joyeux 1er Mai 2016


Je vous offre ce bouquet de muguet en souhaitant qu’il vous apporte naturellement plein de bonheur.
Mais attention, cette merveilleuse fleur odorante peut se révéler très toxique pour les enfants (et les animaux), qui ont tendance à tout porter à la bouche.

Docteur DENJEAN qui aime beaucoup le muguet annonciateur du printemps….

Procédures administratives simplifiées pour les ALD


Plus de 9,8 millions de patients sont exonérés du ticket modérateur au titre de l’ALD (affections de longue durée).
Ces ALD sont au nombre de trente et représentent un coût de 90 milliards d’€ de dépenses remboursées en 2011 selon le Trésor Public.

Il faut savoir qu’en 2014 près d’une personne sur six souffrait d’une affection de longue durée.

Les ALD sont des pathologies lourdes et invalidantes et prises en charge intégralement par la Sécurité Sociale et elles représentent les deux tiers des remboursements totaux de l’Assurance Maladie et la part la plus importante de la croissance des dépenses.

Les affections concernées sont les diabètes de type 1 et 2 (2,4 millions de personnes), les tumeurs malignes (2 millions), les affections psychiatriques de longue durée (1,2 million) et les maladies coronaires (1,1 million). 

2,7 millions de personnes par an concernées.
Enfin selon l’annonce du Quotidien du Médecin, une procédure allégée d’admission au régime ALD, sera mise en place avant l’été, hors les maladies métaboliques héréditaires et l’insuffisance respiratoire chronique grave en raison de leur spécificité.
De même, la procédure actuelle reste inchangée pour les ALD hors liste comme les ulcères chroniques et les ALD pour polypathologies invalidantes.
L’Assurance Maladie précise que le médecin « devra uniquement indiquer le nom de la pathologie concernée et sa date de début » et elle donnera un « accord plus rapide, voire immédiat, du service médical ». 

Quant à la prolongation du régime ALD, la procédure sera elle aussi simplifiée dès la fin de l’année 2016 ou au plus tard début 2017. 

En outre, les durées d’exonération au titre de l’ALD qui étaient de deux ou cinq ans passeront à trois, cinq ou dix ans. 

Le but est de faire gagner du temps au médecin qui, en signant le protocole, devra certifier que l’état de santé de son patient répond aux critères médicaux pour la définition de l’ALD concernée.
En même temps, il s’engagera à respecter les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS).

Ensuite, l’Assurance Maladie donnera a priori un avis favorable.

De plus si le médecin effectue sa demande sur l’Espace pro via un protocole de soins électronique (PSE), cet accord sera immédiat et les droits du patient seront mis à jour sur sa Carte Vitale en 2 jours.
Si le médecin choisit de remplir le protocole de soins sur papier, un délai de traitement restera nécessaire, mais celui-ci sera plus court.

 Docteur DENJEAN qui est toujours attentive à la procédure ALD qui permet de prendre en charge des maladies traumatisantes et lourdes psychologiquement.

   

  
 

 

Manger régulièrement des pommes de terre augmente le risque de diabète


En France, 2.500.000 personnes sont touchées par cette maladie chronique aux conséquences graves soit environ 4% de la population totale.

Suite à une étude réalisée par des chercheurs japonais, la revue spécialisée de l’American Diabetes Association, Diabetes Care vient de publier sur le risque de voir une augmentation du diabète de type 2 lors de la consommation régulière de pommes de terre.

La pomme de terre est certes un féculent dit à sucre lent mais à index glycémique élevé,rapide, ce qui n’en faisait déjà pas un aliment de choix depuis la connaissance des index glycémiques mais on ne pensait pas qu’elle était aussi nocive pour le bon équilibre du diabète.

Je rappelle que l’index glycémique mesure la capacité d’un glucide donné à élever la glycémie dans les 2 heures suivant son ingestion par rapport au glucose pur qui est le standard de référence.

Lorsqu’elles sont servies chaudes, et quelle que soit la façon de les cuisiner, les pommes de terre sont digérées très vite par l’estomac, ce qui augmente rapidement le taux de sucre dans le sang.

Pour mémoire, les divers index glycémiques de la pomme de terre selon la cuisson :

Pomme de terre cuite au four 95

Purée de pomme de terre instantanée 83

Pomme de terre pelée bouillie 78

Pomme de terre nouvelle avec la peau bouillie 78

Frites 82

Pomme de terre avec la peau à la vapeur 65

Ainsi, les chercheurs du Osaka Center for Cancer and Cardiovascular Disease sous la direction du Docteur Muraki ont analysé les données récoltées lors de plusieurs études réalisées entre 1984 et 2010 auprès de 200.000 volontaires professionnels de santé.
Ces derniers ne présentaient aucun antécédent cardiovasculaire. 

Avec l’aide de questionnaires très détaillés sur les habitudes alimentaires des volontaires, ils ont analysé et comparé la consommation de pommes de terre et le risque de développer un diabète de type 2. 

Or il en est ressorti que seulement deux à quatre portions de 150 grammes par semaine ont suffi pour augmenter le risque de diabète de type 2 de 7%. 

Ce risque s’accroît alors de 33% à partir de 7 portions par semaine !

Le Docteur Muraki conseille donc de remplacer les pommes de terre par d’autres féculents à index glycémiques moins élevés qui permettent de réduire le risque de diabète de type 2.

Docteur DENJEAN toujours très sensibilisée par les études de risques sur le diabète…..

  

Un médicament contre la maladie de Parkinson pourrait prévenir la DMLA


La DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l’âge se voit après 50 ans dans la plupart des cas et est dûe à un vieillissement précoce du centre de la rétine.
Les yeux les plus foncés sont réputés pour être moins atteints par la dégénérescence maculaire liée à l’âge, dite DMLA.
Des scientifiques de l’Université d’Arizona, à Tucson, ont fait des recherches et ont découvert que dans ces yeux il existe un taux élevé d’une substance chimique, la L-DOPA.

Or, la L-DOPA est un médicament très souvent prescrit pour traiter la maladie de Parkinson.

Ces scientifiques ont donc analysé si les patients qui prennent ce médicament sont mieux protégés contre l’apparition de la DMLA.

Apparemment ce produit serait apte à prévenir l’apparition et l’évolution de la DMLA.

Cette étude a été publiée dans la revue « American Journal of Medicine ». 

Les chercheurs ont étudié les dossiers d’environ 37000 patients, patients de la clinique Marshfield dans le Wisconsin.
Ils ont analysé et comparé ces dossiers avec ceux de 87 millions de patients.

Les résultats sont très intéressants car ils ont démontré que la L-DOPA rendait la DMLA beaucoup moins fréquente ou retardait très nettement son apparition. 

Dans les études, l’âge moyen du diagnostic de la DMLA était en moyenne de 71 ans sans L-DOPA. 

Par contre, chez les patients sous L-DOPA, l’âge moyen du diagnostic de la DMLA était de 79 ans et dans ce cas sous L-DOPA la progression de la DMLA vers sa forme «humide» était ralentie, voire même évitée.

Cette découverte donne de l’espoir à des millions de personnes atteintes dans le monde.
Attendons donc la poursuite des recherches pour connaître les possibilités de ce médicament et quelle sera la dose efficace avec le minimum d’effets secondaires.

En attendant il est conseillé de consommer beaucoup de légumes riches en lutéine et zéaxanthine, pigments contenus dans la rétine.

Le corps humain ne pouvant produire ni la lutéine, ni la zéaxanthine, il doit se les procurer par l’alimentation. La lutéine est présente dans l’œil, le sang, la peau, le cerveau et la poitrine.

Les sources végétales de lutéine : chou frisé, chou vert, navet, brocoli, épinards, petits pois, carotte, maïs, courge, tomate, orange, fruits et légumes de couleur jaune, myrtilles et la plupart des légumes à feuilles de couleur vert foncé. 

La source animale est représentée par l’œuf bien qu’en moindre quantité par rapport aux légumes.

L’apport optimal serait de 10 mg de lutéine et 2 mg de zéaxanthine par jour afin de bénéficier de ses effets positifs pour la santé. 
Docteur DENJEAN qui a toujours cuisiné des légumes verts et encore plus de couleur vert foncé…

  

Bonne Année 2016 à toutes et tous


Je vous souhaite une année emplie de joie, de paix et bonne santé et bien sûr amour.

Que cette année soit remplie d’une multitude de petits bonheurs

  

Une technique pour vous endormir en 1 minute ou un petit peu plus….


Beaucoup de personnes éprouvent des difficultés pour s’endormir au coucher, malgré parfois une importante fatigue.
L’insomnie est un problème fréquent qui touche 1/3 de la population adulte de façon occasionnelle ou nettement plus fréquente.

Le stress, les soucis sont souvent à l’origine de la difficulté à trouver le sommeil.

Le Docteur Andrew Weil, chercheur à l’Université de Harvard aux Etats-Unis, a développé un exercice de respiration profonde pour faciliter l’endormissement et aider à la libération des tensions nerveuses accumulées dans la journée.
Ce chercheur a donc mis au point la technique du 4-7-8.
Cette technique de respiration qui s’apparente aux techniques du yoga et de la méditation agit comme un calmant naturel du système nerveux.

Le Docteur Andrew Weil précise dans une vidéo postée sur YouTube, que « L’exercice du 4-7-8 est simple, ne nécessite aucun équipement et peut être réalisé n’importe où ».
Ce médecin explique d’ailleurs qu’avec un peu d’entraînement et une bonne concentration, on peut s’endormir en une minute seulement même en cas de grand stress.
En quoi consiste cette méthode du 4-7-8 et comment l’a t’il mise au point ?
Le Docteur Andrew Weil est parti du principe que les gens stressés ont tendance à mal respirer en utilisant au minimum leurs capacités pulmonaires et qu’ils respirent de façon saccadée en coupant même leur respiration.
Donc il conseille de se mettre dans une position confortable puis de placer le bout de la langue contre le palais, juste derrière les dents. Expirer complètement par la bouche en faisant un bruit de sifflement.
Puis fermer la bouche et respirer calmement par le nez en comptant mentalement jusqu’à 4.

Ensuite bloquer son souffle en comptant jusqu’à 7 et enfin souffler complètement par la bouche, en faisant un bruit de sifflement, et en comptant jusqu’à 8.

Ensuite il faut inspirer à nouveau et répéter l’exercice de respiration trois fois de suite. Au total, il faut donc effectuer quatre respirations.

Ainsi en augmentant l’inspiration en comptant calmement jusqu’à 4, on intègre plus d’oxygène et en retenant son souffle pendant 7 secondes, on favorise l’intégration de l’oxygène dans notre organisme puis en expirant lentement pendant 8 secondes, on élimine plus complètement le dioxyde de carbone des poumons, donc de notre corps. 
Cette technique a le grand avantage de ralentir le rythme cardiaque et respiratoire, tout en augmentant le taux d’oxygène dans le sang.
Cette respiration contrôlée a un pouvoir tranquillisant instantané tant sur le corps que sur le système nerveux et l’esprit.

Le Docteur Andrew Weil affirme que « Ce n’est pas une méthode que l’on fait une fois et que l’on réussit du premier coup. Elle requiert un minimum d’entraînement mais qui est toutefois d’une simplicité enfantine » et peut être réalisée dans toutes les positions allongées.
Cette technique bien simple qui demande peu d’effort, vaut la peine d’être pratiquée plutôt que de se retourner dans différentes positions dans son lit. 

Il en résulte un endormissement apaisé.
Docteur DENJEAN qui est de nature une petite dormeuse, trouve cette technique intéressante et motivante par son efficacité.

  

Les diabétiques auraient intérêt à consommer leurs glucides 15 minutes après la fin du repas


Il faut savoir qu’il existe deux types de diabète. 
Le diabète de type 1, résultant d’une anomalie de sécrétion d’insuline par le pancréas touche essentiellement des sujets jeunes et le diabète de type 1 touche environ 10% des diabétiques.

Le diabète de type 2 bien plus fréquent, est dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme.
Il représente 90 % des diabètes. 

En France, il touche environ 3 millions de personnes, soit 4,7% de la population. Ces chiffres sont en augmentation constante car ce diabète est favorisé par de mauvaises habitudes alimentaires, la sédentarité et le surpoids.

Le traitement du diabète (type 1 ou 2) conjugue plusieurs facteurs, bien sûr l’alimentation, l’exercice physique et divers traitements médicaux : médicaments par voie orale ou injectable (insuline). 
Le médecin choisira et adaptera le traitement en fonction du patient et à l’évolution de la maladie. 

Il n’y a pas de traitement “unique” contre le diabète mais des traitements conjugués.

Afin de limiter les effets secondaires du diabète et de choisir les bonnes mesures pour lutter contre le diabète, les diabétiques doivent constamment contrôler leur glycémie afin de la garder au plus près de chiffres normaux.

Ainsi, la glycémie à jeun doit se situer aux alentours entre 0,70 gramme et 1,10 gramme et la glycémie post prandiale, c’est-à-dire 2 heures après le repas la glycémie doit être inférieure à 1,40 gramme.

Or, une récente étude effectuée par les chercheurs du Weill Cornell Medical College (Etats-Unis) et publiée dans la revue médicale Diabetes Care de l’American Diabetes Association démontre que les diabétiques auraient intérêt à consommer leurs glucides 15 minutes après la fin de leur repas, donc nettement après l’ingestion des protéines et des lipides.

En effet, il semble que le moment où les diabétiques consomment les glucides ait finalement une répercution sur la glycémie et sur le taux d’insuline. Il serait préférable qu’ils ingèrent ces glucides 15 minutes après la fin du repas.
L’étude a été réalisée en donnant un repas à des patients atteints de diabète de type 2 mais les participants ont dû consommer un repas similaire mais dans un ordre différent.
Dans un premier temps, ils ont consommé 628 calories composé de 55 grammes de protéines, 16 grammes de lipides et 68 grammes de glucides mangés avant le début du repas.
Dans un second temps, ils ont mangé la même chose mais les 68 grammes de glucides ont été pris 15 minutes après la fin du repas.
À chaque fois, la glycémie a été mesurée avant le repas puis 30 minutes, une heure et 2 heures après le repas.
Cette étude a montré que la glycémie mesurée 2 heures après le repas est moins élevée quand les glucides sont consommés après les protéines et les lipides.
Alpana Shukla endocrinologue au Weill Cornell Medical College et co-auteur de l’étude a déclaré :
«Le repas pris dans cet ordre a permis de réduire la moyenne de la glycémie post-prandiale mesurée 30 minutes après le repas de 28,6%, de 36,7% après une heure et de 16,8% 2 heures après le repas».

Les taux d’insuline ont aussi diminué lorsqu’ils ont été mesurés 1 heure et 2 heures après le repas. 

Cette découverte est importante pour les millions de diabétiques, de plus en plus nombreux, car cela va permettre de mieux gérer la glycémie après chaque repas.

Docteur DENJEAN qui pense qu’attendre 15 minutes pour manger son dessert (de préférence un fruit plutôt qu’un gâteau) en vaut la peine…

  

Le sucre caché insidieusement dans les plats préparés 


La vie actuelle qui nous fait courir partout pousse les femmes à acheter des produits tout prêts pour gagner du temps, mais si l’on évite le temps de cuisiner c’est au dépend de notre santé.
Ces produits déjà cuisinés, transformés participent à cette fameuse « malbouffe » car les industriels pour rendre leurs produits attrayants n’hésitent pas à les surcharger en matières grasses (surtout graisses saturées), en sel, en sucre et en colorants.

En effet, les industriels se sont rendus vite compte que les ventes augmentaient en rajoutant du sucre ! L’explosion des ventes a commencé avec l’apparition en 1939 des céréales sucrées (certaines en contiennent plus de 50 %).

Quand on parle de sucre, on pense souvent au sucre blanc c’est-à-dire au saccharose. Mais il y a d’autres types de sucres comme le lactose, le dextrose, le fructose, les sirops de glucose.

On retrouve du sucre dans les hamburgers, les charcuteries et salaisons, les soupes industrielles surtout celles en sachet, les sauces toutes prêtes bien sûr, les conserves, une simple portion de sauce apporte l’équivalent de 2 morceaux de sucre soit 1/5 de ce que recommande l’OMS pour une journée, les yaourts aux fruits, les desserts lactés…

De plus que dire des biscuits pour enfants bourrés de sucres ainsi que les viennoiseries et pâtes à tartiner.

Mais pourquoi met on du sucre ?

Les sucres interagissent avec les protéines en créant ce que l’on appelle la réaction de Maillard (reconnue cancérigène) mais qui donne ce goût et cet aspect bien particulier à tout ce qui est rôti.

Le sucre compense l’amertume, favorise avec les nitrites la couleur rosée des charcuteries, favorisent la fermentation des levures, permet de corriger l’acidité d’un aliment comme la tomate par exemple.

Cet état de fait a inspiré l’objet d’une étude réalisée par le quotidien britannique « The Telegraph » qui démontre que certains plats préparés peuvent contenir plus de sucres que le Coca-Cola® !

En effet, l’industrie agro-alimentaire utilise de plus en plus fréquemment le sirop de glucose-fructose comme rehausseur de goût dans beaucoup de plats notamment la charcuterie.

Cette « mode » de consommation excessive de sucre provoque malheureusement un changement de comportement alimentaire avec des conséquences sur le poids et aussi un risque de diabète.

Mais à force de consommer du sucre en trop importante quantité on surcharge le foie en sucre et on déclenche ainsi d’autres troubles métaboliques.

Ces troubles métaboliques se révèlent par une hypertriglycéridémie et une stéatose ou cirrhose hépatique non due à l’alcool (Non alcoolique stéatose hépatique ou NASH).

Ces maladies se voyaient auparavant à un âge mûr mais actuellement elles surviennent de plus en plus précocement.

Ceci est dû à 2 facteurs : les plats préparés bien sûr mais aussi les boissons sucrées car d’après le Docteur Arnaud COCAUL, médecin nutritionniste, le «problème majeur rencontré chez les jeunes vient de l’excès de consommation de boissons sucrées et alcoolisées qui crée une forme de shoot sucré très nocif pour le foie et le métabolisme glucidique».

Par exemple, une canette de Coca Cola® contient ainsi près de 42 grammes de sucre, 32 grammes pour une canette d’Orangina® et 29 grammes pour une canette de Nestea®. Avec une seule canette vous atteignez vos besoins journaliers !

D’autre part, le Docteur Patrick TOUNIAN, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatrique de l’hôpital Armand Trousseau à Paris, souligne que certains aliments estimés sains, comme la plupart des jus de fruits pur jus, sans sucre ajouté, sont en fin de compte plus riches en sucre qu’une simple canette de soda (15 grammes de sucre pour 100 ml de jus de raisin, contre 0,6 g/100 ml pour le Coca Cola®).

Le Docteur Patrick TOUNIAN précise que « le sirop de glucose-fructose contient exactement la même chose que le sucre naturel ».

Pour lui, la peur du sucre n’est pas justifiée, le risque est dû à l’excès de sucre qui entraine un déséquilibre de l’alimentation et provoque des carences nutritionnelles. « La régulation de l’appétit fait que lorsque l’on consomme en excès un produit, on compense en mangeant moins d’autres produits », explique-t-il en effet pas de surprise à avoir : l’étiquette du produit donne les informations sur les sucres dans les produits :

• la liste des ingrédients donne les types des sucres,

• l’étiquette nutritionnelle donne leur teneur totale (sucres totaux) pour 100 grammes. On peut donc en déduire leur pourcentage et leur poids.

Alors en conclusion, évitez les produits industriels qui rendent leurs produits transformés attractifs en rajoutant le sucre.

Il faut regarder et analyser les étiquettes car c’est surtout une question de quantité cumulée.

Mais en fin de compte, il faut surtout se déshabituer du goût sucré. 
Docteur DENJEAN qui lit toujours les étiquettes mais qui en fin de compte préfère toujours tout cuisiner avec des produits non transformés et surtout sans aucun conservateur…
  

 
 
 

La dépigmentation volontaire


J’ai eu la chance de participer en direct à une émission santé sur la radio Africa1 jeudi matin sur la dépigmentation volontaire pratiquée par les femmes et mêmes les hommes à peau noire.

Ce sujet me tient particulièrement à cœur.

C’est un fléau contre lequel il faut lutter car les effets secondaires sont dramatiques tant sur le plan cutané (acné, vergetures, troubles pigmentaires définitifs) que sur le plan général avec des risques d’insuffisance rénale, insuffisance hépatique, troubles hormonaux et même cancers cutanés.

Je vous mets le lien du podcast de cette émission qui vous permettra de télécharger cette émission.

http://www.africa1.com/spip.php?article59982

Docteur DENJEAN qui se désole toujours de constater que les peaux noires cherchent encore à se dépigmenter au risque de leur santé et les peaux blanches mettre leur santé en jeu en abusant du soleil pour bronzer…

   
 

La microdermabrasion avec « Silkpeel » 


Souvent au niveau de l’épiderme les cellules mortes s’accumulent, adhèrent entre elles entraînant des imperfections cutanées, un teint terne en ralentissant le renouvellement cellulaire en accentuant le vieillissement puisque les cellules jeunes ne peuvent plus remplacer les cellules mortes.
La microdermabrasion est donc une technique aux multiples effets anti-âge complétant ainsi un programme de rajeunissement cutané et permettant une meilleure pénétration des actifs médicaux.

Cette technique non douloureuse permet un nettoyage de peau doux et efficace donnant rapidement un teint lumineux.

La microdermabrasion avec l’appareil américain SilkPeel se fait grâce à l’utilisation de têtes composées de diamants médicaux avec dans le même temps le passage de produits médicaux choisis en fonction du type de peau (c’est ce que l’on appelle la dermalinfusion).

Cette « abrasion humide » provoque une exfoliation cutanée grâce à des diamants médicaux et en même temps applique et fait pénétrer profondément dans la peau un produit dermatologique topique, répondant ainsi aux besoins liés à l’état de la peau d’un(e) patient(e) donnée tout en stimulant une nouvelle croissance des cellules afin de donner à la peau la revitalisation souhaitée.

Les résultats sont très rapidement visibles et après une microdermabrasion, la peau est plus douce, lisse et surtout uniforme.

Lorsque l’on pratique la microdermabrasion avec le silkpeel, l’on constate, avec des séances répétées, que les fines ridules diminuent et les imperfections s’estompent, les pores de la peau se resserrent et les points noirs s’éliminent.

La microdermabrasion avec dermalinfusion unifie et illumine le teint.

La microdermabrasion est souvent utilisée comme complément du photorajeunissement.

En éliminant les cellules mortes, la microdermabrasion permet une pénétration plus importante et uniforme de l’énergie lumineuse. Elle est également un adjuvant aux crèmes anti-âge facilitant leur pénétration uniforme.

De plus cette méthode peut être associée aux autres techniques esthétiques : lasers, peelings, raffermissement, LED.

Cette technique est adaptée à tous les types de peaux : blanche, mate, asiatique, métissée ou noire avec un résultat spectaculaire et sans effets secondaires.

Le SilkPeel avec « Dermalinfusion » ne ressemble à aucun autre traitement de microdermabrasion utilisé car « exempt de cristaux », donc pas d’exposition aux particules des microdermabrasions classiques.

Le passage de produits combiné à une exfoliation douce donne des résultats doubles de ceux qui sont obtenus avec les machines de microdermabrasion standard.

Le nombre de séances de microdermabrasion nécessaire dépend de l’état de la peau à traiter. La fréquence des séances est habituellement entre 2 à 3 semaines et une séance de maintenance est fortement recommandée tous les 3 mois.

 

Docteur DENJEAN qui a un véritable coup de cœur pour cet appareil particulièrement efficace.

  

 

Le Sénat interdit les cabines de bronzage


En France, le nombre de mélanomes, cancer cutané le plus grave qui a triplé entre 1980 et 2005 : 9.780 nouveaux cas et 1.620 décès ont été recensés par les réseaux de l’Institut National de Veille Sanitaire.
Le Syndicat des Dermatologues a demandé dès janvier 2015 cette interdiction, mettant en avant les dangers de l’exposition aux UV artificiels.

Ces cabines à UV sont selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’une des principales causes de l’importante augmentation des cancers cutanés.

L’OMS démontre une augmentation de 75% du risque de mélanome pour les personnes ayant commencé les UV avant 30 ans.

Et on estime que, chaque année, 350 cas de mélanome liés aux cabines UV avec 76 décès qui pourraient donc en être la conséquence.

L’Institut National de Veille Sanitaire déclare que si rien ne limite l’accès aux cabines à UV artificiels on pourrait déplorer de 500 à 2.000 décès d’ici 30 ans.

Ainsi, le mélanome se place au 9ème rang des cancers les plus fréquents.
Le Sénat a voté dans la nuit du mardi 15 septembre au mercredi 16 septembre 2015 l’interdiction des cabines de bronzage lors de l’examen du projet de loi santé, et ce dès 2017 et contre l’avis du gouvernement.
Le sénateur Jean-François Longeot a insisté sur « Le rôle nocif de ces cabines, dans l’apparition des cancers de la peau, est scientifiquement établi par le Centre International de Recherche sur le Cancer », et sur le fait que « les cancers de la peau ont plus que doublé en dix ans ».

Malheureusement cette interdiction a très peu de chances d’être confirmée lors du retour du texte devant l’Assemblée Nationale.

Durant l’examen de la loi, Marisol Touraine n’a pas vu l’intérêt d’interdire les cabines à UV malgré leur danger prouvé, sauf pour les mineurs.
La ministre estime que le projet de loi interdisant «les forfaits illimités, la mise à disposition des cabines à domicile, leur vente à des particuliers» et en favorisant «la formation des professionnels» serait suffisant.

Pourtant, la législation à la fin de l’année 2013 a tenté d’encadrer l’activité des centres qui sont interdits de publicité et obligés de mettre en garde les populations à risque et pourtant une enquête du magazine 60 millions de consommateurs a révélé que 80% des clientes dites à risque avaient pu faire des UV en cabine sans mise en garde ou précautions.
Bien entendu, le Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine (SNPBC) «s’insurge de l’adoption» de cet amendement et accuse le Sénat de «vouloir décréter la mort du secteur» employant 22.000 personnes.

Le SNPBC dénonce aussi la fausse raison avancée sur les risques de santé publique et affirme que cela vise à favoriser les médecins spécialisés dans les actes esthétiques qui seraient alors «seuls à proposer des prestations de bronzage sous couvert d’actes thérapeutiques».

Alors là je m’insurge car lorsqu’un médecin propose des traitements en cabine, c’est dans le cadre d’une maladie dermatologique particulière tel le vitiligo, le psoriasis, certains eczémas, etc…
Et toujours sur un temps très court et encadré par un professionnel de santé.

Docteur DENJEAN qui se demande ce qui compte le plus : la vie humaine ou le profit ?…

Les skinboosters et le vieillissement cutané


Les skinboosters sont des traitements agissant sur la qualité de la peau.
Tout en favorisant l’hydratation cutanée, ils stimulent la synthèse de collagène, améliorent la densité cutanée et donc sa tonicité et ainsi permettent d’atténuer significativement les signes du vieillissement cutané. 
Les skinboosters sont utilisés lors d’un mésolift un peu plus profond que le mésolift traditionnel.
Les produits utilisés sont des acides hyaluroniques légèrement réticulés.

Ils sont injectés dans la peau grâce à de multiples micro piqûres avec une aiguille très très fine.

Le résultat sera réellement visible qu’au bout de 3 à 4 semaines.

Cette forme d’acide hyaluronique ne comble pas, mais agit par un effet revitalisant en captant l’eau. Les tissus se densifient et la peau devient plus lumineuse.
De plus, les skinboosters ont la capacité de stimuler les fibroblastes qui pourront synthétiser plus de fibres collagène et d’élastine, mais aussi d’acide hyaluronique.
Car malheureusement avec le vieillissement, les fibroblastes sécrètent nettement moins de fibres collagène et élastiques et moins d’acide hyaluronique.

Pour un bon résultat, il faut prévoir une séance par mois, avec un protocole de 3 séances, voire même 4 séances si la peau est très flétrie. L’effet persiste environ 6 mois et il est souhaitable d’entretenir les résultats à raison d’une séance tous les 3 à 6 mois selon l’état de la peau.
De plus les améliorations sont cumulatives.
Les résultats des Skinboosters sont plus efficaces et plus durables sur la qualité de la peau que les mésolifts traditionnels pour le visage, le cou, le décolleté et aussi pour les mains qui perdent leur aspect fripé et décharné.
La peau de plus devient plus lumineuse, plus dense car les Skinboosters permettent une hydratation en profondeur.

Lors de ces injections, on peut parfois avoir de petits hématomes, des rougeurs qui disparaissent en 2 à 3 jours.
Mais il n’y a aucune éviction sociale.

Les Skinboosters sont particulièrement conseillés chez les fumeurs, lors des abus de soleil, de peau déshydratée et fripée, de perte de tonicité. 
C’est aussi un excellent traitement préventif du vieillissement.

Docteur DENJEAN toujours admirative et ravie pour ses patientes des résultats des Skinboosters.

  

Manger des plats épicés réduirait le risque de décès


Cette étude va réjouir les amateurs ou amatrices de piment :
En effet, il semble de plus en plus avéré que les personnes qui mangent épicé pourraient vivre plus longtemps que ceux qui ne mangent pas épicé. 

C’est ce que révèle une étude chinoise publiée dans la revue « The BMJ » affirmant un lien entre la consommation régulière de nourriture épicée et une réduction du risque de décès.

L’académie chinoise des sciences médicales de Pékin a demandé à des scientifiques d’étudier l’impact du piment pris dans la nourriture et ces derniers ont analysé les données de 487375 personnes âgées de 30 à 79 ans et recrutés entre 2004 et 2008.

Ces personnes ont été suivies pendant une moyenne de 7,2 ans.

On a demandé aux personnes participant à cette étude de remplir un questionnaire complet sur leur état de santé général, leurs caractéristiques physiques, leurs maladies et aussi leurs habitudes alimentaires.
Après analyse de toutes les données, les chercheurs ont constaté que les personnes qui ont consommé de la nourriture épicée une à deux fois par semaine avaient un risque de décès réduit de 10% par rapport à ceux qui avaient consommé de la nourriture épicée moins d’une fois par semaine. 

Les personnes qui ont consommé de la nourriture épicée 3 à 5 jours par semaine, voire 6 à 7 jours par semaine, avaient un risque de décès réduit de 14%.

Ces résultats étaient valables tant pour les femmes que pour les hommes. 
Cependant le résultat était plus prononcé chez ceux ne consommant pas d’alcool. 

Autre remarque, le fait de consommer des plats épicés apporte en particulier un plus faible risque de décès par cancer, maladie cardiovasculaire ou diabète.
Les chercheurs ont expliqué ce résultat par la présence dans le piment de capsaïcine, de vitamine C et d’autres nutriments. 
Rappelons qu’il y a eu des études antérieures ayant prouvé des effets antioxydants, anti-inflammatoires, anticancéreux et anti-obésité de la capsaïcine.

Le professeur Lu Qi, qui a dirigé les travaux déclare que « La nourriture épicée ou ses composés actifs a été liée à une réduction de l’inflammation, de l’excès de graisse corporelle et à une amélioration des profils lipidiques ». 
Il ajoute « En plus de cela, les aliments épicés pourraient aussi agir sur les bactéries intestinales qui ont été liées à diverses maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’obésité ».

En l’état actuel des recherches, l’effet bénéfique de la nourriture épicée serait une hypothèse à approfondir plus qu’une conclusion définitive car il faut prendre en compte d’autres habitudes alimentaires et sur une possible interaction avec les boissons comme le thé, consommé en quantité plus importante par ceux qui mangent plus de piment.
C’est du moins l’avis du Docteur Nita Forouhi, spécialiste en nutrition et d’épidémiologie à l’Université de Cambridge, « On ne sait pas si les corrélations observées sont le résultat direct de la consommation de piment ou bien découlent simplement d’autres éléments positifs dans l’alimentation qui n’ont pas été mesurés ».
« De nouvelles études sont nécessaires pour établir si la consommation d’aliments épicés peut améliorer la santé et réduire directement la mortalité ou bien si c’est la marque d’autres habitudes alimentaires et styles de vie ».

De toute façon, l’équipe de chercheurs chinois désire poursuivre les travaux pour confirmer ses résultats.

Docteur DENJEAN qui aime la cuisine épicée et le thé vert et qui va surtout continuer dans cette voie……

  

Cancer colorectal : nouveau test de dépistage plus fiable


Chaque année le cancer colorectal touche plus de 42000 nouvelles personnes en France. 
23200 hommes et 18900 femmes et majoritairement des personnes de plus de 50 ans. 

C’est le 3ème cancer le plus fréquent mais c’est aussi le 2ème cancer le plus meurtrier après le cancer du poumon, avec plus de 17700 décès par an.

« Lorsqu’il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10 contre une fois sur sept lorsqu’il est détecté tardivement.
D’où le grand intérêt de le dépister précocement.

Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal qui devait arriver en début d’année dans les cabinets des médecins généralistes n’a en effet été mis en route que début mai 2015.
Il a l’avantage par rapport à l’ancien test hémoccult d’être plus performant, plus fiable et beaucoup plus simple que le classique test Hemoccult.

Comme l’ancien, il s’adresse aux hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans à qui il est recommandé officiellement d’effectuer un test tous les deux ans. 
Bien entendu, les personnes ayant un risque particulièrement élevé du fait d’antécédents familiaux doivent avoir un suivi spécifique nettement plus poussé.

Ainsi, 16 millions de personnes sont tout de même concernées mais seulement près de 5 millions réalisent le test, soit 29,8%.
Comme l’ancien test, le nouveau test est basé sur la détection de sang dans les selles, le sang permet de signaler une lésion précancéreuse type polype ou un cancer. 
Et en cas de résultat positif, il faudra programmer une coloscopie pour contrôler s’il y a des lésions pré-cancéreuses ou un cancer. 

La simplicité de ce nouveau test réside dans une plus grande facilité d’utilisation : un seul prélèvement de selles est nécessaire contre six prélèvements avec l’ancien test.

Mais avant tout, il est plus sensible et plus fiable car il peut détecter deux fois à deux fois et demi de plus de cancers et trois à quatre fois plus de lésions précancéreuses. 

Selon la Présidente de l’Institut national du cancer (Inca), Agnès Buzyn, ce nouveau test va entraîner un doublement du nombre des endoscopies de contrôle.

Actuellement la participation au dépistage est beaucoup trop basse : 

30% seulement de la population concernée contre un minimum recommandé de 45%. 

Or si l’on passe d’un taux de 30% à un taux de 50% cela permettrait d’éviter 3.500 morts par cancer colorectal chaque année (soit autant que la mortalité par accident de la route).

Le test et son interprétation sont maintenant pris en charge à 100% par l’assurance maladie, sans avance de frais.
Docteur DENJEAN qui rappelle inlassablement que ce dépistage permet d’éviter cette maladie complexe et très douloureuse…..