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La vigne rouge et ses vertus


Un de mes amis, Jean-Pierre m’a demandé de parler de la vigne rouge, voilà c’est chose faite…

La vigne « vitis vignifera », est aussi connue sous des noms divers, tels que : vigne rouge, vignes à raisins, raisins, feuilles de vignes, vigne européenne, vigne cultivée, et bien d’autres.

La vigne rouge, ou vigne à raisin, est un arbrisseau grimpant sarmenteux appartenant à la famille des Vitaceae ou Ampélidacées.
La vigne rouge possède un feuillage qui devient rouge à l’automne, d’où son nom, et produit du raisin noir.

Elle est cultivée depuis très longtemps notamment chez les Romains et ses fruits furent le symbole du culte du Dieu du vin, Dionysos.

La vigne rouge est un arbuste de 80 centimètres de haut environ, avec une longue racine profonde et d’une tige grimpante et elle possède des petites fleurs, de couleur verdâtre et odorantes, disposées en grappes, pour donner des fruits à l’automne : les raisins.

L’action thérapeutique de la vigne rouge est différente selon la partie de la plante utilisée.
La vigne rouge est utilisée pour diminuer les diarrhées, les troubles de la ménopause et même le syndrome prémenstruel.
Elle peut aussi diminuer les œdèmes secondaires aux interventions chirurgicales ou post radiothérapie.
En application locale, la vigne rouge apaise les yeux irrités.

Elle a aussi été utilisée pour traiter les éblouissements associés à la fatigue ou à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Des études cliniques ont prouvé que les extraits de vigne rouge contribuent à ralentir la progression de la rétinopathie diabétique et aider à prévenir la cataracte.
D’autres études conduites en France ont montré l’intérêt des extraits de pépins de raisin pour lutter contre les œdèmes suite à des blessures ou des interventions chirurgicales.
La vigne rouge est enregistrée dans la liste des plantes médicinales de la Pharmacopée française.

L’Agence Européenne des Médicaments reconnaît aux extraits de vigne rouge (feuille, pépins ou fruits) des vertus anti-inflammatoires et anti-œdémateuses et diurétique et des propriétés protectrices hépatiques.

Selon l’EMA, l’usage traditionnel de vigne rouge est reconnu dans le traitement symptomatique de l’insuffisance veineuse notamment pour soulager les jambes lourdes avec ou sans varices.
Elle est aussi utile pour traiter les petites varicosités lors de la fragilité capillaire au niveau des jambes mais aussi lors de la couperose ou pour atténuer les sensations de brûlures lors des crises d’hémorroïdes.
Il semble que les extraits de feuilles de vigne rouge renforcent la paroi des capillaires en agissant sur les fibres de collagène qui la composent.

L’EMA préconise des traitements par la vigne rouge ne dépassant pas deux semaines (voie orale) ou quatre jours (voie locale).

On utilise en thérapeutique les feuilles, les fruits et les pépins.

Les feuilles de la vigne rouge contiennent de nombreux actifs, des tanins à l’action astringente mais aussi des substances antioxydantes.
Autrefois seule la feuille était utilisée sous la forme de tisanes.

La peau des raisins de vigne rouge est riche en resvératrol, très utilisée en cosmétique.

Le resvératrol est un excellent antioxydant et aussi une action inhibitrice de l’agrégation plaquettaire.
Le resvératrol serait en partie la raison du « french paradoxe », c’est à dire que malgré une nourriture riche en graisses (animales et végétales), les Français sont deux fois moins touchés par les maladies cardiovasculaires que les Américains et quatre fois moins que les Anglais.

Le resvératrol a une activité estrogénique et semble augmenter la consommation d’énergie au niveau des cellules.

Trois composés essentiels dans la vigne rouge ont des effets thérapeutiques : des flavonoïdes (quercétine et ses dérivés, kaempférol), des oligo-proanthocyanidines (OPC), et un polyphénol (le resvératrol, une substance de la famille des stilbènes).

Notons que les oligo-proanthocyanidines (OPC) présents dans la vigne rouge sont d’excellents antioxydants qui permettent de lutter contre les radicaux libres et préservent donc l’organisme des effets du vieillissement par diminution du stress oxydatif de l’organisme.

Les OPC aux effets proches de ceux de la vitamine P auraient de plus un effet protecteur contre la résistance à l’insuline qui survient en vieillissant et auraient donc un rôle dans la prévention du diabète.

Les pépins de raisin sont eux aussi très riches en OPC et rappelons qu’on peut en tirer une huile riche en anti oxydants et utilisée dans les salades.

La vigne rouge est donc utilisée en thérapeutique essentiellement par voie orale pour :
– La fragilité capillaire cutanée.
– Les signes fonctionnels (douleurs et crampes) de l’insuffisance veineuse des jambes lourdes et des hémorroïdes.
– Les sensations de jambes lourdes et douloureuses.
– Les troubles de la circulation veineuse.
– Réduire les risques de phlébites.
– Les hémorroïdes.
– Les œdèmes dus aux troubles de l’insuffisance veineuse.
– Les troubles circulatoires liés à la ménopause.
– La gêne oculaire due à un effort visuel, une atmosphère enfumée, etc… (Usage local sous forme de collyre).
– Traitement des œdèmes post-opératoires ou liés à la radiothérapie anticancéreuse.
– Traitement notamment des œdèmes après ablation du sein et des ganglions lors du traitement d’un cancer du sein.

La vigne rouge se présente sous forme de poudre, de gélules, d’extraits secs ou liquides, ou de crèmes, de collyre.

Certaines contre-indications sont à respecter :

Le resvératrol aurait une activité oestrogénique.
Donc, il vaut mieux ne pas donner d’extraits de vigne rouge aux enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes ayant des traitements hormonaux dépendants ou des troubles hépatiques graves.
De même en cas d’antécédents de cancer du sein.

Aucune contre-indication par contre pour les feuilles de vigne rouge.

Les oligoanthocyanidines (OPC) ont la propriété de fluidifier le sang, donc faire attention en cas de prise d’aspirine ou d’anticoagulants avec les plantes et les médicaments qui inhibent la coagulation sanguine (fluidifiants du sang).
Donc, avertir votre médecin si vous en prenez.

Les rares effets indésirables sont dus à un surdosage de la vigne rouge tels nausées, troubles digestifs, maux de tête, vertiges.

Alors, n’hésitez pas, mangez du raisin, et si vous choisissez le vin rouge, n’oubliez pas, un verre ça va, deux….
Les méfaits de l’alcool sont supérieurs aux bienfaits de la vigne rouge… ou alors n’hésitez pas à boire un jus de raisin frais, fait maison, et sans sucre !

Docteur DENJEAN qui conseille la vigne rouge dans les problèmes vasculaires.

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La pistache et ses bienfaits


Les pistaches existent depuis la fin de l’âge de pierre: des découvertes archéologiques indiquent que l’homme utilise les pistaches depuis environ 7 000 ans avant Jésus-Christ.
La pistache est même mentionnée dans l’ancien testament : « Prenez dans vos vases les meilleures produits du pays, et portez à l’homme un présent : un peu de baume et un peu de miel, des épices et de la myrrhe, des pistaches et des amandes. » (genèse 43:11)

Elles sont originaires du proche orient et les pistachiers se retrouvent sur le pourtour de la Méditerranée dès l’antiquité.

La récolte des pistaches se fait vers la fin de l’été ou au début de l’automne, car les coques qui couvrent la coquille s’ouvrent et se détachent de la pistache qui prend une couleur rougeâtre.

Comme plusieurs fruits à écale (pistache, amande, etc…) et oléagineux (pacane, noix, etc….), la pistache contient des protéines (26%) et des acides gras insaturés. Elle contient également des vitamines et des minéraux, des fibres solubles et des phytostérols.
Enfin, grâce à tous ses composés actifs, elle peut contribuer à une bonne santé.

Des études réalisées ont évalué l’effet de la consommation de pistaches sur les lipides sanguins.
Dans une première étude, des personnes dont le taux de cholestérol sanguin était élevé ont remplacé 20% de leur apport calorique quotidien par des pistaches.
Au bout de trois semaines de ce régime, le profil lipidique des sujets s’est amélioré.
Leur taux de cholestérol total a diminué et même leur taux de HDL («bon» cholestérol) a augmenté, parallèlement l’oxydation du LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang a diminué (ce dernier est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires).
Dans une autre étude, des sujets en bonne santé ont été sélectionnés et ont consommé l’équivalent de 65 grammes à 75 grammes de pistaches par jour (environ 20% de l’apport calorique total), en remplacement d’autres aliments gras et le même effet bénéfique sur les lipides sanguins à été retrouvé.

D’autre part, ces fruits agissent également sur la glycémie.
Selon une étude publiée dans le journal Diabetes Carees, des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Hôpital St. Michael’s, à Toronto, ont suivi 117 patients souffrant d’un diabète de type 2.
Pendant 3 mois, les participants ont consommé soit un mélange de fruits à coques, 75 grammes par jour (g/j), soit des muffins, soit un peu des deux.

La consommation de 75 g/jour de fruits à coque entraîne une amélioration de la régulation de la glycémie.

Comme la plupart des fruits à écale et oléagineux, la majorité des lipides totaux de la pistache (soit environ 85%) sont des acides gras insaturés, essentiellement des monoinsaturés, raison de la diminution du cholestérol total et du «mauvais» cholestérol, sans atteinte du «bon» cholestérol.

Les phytostérols présents dans les pistaches permettent aussi la diminution du cholestérol car il a été démontré que la prise quotidienne de 2 grammes de phytostérols réduisait de 10% le taux de «mauvais cholestérol».

La pistache contient 279 mg de phytostérols par portion de 100 grammes, ce qui en fait un des fruits à écale et oléagineux les plus riches en phytostérols surtout sous forme d’anthocyanines de la famille des flavonoïdes, reconnues pour leurs multiples propriétés positives pour la santé (anticancer, anti-inflammatoire).
Par contre, le rôtissage des pistaches diminue leurs anthocyanines et donc leur propriété antioxydante.
Il est donc préférable de consommer des pistaches crues.

Les amandes en contiennent 200 mg, les graines de sésame par contre en contiennent 400 mg.

Les antioxydants contenus dans la pistache protègent les cellules du corps des effets néfastes des radicaux libres.
La pistache se classe troisième quant à son contenu en antioxydants par rapport aux autres fruits de son espèce.

La pistache contient une quantité significative de lutéine et de zéaxanthine, deux antioxydants actifs contre la dégénérescence rétinienne liée à l’âge ou DMLA.

Elles contiennent en plus des flavonoïdes du resvératrol, Ce composé antioxydant est lui aussi utile pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
Le resvératrol à la propriété de se transformer en un composé anticancer appelé piceatannol.
La pistache contient une quantité appréciable de resvératrol comparable à celle de l’arachide mais qui est plus faible que celle du vin rouge, qui est bien connu pour sa concentration très élevée en resvératrol.

Enfin la pistache est une source de vitamine E avec donc des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension et le déclin cognitif.

La pistache contient aussi beaucoup de cuivre et le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène dans l’organisme.
De plus, plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

La pistache apporte aussi une bonne quantité de vitamine B6.
La vitamine B6, appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la fabrication des neurotransmetteurs.
Elle participe à la fabrication des globules rouges et permet à ces dernières de transporter davantage d’oxygène.
La pyridoxine est aussi nécessaire au bon fonctionnement du système immunitaire et prend part à la formation de certaines composantes des cellules nerveuses.

La pistache est une source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Son rôle est essentiel pour les os et les dents.
De plus, il participe à la croissance des tissus car le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

La pistache contient des fibres alimentaires et permet de prévenir la constipation et aussi de diminuer le risque de cancer du côlon tout comme une alimentation riche en fibres contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, au contrôle du diabète de type 2 (évaluation de l’effet sur le métabolisme du glucose et la résistance à l’insuline).

Rappelons qu’il est recommandé de consommer 25 grammes de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 grammes par jour pour les hommes du même groupe d’âge.
Des portions de 30 grammes de pistaches crues ou rôties fournissent respectivement 2,7 grammes et 3,2 grammes de fibres alimentaires.

La pistache contient du fer et chaque cellule de notre corps contient du fer, ce dernier étant essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.
Par contre, le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale.
Il est donc conseillé d’associer de la vitamine C car cette dernière favorise son assimilation.

La pistache contient du manganèse et participe à la prévention des effets causés par les radicaux libres.

La pistache est aussi une source de vitamine B1 nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons.

La pistache crue est une source de vitamine K nécessaire à la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang.

La pistache contient aussi du magnésium, du potassium.

Les pistaches ont de nombreux bienfaits mais toutefois il existe des précautions à prendre :
Attention aux allergies car une étude a montré que les noisettes, les noix de cajou, les noix du Brésil, les amandes et les pistaches forment un groupe dont les allergies sont croisées.
Une personne allergique à l’un de ces aliments est ainsi susceptible d’être allergique aux quatre autres.

D’autre part, il est recommandé aux personnes allergiques aux arachides de s’abstenir de consommer des fruits à écale et oléagineux, dont la pistache.
Les allergies aux fruits à écale et oléagineux peuvent être graves et aller jusqu’au choc.

Lors de calculs rénaux dûs aux oxalates, les pistaches sont déconseillées car elles en possèdent. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer, ainsi que les autres types de fruits à écale et oléagineux.

Docteur Denjean qui a toujours aimé les pistaches…. Plutôt crues.

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Un verre de vin par jour pour lutter contre la dépression?


De nombreuses fois, diverses études ont noté les bienfaits du vin rouge sur notre santé et ce surtout grâce à la molécule principale: le resvératrol.

Le resvératrol présent dans le vin est un puissant antioxydant et anti-inflammatoire, possédant un effet protecteur à la fois pour le cerveau et pour le cœur et même pour la peau.

Il a été Identifié en 1940, mais c’est en 2003 que le Dr David Sinclair, de l’Université de Harvard (États-Unis) publia les resultats de ses travaux affirmant que des souris nourries au resvératrol voyaient augmenter leur espérance de vie de 40%.

D’après Sinclair, le pouvoir réparateur du resvératrol s’explique car il augmente des protéines, les sirtuines, qui interviennent en situations de stress physique,

Des chercheurs espagnols ont étudié les effets du vin sur la santé mentale de buveurs réguliers. Les conclusions sont évidentes: le vin est bon pour la santé mentale, à la seule condition bien sur d’en boire peu.
Cette étude publiée par la revue BMC Medecine le 30 août 2013 a été conduite par Miguel A. Martínez-González à l’Université de Navarre et l’étude a porté sur 5 505 hommes et femmes entre 55 et 80 ans sans aucun antécédent dépressif ou d’alcoolisme pendant un minimum de 7 ans.
La consommation d’alcool, l’évolution de la santé mentale et le mode de vie de chacun des participants ont bien été étudiés régulièrement grâce à des examens médicaux.
En conclusion, les scientifiques ont observé un effet positif d’une consommation modérée de vin (environ un verre par jour).
Le risque de dépression serait réduit de 32 % grâce au revératrol.

Cela expliquerait il pourquoi les « bons vivants » sont souvent joyeux?

Mais l’inverse est aussi vrai, car trop de consommation de vin entraîne ou aggrave les dépressions.

Inversement, il existe une hausse du risque dépressif chez les plus gros consommateurs.
En effet, au delà de 3 verres l’alcool contenu dans le vin devient nocif pour la santé car l’organisme ne peut éliminer plus.
Pour tout, l’excès est néfaste sur la santé!
De plus attention au risque de dépendance….

L’alcool reste encore un grave problème en France car en France, l’alcool est la deuxième cause de mortalité après le tabac. On recense presque 49 000 décès secondaires à une consommation excessive d’alcool.
Même si on remarque un petite régression de ce chiffre c’est toujours un véritable sujet de santé publique.
La France le quatrième pays européen en terme de consommation moyenne d’alcool toute génération confondue.

Alors ?
 » un verre ça va, plus bonjour les dégâts  » !

Pour Miguel A. Martínez-González, directeur de cette recherche « la dépression et les maladies coronaires cardiaques partagent des mécanismes similaires de maladie ….. Il semble qu’une consommation de vin modérée aurait un effet chimio-préventif chez les seniors , et que cela les empêche de céder à la dépression, comme cela les protège des maladies coronariennes ».

De plus une autre étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a démontré que l’on peut combattre la dépression chez les plus de 55 ans avec un régime méditerranéen.
Les chercheurs de l’Inserm ont constaté que les taux de dépression étaient plus élevés chez les « seniors » consommant essentiellement des produits alimentaires transformés.
A l’inverse, ceux qui suivaient un régime méditerranéen composé de fruits, de légumes frais et de poisson frais étaient beaucoup moins sujets à la dépression. Alors si on agrémente ce repas avec un petit verre de vin , vous mettez tous les atouts de votre côté pour lutter contre la déprime.

Et pour ceux qui n’aiment pas le vin, vous pouvez consommer des aliments contenant du resvératrol comme les mûres, les myrtilles, les cranberries, la grenade ou bien sur le raisin.
Le raisin étant à consommer avec la peau et les pépins car c’est dans cette partie que se trouve le resvératrol.

Alors, n’oubliez pas un petit verre par jour, pas plus, une alimentation saine et …hop une bonne santé préservée.

Docteur DENJEAN qui évite l’alcool mais aime bien les fruits riches en resvératrol. ….

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